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Libération de la voie publique : L’Etat invite les collectivités locales à assouplir les opérations de déguerpissement…

Les nouvelles autorités comptent miser sur la communication et le dialogue avec les marchands ambulants au détriment de la méthode dite “forte” employée par les collectivités locales dans les opérations de déguerpissement et de libération de la voie publique, a déclaré, dimanche, le Premier ministre Ousmane Sonko.

“Le président de la République invite les mairies, à assouplir les opérations de déguerpissement et de libération de la voie publique, en privilégiant la communication et le dialogue avec les marchands ambulants”, a dit M. Sonko au terme d’une visite qu’il effectuait au marché Colobane à Dakar.

Le choix du marché Colobane, pour abriter cette visite n’est qu’un prétexte, a-t-il rappelé, notant que ce message du président de la république dont il était porteur “s’adresse à toutes les collectivités territoriales, à tous les commerçants de Dakar et des régions ainsi qu’à toutes les populations riveraines de marchés”.

“Les mesures de déguerpissement des marchands ambulants des marchés doivent être suivies de mesures d’accompagnement”, a martelé le chef du gouvernement, rappelant toutefois que la gestion des marchés, relève exclusivement des compétences des collectivités territoriales.

“Nous allons voir, avec les mairies comment évaluer les dédommagements à octroyer aux commerçants impactés et les solutions de remplacement à apporter, lors de chaque opération de désencombrement, initiée”, a souligné Ousmane SONKO.

DPG de Sonko : Amadou Ba brise le silence

Communiqué de l’ancien Premier Ministre Amadou BA

La démocratie repose sur des institutions solides et des pratiques républicaines scrupuleusement respectées par tous. La Déclaration de Politique générale (DPG) du Premier Ministre, loin d’être un simple exercice de communication, constitue un moment décisif où le gouvernement s’engage, devant le peuple, à travers ses représentants élus, à suivre un cap précis selon les orientations du Président de la République.

L’article 55 de notre Constitution impose au Premier Ministre de présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il est impératif de perpétuer cette tradition républicaine, gage de transparence et de responsabilité gouvernementale.

La DPG doit donc être présentée dans le cadre institutionnel approprié, conformément à notre Constitution et à nos traditions républicaines. Faire la DPG dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, devant les élus parlementaires, n’est pas seulement une obligation constitutionnelle, c’est un devoir sacré.

C’est pour cette raison qu’en tant que Premier Ministre, j’ai fait ma DPG devant l’Assemblée nationale, dans les trois mois qui ont suivi ma nomination, et fait face à la motion de censure que les députés d’un groupe parlementaire avait introduite.

Pour éviter une crise institutionnelle susceptible de fragiliser notre démocratie, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque étape de notre processus démocratique soit scrupuleusement respectée.

Mon vœu le plus cher, porté par mon engagement politique, est de voir notre pays progresser dans le respect de nos institutions et de nos valeurs démocratiques. Notre commune volonté à veiller sur ces principes renforcera notre démocratie et consolidera la confiance de nos concitoyens envers leurs dirigeants.

Vive la République !
Vive le Sénégal !

Amadou BA
Ancien Premier Ministre du Sénégal

Une entreprise de manipulation et de désinformation voudrait faire porter au Directeur Général du Groupe Futurs Médias (GFM), un post sur Tik tok.

L’auteur du post dit répondre au nom de Birane Ndour. Et beaucoup d’internautes pensent qu’il s’agit du Directeur Général de GFM. Il n’en est rien.
M. Ndour n’a pas de compte tik tok et ne saurait être l’auteur de ce genre de post tendancieux, fait sur la forme d’une devinette.

Escroquerie foncière : Bonne nouvelle pour Doro Gaye…

Placé sous mandat de dépôt le 3 juin 2024 pour escroquerie foncière, Doro Gaye est enfin libre mais placé sous contrôle judiciaire.

Pour rappel, Doro Gaye a été inculpé et placé sous mandat de dépôt suite à une plainte de Zakiloulah Sow. Ce dernier l’accuse de lui avoir vendu des terrains situés dans la zone de l’ancienne aéroport Léopold Sédar Senghor, pour un montant global d’un milliard 200 millions FCFA. Doro Gaye, qui reconnait le montant, nie toutefois l’escroquerie. Il s’agit d’une affaire ente deux sociétés qui a foiré, se défendait-il, en substance.

 

Gris Bordeaux vs Ama Baldé : Le choc du Dimanche

Ce 30 Juin, les amateurs auront droit au vrai derby de la lutte sénégalaise. Ama Baldé (Falaye Balde) et Gris Bordeaux (Fass-Ndakaru) vont s’affronter pour ce qui sera le clasico entre Fass et Pikine. Une rivalité légendaire qui tient en haleine le monde de la lutte depuis des lustres.

Entre Fass et Pikine, c’est une rivalité sans fin. Depuis feu Mbaye Guèye, 1* Tigre de Fass et membre fondateur de cette mythique écurie, en passant par Georges Marcel, Mame Gorgui Ndiaye, Faga 1 et 2, Serigne Ndiaye, jusqu’à la nouvelle génération Gris Bordeaux, Lac Rose, Forza, Gris 2, Serigne Ndiaye 2, Papa Sow avant son exclusion de Fass, leurs combats contre les Pikinois ont toujours été des moments de folie.

Les amateurs en redemandaient et les promoteurs n’hésitaient pas à organiser ces duels pour mettre le feu a l’arène. A Pikine, on ne se laissait pas impressionner par les lutteurs fassois.

Le vaillant feu Falaye Baldé, en passant par le teigneux Pape Diop Boston, jusqu’à Tyson, Baboye, Balla Beye 1, feu Tyson Jr, Ama Baldé, Bathie Séras, Boy Niang 2, Eumeu Sène…, les Piki-nois ont maintes fois donné du fil à retordre aux lutteurs fassois.

Thierno Bocoum sur la DPG du Premier Ministre Ousmane Sonko : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?

L’ancien parlementaire Thierno Bocoum s’est exprimé suite à la Déclaration de Politique Générale du premier ministre qui suscite beaucoup d’interrogations.

Voici l’intégralité de son post sur Facebook :

DPG : irons-nous vers une autre violation de la constitution ?
Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»
Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.
Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.
D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.
Cependant, quel lien avec la DPG ?
Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.
Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?
Aucun.
Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.
Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »
L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.
Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.
Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.
En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »
Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.
C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.
Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.
Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.
Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.
Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.

Thierno Bocoum
Ancien parlementaire
Président AGIR

Colère à la TDS : La DG diffuse des lettres de licenciement…

Dès son arrivée la directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS)/SA a procédé à de nombreux licenciements au sein de l’entreprise.

Les travailleurs l’accusent de procéder ainsi afin de caser ses proches sous prétexte de raisons économiques. Dans une lettre pour notifier aux personnes visées leur sort, elle avance que «compte tenu de la situation économique difficile de l’entreprise et pour des raisons de réorganisation, je suis au regret de vous informer que notre collaboration prendra fin à compter du 31 juillet 2024 ».
S’expliquant sur le sens de ces licenciements, Aminata SARR révèle qu’à son arrivée, elle a trouvé une situation alarmante qui mérite réorganisation.

«Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas trouvé un avis du Conseil d’administration. Et d’autres qui n’ont pas aussi respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins actifs. C’est pourquoi, nous sommes en train de tenir des mesures de compression face à l’importante masse salariale », déclare-t-elle.

Toutefois, souligne la directrice, le cas de ces personnes remerciées va être pris en compte car indique-t-elle, «des moyens de redéfinir leur positionnement au sein de l’entreprise vont être trouvés parce que c’est aussi des espoirs pour leurs familles ».

Composition de cinq éléments : Une mission d’audit est déclenchée à l’AIBD

D’après Source A dans sa parution du jour, les auditeurs, au nombre de cinq, sont chargés de «fouiller» la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, qui est «actuellement confrontée à des problèmes financiers». Une mission d’audit est confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE).

Il s’agira, souligne le quotidien d’information, «de voir comment les ressources financières ont été gérées» et «scruter de près les recrutements durant la période 2017-2024», ciblant les exercices des anciens directeurs généraux Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, sous l’ancien régime.

Ainsi, les inspecteurs du corps de contrôle ont déjà rencontré le top management de la société aéroportuaire dirigé depuis l’avènement du nouveau régime par Cheikh Bamba Dièye.

Le rapport est destiné au président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Kanel : Le corps d’un conducteur de moto retrouvé dans la brousse…

Le corps sans vie d’un conducteur de moto Jakarta a été retrouvé avant-hier mercredi dans la brousse, entre la commune de Waoundé et le village de Diovoysi, situés dans l’arrondissement d’Orkadiéré, département de Kanel.

La victime, âgée de 29 ans et répondant au nom de M. Ségua, aurait été agressée aux environs de 15 heures, selon un proche de la famille.

Aussitôt informé de la triste nouvelle, son père, S. Bédou, s’est ouvert aux éléments de la Brigade de Gendarmerie de Waoundé. Les gendarmes, accompagnés du médecin-chef, se sont rendus sur les lieux et ont retrouvé le corps sans vie du jeune homme, domicilié à Waoundé, laissant derrière lui deux épouses et trois enfants. Après les constats d’usage, la dépouille a été déposée à la morgue pour autopsie. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès.

Musique : Aïcha Koné en mode « Djongué ». (Clip officiel)

Screenshot

La figure de Sen petit Gallé revient sur le devant de la scène musicale avec un nouveau clip époustouflant intitulé « Djongué ».

Dans ce titre, Aïcha Koné aborde des thèmes profonds tels que l’amour. Sa  puissance vocale rime avec les arrangements musicaux, créant une expérience auditive et visuelle exceptionnelle.

Déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko : Les députés de BBY face à la presse, ce vendredi

La question de la Déclaration Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. Ainsi, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar annonce une conférence de presse, ce vendredi, à 16h.

Renouvellement des instances du PDS : La liste des présidents et Secrétaires généraux

Dans une note parvenue à Pressafrik, le parti démocratique sénégalais (PDS) a annoncé, avoir bouclé le processus de vente des cartes et que toutes les fédérations ont été installées.
« A la suite d’un long processus de renouvellement des instances du parti, la commission a bouclé la mission qui lui avait été assignée par le frère SGN Me Abdoulaye Wade », lit-on sur la note, indiquant que « toutes les fédérations verticales et horizontales ont été installées ».

D’après la note, après cette étape, le PDS va se focaliser sur la mise en place du comité directeur entre autres. « La commission de vente et de renouvellements des structures remettra incessamment son rapport final au frère SGN. Il s’agira par la suite de mettre en place le comité directeur et le secrétariat national, prérogatives du SGN. Puis s’en suivra le Congrès dont la date sera communiquée ultérieurement », a indiqué la note.


Apaisement du climat social : Le ministre Olivier Boucal rencontre des syndicats de plusieurs secteurs

Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, accompagné de ses collaborateurs, a rencontré les partenaires sociaux du secteur de l’Education et de la Formation, de la Justice et du Primaire pour une prise de contact au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque le jeudi 27 juin 2024, rapporte Seneweb.

Tour à tour, le Ministre a écouté les différents secrétaires généraux des Syndicats qui ont salué l’initiative de la rencontre tout en demandant l’ouverture dans les meilleurs délais des négociations à travers des rencontres périodiques. Ils ont aussi demandé la mise en place mécanisme de prévention des conflits avec la réactualisation du comité de suivi des accords et le monitoring.

En réponse le M. Boucal a expliqué qu’un calendrier est en cours pour des rencontres secteur par secteur pour trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat Social. Ont pris part à la rencontre côté Education, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicats des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire /authentique (CUSEM/A).

Également, l’intersyndicale du secteur primaire regroupant (pêche, agriculture, élevage) et le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union national des travailleurs de la justice (UNTJ) ont été de la partie. En marge de la rencontre le Ministre a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.

Analyse des impacts potentiels d’une centrale d’achat gouvernementale : avantages, risques et préalables (par EL H. Daouda DIAW)

Dans la parution du journal l’Enquête N° 3865 du 26 juin 2024, il est fait état d’une circulaire du Premier Ministre Ousmane Sonko par laquelle il confirme sa volonté de mettre en place une centrale d’achats chargée de couvrir l’essentiel des charges de fonctionnement ainsi que les besoins d’investissement au meilleur qualité-coût pour permettre de faire des économies d’échelle.
La décision est rassurante pour une gestion harmonieuse et maitrisée de nos biens et services, avec en conséquence des bénéfices substantiels potentiels qui en résultent.
En effet, en consolidant les volumes d’achat et optimisant les coûts par la sélection de fournisseurs offrant le meilleur rapport qualité-prix, il est possible qu’on puisse arriver non seulement à la standardisation des biens et services mais aussi à la simplification de la gestion et la réduction des dépenses pour des prix réduits et des économies d’échelle significatives. En outre, le procédé permet non seulement une meilleure gestion des stocks et des approvisionnements, mais il permet d’améliorer la transparence et de garantir la conformité aux normes réglementaires.
Il y a lieu cependant de noter que la mise en œuvre d’un tel système comporte des défis non négligeables liés à la complexité administrative qui requiert des ressources considérables et une supervision rigoureuse pour prévenir les abus et les inefficacités. De plus, la résistance au changement des entités gouvernementales, la dépendance potentielle envers un nombre restreint de fournisseurs avec ses risques associés de rupture d’approvisionnement ou de fluctuation des prix, combinée avec le risque d’une bureaucratie accrue et de retards dans les processus d’approvisionnement, sont des aspects à prendre en compte.
Dès lors, pour optimiser les avantages économiques attendus, il est impératif de mettre en place un cadre réglementaire solide et transparent. L’adoption de systèmes d’information robustes est également essentielle pour une gestion efficace des achats centralisés, incluant la gestion des contrats, des fournisseurs et des stocks. D’où la pertinence d’une autre décision qui tombe à point des autorités d’engager la digitalisation intégrale de l’administration publique (nous vous proposerons très prochainement une contribution sur ce sujet).

L’autre exigence non négligeable est la formation du personnel aux nouvelles procédures et technologies qui est cruciale pour assurer la conformité et la transparence dans les achats publics. En outre, une consultation et une collaboration étroites avec les parties prenantes dès le début du processus sont recommandées pour surmonter la résistance au changement et identifier les meilleures pratiques.
Ainsi et, comme on peut le noter, bien que la mise en place d’une centrale d’achat gouvernementale offre des avantages substantiels en termes d’économies, d’efficacité et de transparence, une planification minutieuse, une gestion compétente et un cadre réglementaire solide sont essentiels pour atténuer les risques potentiels et maximiser les bénéfices pour l’État et ses citoyens.
La réflexion continue !!!
EL H. Daouda DIAW
Ingénieur informaticien
Directeur des Opérations – Groupe IDEV
[email protected]

Guy Marius Sagna : « Je viens d’écrire une lettre à Ousmane Sonko pour lui dire de ne pas venir à l’Assemblée nationale »

Alors que le retard de la déclaration de politique générale du Premier ministre fait polémique, Guy Marius Sagna demande à Ousmane Sonko de ne pas venir à l’Assemblée nationale. Dans une publication, le député révèle avoir adressé une lettre au leader de Pastef dans ce sens, comme il l’avait fait avec Amadou Ba, parce que « le règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été falsifié par la majorité, BBY ». Voici l’intégralité de sa publication.

« Le 08 décembre 2022 j’avais écrit au premier ministre Amadou Ba pour lui demander de ne pas venir à l’Assemblée nationale car le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne reconnaît pas le poste de premier ministre.
Je viens d’écrire une lettre au premier ministre Ousmane Sonko – il va la recevoir dans quelques heures – pour lui dire de ne pas venir à l’Assemblée nationale. L’État et donc l’Assemblée nationale ne peuvent être gérés selon des principes à géométrie variable. De plus, si cela n’a jamais dérangé le président de l’Assemblée nationale et la majorité BBY de gérer anti démocratiquement, illégalement, arbitrairement, anticonstitutionnellement l’Assemblée nationale, nous qui avons prôné la rupture ne pouvons ni ne devons faire comme eux. L’État pour lequel des martyrs sont morts et des milliers de sénégalais ont été transformés en détenus politiques par Macky est un Etat de droit. C’est à dire un Etat soumis au droit donc une Assemblée nationale soumise au droit.

A Monsieur Ousmane SONKO
Premier Ministre

Objet : Falsification du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et impossibilité de tenir votre déclaration de politique générale
Monsieur le Premier Ministre,

En vertu de l’article 6 de la Constitution, l’Assemblée nationale est une institution de la République, ce qui signifie qu’elle doit fonctionner sur la base des règles clairement établies par la Constitution et par son Règlement intérieur, lequel détermine son fonctionnement et organise de manière précise le déroulement de ses travaux.

Monsieur le Premier Ministre, au moment où il vous est rappelé de faire votre Déclaration de politique générale conformément à l’article 55 de la Constitution, permettez-moi de vous rappeler également que le cadre juridique du travail parlementaire est actuellement compromis et se déroule d’ailleurs en toute illégalité en raison de l’introduction et de la mise en circulation depuis la 13e législature d’un faux Règlement intérieur.

La loi n°2019-10 du 14 mai 2019 portant révision de la Constitution a supprimé le poste de Premier Ministre. Pour être en conformité avec cette réforme constitutionnelle, l’Assemblée nationale, à travers la loi organique n°2019-14 du 28 octobre 2019, avait enlevé toutes les dispositions relatives au Premier Ministre de son Règlement intérieur, notamment les articles 97, 98, 99 portant respectivement sur la déclaration de politique générale, sur la question de confiance et sur la motion de censure.

Par la suite, le 10 décembre 2021, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi constitutionnelle n°38-2021 qui restaure le poste de Premier Ministre. Cependant, depuis la restauration du poste de Premier Ministre, l’Assemblée nationale n’a toujours pas mis à jour son Règlement intérieur. Au lieu de modifier à nouveau son Règlement intérieur afin de réintégrer les dispositions relatives au Premier Ministre abrogées depuis la loi n°2019-14 du 28 octobre 2019, le Président de l’Assemblée nationale conduit les travaux de notre institution avec un faux Règlement intérieur qui fait référence à des dispositions sur le Premier Ministre abrogées depuis bientôt cinq ans.

Monsieur le Premier Ministre,

Par lettre en date du 08 décembre 2022, j’avais interpellé votre prédécesseur, Monsieur Amadou Ba, pour lui faire savoir qu’il ne pouvait, dans l’état actuel du Règlement intérieur de l’Assemblée, faire sa déclaration de politique générale puisque l’Assemblée nationale avait depuis 2019 supprimé toutes les dispositions relatives au Premier Ministre. Il s’est entêté et a fait sa déclaration de politique générale le 12 décembre 2022 sur la base d’un faux règlement.

Monsieur le Premier Ministre,

Considérant que l’article qui disposait dans le Règlement intérieur que la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du Gouvernement n’existe plus ; Considérant qu’il est fait sciemment circuler un faux Règlement intérieur depuis la 13e Législature et que le Président de l’Assemblée nationale, formellement interpellé sur cette fraude à la Constitution, refuse de prendre l’initiative ou d’appeler les députés à restaurer la légalité, je vous invite solennellement à ne pas tenir votre déclaration de politique générale tant que les dispositions relatives au Premier Ministre n’ont pas été réintégrées dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

Vous souhaitant une bonne réception, je vous prie, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir agréer l’expression de ma haute considération.

GUY MARIUS SAGNA DEPUTE »

Carrière de Sadio Mané : la prédiction de Mady Touré

Il ne faut pas «enterrer» Sadio Mané, il a de beaux restes. C’est la conviction de Mady Touré, président de Génération Foot, club formateur de l’attaquant des Lions. «Il est encore jeune, même s’il a la trentaine [32 ans depuis le 10 avril dernier]. Il va revenir en force, il lui reste encore cinq bonnes années», croit savoir le dirigeant dans un échange avec Dsports repris par Record.

Mady Touré martèle : «C’est un compétiteur. Donc, il ne faut pas l’enterrer. Nous avons besoin de lui.»

Le président de Génération Foot réagissait à la sortie du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), regrettant que le double Ballon d’or ait publiquement critiqué le système de jeu du sélectionneur Aliou Cissé après le nul (1-1) entre le Sénégal et la RDC, le 6 juin au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Il est d’avis que Augustin Senghor ne devait pas s’épancher dans les médias.

Toutefois, considère Mady Touré, «Sadio est l’enfant du peuple, il est aimé par tous les Sénégalais. Tant qu’il est sélectionnable en équipe nationale, il a son mot à dire, et même si demain il n’est plus sélectionnable».

Pétition-Mandat d’arrêt international contre Macky Sall: Ce qu’en pense Mimi Touré

Mimi Touré : Macky Sall
Mimi Touré : Macky Sall
Au Sénégal, 60 personnes en estimation sont mortes lors des manifestations, soit contre le troisième mandat de l’ex-Président Macky Sall ou contre le report de l’élection présidentielle à quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale.

 
 
 
D’ailleurs, le collectif des victimes du défunt régime réclament un mandat d’arrêt international contre le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye pour «impunité des crimes politiques et économiques ».
 
 
 
Invitée de France 24, Aminata Touré a donné son point de vue sur la question.  «Je suis une militante des droits de l’homme. Je considère qu’il ne peut pas y avoir de paix durable sans justice. En tout cas, il faudrait qu’on sache qui sont les responsables de ces morts de jeunes qui étaient en train de manifester. Cela, pour moi, c’est évident, mais vous savez également qu’il y a eu une loi d’amnistie qui a été votée juste avant le départ du Président Macky Sall », a-t-elle exposé.
 
 
 
Elle ajoute : «À l’époque, je m’y étais opposée, mais je considère qu’il faut éclaircir tout ce qui s’est passé durant ces événements sanglants et que les responsables aillent en justice ».
 
 
 
Également l’ex-présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) a rappelé, tout de même, que dans plusieurs pays, des Chefs d’États ont été traduits en justice pour qu’ils répondent de leurs actes.
 
 
 
« On l’a vu dans plusieurs pays, comme au Chili avec Pinochet. Ici, à côté de chez nous, l’ancien Président Moussa Dadis Camara fait face à la justice, justement, pour des exactions et des manifestations sanglantes. Le Sénégal ne devrait pas faire exception. Je considère que ces morts, ces blessés, tous ces jeunes injustement emprisonnés ont droit à la justice», a insisté l’ancienne ministre de la Justice sous Macky Sall.

Centre Talibou Dabo : Le procès renvoyé au 3 juillet prochain pour les 5 agents…

Les cinq agents du centre Talibou Dabo, arrêtés et placés sous mandat de dépôt suite à une plainte du directeur de l’établissement qui les accuse d’avoir jeté des ordures devant son bureau, puis cassé une vitre de son véhicule, devront prendre leur mal en patience. En effet, leur procès, prévu hier, a été renvoyé au 3 juillet prochain, sur demande de l’Etat du Sénégal qui s’est constitué partie civile.

L’information a été donnée par Dr Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (Sdt-3S). «Ce qui est dommage et regrettable, c’est l’implication aventureuse du ministère de la Santé et de l’Etat sénégalais contre des citoyens innocents à cause de la manipulation. Quand vous posez un acte aussi grave que celui de traduire en justice ou d’incriminer d’honnêtes citoyens, vous devrez avoir le même courage pour faire face à cette juridiction et apporter des preuves», dénonce Dr Seck.

Qui ajoute : «Mais, comme ils n’ont aucune preuve de la culpabilité de nos camarades, ils n’ont d’autre choix que de montrer leur lâcheté. Personne n’a le droit d’affaiblir l’Etat. Pourquoi l’Etat qui est mieux informé que tout le monde et disant détenir des preuves demande le report du procès ? Les choses ne font que commencer ; et nous allons prendre toutes nos responsabilités face à cette dérive», avertit-il.

Athlétisme : Saly Sarr championne d’Afrique du triple saut

L’athlète sénégalaise Saly Sarr a remporté, mercredi, la finale du triple saut, avec une marque de 14,06 mètres aux championnats d’Afrique d’athlétisme en cours à Douala, au Cameroun, informe l’APS.

Le Sénégal a encore brillé à cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme avec une troisième médaille d’or au triple saut féminin.
Saly Sarr rejoint ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf et Louis François Mendy, médaillés d’or respectivement aux 400 mètres et aux 110 mètres haies.
La spécialiste du triple saut de 21 ans a été sacrée championne d’Afrique devant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m)

Saly Sarr a remporté en 2019 aux Championnats d’Afrique cadets d’athlétisme à Abidjan, la médaille d’or en heptathlon et la médaille d’argent en saut en hauteur.

Elle avait terminé à la 8e place du triple saut aux championnats du monde juniors d’athlétisme de 2021 à Nairobi.
En 2022, Saly Sarr a décroché la médaille d’argent du triple saut aux Championnat d’Afrique d’athlétisme à Saint-Pierre, en Ile Maurice.

Elle avait fini à la 3e place du triple saut aux Jeux africains d’Accra en 2024 (18 au 22 mars).

Dakar : Une quantité de drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA incinérée

Au Sénégal, les forces de défense et de sécurité ont procédé, ce mercredi 26 juin, à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La contrevaleur de cette marchandise est estimée entre 400 et 700 milliards F CFA, renseigne Seneweb.

La carbonisation de cette importante quantité de stupéfiants a été faite sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque, en présence du secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de plusieurs responsables de la sécurité publique et des autorités administratives du département de Rufisque.

Rapportant les statistiques concernant les quantités de drogue, le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a admis qu’«il est difficile de globaliser le tout. Mais la drogue incinérée, nous pouvons l’estimer à environ 400 et 700 milliards F CFA. La drogue incinérée couvre la période des deux dernières années, de juin 2022 à juin 2024 ».
Il s’agit, selon lui, de près de 4 t de chanvre indien, plus de 7 t de cocaïne, 901 g d’héroïne, un peu plus de 56 kg de haschichs, 7 251 pilules d’ecstasy, 900 g de méthamphétamine, 91 g de crack, 4,5 t de kétamine et 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques.

Quid de la provenance de ces drogues ? Le commissaire Sène estime que pour la cocaïne, l’essentiel provient de l’Amérique du Sud et la plus grande partie des saisies est effectuée par la voie maritime, même si des prises ont été opérées sur la voie terrestre. Pour le cannabis, dit-il, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région.

S’agissant, par ailleurs, des autres variétés de drogue, elles viennent de la sous-région et au-delà du continent, à en croire toujours le patron de l’Ocrtis.

Diplomatie : Dakar réaffirme sa solidarité et son soutien aux autorités du Burkina Faso

Le gouvernement sénégalais a réaffirmé sa solidarité aux autorités du Burkina Faso et salué leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme au lendemain d’une manifestation d’activistes devant la représentation diplomatique du Sénégal à Ouagadougou.

‘’Le gouvernement sénégalais, réaffirme sa solidarité et salue les efforts du gouvernement burkinabé dans sa lutte résolue contre le terrorisme et ses efforts pour la restauration de l’intégrité territoriale’’, indique notamment le ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Il a réaffirmé cette position dans un communiqué, rendu public à la suite de la tenue mardi d’un sit-in organisé devant l’ambassade du Sénégal au Burkina par des membres de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne du Burkina Faso.

Cette manifestation avait été organisée en vue de remettre à l’ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso une copie d’une lettre de protestation que son président Djibril Sawadogo avait adressée au Coordonnateur d’Amnesty international Burkina, assure le gouvernement sénégalais.

La diplomatie sénégalaise fait en même savoir que ni le personnel diplomatique, ni les locaux de l’ambassade sénégalaise n’ont fait l’objet d’une quelconque menace de même que les citoyens sénégalais résidant au Burkina Faso, qui continuent de vaquer à leurs occupations.

La manifestation de la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne du Burkina Faso devant la représentation diplomatique du Sénégal à Ouagadougou a été organisée en réaction à un rassemblement tenu vendredi à Dakar par la Coalition sénégalaise des défenseurs des droits humains (COSEDDH) et Amnesty International.

Le gouvernement du Sénégal signale que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabé de l’extérieur a exprimé son regret après l’organisation de la manifestation dans la capitale sénégalaise, mais n’a aucunement reproché au Sénégal une quelconque forme d’ingérence.

Les députés de Yewwi Askan Wi expliquent pourquoi Ousmane Sonko ne peut pas prononcer sa déclaration de politique générale

La Déclaration politique générale (DPG), la motion de censure et la question de confiance ont été supprimées du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, a rapporté Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette modification explique pourquoi le Premier ministre Ousmane Sonko ne peut pas se présenter devant le Parlement pour sa DPG.

Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024 dans un hôtel de la place, Ayib Daffé a souligné l’importance de cette abrogation. Selon Daouda Mine, chroniqueur judiciaire à la télévision TFM, l’article 55 de la constitution prévoit la DPG sans imposer de délai au Premier ministre pour la présenter. Cette flexibilité permet au Gouvernement de préparer son programme de manière réfléchie et structurée.

Daouda Mine a rappelé que la loi de 2002 sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale imposait un délai de trois mois pour la présentation de la DPG. Cependant, ce délai a été supprimé lorsque le président Macky Sall a décidé de supprimer le poste de Premier ministre. Le nouveau règlement intérieur, révisé après la réintroduction du poste de Premier ministre, n’a pas rétabli ce délai, libérant ainsi Ousmane Sonko de cette contrainte.

Les députés du camp d’Ousmane Sonko ont dénoncé cette situation lors de leur conférence de presse, affirmant que cette omission dans la modification de la loi rendait impossible pour Sonko de tenir son discours de politique générale. Il est notable que son prédécesseur, Amadou BA, avait néanmoins présenté une DPG à l’Assemblée nationale sous le même règlement intérieur, pendant le régime de Macky Sall.

[Photo] Baisse du prix de la farine : Le ministre du Commerce a rencontré les meuniers

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a rencontré, ce mercredi, l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis).

En effet, suite à l’annonce de la baisse du prix de la farine boulangère, les meuniers avaient opposé un niet catégorique suspendant leur production. Car ils considéraient que la décision du Conseil national de la consommation du 21 juin 2024 est intervenue lorsque le coût moyen blé a dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA.

«Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct du marché et régulier», avait déclaré Serigne Guèye Diop.

 

Les Nominations du conseil des ministres du 26 juin 2024

L’Etat du Sénégal ordonne
L’Etat du Sénégal ordonne
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES:
 
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
 
Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
 
Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n° 616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions.
 
Madame Marième GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624 689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
 
Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
 
Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
 
Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage. 
Le Ministre de la Formation Professionnelle, 
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Communiqué du conseil des ministres du 26 juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

 
Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national.
 
Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.
 
Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.
 
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.
 
Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence.
 
Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.
 
Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.
 
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.
 
La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.
 
Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.
 
Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.
 
D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.
 
Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques.
 
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques.
 
Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.
 
Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
 
Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.
 
Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public.
 
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
 
Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.
 
Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.
 
Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.
 
Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars.
 
En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.
 
Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec :
 
– Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
– La Secrétaire générale de la Francophonie ;
– Le Directeur général de l’OCDE ;
– Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
– La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;
– Le Directeur général de l’AFD ;
– Le Président du Groupe Eiffage.
 
Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes.
 
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.
 
Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.
 
Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.
 
Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.
 
Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie.
 
Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.
 
Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion. La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.
 
Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.
 
Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout
acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
  • Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;
 
  • Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;
 
  • Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ;
 
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;
 
  • Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal.
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
 
Le Conseil a examiné et adopté :
 
  • Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;
 
  • Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;
 
  • Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;
 
  • Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;
 
  • Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

« Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est un faux et usage de faux » (Yewwi Askan Yi)

Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a vivement soulevé de sérieuses préoccupations concernant l’édition de juillet 2021 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qualifiant ce document de « fraude à la loi ».

 
Face à la presse, le député a expliqué « que le règlement intérieur distribué aux parlementaires ne correspond pas aux textes actuellement en vigueur. Ce document avait omis les modifications apportées par la loi organique de 2019, notamment celles concernant la suppression du poste de Premier ministre. 
Cette omission a créé un vide juridique concernant la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance », affirme-t-il. 
 
Selon M. Daffé, le règlement intérieur en vigueur ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre, effectuée en 2021 par une révision constitutionnelle.
 
« Le document actuel mentionne encore des articles abrogés depuis 2019, rendant ainsi caduque toute procédure liée à la Déclaration de politique générale. Donc, il est nécessaire et urgent de réviser le règlement intérieur pour qu’il reflète les changements constitutionnels et assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale ». 
 
Il ajoute qu’il « est impératif que nous, en tant que parlementaires, prenions nos responsabilités et corrigions ces anomalies pour garantir la légitimité de nos actions », a insisté le président du groupe Yewwi Askan Wi. 
 
Ayib Daffé a appelé à une révision immédiate du règlement intérieur pour éviter toute confusion et garantir une gouvernance transparente et conforme aux lois de la République. Il exige ainsi une réforme rapide et nécessaire pour rétablir la confiance dans les institutions parlementaires du Sénégal.

DPG : Le groupe Yewwi Askan Wi prend position pour Ousmane Sonko

pm Sonko
pm Sonko

« La Déclaration politique générale (DPG), la motion de censure et la question de confiance sont abrogées du règlement intérieur de l’Assemblée nationale », rapporte le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Yi, Ayibe Daffé.

 
En effet d’après le parlementaire c’est cette illégitimité du règlement intérieur qui fait que le Premier ministre Ousmane Sonko ne peut pas se présenter devant le parloir pour procéder à sa DPG. 
 
 Il a fait cette importance déclaration lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024 dans un hôtel de la place.

Le ministre des Télécommunications et de la Communication, Alioune SALL : «la liste des médias officiellement reconnus par nos services et leurs propriétaires sera publiée »

Lors de la cérémonie d’ouverture de la journée de réflexion sur l’intégrité de l’information face à la désinformation et aux discours de haine, Alioune SALL a déclaré devant les acteurs des médias son ambition d’assainir le secteur de la presse.

Pour ce faire, la première étape pour lui est de publier la liste des tous les médias officiels et leurs propriétaires pour éviter toute forme d’influence mais encore «accompagner les entreprises sérieuses, qui font preuve d’une gouvernance financière saine dans leur développement ».

«Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement et les partenaires des médias, notamment les associations présentes ici ainsi que nos partenaires techniques des Nations-Unies et de la société civile, mettront tout en œuvre pour garantir une plus grande transparence de la gouvernance du secteur des médias.

Ce qui revient à publier la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais plus encore de connaître les vrais propriétaires de ces entreprises de presse afin que nul n’en ignore et que les médias ne soient pas considérés comme des outils d’influence ou de lobbying», déclare-t-il.

Se prononçant sur l’aide à la presse décriée par beaucoup d’acteurs du secteur, le ministre veut faire en sorte que ce «fond ne se limite pas simplement à donner des appuis financiers mais qu’il devienne réellement un levier pour permettre d’impulser la montée en puissance économique du secteur des médias pour contribuer plus globalement au développement de notre nation».

DPG du PM Ousmane SONKO, Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi face à la presse cet après-midi…

Le groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi tiendra une conférence de presse cet après-midi à 16h. Un événement qui survient au moment oú le débat sur la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko est particulièrement animé. Ayib Daffé et ses camarades de coalition profiteront de cette occasion pour aborder des questions cruciales.

Par ailleurs il faut rappeler que cette prise de parole se déroule en marge de la clôture de la session ordinaire unique de l’année 2023-2024, prévue pour ce samedi 29 juin. Cette session sera précédée par la plénière sur le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), un moment clé pour les discussions économiques et financières du pays.

Malal Tall officiellement installé après sa nomination au Conseil Économique Social et Environnementale

Malal Almamy Talla alias « Fou Malade » est officiellement installé dans ces fonctions au Conseil économique, social et environnemental (CESE), hier à l’ouverture de la session extraordinaire.

Le rappeur et activiste, membre du mouvement Y’en a marre a été nommé par décret le 28 mars 2024 par l’ancien Président Macky Sall. Il faisait partie des 47 conseillers nommés au titre des organisations socioprofessionnelles.

La première session extraordinaire de l’année 2024 du Conseil Economique Social et Environnemental, s’est ouverte ce mardi 25 juin 2024. D’après le décret 2024-1133 signé par le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye, il est indiqué dans son article 2, que la session est close à l’expiration de l’ordre du jour et , au plus tard, le mardi 9 Juillet 2024.

Toujours dans son article 3, le document souligne que le présent décret sera publié au Journal officiel.

Modernisation du système d’Etat civile : Le ministre Balla Moussa Fofana souhaite accompagner la phase 2 du projet « Nekkal »

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a révélé ce mardi 25 juin son souhait d’accompagner la phase 2 du projet, « Nekkal ». Il a tenu ces propos lors de la réunion du comité national du programme de pilotage du projet Nekkal, renseigne pressafrik.

Cette rencontre est une occasion pour les acteurs de se pencher sur l’évaluation, les avancées et les défis à relever pour un bon déroulement de ce projet visant à moderniser le système d’état civil ainsi que la mise sur pied d’une plateforme numérique d’offre de service. Avec pour but de permettre aux citoyens d’accéder à leurs documents d’état civil.

Autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, autoponts : El Malick Ndiaye satisfait de l’avancement des chantiers

Le ministre des infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, s’est réjoui, mardi, de l’état d’avancement des chantiers de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, des autoponts de Front de terre, du TER et de la Nationale 1, entre autres ouvrages.

“Globalement c’est très satisfaisant”, a déclaré le ministre qui s’entretenait avec des journalistes à la suite d’une visite des chantiers des autoponts de Front de terre, du TER, de la Nationale 1, de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack et de la route Sandiara-Ndiaganiao, rapporte l’APS. Partout où il est passé avec sa délégation, le ministre a apprécié la progression des travaux.

“Les travaux avancent bien. L’autopont de Front de terre où nous avons commencé notre visite avancent très bien. N’eut été les travaux de la SONES, ils auraient été déjà livrés”, a dit le ministre, se projetant dans deux à trois mois pour la livraison des ouvrages.
Le constat est le même au niveau des deux ponts de Diamniadio dont le second devra enjamber la ligne du TER.

“Nous avons aussi visité les deux ponts de Diamniadio surtout celui qui connecte le pôle urbain, le garage des gros porteurs, le marché d’intérêt national. Là aussi, les travaux avancent bien”, a noté M. Ndiaye.

Selon lui, les travaux dans cette partie sont un peu “spécifiques avec le passage du TER”. Cependant, il se dit satisfait des mesures que les entreprises contractantes sont en train de prendre pour livrer le plus rapidement possible les travaux.
Il estime que les travaux de l’autoroute Mbour-Kaolack, sur un linéaire de cent kilomètres, peuvent être livrés avant la date butoir de janvier 2026.

Port autonome de Dakar : Le nouveau directeur Waly Diouf Bodiang lance une mission d’audit …

Le nouveau Directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodiang, a annoncé le lancement d’une mission d’audit visant à évaluer la gestion des ressources humaines au sein de l’organisation ainsi que des services rattachés.

Voici le communiqué :

Ainsi, Waly Diouf Bodiang a appelé tous les Directeurs sectoriels et Coordonnateurs de cellules à coopérer pleinement avec l’équipe d’audit et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter son travail.

Le champ Sangomar a produit ses premiers barils de pétrole en présence du président de la République

Le champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte du Sénégal, au large de Dakar, a produit ses premiers barils de pétrole, mardi 25 juin, en présence du président de la République.

‘’Aujourd’hui, le président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, a assisté à la production des premiers barils de pétrole de la plateforme Sangomar’’, renseigne le communiqué. Cette production est ‘’une étape historique’’ de l’entrée du Sénégal ‘’dans l’industrie pétrolière’’, souligne-t-elle.

Le communiqué affirme que la visite du chef de l’État au champ Sangomar a eu lieu en présence de Meg O’Neill, la présidente-directrice générale de Woodside Energy, des ministres sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, des Forces armées, Birame Diop, et du directeur général de la Société sénégalaise des pétroles (PETROSEN), Thierno Seydou Ly.

‘’Le champ Sangomar, situé à environ 100 kilomètres au sud de Dakar, est le fruit d’une collaboration exemplaire entre Woodside Energy et [PETROSEN]’’, rappelle le texte.

‘’Avec des réserves estimées à 630 millions de barils de pétrole brut et une production initiale prévue de 100.000 barils par jour, ce projet est un pas décisif vers la souveraineté énergétique et un avenir prospère pour notre pays’’, ajoute la même source.

[ EXCLUSIF] : Dof Ndèye envoyé en prison, son dossier en instruction

Déféré ce mardi matin par la brigade territoriale de Kaolack pour tentative de meurtre et détention illégale d’arme, le rappeur Dof Ndèye va passer sa première nuit à la prison centrale de Kaolack, selon les informations exclusives de Seneweb.

 
Le chef du parquet local a criminalisé le dossier de cet artiste en ordonnant l’ouverture d’une information judiciaire, avant de solliciter le mandat de dépôt, dans son réquisitoire introductif. Le rappeur domicilié à Grand-Yoff a été inculpé et conduit en prison.
 
Pour rappel, le rappeur Dof Ndèye avait accusé  le nommé B. Faye  d’avoir vandalisé son véhicule, alors qu’il animait un concert à Ndoffane. Armé d’un couteau, il l’a agressé. Muni d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de 30  jours,   B. Faye    a porté plainte à la brigade territoriale de Kaolack. Le rappeur sera arrêté à  Nguékhokh  où il s’était réfugié, par les gendarmes, le 24 juin vers 4 h 30. 

Diplomatie : Rencontre entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani, ambassadeur UE

L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean Marc Pisani a annoncé, ce mardi 25 juin, avoir rencontré Ousmane Sonko.

 
 
 
Sur X, M. Pisani affirme que les discussions avec le Premier ministre du Sénégal ont tourné autour des priorités du nouveau régime et du partenariat entre le Sénégal et l’Union européenne. « Un partenariat renouvelé, équilibré, centré sur la l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il écrit.