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« Qui sera le candidat de BBY à la présidentielle… »

Dans tous les cas de figure, la coalition Benno Bokk Yaakaar aura son candidat à la présidentielle du 25 février 2024. Si ce n’est Macky Sall, ce serait un Bébé-Macky taillé sur mesure afin de « poursuivre » l’œuvre du mentor à la tête du pays.

Ce lundi 3 juillet 2023, les Sénégalais sauront (enfin !!!) si Macky Sall, actuel et futur Président sortant, sera candidat où pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024, à moins d’une nouvelle pirouette qui différerait encore le clap de fin d’un événement qui n’aurait jamais dû en être un. Jusqu’au bout, le tout-puissant suzerain de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) aura maintenu le suspens sur son avenir après la fin de son second et dernier mandat à la tête du Sénégal. Jusqu’au bout, il aura tenu en haleine ses partisans, ses alliés, une frange de l’opinion publique, les chancelleries étrangères, etc. pour n’avoir pas voulu ou pu répondre à la question fatidique : « c’est oui ou c’est non ? ». C’est pourquoi, à l’énoncé du verdict de la délivrance, certains exulteront de joie et de soulagement car la stabilité politique du pays et de ses institutions en sortirait gagnante. D’autres seront en pleurs, dans la détresse, anticipant une décision qui serait à leurs yeux une porte ouverte à leur déchéance, un début de descente en enfer post-pouvoir. Quelques autres – des militants politiques et/ou de l’orthodoxie de la loi constitutionnelle – crieront victoire ou déception. Après, il faudra ouvrir une autre séquence, celle menant à l’échéance de l’année prochaine.

Macky Sall candidat contre vents et marées de la coalition Benno Bokk Yaakaar ? Une certaine météo journalistique et d’observateurs n’en doute point depuis belle lurette. On en serait alors à l’aboutissement d’une logique assumée de reniement de sa parole écrite et de ses engagements urbi/orbi. Mais cette candidature serait aussi le résultat d’une campagne de médiatisation outrancière visant à la rendre évidente, incontournable, acceptable. Et cela dure depuis trois ans. Alea jacta est ? Peut-être pas !

Le président ne s’est pas encore renié !

Pourtant, depuis le début du feuilleton « ni oui ni non », Macky Sall n’a jamais factuellement renié sa parole de ne faire que 2 mandats. La promesse tient toujours. C’est le brouillage des signaux pouvant éclairer sa décision ultime qui s’est accentué. A Paris dernièrement, Le « Je » présidentiel a laissé place au « Nous » collectif. Le « Faire poursuivre » lâché samedi au palais en présence des élus et maires favorables à sa candidature est venu supplanter « Mon ambition » déclamé ailleurs à maintes reprises. Auparavant, son « J’assumerai ce choix » (ndlr : d’être candidat ou non) prononcé lors de la clôture du dialogue national reste interprétable sous mille et un angles. A quel Macky se fier ?

Jusqu’ici, Benno Bokk Yaakaar s’est livrée pieds et poings liés au président de la République., sa seule constante. Ps, Afp, Ld, Pit, alliés de taille d’origine dont personne ne sait ce qu’ils pèsent après onze ans de participation au pouvoir, ont été rejoints bien plus tard par d’autres partis et mouvements aussi lilliputiens qu’opportunistes attirés par « la vision éclairée, sage et pragmatique » du chef de l’Etat. Aujourd’hui, la non candidature de Macky Sall reste une possibilité. BBY s’y est-elle préparée ?

Dans ce cas, le porteur des ambitions de la coalition présidentielle ne serait que celui que Sall aura choisi et désigné dans son propre camp, sur un contingent limité de ‘’soldats’’ prêts à relever le défi. Il serait Macky-compatible à 200% à tous les niveaux, du moins dans la phase de préparation de sa candidature et de sa montée en puissance éventuelle. Il assumerait la totalité du bilan (actifs et passifs) de douze ans de gouvernance parce qu’il en serait comptable de fait et de droit à une ou plusieurs stations de décision du gouvernement et de l’Etat. Il serait un candidat sous tutelle dont les marges de manœuvre dans des fonctions présidentielles éventuelles seraient déterminées de commun accord avec son mentor. Il pourrait bien accepter d’être un « Dimitri Medvedev », du nom de cet ancien premier ministre que Vladimir Poutine fit élire président de la Fédération de Russie entre 2008 et 2012 pour lui « garder » le fauteuil présidentiel après deux mandats consécutifs. Le verrouillage du profil idéal ne réglera pas tout.

Qui serait l’élu du parrain ?

Successeurs potentiels ?

Dans la galaxie Macky, ils ne sont pas légion.

Si vous pensez à Mahammed Boun Abdallah Dione, l’ancien premier ministre, ex directeur de cabinet puis envoyé à l’ombre (pour le préserver ?), il est question d’un « ami intime » que le chef de l’Etat aurait moult fois supplié de rentrer au bercail, à l’entame de sa présidence en 2012. Ancien de la Bceao et de l’Onudi, Dione se veut maintenant un porte-drapeau de la « souveraineté » de l’Afrique, ainsi qu’il le clame dans l’ouvrage qu’il vient de publier : « Le lion, le papillon et l’abeille. »

A Abdoulaye Daouda Diallo ? On fait référence à un fidèle d’entre les fidèles, une sorte d’avatar dont la loyauté irait jusqu’au ‘’suicide’’ pour les beaux yeux du mentor. Bref directeur de cabinet du président, il trône depuis avril 2023 à la tête du Conseil économique social et environnemental (Cese) comme 3e personnalité de l’Etat. Une promotion qu’il aurait saluée comme étant plus conforme à sa stature de pilier du régime. En attendant mieux ?

A Amadou Bâ ? On pense au premier ministre actuel, contraint de faire le dos rond, pour le moment. Une carte qui ne déplairait pas à la France en cas de nécessité, parait-il. Bretteur autant sympathique qu’impitoyable si des circonstances l’exigent, mais soupçonné par des cercles APRristes de dérouler un double jeu visant à le faire apparaître plus consensuel et moins radical que Macky Sall, notamment en ce qui concerne l’ouverture du jeu politique.

On penserait bien à Antoine Félix Diome et Ismaïla Madior Fall. Le ministre de l’Intérieur et son collègue de la Justice ont été les grands exécutants de la politique agressive du chef de l’Etat à l’endroit de ses opposants de la coalition Yewwi askan wi à travers les services de police et la magistrature dont le Parquet. Deux identités remarquables que Macky Sall peut considérer comme encore utiles pour la suite des événements, à moins qu’ils ne soient plus jugés aptes à servir encore dans une séquence nouvelle.

Candidature problématique

BBY aura donc son candidat à la présidentiel de février 2024, un « Bébé-Macky » qui sortirait de la manche présidentielle comme l’inattendu Amadou Mame Diop est sorti du chapeau du palais en devenant président de l’Assemblée nationale en septembre 2022. Mais l’Assemblée nationale n’est pas la présidence de la République !

Stratège du secret, verrouilleur de ses propres réseaux, casseur de dynamiques politiques dangereuses pour sa tranquillité, Macky Sall est resté maître du jeu politique sénégalais en étant pendant plus d’une décennie le dénominateur commun exceptionnel de cette « vieille » classe politique (gauche et social-démocrate) aux affaires depuis plus d’un demi-siècle. Seule l’éclosion grandiose d’Ousmane Sonko et de la coalition Yewwi askan wi a pu contrarier sa toute puissance souveraine par des percées électorales inédites qui ont équilibré le jeu politique. Sa légitimité n’en est pas sortie indemne, ébranlée par les événements violents de juin et les dizaines de jeunes gens tués sur le champ des contestations politiques. Un boulet aux basques d’une candidature dangereuse pour le pays.

* PAR MOMAR DIENG

3e mandat : L’ex Dg de l’Aps démissionne de l’Apr

Thierno Birahim Fall démissionne de l’Alliance pour la République (Apr) après l’audience accordée par le président Macky Sall aux maires et présidents de conseils départementaux. L’ancien directeur de l’agence sénégalaise de la Presse (Aps) est contre la 3e candidature du président de la République. Et pense que personne ne peut défendre cette candidature.

« A partir d’aujourd’hui, je ne suis plus membre de l’Alliance pour la république (Apr) et de ses instances. D’ailleurs, j’ai fait un blacklist de presque tous les responsables qui ne peuvent plus me joindre.

La raison, c’est que je suis contre le 3e mandat. Je peux dire que c’est la goutte d’eau de trop. Je connais Macky 1 et 2, mais je ne reconnais pas Macky3… », a fait savoir l’ancien Dg de l’Aps démis de ses fonctions depuis le mois de novembre 2022 sur la Rfm.

Le Bac 2023 en chiffres

Ce mardi 04 juillet, les candidats au Baccalauréat vont commencer les épreuves. Pour cette année, le nombre d’inscrits est de 155 mille 109, soit une augmentation de 4 mille184 candidats par rapport à 2022.

Selon l’Office du baccalauréat, le pourcentage de candidats issus du public est de 52.89% et celui des candidats individuels est à 16, 49%. D’après la répartition des candidats, les séries littéraires arrivent en tête : 126 mille 893 élèves (L’1 – L1A – L1B – L2 – LA – L-AR). Il y a 25 mille 426 candidats des séries Sciences et techniques (S1 – S1A – S2 – S2A – S3 – S4 – S5 – F6 – T1 – T2 – Stidd) ; 2790 candidats du tertiaire (Steg) ; 934 candidats du Franco-Arabe (LA – S1A – S2A).
Il faut savoir que les élèves des séries techniques ont déjà composé avec des résultats relativement meilleurs. Il faut savoir également que l’essentiel des candidats sont issus de la région de Dakar :
il y a l’Académie de Dakar (15 mille 613), Pikine-Guédiawaye (22 mille 018), Thiès (26 mille 824), Ziguinchor (10 mille 315). Il y a ensuite les inspections de Diourbel (9 mille 336), Fatick (10 mille 024), Kaf­frine (3 mille 361), Kaolack (11 mille 683), Kédougou (1409), Kolda (5 mille 445), Louga (6 mille 597), Matam (4 mille 165), Rufisque (8 mille), Saint-Louis (11 mille 583), Sédhiou (4 mille 411), Tambacounda (4 mille 325).

3e mandat: Les précisions de la Commission des affaires juridiques du F24 sur l’avis du Conseil constitutionnel de 2016

La Commission des affaires juridiques du F24 table sur la problématique de la 3e candidature du président Macky Sall. Dans un communiqué publié ce dimanche 02 juillet, à 24h de l’adresse à la Nation du Chef de l’Etat, ladite commission est revenue sur le sens et la portée de l’avis du Conseil constitutionnel sur la durée et le nombre de mandats.

Selon elle, l’avis du Conseil constitutionnel de 2016 n’était pas favorable pour réduire le premier mandat de sept à cinq ans et ne saurait être favorable pour augmenter le nombre de mandats de Macky Sall, passant ainsi de deux à trois mandats même s’il en était expressément saisi pour vérifier la conformité d’une telle proposition avec l’esprit et la Constitution de 2016.

« L’avis du Conseil constitutionnel n’a pas de valeur supérieure aux normes constitutionnelles et n’a aucun effet rétroactif pour modifier et violer l’ordre constitutionnel établi et adopté souverainement par le peuple sénégalais », lit-on dans le document.

Voici le communiqué in extenso

PROBLEMATIQUE DE LA TROISIEME CANDIDATURE DU PRESIDENT MACKY
SALL : SENS ET PORTEE DE L’AVIS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL SUR LA DUREE ET LE NOMBRE DE MANDATS

REPONSE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES JURIDIQUES DU F24

INTRODUCTION

Saisi par le Président de la République suivant la lettre n° 0077 PR/CAB/MC.JUR du 14 janvier
2016, le Conseil constitutionnel, en sa séance du 12 février 2016, a rendu un avis sur le projet de
réforme constitutionnelle, aux fins d’examiner la conformité du projet de révision de la
Constitution « à l’esprit général de la Constitution du 22 janvier 2001 et aux principes généraux
du droit ».
Sur les quinze points du projet de réforme constitutionnelle soumis au peuple sénégalais par la
voie référendaire en 2016, un sujet majeur y figure : il s’agit de la restauration du quinquennat
pour le mandat présidentiel. Jamais, le Président Macky SALL n’a saisi le Conseil
Constitutionnel pour donner un avis sur le nombre de mandats ou de candidatures ; mais
exclusivement, s’il peut ou non réduire son mandat en cours qui est de sept ans à cinq ans.
Par conséquent, l’Organe suprême de la justice s’est limité uniquement sur l’objet de sa saisine à
savoir le passage du septennat au quinquennat.
L’interprétation de l’avis transformée en décision de 2016 sur le premier mandat du Président
Macky SALL par le camp présidentiel y compris par le Président Macky SALL lui-même, relève
de la manipulation de l’opinion.
Affirmer que le Conseil constitutionnel autorise ou donne carte blanche au Président Macky
SALL à candidater pour l’élection présidentielle de 2024 à travers son avis rendu en 2016
revient tout simplement à faire dire à l’institution judicaire ce qu’elle n’a pas dit. Car, le nombre

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de renouvellement consécutif du mandat n’était pas en cause dans la saisine du Conseil ; mais
plutôt, la possibilité d’appliquer les 5 ans au premier mandat du Président Macky SALL.
Une telle affirmation soutenue sous-entend que le Conseil Constitutionnel a violé la norme
fondamentale ; alors qu’il a été saisi pour vérifier la conformité du projet de révision à l’esprit de
la Constitution de 2001 qui consacre en son article 27 que « le mandat n’est renouvelable
qu’une seule fois ».
Toute interprétation allant dans le sens d’assimiler le nombre de mandats (02) et la durée du
mandat (5 ans) relève d’une véritable supercherie juridique et créé une insécurité juridique aux
conséquences multiples.
Pour déterminer le sens et la portée de l’avis du Conseil Constitutionnel sur la durée et le nombre
de mandats, il s’avère très important de rappeler qu’il n’existe pas une nouvelle Constitution suite
au référendum de 2016 et que celle de 2001 est toujours en cours de validité (I) ; l’objet de la
saisine du Conseil Constitutionnel par le Président Macky SALL (II) ; le caractère intangible du
nombre de deux mandats constitutionnalisés et ce caractère est rappelé dans l’avis du Conseil
constitutionnel (III). Ce qui découle comme conséquence logique et immédiate de l’avis du
Conseil constitutionnel, c’est l’impossibilité de réduire la durée du mandat de sept à cinq ans ;
l’impossibilité d’augmenter le nombre de mandats (IV).
2 VALIDITE DE LA CONSTITUTION DE 2001 ET INEXISTENCE D’UNE

NOUVELLE CONSTITUTION EN 2016

Une nouvelle Constitution n’est pas élaborée en 2016 : il s’agit d’une simple révision
constitutionnelle qui maintient en vigueur la Constitution de 2001. A cet effet, l’on parle ici de
pouvoir constituant dérivé et non de pouvoir constituant originaire, considérant qu’il n’existe pas
une nouvelle Constitution élaborée par le Président Macky SALL, mais de la révision de la
Constitution de 2001 et qui a porté sur quinze points à travers la voie référendaire.
La révision d’une Constitution ou d’une loi ordinaire n’entraine pas la caducité, l’abrogation ou
la disparition du texte original. D’ailleurs, la validité de la Constitution de 2001 et l’inexistence
d’une nouvelle Constitution apparait sans ambages lorsque le Président Macky SALL à travers
sa lettre pour saisir l’Organe judicaire lui demande expressément d’examiner la conformité de

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son projet de révision de la Constitution « à l’esprit général de la Constitution du 22 janvier
2001 et aux principes généraux du droit ».
Parmi les quinze sujets soumis à l’avis du Conseil Constitutionnel, figurent en sixième et en
quinzième position respectivement, la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel
qui se présente comme rupture au regard de la Constitution de 2001 qui en son article 27 prévoit
que la durée du mandat du Président de la République est de sept ans ; et l’intangibilité des
dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du
Président de la République ; qui à son tour est une reprise, une réaffirmation de l’ article 103 de
la Constitution de 2001.
La Constitution de 2001 qui, en son article 27 qui prévoit que « Le mandat est renouvelable une
seule fois ». D’ailleurs, cette disposition constitutionnelle de limitation du nombre de mandats à
deux, avec indifférence de la durée du premier ou du second mandat est logiquement reprise et
réaffirmée par la Constitution révisée en 2016 à travers l’article 27 qui stipule que « Nul ne peut
exercer plus de deux mandats consécutifs ». Un avis du Conseil Constitutionnel ne peut
modifier ou changer une norme constitutionnelle consacrée. Juridiquement, l’avis du Conseil
Constitutionnel ou une décision, n’est pas supérieur aux règles constitutionnelles ; il n’a pas de
pouvoir constituant. D’ailleurs, dans son avis rendu en 2016, sur sa compétence, le Conseil a
commencé par rappeler qu’il a la latitude pour exercer un contrôle minimum sur le projet de
révision constitutionnelle qui lui est soumis.

3 L’OBJET DE LA SAISINE ET DE L’AVIS DU CONSEIL
CONSITUTIONNEL : REDUCTION DE LA DUREE DU MANDAT

PRESIDENT

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par le Président Macky SALL sur d’autres sujets autres
que sur le nombre de mandats. L’avis du Conseil constitutionnel est sans rapport avec le nombre
de mandats limité à deux par la Constitution de 2001 et réaffirmé après sa révision en 2016.
En plus des autres points du projet de révision soumis à l’avis du Conseil constitutionnel telle la
modernisation du rôle des partis politiques ; la participation des candidats indépendants à tous

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les types d’élections ; en matière de mandat du Président de la République, l’objet de la saisine
pour recueillir l’avis du conseil sur la légalité de réduire le mandat en cours de sept ans à cinq
ans.
Il faut rappeler que le Président Macky SALL est élu au pouvoir sur la base de la Constitution de
2001 qui prévoit que « La durée du mandat du Président de la République est de sept ans.
Art.27 ».
Saisi par le Conseil constitutionnel pour ramener son mandat de sept ans à cinq ans, le président
Macky SALL avait promis que cette réduction s’appliquerait à son magistère ; mais le Conseil
constitutionnel a donné un avis contraire. Le Conseil constitutionnel considère qu’une telle
proposition « est incompatible avec le caractère permanent attaché à l’article 27 que le pouvoir
constituant entend rendre intangible en le rangeant dans la catégorie des dispositions non
susceptibles de révision. » L’avis du Conseil constitutionnel prévoit que seul son deuxième
mandat sera un quinquennat et non le premier qui est cours.
Le Conseil Constitutionnel n’a pas été saisi sur le nombre de mandats mais plutôt sur la durée du
mandat avec l’option de passage du septennat au quinquennat. Ainsi, à la lecture de l’avis, le
Conseil constitutionnel spécifie les questions qui lui sont posées.
Sur le mandat, le conseil constitutionnel commence par préciser: « De la durée du mandat ». Ici, il
est clair que le nombre de mandats à deux qui était prévu dans la Constitution depuis 2001 n’est
pas en cause. Le Conseil constitutionnel ne s’est jamais prononcé sur le nombre de mandats dans
son avis rendu en 2016. Il ne s’est pas prononcé sur un sujet, un objet pour lequel il n’a
nullement été saisi.

4 LE CARACTERE INTANGIBLE DE LA LIMITATION DES MANDATS A
DEUX

La limitation du nombre de mandats du Président de la République à deux a acquis une valeur
constitutionnelle et un caractère intangible que le Conseil constitutionnel ne peut modifier soit
par un avis soit par une décision. L’avis du Conseil constitutionnel ne saurait être en violation
avec l’esprit et la lettre de la Constitution de 2001, d’autant plus qu’il avait été saisi par le

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Président Macky SALL pour vérifier la conformité de son projet de révision avec la loi
fondamentale de 2001.
La valeur constitutionnelle et le caractère intangible trouvent leur base juridique d’abord au
niveau de l’article 27 de la Constitution de 2001 en son article qui prévoit que « Le mandat est
renouvelable une seule fois ». Révisée en 2016, la limitation des mandats à deux est réaffirmée
et corsée par l’article 27 qui dispose que « Nul ne peut exercer plus de deux mandats
consécutifs ».
Le caractère intangible de la limitation des mandats du Président de la République est consacré
par l’article 103 de la Constitution 2001 : La forme républicaine de l’Etat, le mode d’élection, la
durée et le nombre de mandats consécutifs du Président de la République ne peuvent faire l’objet
de révision. Il est confirmé dans sa version révisée en 2016.
D’ailleurs, c’est pourquoi dans son avis de 2016, le Conseil constitutionnel considère qu’une telle
proposition de réduction de la durée du mandat « est incompatible avec le caractère permanent
attaché à l’article 27 que le pouvoir constituant entend rendre intangible en le rangeant dans
la catégorie des dispositions non susceptibles de révision. » Selon le Conseil constitutionnel,
« Considérant qu’en tant que telle, elle est incompatible avec le caractère permanent attaché à
l’article 27 que le pouvoir constituant entend rendre intangible en le rangeant dans la
catégorie des dispositions non susceptibles de révision ». Cela est également valable pour
l’augmentation ou la réduction du nombre de mandats.
5 CONSEQUENCE DE L’AVIS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL :
IMPOSSIBILITE DE REDUIRE LA DUREE DU MANDAT,
IMPOSSIBILITE D’AUGMENTER LE NOMBRE DE MANDATS

Dans son avis, le Conseil constitutionnel rappelle un point majeur de la démocratie, de l’Etat de
droit à travers trois Considérants fondamentaux justifiant un avis non favorable à la réduction de
la durée du premier mandat.

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Ces Considérants sont aussi valables pour la réduction de la durée de mandat que pour
l’augmentation du nombre de mandats qui tenteraient le Président Macky SALL et ses alliés et
partisans à travers une interprétation relevant de la manipulation et de la supercherie :
« Considérant, en effet, que ni la sécurité juridique, ni la stabilité des institutions ne seraient
garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré
des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée
au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que sort au demeurant l’objectif
recherché, être réduite ou prolongée ;
Considérant que la sécurité juridique et la stabilité des institutions, inséparables de l’Etat de
droit dont le respect et la consolidation sont proclamés dans le préambule de la Constitution du
22 janvier 2001, constituent des objectifs à valeur constitutionnelle que toute révision doit
prendre en considération, pour être conforme à l’esprit de la Constitution ;
Considérant, en effet, que les règles constitutionnelles adoptées dans les formes requises
s’imposent à tous et, particulièrement, aux pouvoirs publics, lesquels ne peuvent en paralyser
l’application par des dispositions qui, en raison de leur caractère individuel, méconnaissent,
par cela seul, la Constitution ».
En conclusion, l’avis du Conseil constitutionnel de 2016 n’était pas favorable pour réduire le
premier mandat de sept à cinq ans et ne saurait être favorable pour augmenter le nombre de
mandats de Macky SALL, passant ainsi de deux à trois mandats même s’il en était expressément
saisi pour vérifier la conformité d’une telle proposition avec l’esprit et la Constitution de 2016.
L’avis du Conseil constitutionnel n’a pas de valeur supérieure aux normes constitutionnelles et
n’a aucun effet rétroactif pour modifier et violer l’ordre constitutionnel établi et adopté
souverainement par le peuple sénégalais.
Le nombre de mandats est limité à deux et nul ne peut faire plus de mandats consécutifs !

F-24: La démission du coordonnateur Mamadou Mbodj réclamée par…

Le Parti Politique Front pour la République du Sénégal (FPRS) (AND LIGGÈY) Membre du F24, dirigé par le Président Djibril Diop a tenu un point de presse ce dimanche à Guédiawaye.

Après leur participation au dialogue national initié par le Chef de l’Etat, Djibril Diop et Cie dénoncent un « manque de respect du F24, qui, a travers un communiqué, a traité de dealers les formations politiques qui ont participé au dialogue national. »

Selon Djibril Diop, il n’est des prérogatives du F24 de traiter la ligne à suivre pour les partis politiques. Le F24 réunit les forces vives contre le 3è mandat, a -t-il fait savoir.

FPRS (AND LIGGÈY) trouve inconcevable l’organisation d’un dialogue parallèle à celui initié par le Chef de l’Etat. Ils ainsi exigent la démission du coordonnateur du F24 Mamadou Mbodj.

Regardez !

Présidentielle 2024 : Le PDS se prépare à accueillir son candidat… (Doudou Wade)

Karim Wade se prépare à venir au Sénégal dans le cadre des élections présidentielles de 2024. C’est ce qu’a soutenu Doudou Wade mais sans donner de date précise.

« Karim Wade se prépare à son retour parce qu’il est notre candidat, donc il est obligé de venir. Et il s’y prépare et le parti aussi. Quand vous regardez notre parti, dans son organisation, vous vous rendez compte que le parti se prépare.

Et à quelle date doit-il être là, la réponse qu’on peut vous donner, c’est celle qui a été donnée au niveau du dialogue par le président Lamine Thiam qui est un membre imminent de notre parti et qui a la responsabilité de le dire. Il a dit après le dialogue, Karim Wade sera là. A quelle date, le calendrier doit être étudié minutieusement parce que son arrivée appel à beaucoup de choses », a dit Doudou Wad lors de l’émission grand jury de la Rfm ce dimanche.

Ousmane Sonko : »Macky Sall projette de m’arrêter après sa déclaration… »

C’est une information de taille que vient de révéler le leader de Pastef dans sa déclaration à l’endroit de la population sur la situation du pays.

« Macky Sall projette de venir m’arrêter après sa déclaration de demain… »,a révélé Ousmane Sonko qui revenait sur son jugement par contumace.

Sur ce fait, « il a appelé le peuple à sortir massivement; au nom du droit à la résistance qu’il a toujours invoqué dans ses propos, pour en finir avec ce régime criminel qui ne respect pas les droits encore moins la loi… »

Victorine Ndeye: « Si à Ziguinchor nous avons retrouvé la paix, c’est grâce au Président Macky Sall… »

Le maire de la commune de Niaguiss dans la région de Ziguinchor a salué la démarche de ses camarades pour demander au Président Macky Sall de penser à se présenter pour 2024. Victorine Ndeye qui fait le point sur les acquis du Sénégal rappelle que cette tension qui a marqué la région de la Casamance depuis plusieurs années, a finalement été une vieille histoire, un vieux souvenir avec l’arrivée du président de la République : « À Ziguinchor, nous avons retrouvé la paix grace à vous… » a lancé le ministre de la microfinance également maire signataire de la pétition soumise au Président Macky Sall cet après-midi.

Oumar Bâ, Pdt de l’AMS au président Macky Sall : « Que vous le veuillez ou non, vous serez notre candidat en 2024! »

Le président de l’Association des maires du Sénégal a rapporté les propos de ses collègues élus des communes et départements du Sénégal sur la question du 3e mandat. Leur choix est sans équivoque : « que le président le veuille ou non, il sera leur candidat », a rapporté Oumar Bâ qui lance ainsi un message des élus devant le président Macky Sall qui les a reçus cet après-midi au palais de la République.

La candidature du président Macky Sall est, selon le président de l’AMS, « une candidature pour la recherche de la paix. »
« Vous avez réussi en Casamance ce que plusieurs dirigeants n’ont pas pu accomplir. Le Sénégal a besoin d’un candidat de paix. Il nous faut un homme d’expérience pour conduire les destinées du Sénégal à bon port », a lancé le maire de Ndiob devant près de 500 élus signataires de la pétition.

Devant le président de la République, ces élus par la voix de Oumar Bâ, assurent que « c’est le Sénégal des profondeurs qui soutient sa candidature ».

Guy Marius Sagna à Macky : « Si tu es garçon rek sois candidat »

Le député Guy Marius Sagna s’est fendu d’un post sur sa page Facebook, pour demander au président de la République, Macky Sall d’être candidat « s’il est garçon ».

« Macky si tu es garçon rek sois candidat. Macky DOO BOKK ! Sonko DANGAY BOKK ! Justice pour les victimes tuées, torturées, disparues et blessées du régime de Macky ! Libérez les détenus politiques ! Continuons la résistance constitutionnelle ! », déclare Guy Marius Sagna.

Guy Marius Sagna ne cesse de sonner l’alerte contre l’éventuelle troisième mandat du président.

3e mandat/ La question de Thérèse Faye à Macky Sall: « Soniou bayé kane ngafiy tekk »

Le maire de la commune des Diarrere ne veut ni entendre, ni comprendre que le Président Macky Sall laisse la coalition Benno Bokk Yakaar en 2024 entre d’autres mains. Thérèse Faye Diouf lors de la rencontre entre le Président Macky Sall et les élus signataires de la pétition sur le 3e mandat interpelle le président de la république : « Si vous nous laissez en 2024, quel sera notre avenir politique »?

3è mandat : Macky Sall se prononce à 20 heures…

Macky Sall
Macky Sall

Le président Macky Sall va s’adresser aux Sénégalais à la RTS ce lundi précisément à 20 heures au sujet du 3è mandat.

La RTS informe qu’un signal sans logo sera disponible sur le canal 19 de la TNT pour les autres diffuseurs souhaitant reprendre le message.

Le Chef de l’Etat va ainsi mettre fin au suspens sur la question de sa candidature en 2024. Il abordera certainement les points d’accords issus du dialogue politique.

Sonko à ses militants : « Nous avons 7 mois pour se débarrasser avec ce système… »

« Nous avons sept (7) mois pour finir avec ce système, reprendre notre destin en main avec ce gouvernement qui a compromis toutes nos chances vers le développement de l’indépendance à maintenant… », a fait savoir Ousmane Sonko à ses militants.

Selon le leader de Pastef, c’est la raison pour laquelle, il est important de remporter cette dernière bataille comme les autres. « Ce n’est pas le moment de flancher, d’hésiter ou de lâcher. Il faut rien craindre de ce gouvernement dont la méthode faite de violence et de répression a atteint ces limites. Nous devons continuer et finir ce combat… », a-t-il lancé à ses militants.

A l’en croire, les dernières manifestations ont permis au monde entier de découvrir le vrai visage du régime de Macky Sall et des comptes lui ont réclamé de partout notamment de la communauté internationale…

Vidéo – Ousmane Sonko balance encore“ Kou toudou sama tour ci kanam Macky Sall, visage dafay sakhaar..”

Vidéo – Les mots forts de Sonko à l’endroit de Juan Branco “ maguikoy felicité ci liguey bimouy def

Vidéo – 3e mandat Macky Sall ? Sonko annonce la couleur“limou nara déclaré souba moy Dina..“

Vidéo – Arrestation imminente ? Sonko très confiant & catégorique « Macky manouma diapp, naniou khekh bi diekh

Vidéo – 3ème mandat de Macky Sall? Ce juriste fait des révélations de taille sur Karim Sonko et Khalifa Sall

Vidéo – Khadim defend Sokh & t!r€ sur Eumeu“nitt dangay doylou millions yimou yoré sou…Ama liko dal mo warone..”

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Aminata Touré charge Macky Sall : « L’honnêteté, c’est le respect de la parole donnée… »

Sur sa page Twitter, Aminata Touré est revenue en détails sur la sortie du président Macky Sall concernant la faisabilité du 3e mandat. 

Désormais membre de l’opposition, elle estime que « l’honnêteté, c’est le respect de la parole donnée, c’est le respect de la Constitution, c’est le respect des règles démocratiques ». 

L’ex première ministre fait appel à la VAR pour rappeler au Président Macky Sall ses propos de 2016 qui devaient régler définitivement le problème du mandat.

Pour conclure, elle « rejette les propos accusatoires inacceptables  du Président Macky Sall »

L’intégralité du post 
L’honnêteté, c’est lerespect de la parole donnée, c’est le respect de la #Constitution, c’est le respect des règles démocratiques.
De retour de la Mecque, au lendemain de la #Tabaski, moment de pardon et de bienveillance où sa parole d’apaisement était attendu après les événements douloureux qui ont couté la vie à seize de nos jeunes concitoyens, c’est plutôt en  chef de guerre face à ses troupes que le Président Macky Sall a livré hier une véritable diatribe contre les démocrates  du #Sénégal et de la diaspora mobilisés pour défendre la Constitution.  
Entre autres philippiques, le Président Macky Sall s’en est violemment pris  aux «intellectuels malhonnêtes qui savent qu’il a droit à un troisième mandat ».  
Je rappelle qu’en 2016, c’est le Président Macky Sall lui-même qui avait  choisi le terme de « verrouillage de la constitution» pour expliquer urbi et orbi que la question du nombre de mandat présidentiel était désormais définitivement réglé au Sénégal  par l’article 27  de la Constitution stipulant que « nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs. ». Ensuite, trois ans durant, le Président Macky Sall, la main sur le coeur,  a clamé partout  qu’une fois réélu en 2019 il ferait son deuxième et dernier mandat. Il a réitéré ses mêmes propos dans son livre « le Sénégal au Coeur”. 
L’honnêteté  c’est lerespect de la parole donnée, c’est le respect de la Constitution, c’est le respect des règles démocratiques. 
Aussi, je rejette les propos accusatoires inacceptables  du Président @Macky_Sall 

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Macky Sall sur le 3e mandat : « Un intellectuel malhonnête n’en est pas un… »

Le Président de la République a pris la décision de s’exprimer ce lundi 3 juillet sur la question du 3e mandat. En répondant à ceux qui essaient de lui interdire une 3e candidature à l’élection présidentielle de 2024, Macky Sall, les taxes « d’intellectuels malhonnêtes« . Le chef de l’Etat s’exprimait ce samedi quand il recevait les maires signataires de la pétition pour un 3è mandat.

La réponse sévère

« Il faut que je parle, que je mette les points sur les i. Un intellectuel ne peut répondre de ses qualités que s’il a au moins l’honnêteté. Un intellectuel qui n’est pas honnête n’en est pas un. L’honnêteté intellectuel recommande que même si tu es partisan sur un débat, tu ne peux pas violer la réalité des faits« , a déclaré Macky Sall.

Les détails 

Le locataire du Palais s’explique : « après le référendum de 2016, le Conseil constitutionnel m’a instruit moi d’enlever cette disposition transitoire car le mandat de 2012 était compté. Le conseil m’avait instruit d’enlever cette disposition transitoire. Parce que ce mandat est hors de portée de cette réforme. Rester là à dire que le mandat est de 5 ans, que nul ne peut faire deux mandat consécutifs. »

Le rouge

Macky Sall fait dans la menace. « Il y a des précédents, il faut le dire. Si je l’ai avais écouté, aujourd’hui j’aurai dû déclarer depuis longtemps ma candidature. Je ne les écouterai pas car je ne travaille pas pour eux. Je vous exhorte à bien travailler et à continuer à être déterminé« , a-t-il dit devant les maires de Benno Bokk Yakkar.

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En “Boubou Wolof” très léger – L’humilité frappante de Siré Sy, analyste politique et candidat à l’élection présidentielle 2024 fait jaser la toile !


Dans un contexte socio- politique très tendu, Siré Sy très réputé de par ses analyses pointues sur les divers sujets d’actualités, se démarque cette fois ci avec un accoutrement très particulier. En effet le President des “Goorgorlou” du Sénégal et candidat à la présidentielle 2024, apparaît classe, élégant, soigné et confirme sa simplicité qui le caractérise.
Ci dessous quelques clichés du discret et pertinent chroniqueur Siré Sy, candidat de la Coalition Goorgoorlu Yi Mën Na Nekk à la prochaine présidentielle de février 2024.

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Plainte à la CPI : Macky Sall réagit et minimise « Qu’ils aillent à la CPI, cela n’a aucun sens. Prenez vos précautions. C’est moi qui le dis »

Le président de la République a reçu, ce samedi 1er juillet au Palais, 472 maires sur les 558 et 39 présidents de conseil départemental sur les 46 qui ont signé la pétition pour sa candidature en 2024. 

Suite aux violences qui ont eu les 1er et 2 juin, le chef de l’Etat exhorte les maires de la mouvance présidentielle a protégé leur localité contre les destructeurs. 

« Organisez-vous, organisez les citoyens pour protéger les biens, les personnes dans vos localités. N’acceptez pas que des individus viennent détruire vos localités… », a-t-il déclaré.

Le président Macky Sall minimise les plaintes déposées à la Cour pénale internationale (CPI) par l’avocat Juan Branco, suite aux cas de violences, et des morts notés lors des émeutes. 

« Qu’ils aillent à la CPI, cela n’a aucun sens. Prenez vos précautions. C’est moi qui le dis », a-t-il demandé.

Walf Tv : Retour du signal après 30 jours de suspension

Cheikh Niass
Cheikh Niass

Le signal Walfadjri est retour après 30 jours de suspension. Ouf de soulagement chez les téléspectateurs de la chaîne privée fondée par Sidy Lamine Niasse.

Le ministère de la Communication reprochait à la chaîne d’avoir couvert les heurts entre manifestants et forces de sécurité après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse.

Pour permettre aux employés d’être payés à la fin, des internautes ont rapidement mis en place une cagnotte en ligne sur la plateforme d’envoi d’argent Wave pour soutenir Walf TV. Mais samedi matin 10 juin, Wave va annoncer que l’État lui avait demandé de suspendre les paiements de Walfadjri. 
Avec Senego

Vidéo – Pape Moussa Sow détruit Aïssata Tall Sall “ Sou Amone Ay Preuves si Sonko, Kon Kén Douko..”

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Présidentielle de 2024 : Abdou Karim Fofana annonce la décision de Macky Sall

D’ici quelques jours, le président Macky Sall annoncera sa décision de se porter candidat ou pas pour la présidentielle de 2024. Bien qu’il avait farouchement combattu la 3e candidature d’Abdoulaye Wade en 2012, tout porte à croire que le chef de l’Etat va tenter de briguer un 3e mandat.

Dans son camp, ses hommes son confiant. Après Farba Ngom ou encore Mame Mbaye Niang, Abou Karim Fofana, porte parole du gouvernement, ne voit aucune autre alternative à Macky Sall. Pour le proche collaborateur du chef de l’Etat, Macky Sall va déposer une 3e candidature pour « ne pas laisser le pays dans cette situation ».

« Le pays est menacé par ceux qui veulent anéantir notre République. A ces personnes qui refusent le dialogue et ne connaissent que la violence, on ne peut laisser le pays », dit-il dans le journal Le Monde.

Des propos confirmés par Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme. « A l’APR [Alliance pour la République], le consensus est que Macky Sall est notre candidat. C’est le seul à avoir l’expertise nécessaire. Mais il y a des lâches qui tentent d’alimenter l’idée d’une alternative au sein de notre camp. Ils seront traités comme il le faut », a-t-il lancé

Présidentielle : 444 religieux lancent une pétition pour la troisième candidature de Macky Sall

Des hommes religieux ont lancé une pétition favorable à une troisième candidature du Président de la République, Macky Sall. Cette initiative porte la marque de Serigne Moustapha Mbacké Bara Dolly de Touba. L’homme indique avoir réussi à “enrôler 444 chefs religieux appartenant à toutes les familles religieuses du Sénégal pour exiger une candidature de Macky Sall en 2024”.
Il renseigne, par ailleurs, que le Macky Sall va recevoir “les signataires de cette pétition dans les prochains jours”.
Serigne Moustapha Mbacké Bara Dolly estime que “Macky Sall est l’homme idéal pour diriger le pays dans un contexte d’exploitation prochaine du gaz et du pétrole”. Il indique en outre qu’il est le plus apte à “préserver les valeurs sénégalaises” léguées par des générations d’hommes religieux. Il affirme enfin que cette pétition n’est qu’une première étape, et que les signataires « n’hésiteront pas à battre campagne pour le Président sur le terrain ».
Cette initiative est la seconde du genre après celle des les exécutifs locaux (Maires et Présidents de conseils départementaux) dont la pétition a été signée par 512 élus locaux sur les 601 que compte le Sénégal.