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En réanimation: « Le cas de Cheikh Bara Ndiaye s’aggrave »

C’est une alerte du député et coordonnateur de Pastef-Touba, Cheikh Thioro Mbacké. D’après lui, le cas de Cheikh Bara Ndiaye s’aggrave.

Selon Cheikh Thioro Mbacké, Cheikh Bara Ndiaye est actuellement en réanimation, d’après un proche qui vient de lui rendre visite.

« Et malgré tout, le procureur lui refuse une liberté provisoire accordée déjà par le juge. Au moment où nous parlons Cheikh Bara Ndiaye continue sa résistance depuis son lit l’hôpital, refuse qu’on lui soigne tout en continuant sa grave de faim », révèle-t-il.

« Nous alertons l’opinion nationale et internationale que tout ce qui arrive à Cheikh Bara Ndiaye, c’est Macky Sall et son régime qui seront entièrement responsables », ajoute-t-il.

ÉLIGIBILITÉ : Madiambal « valide » celle de Karim et refuse celle de Khalifa : le pourquoi en 5 minutes vidéo

Exclus du champ politique depuis plusieurs années, Khalifa Sall et Karim Wade pourront se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce, après la réforme adoptée par l’Assemblée nationale samedi 5 août dans la soirée par 124 voix pour, une contre et zéro abstention stipule que « nul ne peut refuser l’inscription sur les listes électorales aux personnes qui, frappées d’incapacité électorale à la suite d’une condamnation, bénéficient de la réhabilitation ou font l’objet d’une mesure d’amnistie ou de grâce. » Une situation qui n’émeut guère l’éditorialiste Madiambal Diagne. Sur la RTS, le patron du groupe AVENIR COMMUNICATION a laissé entendre que pour le cas de Karim Wade, « Il a été mal jugé. Qu’on revienne sur ce jugement là, ça ne me dérange pas. Par contre, pour Khalifa Sall qui a été jugé d’une façon régulière avec toutes les voies de droit utilisées et il n’a jamais nié les faits, au contraire, il les a assumés et on trouve un arrangement politiques, pour le faire, ça me fait un problème. » dit-il.

Guy Marius Sagna à Macky Sall : «Occupe toi de tes oign0ns…»

Aujourd’hui, alors qu’ils voulaient tenir une conférence de presse au siège du parti PUR, des députés de l’opposition de Yewwi ont été interdits d’accès ce lieu, si l’on s’en tient aux déclarations de Guy Marius Sagna.

A cette occasion, aux micros des journalistes, le député Guy Marius Sagna de tirer à boulets rouges sur le Président Macky Sall auquel il invite de s’occuper des « oignons que les Sénégalais lui ont confié » dénonçant ainsi la vie chère « qui sévit actuellement dans le pays ».

« Aujourd’hui, j’ai acheté dans mon quartier ces deux oignons à 600 FCFA. Deux oignons !? C’est pourquoi comme le FRAPP, je dis « Président Macky Sall, occupez-vous de vos oignons ! » Le peuple sénégalais demande à Macky de barricader le prix des oignons, de l’électricité, de la santé, de l’éducation…Le peuple demande à Macky Sall de barricader les accidents de la circulation, la pauvreté, l’émigration irrégulière, le chômage », a indiqué Guy Marius Sagna, député de Ziguinchor.

« Monsieur le président Macky Sall pourquoi ne dites-vous pas la vérité au peuple souverain pour qui vous êtes censé travailler. Dites aux sénégalais que nos besoins mensuels en oignons sont de 30.000 tonnes. Que jusqu’en 2021 le Sénégal produisait 400.000 tonnes d’oignons qui couvraient 09 mois et importait un gap de 03 mois du fait des pertes en récolte de 30%. Dites aux Sénégalais que depuis 2022 le Sénégal ne produit pas 350.000 tonnes et couvre donc moins de 07 mois. C’est cela le vrai problème de l’oignon au Sénégal », dénonce Guy Marius Sagna sur texte qui nous est parvenu.

En outre Guy Marius Sagna ne manquera s’adresser au Président Macky Sall pour le rappeler que « les sénégalais, particulièrement les sénégalaises, sont fatigués avec la cherté du coût de la vie marquée notamment par la cherté du coût du kilogramme d’oignon qui s’achète à 1500 FCFA voire 2000 FCFA dans certaines parties du Sénégal ».

Urgent- C’est le divorce entre Yewwi-Takhawu

C’est désormais officiel. Même si c’est fait de manière implicite, Takhawu Sénégal de Khalifa Sall n’est plus membre de la coalition Yewwi Askan wi. Ladite coalition l’a fait savoir à travers un communiqué rendu public après l’élection du nouveau bureau municipal de la ville de Dakar. Un nouveau bureau qui ne compte qu’un seul membre de Pastef. La conférence des leaders reproche à Khalifa Sall qui est pourtant membre fondateur de la coalition, d’avoir violé la charte de la coalition en plus d’avoir posé un acte de trahison. Il est désormais clair que Takhawu Sénégal fera cavalier à part. 
En intégralité le communiqué de la conférence des leaders de la coalition Yewwi Askan wi. « Le dialogue de Macky Sall a été l’occasion pour Taxawu Sénégal de poser le premier acte de violation de la charte de la Coalition Yewwi Askan Wi. Il s’en est suivi des attaques de plusieurs de ses cadres contre la Coalition ou ses membres, des actes de défiance à l’égard du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi; et de collusion avec Benno Bokk Yakaar,, entre autres. Ce mercredi 09 août au Conseil municipal de Dakar, Taxawu Sénégal a clairement posé un acte de trahison d’un de ses colistiers le PASTEF, au moment où le Président Ousmane Sonko, parrain de la candidature de Barthélémy Diaz à la mairie de Dakar, traverse une épreuve pénible; et a ouvertement manifesté son alliance avec l’APR/BBY.
La Coalition Yewwi Askan Wi condamne cette forfaiture contre le parti PASTEF et considère que Taxawu Sénégal vient de consommer définitivement la rupture avec elle. Attachée à la promotion de l’éthique en politique, la Coalition Yewwi Askan Wi prend acte de cette exaction et tient le peuple sénégalais à témoin sur la fin de son compagnonnage avec Taxawu Sénégal ».

Ch Oumar Hann souligne les erreurs de Sonko « erreur bimou def mooy, defa japoon né nguur dengay… »

Ch Oumar Hann souligne les erreurs de Sonko « erreur bimou def mooy, defa japoon né nguur dengay… »

Les critères du candidat de BBY, les révélation des Ch Oumar Hanne « amna kou ma xam kou Macky wara..

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Le choix de Macky pour 2024, Cheikh Oumar Hann tranche « affaire de compétences la, gnou geum la… »

Le choix de Macky pour 2024, Cheikh Oumar Hann tranche « affaire de compétences la, gnou geum la… »

Mairie de Dakar : Voici la nouvelle composition du bureau

Après un retard de trois heures et plus de six heures de travaux, la mairie de Dakar, sous la direction de Barthélemy Dias, a pu renouveler son bureau, en respectant la parité. Ceci après que la Cour d’appel de Dakar a rendu un jugement favorable à l’Association des juristes sénégalaises (AJS). 
Il s’agit d’un bureau composé majoritairement de militants de Taxawu Sénégal de Khalifa Sall. On note également l’entrée de Seydou Diouf de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar, qui avait craché sur ce poste lors de la première élection du bureau, et celle de Mouhamadou Diop de la coalition Wallu. Sur les cinq militants de l’ex-parti Pastef, seul un conseiller est resté. Seneweb vous propose la liste des 18 adjoints du maire de Dakar. 
1er adjoint : Ngoné Mbengue (Takhawu)2e adjoint : Pathé Ba de Fsdbj 3e adjoint : Mami Awou Dieng (Pastef)4e adjoint : Daouda Gueye (Pur)5e adjoint : Woré Diaw (Takhawou)6e adjoint : Maouloud Diakhaté (Grandparti) 7e adjoint : Jacqueline Badiane (Pur)8e adjoint : Bassirou Samb (Takhawu9e adjoint : Khady Niang Sylla ( Pem de Habib Sy)10e adjoint : Seydou Gueye (Benno)11e adjoint : Aida Niang (Pem de Habib Sy)12e adjoint : Ibrahima Seydi (Takhawu)13e adjoint : Madina Hady Tall (Set de Guirrasy) 14e : Ousmane Samb (Takhawu)15e : Binta Gueye (Takhawu)16e : Jean Louis Ndiaye (Takhawu)17e : Aïssatou Fall (Takhawu) 18e : Mouhamadou Diop (Wallu) 

éligibilité de Karim et Khalipha: le juriste Pa Moussa balance un fait qui gâche tout «Mano Bok sans

éligibilité de Karim et Khalipha: le juriste Pa Moussa balance un fait qui gâche tout «Mano Bok sans

Vidéo – Etat de santé de Sonko: Les témoignages inédits de Gueye Para sur le défunt Colonel Birahim qui…

Eumeudi Badiane : « Ameth Thiou mouy Raam Daan, Raam Daan moy Ameth, c’est notre frere de sang » (vidéo)

Vidéo – Ce marra fait de terribles révélations sur Sonko «khifal dou yeufou dioulite…sou arrêter woul

Vidéo – Décès du père de Bijou Ngoné: Son frère fait un témoignage émouvant «Pa Bi , meussou laaa.. »

Vidéo – Décès de son père, Bijou Ngoné craque et fond en larmes devant le public“ ndyssane Dawna yaram

Vidéo – Grève de la faim Sonko ak Lou ci Islam wax, Oustaz Maodo clôt le débat “Sonko dafa..”

Adjoint de Barthélémy Dias : Abass Fall remplacé à la Mairie de Dakar

Abass Fall n’est le plus le premier adjoint du maire Dakar Barthélémy Dias. Au nom de la parité, il est remplacé par Ngoné Mbengue de Taxawu Sénégal.

En effet, Ngoné Mbengue a fait face à Marie Rose Faye de Pastef. Après vote, 61 conseillers sur les 86 ont voté pour la candidate proposée par le maire Barthélemy Dias ; 20 ont voté pour Ngoné pour 5 bulletins nuls.

Après le verdict de la cour suprême exigeant le respect de la parité, la mairie de Dakar devait se conformer. Ainsi, la session ordinaire du Conseil municipal tenue ce mercredi a été marquée principalement par l’élection du nouveau bureau. Et c’est la candidate de Taxawu Sénégal Ngoné Mbengue qui monte en face Marie Rose Faye

Le coordonnateur de Dakar de l’ex parti Pastef cède ainsi sa place à Ngoné Mbengue, le respect de la parité oblige.

Cette course pour le poste de premier adjoint au maire entre Taxawu et Pastef marque encore la fissure entre les deux entités politiques.

Magal de Touba : 6 500 policiers et gendarmes seront déployés

La police et la gendarmerie vont déployer 6 500 éléments à Touba (centre) pour assurer la sécurité des personnes et des biens lors de la 129 ème édition du grand Magal, évènement phare célébrant le départ en exil du fondateur du Mouridisme Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), a appris l’APS de source sécuritaire.

« On a pris toutes les dispositions pour un bon déroulement du Magal. Cette année, 2 500 gendarmes seront déployés à Touba cette année. Les effectifs seront sur place cinq jours avant’’, a déclaré le Lieutenant-Colonel Alioune Diop, commandant de la Lésion de gendarmerie de Thiès qui couvre également la région de Diourbel.

Il s’exprimait mardi au cours de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du grand Magal de Touba en présence du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome et du porte-parole du Khalife général des Mourides Serigne Bassirou Abdoul Khadre Mbacké. L’évènement est prévu le 4 septembre.

Au cours de la rencontre, la police nationale a promis de porter à 4 000 son effectif contre 3 754 éléments en 2022. soit un cumul de 6 500 éléments des forces de défense et de sécurité.

Outre les éléments humains déployés, la gendarmerie va mettre à la disposition du comité d’organisation 50 motocyclistes et 3 avions ultra-légers motorisés (ULM) qui peuvent donner des images sur d’éventuels embouteillages pour une prise en charge rapide.

Elle prévoit également la mise en place de 1 000 barrières pour un meilleur déroulement des opérations de sécurisation sur les axes routiers menant à la cité religieuse.

Consulat De France Au Sénégal : Avoir Un Visa Français, Un Véritable Casse-Tête

France durcit les conditions d’obtention des visas
France durcit les conditions d’obtention des visas

Des députés français ont adressé des questions orales au Ministre de l’Intérieur de France sur la situation difficile des demandeurs de visa au Sénégal. Il s’agit de Mme Ségolène Amiot , député de La France insoumise – Nouvelle Union Populaire écologique et sociale – Loire-Atlantique, de Mme Anna Pic  député Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES)  et de Joël Aviragnet  Socialistes et apparentés (membre de l’intergroupe NUPES.

Mme Ségolène Amiot Député «LFI » : La «la détresse des demandeurs de visas » au Sénégal

Mme Ségolène Amiot attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur les délais anormalement longs pour l’obtention de visas dans certains consulats français. L’obtention d’un visa est devenu un véritable « chemin de croix ». De nombreux témoignages ont fait état de difficultés et d’anomalies dans le processus d’octroi des visas, ce qui a engendré des frustrations considérables et semé le doute parmi les demandeurs souhaitant se rendre en France. Il a été avéré que le consulat général du Sénégal a lui-même admis une augmentation de plus de 250 % des demandes de visa court séjour par rapport à la situation pré-covid.

En temps normal, les délais de traitement des demandes étaient estimés à 10 à 15 jours ouvrables ; mais aujourd’hui ces délais se comptent en mois. De plus, il a été expliqué que l’effondrement des demandes de visa en 2020 et en 2021 a entraîné une réduction des effectifs au sein des services consulaires. Par conséquent, des retards dans le traitement des dossiers et la prise de rendez-vous ont été observés en raison d’un manque de ressources humaines. Actuellement, il est malheureusement courant de constater l’émergence d’intermédiaires privés, plus ou moins légaux, proposant des solutions pour accélérer les procédures de visa. Certains agissent de manière préjudiciable en monopolisant les créneaux disponibles en ligne afin de les revendre à des tarifs exorbitants pouvant atteindre 500 euros. Dans certains pays, ces entités se sont implantées à proximité des consulats, tirant profit de la détresse des demandeurs de visas.

Les médias internationaux font état de réseaux criminels qui profitent de ce climat d’instabilité pour s’infiltrer dans les demandes de visa, entraînant fraudes et escroqueries. La présence d’un marché noir des visas est à la fois révoltante et inacceptable. Outre le fait de favoriser l’émergence d’une activité criminelle, une telle situation est intolérable, car elle contraint les demandeurs de visas à revoir leurs projets futurs, tels que des vacances, des promesses d’embauche ou des réservations de logement. Il est essentiel de souligner que cette situation porte sérieusement atteinte à la réputation du service public et détériore l’image de la France à l’international. Les consulats français sont chargés de fournir des services consulaires, y compris la délivrance des visas.

En tant qu’institutions officielles, ils sont tenus de traiter les demandes de visa de manière équitable, transparente et efficace, en respectant pleinement les lois et les procédures en place. Cela garantit que chaque demandeur soit traité de manière juste et que les décisions concernant l’octroi des visas soient prises en toute conformité avec les règles établies. Elle lui demande quelles mesures immédiates seront prises afin de remédier à ces manquements aux valeurs du service public français et de lutter contre les activités criminelles qui compromettent les délais normaux d’obtention de visas. 

Mme Anna Pic député : «L’évolution de la doctrine de la France en matière de délivrance des visas détériore ses relations bilatérales »

Mme Anna Pic alerte M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur la difficulté d’attribution des visas français au Sénégal à laquelle les populations locales font face. En effet, en avril 2023, l’ambassadeur de France au Sénégal clarifiait la situation quant à l’attribution tardive des visas français par le consulat général de France à Dakar ainsi que l’ambassade de France au Sénégal. Il justifiait cette complexité de délivrance par des flux de réception toujours plus importants et des moyens déployés pour les traiter toujours plus faibles. Le 26 juillet 2022, l’ambassade publiait déjà un communiqué alertant les demandeurs d’un délai de traitement plus long en raison d’une augmentation de 250 % des demandes à laquelle les services consulaires faisaient face. Face aux 11 000 demandes déposées en 2023, on déplore paradoxalement une réduction du personnel consulaire atteignant 30 % sur la dernière décennie. L’augmentation des fonctionnaires consulaires n’étant pas proportionnelle à l’afflux des demandes déposées, de nombreux problèmes se posent.

En première ligne, il est possible de nommer les étudiants ayant reçu une réponse d’admission positive dans un établissement d’enseignement supérieur français. Alors qu’ils déposent souvent leur demande après les résultats du baccalauréat, très peu peuvent espérer recevoir un visa leur permettant de faire leur rentrée dès septembre, risquant ainsi de perdre leur place à l’université. Enfin, les autres victimes de ces délais de délivrance sont les Sénégalais qui courent un danger pour leur intégrité physique dans leur pays, tels les homosexuels. La France est et doit rester un refuge pour les personnes discriminées à travers le monde. L’évolution de la doctrine de la France en matière de délivrance des visas détériore significativement ses relations bilatérales avec des partenaires historiques et des nations amies comme le Sénégal. Alors qu’un certain nombre d’individus malveillants tentent de manipuler les populations locales pour nourrir une forme d’hostilité à l’égard de la France, il est urgent d’agir pour préserver le lien qui unît cette dernière avec ces pays et ainsi éviter que des puissances malintentionnées comme la Russie ou la Chine ne profitent insidieusement de cette situation. Elle souhaiterait savoir s’il compte réviser sa doctrine d’octroi de visas et augmenter les moyens alloués à leur examen par les services consulaires.

SENEGAL : Le député Joël Aviragnet interpelle l’ambassadeur de France sur «l’attribution tardive des visas français »

M. Joël Aviragnet attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer sur la difficulté d’attribution des visas français au Sénégal à laquelle les populations locales font face. En effet, en avril 2023, l’ambassadeur de France au Sénégal clarifiait la situation quant à l’attribution tardive des visas français par le consulat général de France à Dakar ainsi que l’ambassade de France au Sénégal. Il justifiait cette complexité de délivrance par des flux de réception toujours plus importants et des moyens déployés pour les traiter toujours plus faibles. Le 26 juillet 2022, l’ambassade publiait déjà un communiqué alertant les demandeurs d’un délai de traitement plus long en raison d’une augmentation de 250 % des demandes à laquelle les services consulaires faisaient face. Face aux 11 000 demandes déposées en 2023, on déplore paradoxalement une réduction du personnel consulaire atteignant 30 % sur la dernière décennie. L’augmentation des fonctionnaires consulaires n’étant pas proportionnelle à l’afflux des demandes déposées, de nombreux problèmes se posent.

En première ligne, il est possible de nommer les étudiants ayant reçu une réponse d’admission positive dans un établissement d’enseignement supérieur français. Alors qu’ils déposent souvent leur demande après les résultats du baccalauréat, très peu peuvent espérer recevoir un visa leur permettant de faire leur rentrée dès septembre, risquant ainsi de perdre leur place à l’université. Enfin, les autres victimes de ces délais de délivrance sont les Sénégalais qui courent un danger pour leur intégrité physique dans leur pays, tels les homosexuels. La France est et doit rester un refuge pour les personnes discriminées à travers le monde. L’évolution de la doctrine de la France en matière de délivrance des visas détériore significativement ses relations bilatérales avec des partenaires historiques et des nations amies comme le Sénégal. Alors qu’un certain nombre d’individus malveillants tentent de manipuler les populations locales pour nourrir une forme d’hostilité à l’égard de la France, il est urgent d’agir pour préserver le lien qui unît la France et ces pays et ainsi éviter que des puissances malintentionnées comme la Russie ou la Chine ne profitent insidieusement de cette situation. Il souhaiterait savoir s’il compte réviser sa doctrine d’octroi de visas et augmenter les moyens alloués à leur examen par les services consulaires.

Avec Sénégal Info

(Vidéo) – Baptême : Wally Seck donne le nom de sa fille à sa maman et lui offre 5millions fcfa

Le Faramaren, Wally Ballago Seck a baptisé sa fille ce 09 août 2023 chez ses parents à Ouest Foire en présence de toute sa famille.

Le nouveau-né porte le nom de sa grand-mère, Maman Fatou Kiné Diaga, mère du chanteur.
Le faramaren profite sur cette occasion pour honorer sa mère à une enveloppe de 5millions fcfa

Sanslimites ouhaite longue vie au bébé.

Paiement de l’eau à Touba : « Tôt ou tard c’est une question que l’on va mettre sur la table » (Antoine Félix Diome)

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a présidé ce mardi, le CRD pour les préparatifs du Grand Magal de Touba. Une occasion pour le ministre de soulever la lancinante question de l’eau dans la ville sainte de Touba. Mais pour Antoine Diome, « vu l’agrandissement de la ville et sa configuration, la question du paiement de l’eau sera inévitablement posée un jour sur la table… »

Présidentielle 2024 – Ami Diouf Koné : « Karim va accorder la grâce à Sonko, une fois élu… »

Karim Wade « enfin éligible« . Ce, suite à l’adoption du texte portant réforme du code électoral par les députés, le samedi 5 août par 124 voix pour, 1 contre et 0 abstention. Une aubaine pour les karimistes, dont particulièrement Mme Ami Diouf Koné, coordinatrice du Mouvement « Diaspora Jogna Fal Karim Jotna ». Lors d’un entretien avec Senego, elle est aussi revenue sur la situation de Sonko…

Après plusieurs années de combat, Karim enfin éligible…

La coordinatrice du Mouvement « Diaspora Jotna Fall Karim Jotna » de rappeler les propos des avocats de Wade-fils, selon lesquels il est éligible depuis 2021. « Donc, nous n’avions pas à nous en faire sur ce point. Mais, concernant la réforme du Code électoral, je pense que ce n’est qu’une réparation de préjudice à l’endroit de Karim Wade, causé par le régime en place. Parce que ce sont eux qui ont emprisonné Karim Wade, à travers une Cour particulière, tout simplement pour l’éliminer de la course à la Présidence. C’est le Président Macky Sall qui a tout manoeuvré pour l’éliminer. Et c’est lui, Macky, qui revient manoeuvrer pour qu’il recouvre ses droits…« , selon notre interlocutrice. D’après elle, à travers cet acte, le chef de l’Etat « estime qu’il pourra être quitte avec sa conscience« .

À quelques mois seulement de la Présidentielle…

Bientôt la présidentielle, quelques mois seulement nous séparent des joutes électorales. Et bon nombre de Sénégalais se posent la question de savoir, comment Karim compte s’engager dans cette campagne à venir, dans le but de conquérir le suffrage. Mme Koné estime que le PDS est un grand parti. « Un parti où on trouve des représentants partout au Sénégal et dans la Diaspora. Les militants sont là et n’ont jamais cessé la mobilisation, depuis 2012. Et la reconquête du pouvoir a toujours été notre sacerdoce. Donc, nous sommes prêts et déterminés pour que notre candidat gagent ces élections… Le Pds a fait un bilan extraordinaire et les sénégalais nous attendent…« , laisse entendre la coordinatrice du Mouvement « Diaspora Jotna Fall Karim Jotna ».

Retour de Karim au Sénégal…

Son retour annoncé depuis plusieurs année, à chaque élection, Mme Koné précise que leur leader sera, cette fois-ci, bientôt de retour. « Parce qu’il vient pour sauver la République, le pays qui traverse une crise sans précédant. Et le seul capable de réparer tout » ce mal, réconcilier le peuple sénégalais et faire émerger le Pays, c’es bien Karim Wade« , soutient-elle.

Et à ses camarades de Parti qui avaient tourné le dos au Pds, elle demande à ces derniers de revenir « au côté de leur frère Karim Wade. À tous les fils de Me Abdoulaye Wade, nous leur demandons de revenir leur frère… »

Ousmane Sonko en prison, Karim en sauveur?

Sur l’emprisonnement de Sonko, Mme Koné espère que Karim Wade va jouer sa partition pour qu’il soit libre et qu’il puisse participer à la Présidentielle de 2024. Pour elle, « Karim Wade est le président qui incarne la réconciliation nationale… Et pour ne pas être nihiliste, Sonko est un homme politique dont je reconnait le leadership. Et nous aussi avons été dans la même situation que lui, en nous privant de nos droits… Nous savons ce qu’est vivre une injustice. Et je pense que Karim Wade, lorsqu’il sera élu Président de la République, va prendre l’initiative de gracier Ousmane Sonko pour qu’il puisse rentrer dans le jeu politique et lui montrer de manière démocratique qu’il ne représente pas la majorité, mais bien nous…«

Grève de la faim Sonko ak Lou ci Islam wax, Oustaz Maodo clôt le débat“Sonko dafa

Grève de la faim Sonko ak Lou ci Islam wax, Oustaz Maodo clôt le débat“Sonko dafa

Libération de Juan Branco, Ibrahima Lissa Faye « lutax gnou bayiko té bayiwougnou Sonko…. »

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Arrest@tion PAN, Serigne Saliou mouille Bamba Kassé SYNPICS « il devait être la tête de pond pour… »

Arrest@tion PAN, Serigne Saliou mouille Bamba Kassé SYNPICS « il devait être la tête de pond pour… »

Aff PAN, Serigne Saliou recadre Ismaila M. Fall « fi ken geunou gnou beug reew mi, nagn bayi di… »

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Aff Pape Alé, Ibrahima Lissa Faye charge la presse Sénégalaises « sawarougnou woon wax ci cas bi… »

Aff Pape Alé, Ibrahima Lissa Faye charge la presse Sénégalaises « sawarougnou woon wax ci cas bi… »

Arrest@tion de Pape Alé Niang, la reaction de Ibrahima Lissa Faye « les journalistes sont en sursis »

Arrest@tion de Pape Alé Niang, la reaction de Ibrahima Lissa Faye « les journalistes sont en sursis »

Juan Branco vante les mérites de son client : « Sonko a tenu droit, il n’a rien laissé il n’a rien cédé… »

Juan Branco
Franco-Spanish lawyer Juan Branco representing Senegalese opposition leader Ousmane Sonko speaks during a press conference in Paris on June 22, 2023, about a criminal complaint in France for alleged "crimes against humanity" against Senegal's President Macky Sall, as well as requesting a probe by the International Criminal Court (ICC). Sonko alleges that deadly clashes following his sentencing to jail time this month are the latest step in "a generalised and systematic attack on the civilian population" of Senegal since March 2021. (Photo by Stefano RELLANDINI / AFP)

L’avocat franco-espagnol, Juan Branco, face à la presse, ce mardi est revenu sur les raisons de sa venue au Sénégal.

« Je refuse de rentrer dans cette mise en scène de ce qui s’est passé, et le débat que l’on chercherait sur les conditions. Ce qui est fait a été fait. Je suis venu au Sénégal défendre un homme. Parce que cet homme l’avait demandé », déclare Juan Branco.

D’après l’avocat, sa venue au Sénégal contrairement à ce qui a été affirmé n’est pas une provocation encore moins une transgression ou la commission d’un quelconque délit mais au contact la réaffirmation des principes fondamentaux qui consistent à un homme d’être défendu.

« Ousmane Sonko a tenu droit, il n’a rien laissé il n’a rien cédé et c’est pour lui rendre hommage et en réponse à cette force que le peuple s’est levé. Le monde entier doit regarder avec admiration cette force qui fait tenir debout des milliers de détenus politiques », ajoute Me Branco.

Me Ciré Clédor Ly dément le ministre de la Justice : « Mon client Ousmane Sonko n’a pas arrêté la grève de la faim »

Me Ciré Clédor Ly dément le ministre de la Justice
Me Ciré Clédor Ly dément le ministre de la Justice

« L’information contraire est mensongère. Il est plus que déterminé à poursuivre cette épreuve malgré la détérioration continue de son état de santé » vocifére Me Ciré Clédor Ly membre du pool d’avocat dans un communiqué qu’il a signé.

A l’en croire et pour confirmer les propos de Juan Branco qui fait un point de presse à Paris, Me Ly confirme que «  la déshydratation a provoqué un début d’insuffisance rénale et d’hypoglycémie due à sa diète prolongée. Il persiste cependant à demander que tous les détenus sympathisants ou patriotes qui sont en grève de la faim arrêtent » explique la robe noire.

Quand le très influent Imam ratib de Bignona, Fansou Bodian demande la libération immédiate de Ousmane Sonko

Fansou Bodian
Fansou Bodian

Fansou Bodian parle très rarement, mais il est sorti des cadres religieux et social dans lesquels il intervenait exclusivement d’habitude pour parler d’autre chose, de politique plus précisément puisque sa sortie est liée à l’arrestation de Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef que le ministre de l’Intérieur dit avoir dissous. Le vénéré marabout Fansou Bodian, l’imam ratib de Bignona, qui est l’homme religieux le plus écouté en Basse Casamance a lancé un message on ne peut plus audible et le destinataire est le Président Macky Sall à qui il demande de libérer Ousmane Sonko de prison. Et au-delà de Sonko, le guide religieux demande l’élargissement de toutes les personnes arrêtées dans ou en marge des manifestations qui secoue le Sénégal depuis deux ans.

 En réalité, l’imam de Bignona, à travers son message surprise destiné auPprésident Macky Sall, a dit tout haut ce que pensent tout bas la quasi-totalité de guides de la région, selon le journal Le Témoin qui rapporte ses propos. Son message est juste venu donner une idée de la préoccupation, au plus haut niveau, que constitue l’arrestation de Ousmane Sonko en Casamance et particulièrement chez les leaders religieux, coutumiers et d’opinion. Il montre que ces derniers n’approuvent pas les décisions prises à l’encontre de Sonko et compagnie. D’ailleurs, le marabout le laisse entendre de façon explicite quand il demande à Macky Sall d’œuvrer pour la vérité.

Il affirme qu’il milite pour ‘’une justice libre et debout pour la paix et la stabilité’’. Selon nos confrères, le marabout semble dire qu’il est loin d’être convaincu de la culpabilité du leader du Pastef et ses camarades. Aura-t-il une oreille attentive auprès de Macky Sall comme quand il s’agit de la question de la paix en Casamance ? Seul l’avenir nous le dira. Mais, ce qu’il faut noter c’est que tous les leaders d’opinion ou religieux de la Casamance ne sont pas enchantés par l’arrestation du maire de Ziguinchor. Loin s’en faut. Leur grogne est perceptible dans tous les coins et recoins de la région. Et avant même les derniers événements qui ont conduit à l’arrestation de l’ancien inspecteur des impôts et domaines, beaucoup de leaders de la région et notamment des guides religieux, à l’instar du marabout Fansou Bodian, lui avaient manifesté leur soutien indéfectible suite aux nombreuses épreuves qu’il traverse, indique le journal.

Qui indique qu’à chacune des visites d’Ousmane Sonko quelque part dans la région de Casamance, le tapis rouge lui est
déroulé, des lectures du saint Coran suivies de prières sont faites, sur instructions des marabouts, pour le bénir contre le mal de ses ennemis. Certains de ces chefs religieux ne cachaient pas leur désir de le voir effectuer une visite dans leur localité afin qu’ils puissent lui montrer leur attachement, leur sympathie. Donc, aujourd’hui, ce n’est pas une surprise si Cheikh Fansou Bodian plaide pour sa libération. À signaler que cet appel vaut, aujourd’hui, à l’imam ratib de Bignona une pluie d’éloges de la part des populations de la région qui saluent ‘’son courage et son attachement à la justice et à la vérité’’.

AYOBA FAYE

Candidat de BBY à la présidentielle : la guerre de soutiens déclenchée au sein de la coalition au pouvoir

Candidat de BBY à la présidentielle
Candidat de BBY à la présidentielle

A sept (7) mois de la présidentielle sénégalaise du 25 février 2024, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar n’est toujours pas connu. On apprend que des discussions profondes sont en train d’être menées en coulisse entre les différents prétendants pour éviter une cassure à la survie politique de Benno, mais surtout de faciliter au président Macky Sall le choix du candidat.

A la suite de la réunion convoquée jeudi dernier au Palais, le président Macky Sall avait recommandé aux 11 candidats à la candidature de Benno, d’engager des discussions en interne pour un consensus. Depuis vendredi, des échanges et rencontres ont été notés.

Le journal L’Observateur renseigne que le ministre Aly Ngouille Ndiaye est allé à la rencontre de la presque totalité des candidats connus. L’on confie que mercredi il s’est déplacé au domicile du Premier ministre, Amadou BA. Les deux ont discuté notamment de la nécessité d’éviter une cassure préjudiciable au sein de la mouvance.

De son coté, Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), s’est rendu au domicile de Mame Boye Diao. Mais compte tenu de l’indisponibilité du Directeur de la Caisse des dépôts et consignations, le maire de la commune de Boké Dialloubé n’a pas fait signe de découragement. Il a insisté pour le voir et d’après les informations à L’Obs, le contact téléphonique a été établi durant le week-end entre les deux.

Vendredi dernier, le Premier ministre Amadou BA a quitté le petit Palais pour se rendre au siège du CESE. Seulement, compte tenu de l’approche de l’heure et de la grande prière, le chef du gouvernement a quitté le CESE un peu plus tôt. Mais le président du CESE lui a rendu la politesse en allant chez le PM dans la soirée.

Les deux candidats les plus sérieux et redoutables ont longuement échangé sur les enjeux de la présidentielle et du tournant décisif de leurs carrières politiques respectives. Même si aucun accord n’a été trouvé entre eux, quelques équivoques ont été levées et des malentendus dissipés.

D’autres rencontres et des discussions ont eu lieu, et se poursuivent. Mais rien n’est encore donné pour le moment. Aucun désistement n’a été noté. Le problème de choix reste donc entier.

Salif SAKHANOKHO

Crise au Niger: La France est-elle membre de la CEDEAO ? (Par Babacar Justin Ndiaye)

Babacar Justin Ndiaye
Babacar Justin Ndiaye

Point d’apologie du coup d’État ! En revanche, un dur réquisitoire s’impose contre les agissements et les arguments de la France. Propos et gestes de Paris très hostiles à la Junte du Niger qui, en principe et au regard de son manque de légitimité, est aussi affreuse ou vilaine que ses copies conformes ou lithographies du Burkina et de Birmanie.

L’Élysée et le Quai d’Orsay sont tellement ulcérés par le putsch de Niamey que Macron et Colonna ne se satisfont plus de tirer les ficelles grosses comme des câbles. Le Président français et son Ministre des Affaires Étrangères actionnent, sans gêne, les catapultes (comme sur un porte-avions) qui projettent les contingents de la CEDEAO en territoire nigérien.  

Le mur de l’hérésie est allègrement franchi avec les manœuvres qui ont abouti à l’invitation du Général Mahamat Déby au sommet d’Abuja. Si l’humour convenait dans l’antichambre de l’enfer imminent et au seuil du chaos certain, on pourrait insinuer et même dire que la France et le Tchad sont respectivement les seizième et dix-septième États membres de la CEDEAO.  

Hélas, l’impact fâcheux et l’effet désastreux des influences de la France sont d’ores et déjà perceptibles dans les craquements et les fractures sonores au sein de la CEDEAO. Le Mali, le Burkina et la Guinée- Conakry se cabrent contre l’option militaire et s’apprêtent à rompre les amarres avec le bloc ouest-africain. A contrario, l’Union Européenne (UE) accorde solidement ses violons à propos du Niger. Dommage pour les Africains : éternels divisés et éternels dominés !

Au chapitre des arguments relatifs au coup d’État du Général Tchani, la France nage dans un bassin d’incohérences et d’inconséquences. En avril 2021, le Président Emmanuel Macron se déplace à Ndjaména, pour assister et/ou installer le Général Mahamat Idriss Déby, chef de la DGSSIE (Garde présidentielle), à la tête de l’État et de la Transition du Tchad. En août  2023, l’Élysée mobilise la CEDEAO et la communauté internationale contre le Commandant de la Garde présidentielle du Niger.

Pourtant, l’un et l’autre – Déby comme Tchani, ont enjambé le Président de l’Assemblée nationale,  enjambé le Premier ministre, enjambé le Ministre de la Défense et contourné le chef d’État-major, pour prendre le contrôle du pays. Dans quel pays normal, le chef de la Garde présidentielle remplace automatiquement le chef de l’État après la mort ou l’empêchement de ce dernier ? Réponse : le Tchad. Avec le soutien actif de la France. Le Général Diendéré, chef du défunt RSP de Blaise Compaoré n’a pas eu cette chance. Il est en prison.

En Afrique de l’Ouest, le « deux poids, deux mesures » de Paris est davantage illustré par le putsch du Colonel Doumbouya. La France condamne mollement mais coopère fructueusement. En Guinée, la Première Dame est une gendarme française. Ah, si le Général Tchani avait une conjointe française ! Le 14 juillet dernier, l’Ambassadeur de France à Conakry, Son Excellence Marc Fonbaustier, a prononcé un discours lyrique devant le Premier ministre guinéen. Même feu Sékou Touré qui humilia Charles de Gaulle en septembre 1958, y a reçu une dose d’éloges. Bref l’ordre constitutionnel et la légitimité sont les cadets des soucis de la France en Afrique.

Cependant, ce qui inquiète au sujet de la crise nigérienne, ce sont les arguments juridico-agressifs exprimés par des voix autorisées dans l’Hexagone. En effet, le gouvernement français trouve que la Junte du Général Tchani est illégitime pour exiger la fin de la coopération militaire et le départ des 1 500 soldats français.

L’argument est très faible quand on sait que l’Opération SERVAL (mère de l’opération BARKHANE) a été déclenchée en 2013, à la demande et sur la base d’un document signé par un Président non élu, en l’occurrence, Dioncounda Traoré, installé à la tête d’une Transition elle-même issue des entrailles du coup d’État du Capitaine Sanogo, tombeur du Président légitime ATT en mars 2012. À cette époque, l’Ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer, se rendait souvent à Kati pour discuter avec le Capitaine et non moins putschiste Sanogo

Un document au demeurant antidaté et trafiqué par les conseillers de François Hollande, d’après le journal français « Le Monde ». Il s’y ajoute que c’est un autre Président malien (non encore élu), le Colonel Assimi Goïta qui a exigé et obtenu les départs successifs de BARKHANE et de la MINUSMA. Sans accrocs. La leçon de Mirabeau est encore fixée dans nos têtes d’anciens élèves de l’École coloniale : « On peut tout soutenir, sauf l’inconséquence ».

Si l’armée française refuse de quitter le Niger, elle se transformera de facto en une force d’occupation voire de colonisation. Ce qui va réveiller le sinistre souvenir du Général Gallieni à Madagascar ou celui du Colonel Dodds au Dahomey. Le Niger aura alors les allures et les couleurs d’une Nouvelle Calédonie du Sahel. Et Macron pourra y nommer le Général De Saint-Quentin ou le Général Gomart comme Proconsul de la France . À l’instar de ce que fut le Général américain Mac Arthur dans le Pacifique-Japon.

En vérité, la France veut, à la fois, pousser le Général Tchani à la faute et trouver le prétexte pour entrer en guerre, en apportant une logistique décisive aux soldats de la CEDEAO. Car, tant que l’armée nigérienne n’est pas balayée de l’Aéroport de Niamey, les troupes de la CEDEAO seront sérieusement confrontées à l’immensité du territoire du Niger et aux obstacles de l’atterrissage ou du posé d’assaut. Du reste, les axes terrestres les plus proches et les plus rectilignes en direction de la capitale passent par le Burkina et le Mali, deux pays solidaires de la Junte.

En conclusion, les observateurs, analystes et journalistes des pays membres de la CEDEAO sont tristes d’entendre les radios étrangères s’appesantir joyeusement sur le mandat robuste octroyé aux contingents ouest-africains mobilisés.

Encore hélas ! Rappelons qu’en trente ans de déploiement, la MONUC/MONUSCO n’a jamais reçu de mandats robustes de l’ONU ; car les soldats péruviens, pakistanais et népalais ne sont pas prêts à mourir pour la paix au Congo. Même chose pour la MINUSMA dépourvue de mandats robustes durant ses dix ans de présence au Mali. Mais pour aller abattre des camarades nigériens issus des mêmes promotions, des militaires africains sont vite munis de mandats robustes.  

Par Babacar Justin NDIAYE 

La santé et la vie du Président Ousmane Sonko sont non-négociables (Yewwi)

Yewwi
Yewwi

La coalition de Yewwi Askan Wi a attiré l’attention du régime de Macky Sall sur l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko, évacué à l’hôpital Principal de Dakar, après 8 jours de grève de la faim. Les camarades du leader de l’ex-Pastef estiment que sa santé et sa vie sont non-négociables.

« Dimanche 06 juillet 2023, l’otage de Macky Sall, le Président Ousmane Sonko a été évacué aux urgences après 7 jours de détention arbitraire et huit jours de grève de la faim. Depuis lors, le peuple sénégalais est sans nouvelles de lui, en l’occurrence sur son état de santé », soutient YAW.

La Coalition Yewwi Askan Wi exige que le Parquet, « auteur des persécutions » contre lui, convoque une conférence de presse pour informer l’opinion nationale et internationale sur les conditions de détention et l’état de santé véritable du Président Ousmane Sonko.

Yewwi Askan Wi tient Macky Sall, qui ne peut souffrir l’ascension politique fulgurante du Président Ousmane Sonko, pour « unique responsable de tout ce qui lui arrive actuellement ». Ils exigent la libération « immédiate et sans condition de l’otage Ousmane Sonko ».

Après son départ de la SEN TV, Cheikh Sarr a trouvé un nouveau point de chute

SEN TV, Cheikh Sarr
SEN TV, Cheikh Sarr

Il y a deux mois, Cheikh Sarr annonçait son départ de la SEN TV. L’animateur avait ensuite fait deux mois de pause et le revoilà prêt pour un nouveau défi. Il vient en effet de signer à Emedia.

«Chers téléspectateurs et auditeurs, ravi de vous annoncer qu’après une longue absence, j’ai décidé de rejoindre le groupe Emedia Sénégal. Je remercie tous mes proches et fans qui m’ont soutenu tout au long de cette période. Merci pour tous vos encouragements et prières ma shaa Allah», lance-t-il.

Il va désormais assurer l’animation sur iRadio, du lundi au jeudi, de 10 h à 12 h.

Affaire Branco : Madiambal Diagne tire sur IMF « Le ministre de la Justice, le seul à croire à un procès de Branco »,

Madiambal Diagne
Madiambal Diagne

L’avocat franco-espagnol a été si chargé d’infractions délictuelles pour certaines et criminelles pour d’autres, selon le ministre de la justice, qu’il lui serait très difficile de trimbaler avec, voire de sortir du territoire sans grands dommages.

Mais le contrôle judiciaire dont il a bénéficié l’a délesté de ce poids pondéral pour pouvoir rentrer tranquillement chez lui, en France.

« Mais la procédure de l’information judiciaire continue à son encontre, il est possible que son contrôle judiciaire soit révoqué; il peut être jugé lorsque l’information sera clôturée, il peut faire l’objet d’un renvoi devant une juridiction de jugement », s’est empressé d’expliquer le Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Mais le journaliste Madiambal Diagne en serait surpris. Pour dire qu’il n’y croit pas trop.

« Le ministre de la Justice Ismaila Madior Fall est véritablement le seul à croire à un procès de Juan Branco au Sénégal », a déclaré mardi, sur twitter, le Président de l’Union internationale de la Presse Francophone (Upf), Administrateur général du Groupe Avenir Communication/Journal Le Quotidien.

Urgent – La communauté musulmane , en particulier la fayda tidjania en deuil

fayda tidjaniya
fayda tidjaniya

La communauté musulmane est en deuil, en particulier la fayda tidjania, avec le décès de Oustaz Ahmed Ba, ce mardi à Dakar. Doté d’un vaste savoir sur l’islam et le soufisme, ce moukhadame de Cheikh Ibrahim Niass est connu des Sénégalais et au-delà. 
Grâce à son accessibilité, il a plusieurs fois été invité dans différentes télévisions sénégalaises. La rédaction de Sanslimitesn présente ses condoléances les plus attristées à tous les baye et à ses proches.