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Ville de Dakar : Les élus de Pastef regrettent les « méthodes bassement politiciennes » de Barthélemy Dias

Suite et certainement pas fin de l’élection du bureau municipal de la ville de Dakar, le 9 août dernier. En effet, à travers un communiqué, les élus du parti Pastef/Les patriotes de la mairie de Dakar disent avoir pris acte de la décision du maire Barthélemy Dias « d’évincer » ses membres du bureau municipal.

« Prenant prétexte du respect de la parité, le maire et son clan n’ont pas hésité à user de méthodes bassement politiciennes pour évincer des membres de Pastef/Les patriotes du bureau municipal de la ville de Dakar en s’alliant avec BBY », relève le document qui rappelle que l’ex-formation politique d’Ousmane Sonko avait initialement cinq postes d’adjoint au maire dans le bureau municipal, dont celui de 1er adjoint au maire.

Le maire et Taxawu ont donc manqué d’élégance en présentant une candidate au poste de 1re adjointe, rompant ainsi les accords initiaux de composition du bureau. Il s’y ajoute la volonté du maire et de ses nouveaux alliés de réduire les adjoints de Pastef/Les patriotes de 5 à 3″, ont-ils regretté.

Et d’ajouter : « Le summum de la bassesse, c’est que Barthélemy Dias veuille s’immiscer dans le choix des candidats de Pastef/Les patriotes et tente de semer la zizanie dans nos rangs en essayant de soudoyer 3 des 5 adjoints. »

Dans leur communiqué, ces élus ont, par ailleurs, regretté qu’une de leurs membres, « de connivence avec le clan Taxawu Dakar, ait trahi la ligne du parti pour des ambitions purement personnelles en participant à leur forfaiture ».

Attachés aux valeurs et aux principes de non-compromission du parti, ils précisent, par conséquent, qu’ils n’ont aucune représentation officielle au sein du nouveau bureau municipal de la ville de Dakar.

« Les élus de Pastef/Les patriotes de la ville de Dakar condamnent cette entreprise malsaine maintenant généralisée et connue d’éliminer le parti Pastef/Les patriotes du landerneau politique sénégalais et regrettent que le maire de la ville de Dakar, soutenu inconditionnellement par notre leader le président Ousmane Sonko lors de son élection, en soit un acteur », lit-on dans le document parcouru par Seneweb.

Ils tiennent, toutefois, à rassurer l’opinion que « cette entreprise vouée à l’échec ne détournera pas le parti de son objectif qui est de proposer une vraie alternative aux Sénégalais et au soir du 25 février 2024, d’élire le président Ousmane Sonko qui reste son seul et unique candidat ».

Gamou Tivaouane 2023 : L’État va renforcer son dispositif de sécurité

L’hygiène, la prévention médicale et, en particulier, la sécurité des pèlerins, lors de la 122e édition du Mawlid Al Naby (Gamou) de Tivaouane, prévu le 26 ou le 27 septembre 2023 prochain, dans un contexte particulier qui nécessite des dispositions sécuritaires spécifiques, figurent au cœur des priorités de l’Etat.

Au cours de la réunion préparatoire de cet important événement du calendrier musulman commémorant la naissance du Meilleur des Etres, le Prophète Mouhammad (PSL), le gouverneur de Thiès, Alioune Badara Mbengue, avec à ses cotés les représentants du Khalife général des Tidjanes dirigés par Serigne Habib Sy Mansour, tenant compte du « contexte de la récente période assez mouvementée vécue au Sénégal », devait assurer que « ce Gamou se tiendra sous une sécurité renforcée ».

Il remarque que « pour cette édition, l’État accorde beaucoup d’attention à la sécurité. Les forces de défense et de sécurité vont veiller à la quiétude des populations sur le long des routes menant à Tivaouane et à l’intérieur de cette ville. Les lieux de regroupement des fidèles, les lieux de culte notamment, ainsi que les domiciles des chefs religieux seront placés sous haute sécurité. La grande mosquée de Tivaouane et ses alentours feront l’objet d’une attention particulière ».

Les autorités compétentes ont évoqué le déploiement de 3.000 agents de la Police nationale, dont 50 éléments dès le début des séances de ‘’Burd’’ qui précèdent le Gamou d’une dizaine de jours. Des patrouilles mixtes de la gendarmerie et de la police seront menées en vue de la sécurité des habitants de Tivaouane et des centaines de milliers de pèlerins attendus dans la cité de Maodo.

Un plan de circulation interdisant l’usage des motos « Jakarta » sera déroulé lors du Gamou, pour faciliter le déplacement des automobilistes.

Nécrologie: Mentor Ba, figure emblématique de la série «GOLDEN » nous a quitté

La grande famille du cinéma sénégalais est en deuil. Mentor Ba, connu sous le pseudonyme d’Alioune Badara Gaye dans la populaire série ‘GOLDEN’, s’est éteint dans la nuit.

La nouvelle de son départ a ébranlé l’ensemble de la rédaction de Sanslimites, qui exprime ses condoléances les plus sincères à la famille en deuil

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(Vidéo)- Ouzombré tiktokeur attaque les artistes « Dagne gnouy defloo ayy vidéo té dougne gnou fay…»

Les influenceurs Badou, Ouzombré, Jules VIP et Brown étaient les invités de senego Tv.

Face à notre consœur, les tiktokeurs ont parlé de la concurrence malsaine entre influenceurs et surtout des artistes qui refusent de payer le reliquat après le succès d’une vidéo challenge.

Regardez

Dakar : Le nouveau visage du croisement Cambérène (Photos)

L’autopont du croisement Cambéréne qui a été ouvert à la circulation le samedi 4 mars 2023 charge de visage. En plus de la facilité de transit qu’il va offrir aux usagers, cette infrastructure offre la nuit avec ses nombreuses lumières, un carde magnifique.

Même les travaux ne sont pas encore achevés, l’on nous offre la nuit une magnifique vue sur les deux sortie passant sous l’autopont. C’est une magnifique décoration qui va aussi offrir un lieu de loisir aux riverains qui pourront s’y promenez comme on sait le faire à Dakar.

Mais avant la mise en disposition complète de cet autopont, comprenez que la fermeture des 4 bretelles ceinturant l’ouvrage, tout en garantissant l’accessibilité du giratoire est encore en vigueur. La transversale (Dalifort-Case-bi), passant par le rond-point de Cambérène, reste encore fonctionnelle.

Les automobilistes qui désireront rejoindre la Patte d’Oie, à partir de la nationale 1, peuvent toujours sortir de l’autoroute par l’échangeur de Lobat Fall ou celui de Hann. Pour rappel, les travaux de l’ouvrage ont commencé en janvier 2022 et vont bientôt prendre fin.

(Vidéo)- Ndeye Gueye défend le maire de Kolda et recadre Dabaye «Boul lalati Mame Boy Diao… »

La récente sortie de l’influenceuse Dabaye Barre dérange Ndeye Gueye.

En effet, l’épouse de Armand N’diaye avait dénoncé le geste de Mame Boye Diao qui avait refusé de lui accorder une audience.

Et dans cette vidéo visitée par kawtef.com, la femme de Papa Boye Djiné a sévèrement recadré Dabaye Barre.

Regardez

Magal de Touba: La date connue

C’est officiel ! Le grand Magal de Touba sera célébré le lundi 04 septembre prochain.

Ce grand événement religieux commémore le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul.

Dernière minute : L’importante annonce faite par la Gendarmerie nationale !

Gendarmerie nationale
Gendarmerie nationale

La Gendarmerie nationale convie les militaires du rang des Armées qui ont accompli la durée réglementaire du service militaire, âgés de trente-deux (32) ans maximum au 31 décembre 2023 et souhaitant se réengager, à se présenter à partir du lundi 21 Août 2023 à la Division admission mobilisation (DAM), située dans le quartier Samba Diéry Diallo à Colobane.

Par le biais d’un communiqué rendu public, la Gendarmerie nationale requiert des intéressés de se munir de divers documents, dont leur livret individuel, état signalétique et des services, certificat de bonne conduite, extrait du casier judiciaire, copie légalisée de la carte nationale d’identité, ainsi que potentiellement des copies authentifiées de leurs diplômes civils et militaires.

Pour rappel, l ministère des Forces armées avait annoncé en juillet dernier sa décision de rappeler, à partir du 1ᵉʳ juillet, les personnels militaires disponibles de cinq contingents ayant déjà accompli leur « durée légale ». Un communiqué signé par le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, précisait ainsi que « les personnels militaires […] des contingents 2019/3, 2020/1, 2020/2, 2020/3 et 2021/1, libérés au terme de leur durée légale, sont rappelés à l’activité » à partir du 1ᵉʳ juillet 2023. Cette mesure concerne les militaires n’ayant pas choisi de se réengager après avoir accompli un service actif légal de deux ans.

Urgent : Très bonne nouvelle pour le journaliste Abdou Khadre Sakho…

journaliste Abdou Khadre Sakho
journaliste Abdou Khadre Sakho

Bonne nouvelle pour senego, nous venons d’apprendre que notre confrère est libre sur décision du procureur de la République.

Arrêté ce lundi 14 août 2023, par le procureur de la République après une convocation à la division des investigations criminelles de Dakar pour diffusion de fausses nouvelles, le journaliste Abdou Khadre Sakho recouvre enfin sa liberté ce mercredi 16 août 2023 sur décision toujours du Procureur qui avait ordonné son arrestation.

Nouveau point de chute pour Thiombane,l’ancien commissaire de la police de touba

commissaire Thiobane
commissaire Thiobane

C’est à travers une cérémonie empreinte de convivialité que la précédente cheffe de service du commissariat du Plateau, la commissaire Khady Fall, a passé le témoin au commissaire Mass Thiobane, précédemment patron du commissariat d’arrondissement de Ndamatou à Touba.
Ce dernier a été installé, ce mercredi matin, dans ses nouvelles fonctions par le chef du Service régional de Sécurité publique de Dakar, le commissaire divisionnaire El Hadj Cheikh Dramé, a appris Seneweb.
Des autorités administratives, religieuses et coutumières, des délégués de quartier et des habitants du Plateau ont pris part à cette cérémonie de passation de service. Parmi eux figurent le Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop et le sous-préfet Djiby Diallo.
Les habitants du Plateau ont exprimé leur satisfaction à l’égard de la commissaire sortante Khady Fall pour le travail remarquable qu’elle a effectué à la tête de ce service.
Voici quelques images.

Présidentielle 2024: Début des choses sérieuses le 28 août prochain

Mais Depuis quelques mois, et comme chaque année préélectorale, les déclarations de candidature à la Présidentielle se multiplient au Sénégal. Mais au-delà des discours, des étapes importantes sont à franchir par tout prétendant, pour ne pas voir son dossier rejeté purement et simplement par le Conseil constitutionnel.

Après une pléthore de déclarations orales de candidature en perspective de la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024, place maintenant aux choses sérieuses.

En effet, pour une pleine expression de la volonté politique du peuple, il revient aux candidats à la candidature de se conformer aux formalités préélectorales spécifiées par la loi aux fins de mobiliser pour convaincre les citoyens, électeurs potentiels. Des étapes à franchir pour espérer être parmi les candidats retenus par les « sept sages » du Conseil constitutionnel.

Dans cette optique, après la dernière révision exceptionnelle des listes électorales et la récente modification du Code électoral, les candidats déclarés, pour être sur la ligne de départ, devront faire le dépôt de la caution et de la collecte optionnelle de parrains qui démarre le 28 août courant, soit 150 jours au plus tard avant la Présidentielle, comme qu’arrêté par le ministre de l’Intérieur chargé de l’organisation matérielle des élections. Quel que soit son statut, l’article L120 du Code électoral dispose qu’« un électeur ne peut parrainer qu’un candidat ».

Avec la récente révision de la Constitution et la modification du Code électoral, le taux de signatures requis représente 0,6 % au minimum et 0,8 % au maximum du fichier général. Ces électeurs doivent être domiciliés au moins dans sept régions, à raison de 2 000 au moins par région et le reste réparti sans précision de quota dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques et consulaires.

À côté de ce parrainage citoyen, il y a le parrainage des élus pour un candidat à la Présidentielle, avec 8 % des députés à l’Assemblée nationale (13 députés) ou encore 20 % des chefs d’exécutif territorial (120 présidents de conseil départemental et maires), dont la répartition géographique est déterminée par décret. Ce parrainage optionnel sera suivi du dépôt des candidatures durant la période incluse du 11 au 18 décembre 2023.

S’ensuivront la publication des listes des candidats retenus, puis la désignation des plénipotentiaires au niveau des préfectures le 22 janvier 2024. La campagne préélectorale sera suivie de la campagne électorale proprement dite qui va durer 21 jours pour être clôturée l’avant-veille du scrutin présidentiel prévu le dimanche 25 février 2024.

Garde à vue du journaliste de Senego: Dr Babacar Diop déplore « la menace qui pèse sur la liberté de la presse »

Le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, déplore la garde à vue depuis le lundi 14 août 2023 du journaliste de Senego, Abdou Khadre Sakho. Le leader des « FDS le Guelwaar » demande la libération de notre confrères dans « les meilleurs délais ».

« J’exprime ma solidarité Abdou Sakho, journaliste du site d’information Senego. Il est détenus arbitrairement depuis quelques jours. Je demande sa libération dans les meilleurs délais. La menace qui pèse sur la liberté de la presse est préoccupante, et l’intégrité de l’État de droit compromise », a écrit Dr Babacar Diop sur sa page Facebook.

Abdou Khadre Sakho est en garde à vue depuis le lundi 14 août 2023 suite à une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC).

l est reproché à notre confrère d’avoir retranscrit les propos de Ibrahima Sall, président de l’Asred sur un supposé deal entre certains pontes du régime et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Abdou Khadre Sakho est présentement devant le procureur de la République.

Départs des colons de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) , présidé par El Hadj Mamadou Diao (Photos)

Elhadji Mamadou DIAO, Directeur général de la CDC a présidé, ce jour, la cérémonie marquant le départ de la colonie de vacances de l’institution.

Pas moins de soixante-quinze enfants vont séjourner pendant deux semaines en Gambie sous la direction de l’agence internationale de vacances (AIVLT), dans le cadre d’une colonie de vacances organisée pour la deuxième année consécutive.

Au cours de la cérémonie, le DG de la CDC a adressé un message d’encouragement aux colons à qui il a rappeler les immenses sacrifices consentis par les parents pour leur permettre de vivre ces moments de privilège.

A l’endroit des encadreurs, le Directeur général de la CDC les a exhorté à prendre soins de ces enfants qui sont très précieux à ses yeux et ceux des parents, non sans réitérer la confiance que l’institution place en eux. Le Dg a aussi rappelél’importance du thème choisi « collectivités éducatives et nouvelle approche de la citoyenneté numérique » qui permettra certainement aux enfants de mieux comprendre l’importance des nouvelles technologies, mais aussi leurs effets néfastes.

A noter que lors de la première édition, Cinquante enfants avaient participé à la colonie qui s’était déroulée à Saly. C’est dire que la direction générale de la CDC a consenti des efforts pour augmenter le nombre de 50%, mais aussi d’aller à l’étranger. Ceci au plus grand bonheur des enfants et de leurs parents qui n’ont pas manqué de remercier le directeur général pour cette heureuse initiative.

Election présidentielle 2024: Lancement du Pacte pour l’Egalité des Chances (Vidéo)

Le Pacte pour l’Egalité des Chances est une proposition de Charte élaborée par le mouvement citoyen SAMACHANCE. Elle propose à tous les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, 5 propositions concrètes en lien avec une gestion plus juste et équitable des ressources publiques, grâce à la méthode pour l’Egalité des Chances ( la MEC).

Le cas nigérien, symptôme aigu du mal africain contemporain… (Cheikh Yérim Seck)

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », a dit Albert Camus. Bien nommer ce qui s’est passé le 26 juillet à Niamey, c’est restituer les faits dans leur authenticité, loin des manipulations et manœuvres de toutes sortes pour brouiller l’événement à dessein.
Dans la nuit du 25 au 26 juillet 2023, le général Abdourahmane Tchani, alors commandant de la garde présidentielle, a été alerté qu’une mesure d’élargissement de prisonniers de guerre, à laquelle il s’était opposé, était sur le point d’être signée par le président Mouhamed Bazoum. Il s’est rendu illico presto au Palais où il a réitéré son désaccord face à ce qui lui apparaissait comme un acte de trahison à l’encontre des forces combattantes du pays.
Bazoum a persisté, le général l’a fait arrêter séance tenante, avant de boucler les abords du siège de la présidence. C’était parti, dès le lendemain matin, pour cette crise qui, jusqu’à ce jour, fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Les autres détachements de l’armée, qui, aux premières heures de la matinée, s’étaient opposés au renversement du « président démocratiquement élu », ont rallié le général Tchani dès qu’il leur a exhibé le décret que Bazoum s’entêtait à signer.
Le geste manqué du président déchu est apparu, en effet, aux yeux de toutes les unités, comme un acte de trahison. Libérer des chefs djihadistes, dans ce contexte où le terrorisme saigne le Sahel, est à tout le moins incompréhensible.
Autre curiosité dans ce capharnaüm sahélien: la France, qui a positionné environ 1 500 hommes dans cet immense no man’s land, et les Etats-Unis, qui en comptent plus de 1 000, assistent, impassibles, aux exactions de hordes terroristes barbares qui écument les hameaux, pillent, brûlent, égorgent…
Ancienne puissance colonisatrice du Niger, la France, qui ceinture avec ses hommes en armes les mines d’uranium pour sécuriser son industrie nucléaire, est celle-là même qui a demandé à Bazoum de poser l’acte de clémence qui lui a coûté son fauteuil ! Combat-elle le terrorisme ou s’allie-t-elle à lui pour orchestrer ce que Sylvie Baipo-Temon, ministre centrafricaine des Affaires étrangères, a appelé « l’organisation du chaos » ?

Le mode opératoire est rodé: mettre le feu à la maison du voisin, y envoyer des hommes déguisés en sapeurs pompiers, laisser faire les pyromanes, faire libérer ceux d’entre eux qui sont pris, profiter du chaos de l’incendie pour s’emparer des bijoux de famille… Un braquage à main armée, en somme ! Le Niger, braqué depuis 1960, est le pays le plus pauvre et le plus déficitaire en énergie du monde, au moment où son uranium alimente l’industrie nucléaire qui éclaire la France et lui rapporte des milliards d’euros dans la vente d’électricité !
Comble de l’injustice : c’est Areva devenue Orano, porte-étendard nucléaire français, qui extrait l’uranium nigérien, en exploite une partie, vend l’autre sur le marché international pour… rétrocéder au Niger les miettes qui lui tiennent lieu de part.
En mai 2023, la France, contrainte de développer sa filière nucléaire suite à la crise énergétique causée par la guerre russo-ukrainienne, a signé avec le régime de Mouhamed Bazoum un contrat que la société civile nigérienne avait vainement réclamé et qui sera dénoncé par la junte nouvellement au pouvoir.
Ce qui s’est passé à Niamey n’est donc pas un coup de poignard contre la démocratie d’un général que le désormais ex-président s’apprêtait à limoger. C’est une saine rectification de dérives d’un « président démocratiquement élu » qui avait vendangé les intérêts stratégiques et économiques de son peuple pour obtenir le soutien de puissances extérieures pyromanes et prédatrices !
Nul doute que la nouvelle équipe au pouvoir à Niamey, qui a commencé par dénoncer les accords de coopération militaire avec la France, va demander le départ des troupes françaises stationnées sur le sol nigérien.
Après avoir été chassée de la Centrafrique, du Mali et du Burkina Faso, la France va devoir débarrasser le plancher au Niger. Dans la nouvelle donne diplomatique au Sahel, elle sera remplacée, ici aussi, par la… Russie !
De Paris à Washington, on s’étrangle de rage face à cette déflagration géopolitique. L’Occident qui, comme le révèle Zbigniew Brzezinski, brillant analyste en géopolitique, s’emploie à neutraliser la Chine et à affaiblir la Russie, voit sa survie économique menacée par la monnaie-or en cours de création par les Brics emmenés par Pékin et ses positions stratégiques en Afrique arrachées par Moscou.

Ce qui se joue au Niger est une partie d’échec dont les enjeux dépassent la Cedeao. Cette organisation sous-régionale est dépourvue d’une crédibilité à la hauteur de la complexité de la crise. Quel symbole cruel que de voir Alassane Ouattara, auteur en 2020 d’un sanglant coup d’Etat constitutionnel pour capturer la Côte d’Ivoire au-delà de deux mandats, réclamer qu’une pluie de bombes s’abatte sur une junte ayant, sans effusion de sang, mis fin au pouvoir d’un président à l’élection contestée, en mal de légitimité, qui bradait les intérêts de son pays à des puissances étrangères moyennant leur soutien !
Car la terminologie ne trompe plus personne: on est « président démocratiquement élu », soutenu par « la communauté internationale » si et seulement si on sert les intérêts des puissants qui s’arrogent le droit de décider de ce qui est bien et de ce qui est mal pour les autres peuples. Et qui, parce que cela les arrange, n’ont rien trouvé à redire lorsque Mahamat Kaka Déby Itno a foulé du pied tout le protocole démocratique pour s’emparer du pouvoir au lendemain de la mort de son père, Idriss Déby Itno.
Club de potentats instrumentalisés par des intérêts étrangers, la Cedeao n’aura pas les moyens militaires de son ambition de réinstaller Bazoum au pouvoir. Les Etats-Unis ont quitté la ligne dure de la France, face à l’hostilité à l’option de la force exprimée par le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Tchad, l’Algerie, mais aussi par l’opinion intellectuelle africaine.
Toutefois, par les sanctions extrêmes qu’elle a adoptées, la Cedeao va vider le Niger de ce qui reste de son sang. La population, innocente, déjà éprouvée, sera achevée par la pénurie, la famine, la mort… Et la roue de l’histoire continuera de tourner… Le cas nigérien est un symptôme aigu du mal africain contemporain.

Cheikh Yérim Seck

Arrestation du journaliste de Senego : « On ne devait pas en arriver là », Mamadou Thior (Cored)

Abdou Khadre Sakho
Abdou Khadre Sakho

Mamadou Thior du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie déplore l’arrestation du journaliste de Senego Abdou Hadr Sakho qui doit être déféré au parquet ce mercredi.

Notre confrère est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, pour avoir repris des propos Ibrahima Sall (ASRED), qui a parlé de négociation souterraines pour la libération d’Ousmane Sonko. Et selon le président du Cored, cette arrestation pouvait être évité, on ne devait pas en arriver.

En effet, Mamadou Thior demande au ministère de la justice de saisir le tribunal de paires Cored, en cas litige avec les journalistes.

« La dernière fois qu’on a rencontré le ministre de la justice, nous les avons demandé, s’il y a un problème avec des journalistes, vaut mieux se référer au tribunal des paires, le Cored. Si cela nécessite des sanctions, le Cored va faire… », a-t-il déclaré sur Rfm.

Choix Candidat de BBY : Le rapport des médiateurs sur la table de Macky Sall

Le candidat de Benno Bokk Yakaar pour la future présidentielle n’est toujours pas connu. Des alliés du parti présidentiel ont entamé des démarches pour venir en appoint au président Macky Sall dans cette tâche qui s’est révélée compliquée.

Malgré les difficultés, le dossier de candidature est plié. D’après L’Observateur, le trio composé de Modou Diagne Fada, Oumar Sarr et Abdoulaye Baldé a bouclé ses rencontres avec les 9 candidats à la candidature de Benno bokk, yaakaar (Bby) pour la Présidentielle du 25 février 2024.

Seuls les maires de Sandiara, Serigne Guèye Diop et de Kolda, Mame Boye Diao, n’ont pas été entendus par les médiateurs. Pour l’édile de Kolda, son agenda est surchargé avec la visite de son homologue Directeur de la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) du Cameroun.

L’Observateur renseigne que le groupe des facilitateurs a bouclé son rapport et a une idée pour le choix du candidat. Le Journal précise que les avis semblent converger vers le meilleur profil. Le Président Macky Sall sera informé de ce choix dans les prochains jours. Le Président Macky Sall, faut-il le rappeler, est parti pour le petit pèlerinage (Oumra) à La Mecque depuis plus d’une semaine et son retour est annoncé pour aujourd’hui, mercredi.

Les médiateurs ont aussi l’idée de rencontrer Moustapha Niasse pour lui faire un compte rendu de leur mission.

Déferrement Abdou Khadre Sakho : La bonne foi du journaliste de Senego plaidée pour sa libération

Abdou Khadre Sakho
Abdou Khadre Sakho

Le journaliste de Senego, Abdou Khadre Sakho, convoqué lundi à la Dic, a été finalement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles.

Il est reproché à notre confrère d’avoir retranscrit les propos du Président de l’Asred sur un supposé deal entre certains pontes du régime et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef dissous.

Abdou Khadre Sakho sera présenté probablement au procureur de la République, ce mercredi, entre 10 h et midi, selon l’un de ses avocats, accroché par Senego, qui aussi commis Me Amadou Aly Kane.

Me Moussa Sarr dit plaider la bonne foi de Abdou Khadre Sakho qui n’a pas eu l’intention de diffuser de fausses nouvelles, dit-il, n’ayant fait que transcrire, de bonne foi, les propos du Président de l’Asred, pas encore inquiété par la justice.

Et Me Bamba Cissé, commis par le Synpics, juge injustes cette arrestation et ce motif qui lui sont collés.

Depuis lors, la mobilisation est rassurante autour de Senego et de son journaliste. Le Synpics, l’Appel, l’Anpels, le Cored, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), et autres médias (télé, radio, journaux), de nombreux anonymes, dénonçant cette forfaiture et exigeant la libération de Abdou Khadre Sakho, ont apporté au média en ligne leurs messages de soutien et de solidarité.

Aussi exigent-ils, illico presto, l’abandon de toutes les poursuites judiciaires contre lui.

Aminata Touré écrit Sonko : « Il faut vivre pour continuer à combattre »

Aminata Touré écrit Sonko
Aminata Touré écrit Sonko

Dans une lettre ouverte adressé à Ousmane SONKO, Aminata Touré a prodigué des conseils au leader de Pastef.

Texte in extenso :

Il faut vivre pour continuer à combattre !

Il y’a quelques jours, j’ai signé la pétition initiée par des démocrates sénégalais vous demandant d’arrêter votre grève de la faim.

Je prends aujourd’hui ma plume pour vous enjoindre personnellement de mettre définitivement un terme à votre diète qui met sérieusement votre santé à risque et votre vie en danger. Vous avez choisi cette forme de lutte extrême qui requiert un courage hors norme pour protester vigoureusement contre le traitement injuste qui vous est infligé par le régime du Président Macky Sall.

Cependant, le plus difficile dans le combat contre l’Injustice, ce n’est pas de mourir mais de continuer à vivre afin de continuer à combattre.A l’heure où la jeunesse sénégalaise et africaine s’est mise en quête de nouveaux leaderships capables de hisser définitivement nos pays à la hauteur des aspirations légitimes de nos peuples qui souhaitent vivre dans la dignité et la liberté comme tous les peuples du monde, vous vous devez de vivre pour continuer à apporter votre contribution à ce combat engagé partout sur le continent africain. Un combattant en plein possession de ses capacités physiques et mentales est assurément plus utile à la lutte pour un Sénégal meilleur et une Afrique libérée de tous ses maux.

Faites donc et sans délai le choix de vivre en vous réalimentant normalement.

En Solidarité et compassion.

Aminata Touré,
Présidente du
Mouvement pour l’Integrité, le Mérite et l’Indépendance (Mimi2024)

Dernière minute : Hannibal Djim autorisé à recevoir des visites…

Frapp : Hannibal Djim
Frapp : Hannibal Djim

Selon un communiqué, ce matin de 15 août, le FRAPP a été informé Mohamed Samba Djim dit Hannibal – 190 jours d’emprisonnement « arbitraire », 17 jours de grève de la faim et 5 jours au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar – peut recevoir dorénavant des visites de sa famille et de son avocat. Une bataille de gagnée !

« Cette victoire c’est aussi celle des citoyens qui se sont mobilisés notamment sur les réseaux pour dénoncer l’État hors-la-loi du Sénégal », déclare le Frapp.

« La lutte continue car les Pape Abdoulaye Touré, Fadilou Keïta, Nit Dof, Diop Taïf, Ousmane Sarr et compagnie sont en grève de la faim et sont interdits de visite », demandent Guy Marius Sagna et Cie.Le FRAPP dénonce le directeur de la prison de Rebeuss » dont le zèle est une double peine contre les détenus politiques. En plus de la peine arbitraire d’être emprisonnés par Macky Sall depuis des mois, ces prisonniers politiques vivent une deuxième peine: celle de ne pas recevoir de visite ».Selon le communiqué, le FRAPP va mener une campagne contre le directeur de la prison de Rebeuss.Le cas du détenu politique Pape Abdoulaye Touré inquiète vivement le FRAPP. En grève de la faim depuis 15 jours, Pape Abdoulaye Touré qui avait été « torturé par la gendarmerie » a été envoyé le 14 août au centre psychiatrique de Thiaroye avant d’être ramené au pavillon spécial le Dantec le même jour. Ni sa mère, ni ses frères, encore moins ses camarades de lutte n’ont accès à l’information et aux visites depuis le début de sa grève de la faim et même pendant qu’il était aux urgences à l’hôpital principal de Dakar.

Le FRAPP dénonce cette « torture » de Pape Abdoulaye Touré et de sa famille par le régime de Macky Sall et exige que sa famille puisse le visiter mais surtout qu’il soit libéré avec ses 1062 codétenus politiques.

Exclusif – Un proche de Macky Sall prédit la défaite de BBY en 2024

Macky Sall prédit la défaite de BBY en 2024
Macky Sall prédit la défaite de BBY en 2024

Benno file tout droit vers l’opposition en 2024 ». C’est l’amer constat fait par Samuel Sarr.

« Chronique d’une défaite annoncée » ! semble dire l’ancien Ministre d’Etat Samuel SARR, président du parti Libéralisme Social Sénégal, allié de Benno Bokk Yakar. Fidèle partenaire politique du président Macky SALL, celui qui se définit comme un « Wadiste fidèle et un Mackyste éclairé », semble ne pas être en phase avec son frère Macky SALL dans la démarche pour le choix du candidat de Benno Bokk Yakar. Il n’a pas caché ses préoccupations et ses inquiétudes.

Benno Bokk Yakar file tout droit vers une scission politique qui va le précipiter dans l’opposition en 2024. Cette remarque est confirmée par Samuel SARR qui dit : « avec cette division, Benno va perdre le pouvoir au profit de quelqu’un qui va le ramasser au 2ème tour. Il sera peut-être Karim WADE, Khalifa SALL ou un 3ème inconnu pour le moment ».

L’ancien Ministre d’Etat semble très outré par les agissements de certains responsables qui posent des actes qui vont affaiblir la coalition. Une situation pareille s’était produite en 1999, lorsque les socialistes avaient refusé de s’unir derrière un candidat unique.

La coalition Benno Book Yakar ne s’éloigne pas de la crise politique qui avait fait perdre le pouvoir au Pds en 2012.  Samuel Sarr qui s’est rappelé de cette époque confie : « Cette situation rappelle celle de Me Abdoulaye Wade en 2011 qui avait perdu le pouvoir à cause des divisions internes dans sa coalition. Amath Dansokho et d’autres hauts responsables avaient quitté, et à ces départs on pouvait y greffer ceux d’Idrissa Seck, de Macky SALL et autres du PDS ».

«Il est navrant de constater avec regret la durée  d’attente très longue, pour le choix d’un candidat du pouvoir » a déclaré Samuel SARR.  Pour lui, «la méthode choisie par Macky Sall n’était peut-être pas la bonne.  Son choix aurait dû être basé sur son propre choix avec les standards de la République et la capacité de poursuivre le PSE et le Programme Financier avec le FMI, et pas d’autres considérations qui découleront de l’émotion » poursuit-il.

Le leader du Parti Libéralisme Social Sénégal (LSS) semble remarquer avec amertume que Benno n’a toujours pas de candidat alors qu’on est à quelques semaines du démarrage de la campagne.  Il  y a tout un travail à faire pour asseoir un leadership politique au sein de la mouvance.

« Par ailleurs, le candidat qui sera choisi par le président Macky Sall, part avec un lourd handicap, né de cette division notoire au sein de Benno et plus grave au sein de l’Apr » fait remarquer Samuel SARR.

Il a rappelé que « l’absence de consensus autour du candidat de Benno risque de profiter à Karim WADE ou à Khalifa SALL qui pourrait gagner au 2e tour ». De l’avis de Samuel SARR, « Benno file tout droit vers l’opposition en 2024 ».

Journaliste Senego placé en garde à vue : L’ANPELS dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse et invite l’Etat à revoir sa copie

Affaire Senego : L’ANPELS dénonce une atteinte grave à la liberté de la presse et invite l’Etat à revoir sa copie

Dans un communiqué rendu public,ce mardi,l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (Anpels) a dénoncé avec véhémence l’atteinte à la liberté de presse. L’Anpels qui se solidarise avec la rédaction de Senego et invite le pouvoir à revoir sa copie dans l’entrave de la liberté de presse qu’il ne cesse d’ériger en règle.

L’Association Nationale des Professionnels de la Presse en Ligne du Sénégal (Anpels) a appris avec étonnement le placement en garde à vue du journaliste de Senego, Abdou Khadre Sakho. En revanche, son rédacteur en chef, Mangoné Ka a été libéré, après des heures d’audition.
 L’auteur d’un article portant sur des négociations souterraines pour la libération de Ousmane Sonko, publié sur le site de Senego est placé en garde à vue, pour diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions.

Curieusement, l’auteur des propos rapportés par le journaliste n’a été inquiétés.
L’Anpels dénonce cette énième atteinte à la liberté de la presse et exprime sa solidarité agissante à la rédaction de Senego.
Face à la récurrence des arrestations des journalistes, l’Anpels invite tous les acteurs des médias à rester mobilisés, pour la libération de notre confrère Abdou Khadre Sakho et la défense de la liberté de la presse garantie par la constitution sénégalaise
.Tout excès est nuisible et le monde entier constate avec stupéfaction les violations flagrantes de la liberté de presse par le pouvoir de Macky Sall ces derniers temps. L’Anpels en appelle à la retenue et invite l’Etat au respect scrupuleux de la liberté de presse. et à la protection de l’exercice de la profession de journaliste.

Le Président

Présidentielle 2024 : Les deux « K » sont toujours en CAS

Le « K » de Dubaï doit 138 milliards de francs Cfa et le « K » de Dakar 5 millions de francs Cfa à l’Etat du Sénégal. Karim Wade et Khalifa Sall se sont vu empêtrés dans un débat fiscalo-juridique après leur réhabilitation par l’Assemblée nationale en modifiant la loi électorale. Pour participer à la Présidentielle, vont-ils avoir le quitus fiscal tout en sachant qu’ils doivent verser chacun une amende ? Tentative de réponse.

D’emblée, il faut se rappeler que l’Assemblée nationale a modifié la loi électorale avec l’article L28 du Code électoral. A cet effet, ceci va remettre par la même occasion Khalifa Ababacar Sall et Karim Meïssa Wade dans la course pour la Présidentielle de 2024. Mais pour certains puristes, constat fait par nos confrères du Quotidien, Khalifa Ababacar Sall et Karim Meïssa Wade ne sont pas encore sortis de l’auberge.

En effet, si l’on s’en tient au quotidien Le Quotidien, dans certains milieux, il est dit que l’ancien maire de Dakar et Wade-fils vont être recalés pour la bonne et simple raison qu’ils ne peuvent disposer d’un quitus fiscal, un des éléments du dossier de candidature. Car ils n’ont pas encore payé les amendes prononcées contre eux lors de leurs procès respectifs. Que dit la loi dans pareille situation.

La modification de la loi électorale stipule ceci : « Pour les personnes bénéficiant d’une mesure de grâce, l’inscription sur les listes électorales ne pourra intervenir qu’après l’expiration du délai correspondant à la durée de la peine prononcée par la juridiction de jugement s’il s’agit d’une peine d’emprisonnement, ou d’une durée de trois (3) ans à compter de la date de la grâce s’il s’agit d’une condamnation à une peine d’amende ».

Partant de ce constat, il n’y a rien qui puisse entraver la participation de Khalifa et Karim. En effet, l’ancien maire de Dakar, attrait devant la barre pour « détournement de deniers publics et blanchiment d’argent », a été condamné à 5 ans de prison ferme et à verser une amende de 5 millions de francs Cfa. Il a finalement été reconnu coupable de « faux et usage de faux en écriture publique » et « escroquerie portant sur des fonds publics ». Dans le même procès, Khalifa Sall a saisi la Cour de justice de la Cedeao. Qui lui a donné raison. La cour a estimé que Khalifa Sall n’a pas eu accès, comme l’impose la loi sénégalaise, à un avocat dès le début de la procédure judiciaire et que le droit à la présomption d’innocence n’a pas non plus été respecté. Plus grave, elle estimait que le procès n’a donc pas été équitable.

Autre point, Khalifa Sall a été élu député en août 2017, les résultats annoncés officiellement le 14. La Cour de justice de la Cedeao considère qu’entre cette date et le 25 novembre 2017, la détention de Khalifa Sall a été arbitraire. L’Etat est donc condamné à verser 35 millions de francs Cfa à Khalifa Sall. Pour Karim Wade, condamné pour enrichissement illicite, il doit à l’Etat du Sénégal 138 milliards de francs Cfa.

En plus, pour Wade-fils, le décret n°2016-880 du 24 juin 2016 lui accordant la grâce présidentielle affirme ceci : «La grâce ainsi accordée dispense seulement de l’exécution des peines d’emprisonnement restant à subir.» Contrairement à Khalifa Sall dont le décret de grâce n°2019 -1589 en date du 29 septembre 2019 dispose qu’«une remise des peines principales est accordée aux condamnés définitifs dont les noms suivent : 1. Khalifa Ababacar Sall…». Ainsi, Karim ayant déjà observé les 5 ans que préconise l’article L30 du Code électoral, peut se présenter sans souci pour obtenir le quitus fiscal, tout comme Khalifa Sall.

Me Ciré Clédor Ly : « Ousmane Sonko est à son 5e jour de refus de tout soin médical »

L’état de santé de Ousmane Sonko est de plus en plus préoccupant. C’est du moins ce qu’à révélé son avocat Me Ciré Clédor Ly dans une note parvenue à la rédaction de Senego. Le leader du Parti Ex-Pastef est en grève de la faim depuis maintenant 17 jours.

D’après Me Ciré Clédor Ly, l’état de santé de Ousmane Sonko se détériore de jour en jour et il est à son 5e jour de refus de tout soin médical.

Voici en intégralité la note de Me Ciré Clédor Ly

De la diète du citoyen

Ousmane Sonko.

Le président ousmane Sonko arrêté le vendredi 28 juillet 2023, est à son 17 ème jour d’abstention volontaire de toute alimentation et 5ème jour de refus de tout soin médical, mettant l’Etat du Sénégal face à ses responsabilités.

Son état se détériore de plus en plus et c’est d’autant plus préoccupant qu’il avait été envisagé de le sortir de l’hôpital la journée du lundi 14 Août, alors que cliniquement il était plus mal portant que lorsqu’il a fallu organiser sa prise en charge par un hôpital de la place.

Le plus inquiétant est le détournement de procédure qui a permis de criminaliser un dossier Correctionnel l’usage de qualifications abusives qui ôte toute sécurité juridique aux citoyens qui peuvent être victimes de cette pratique.

La raison a déserté les esprits, la loyauté, les plumes d’hommes de lois. Les cœurs se sont endurcis et des hommes se prennent et se comportent comme des dieux , oubliant la précarité de tout pouvoir et de toute âme qui vit.

Il est temps de se ressaisir, de décrisper cette situation qui détruit un peuple qui ne le mérite pas. Une situation qui décrédibilise les institutions, cultivent et entretient la haine et le ressentiment.

La prison utilisée comme arme en politique, est une arme non conventionnelle qui fausse le jeu démocratique.

Sortir le président ousmane Sonko de l’hôpital dans l ‘état où je l’ai laissé le 14 Août, c’est endosser la responsabilité d’une non assistance de personne en danger .

Sa détention est perçue comme une injustice et une gangrène dans le système qui achève la mise à mort de l’Etat de droit et de l’Etat démocratique.

Le président Ousmane Sonko est un détenu politique de l’Etat du Sénégal.

Sa libération immédiate devrait être une exigence de la communauté internationale qui est garante du respect par les États signataires du Pacte, de leurs obligations internationales.

Tous les détenus politiques au Sénégal doivent être libérés. C’est une exigence sociale. Des innocents emplissent les prisons pour des raisons politiques. Les cabinets des juges d’instructions explosent et manquent de tout en ce mois d’Aout sauf de formulaires de mandats de dépôt. Il est temps de se ressaisir.

Me Cire Clédor ly membre du collectif De La Défense du Président Sonko

Candidat BBY : Maodo Malick Mbaye membre du SEN s’indigne de « ces agitations politiques sans impact sur le choix du candidat »

La lenteur du Président Macky Sall de choisir son candidat pour la présidentielle 2024 pousse aujourd’hui, beaucoup de grosses pontes de l’APR à déclarer leur candidature. Pourtant, ils avaient tous convenu de laisser leur leader faire son propre choix. Lors de l’assemblée générale des 50 antennes (75 à 100 membres par antenne) du leader de « Guem Sa Bop », Maodo Malick Mbaye et dg de l’Anamo, ce dernier a déploré la démarche des membres du Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR qui tentent de briser la dynamique au sein de leur parti en s’auto-déclarant candidat. Pour leur faire entendre la voix de la raison, Maodo Malick dira : « Au niveau du secrétariat exécutif national de l’APR et au niveau de BBY, le Président a reçu carte blanche pour nous choisir un candidat et tous ceux qui étaient là-bas avaient convenu de lui donner carte blanche et de lui assurer la liberté de choisir un candidat pour la coalition. Mais face peut-être au retard noté dans la publication de la décision du Président de la République, les militants de la mouvance présidentielle se perdent en conjecture ».
Pour le leader Apériste, « il faut aller vers l’essentiel qui n’est rien d’autre que de s’unir et travailler dans l’union ». « Je vous appelle à rester unis et à vous consacrer davantage au travail sur le terrain et envers les électeurs », a-t-il laissé entendre.
Il poursuit : « Macky Sall est un leader de son époque et il l’a démontré en s’opposant à une pression hors portée humaine l’appelant à se présenter. Mais il s’est dit que pour le bien du pays, je ne vais pas me présenter et va choisir le candidat escompté ».
Aussi, donne-t-il, ses conditions au leader Apériste en chef pour une victoire de la mouvance présidentielle en 2024. « Le choix du Président de la République, ce sera un choix que lui-même va porter. Il va en être le directeur de campagne et nous allons assurer une victoire éclatante dès le premier tour à ce candidat qui sera le candidat de Macky Sall », promet-il. Aussi, de son avis, « leur leader est insensible à toute forme de pression d’où qu’elle vienne ». « Macky Sall est un homme flegmatique, insensible à la pression, allergique au chantage et de tout ce bruit là autour des candidatures qui n’est que gesticulation et animation politique », a-t-il tenu à expliquer. Non sans signaler : « Le nom du candidat sortira de la bouche du Président Macky Sall et en ce moment nous serons aux avant-postes pour porter le combat. Macky Sall a des talents que je n’ai pas vu ailleurs en termes de patience, d’endurance ».

Pour galvaniser ses troupes et les rassurer quant à son avenir politique il dira : « Macky Sall peut chercher un candidat, mais il ne peut pas me chercher un leader parce qu’il est dernier leader politique sous le manteau de qui je dois travailler ». Et d’ajouter : « Soyez mobilisés car, nous avons des enjeux pour cette prochaine campagne ».
Toujours selon lui, cette présidentielle 2024 ne peut être remportée que par les femmes. « Ce sera une campagne où les femmes seront aux avant-postes. Cette victoire sera assurée par ces femmes, ces jeunes et ces membres du troisième âge qui ont fini de comprendre que ce bilan de Macky Sall à la tête du pays et l’acte de dignité et de grandeur qu’il a posé pour renoncer à sa candidature va impacter son coefficient personnel qu’il va transférer à son électeur », pense-t-il. Non sans inviter ceux du SEN qui se sont déclarés candidats, d’éviter d’être des candidats de clans ». Car, estime-t-il, cela pourrait être fatal pour leur camp.

Cependant, la question est de savoir si Maodo Malick Mbaye chercherait à prendre son bâton de pèlerin pour un climat politique apaisé entre la mouvance présidentielle et l’opposition. « Le Président doit ouvrir un boulevard de dialogue de concertation, d’apaisement dans ses relations avec ses adversaires politiques. Ce Sénégal qui nous appartient doit être un Sénégal de paix. En tous les cas, j’ai décidé de faire tout mon possible pour faire baisser cette tension politique pour la paix et la stabilité du pays », a-t-il tenu à faire remarquer.

Cas du journaliste de Senego : Inquiet, le Synpics s’interroge et fait des injonctions

Le Journaliste de Senego, Abdou Khadre Sakho, est en position de garde à vue, depuis hier (lundi), au commissariat de Rebeuss. Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) informé de la situation, dit prendre acte. Le Secrétaire général dudit syndicat, Bamba Kassé s’inquiète et appelle M. Sidy Mbacké, propriétaire de la boite, à protéger juridiquement ses journalistes et Techniciens.

Voici en intégralité le communiqué du Synpics

Nous avons été saisi ce mardi matin des suites concernant l’affaire de senego dont le rédacteur en chef et un des journalistes ont été convoqués à la DIC depuis lundi après midi.

Mangoné Ka, rédacteur en chef de senego est libre après plusieurs heures d’audition. Il ne saurait en être autrement. Pénalement c’est le directeur de publication et propriétaire de ce site d’information, Sidy Mbacké, qui est responsable de tout ce qui est diffusé dans le média qu’il dirige. Pas son Red Chef.
La question que l’on se pose concerne Abdou Khadre Sakho.

Comment l’auteur des propos peut être libre et le journaliste qui les a rapportés, en garde à vue ?
Le SYNPICS, informé ce mardi par un des responsables de la section de senego, s’inquiéte de cette propension à vouloir faire porter le chapeau de faits supposés faux au journaliste. Toute l’assistance requise lui sera apporté pour qu’il recouvre la Liberté.

Nous mettons le propriétaire du site Senego, M. Mbacké, devant ses responsabilités de protection juridique de ses employés.

En attendant, le Synpics – Syndicat Professionnels Information Communication Sénégal, a commis l’avocat Me Bamba Cissé pour apporter tout support au mis cause.

Notre lecture de cette affaire est qu’il s’agit d’un abus manifeste qui trahit un détournement de procédure.

Comment en effet des propos tenus dans l’espace public lors d’une émission sur un autre support, avant que le journaliste Sakho les reprenne sur Senego, peuvent-ils lui être imputés au motif qu’il s’agisse d’une diffusion de fausses nouvelles ?

L’état de santé de Ousmane Sonko est de plus en plus préoccupant, selon maître Ciré Clédor Ly

Les alertes continuent s’agissant de l’état de santé de Ousmane Sonko. En diète depuis maintenant 17 jours selon ses proches, Ousmane Sonko refuse, depuis quatre jours, les soins selon son avocat maître Cire Cledor Ly. Dans une note parvenue à Seneweb, la robe noire continue de réclamer la libération de son client qui selon lui est un détenu politique. In extenso, l’intégralité de sa déclaration.

De la diète du citoyen Ousmane SONKO.

Le président Ousmane Sonko arrêté le vendredi 28 juillet 2023, est à son 17 -ème jour d’abstention volontaire de toute alimentation et 5ème jour de refus de tout soin médical, mettant l’Etat du Sénégal face à ses responsabilités.

Son état se détériore de plus en plus et c’est d’autant plus préoccupant qu’il avait été envisagé de le sortir de l’hôpital la journée du lundi 14 Août, alors que cliniquement il était plus mal portant que lorsqu’il a fallu organiser sa prise en charge par un hôpital de la place.

Le plus inquiétant est le détournement de procédure qui a permis de criminaliser un dossier Correctionnel l’usage de qualifications abusives qui ôte toute sécurité juridique aux citoyens qui peuvent être victimes de cette pratique.

La raison a déserté les esprits, la loyauté, les plumes d’hommes de lois. Les cœurs se sont endurcis et des hommes se prennent et se comportent comme des dieux, oubliant la précarité de tout pouvoir et de toute âme qui vit.

Il est temps de se ressaisir, de décrisper cette situation qui détruit un peuple qui ne le mérite pas. Une situation qui décrédibilise les institutions, cultive et entretient la haine et le ressentiment.

La prison, utilisée comme arme en politique, est une arme non conventionnelle qui fausse le jeu démocratique.

Sortir le président ousmane Sonko de l’hôpital dans l‘état où je l’ai laissé le 14 Août, c’est endosser la responsabilité d’une non-assistance de personne en danger.

Sa détention est perçue comme une injustice et une gangrène dans le système qui achève la mise à mort de l’Etat de droit et de l’Etat démocratique.

Le président Ousmane Sonko est un détenu politique de l’Etat du Sénégal.
Sa libération immédiate devrait être une exigence de la communauté internationale qui est garante du respect par les États signataires du Pacte, de leurs obligations internationales.

Tous les détenus politiques au Sénégal doivent être libérés. C’est une exigence sociale. Des innocents remplissent les prisons pour des raisons politiques. Les cabinets des juges d’instructions explosent et manquent de tout en ce mois d’Août sauf de formulaires de mandats de dépôt. Il est temps de se ressaisir.

Me Ciré Clédor ly membre du collectif
De La Défense du Président Sonko

Prison de Sébikotane : Alioune Tine plaide encore pour la libération de Sonko…

Le fondateur du Think-Thank Afrikajom Center a réclamé, à nouveau, la libération de Ousmane Sonko et des personnes qu’il qualifient de détenus politiques.

« Libérer Sonko et les détenus politiques et ouvrir le dialogue pour diagnostiquer les sources profondes de toutes les violences qui menacent la démocratie, la République, l’état de droit la sécurité et le vivre-ensemble et trouver ensemble les dynamiques qui nous renforcent« , a écrit Alioune Tine, sur X (Ex Twitter).

Pour rappel, l’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, a été inculpé par un juge qui a ordonné son placement en détention notamment pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État entre autres chefs d’accusations. Dans la foulée, son Parti a aussi été dissous.

Karim Wade : Forces et faiblesses d’un candidat toujours en exil

Tout comme Khalifa Sall, Karim Wade a aussi recouvré ses droits civiques et politiques à la faveur d’une modification de la loi électorale lui permettant de conquérir à la prochaine présidentielle. Seneweb se penche sur les forces et les faiblesses de ce candidat « virtuel », car étant en exil au Qatar, depuis sa sortie de prison en 2016.

Le samedi 5 août 2023, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté avec succès la modification du Code électoral, l’une des recommandations issues du dialogue national lancé en fin mai par le chef de l’Etat, Macky Sall. Une réforme qui a remis dans la course à la présidentielle Karim Wade, recalé en 2019, pour avoir été condamné, le 23 mars 2015, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à six ans de prison et à payer une amende estimée à 138 milliards F Cfa, avant d’être gracié en juin 2016 par le président de la République, Macky Sall.

« Un petit toubab »

Recalé en 2019, celui qui s’est exilé au Qatar depuis la nuit de sa sortie de la prison de Rebeuss, n’a cessé de rejeter l’offre d’une amnistie agitée depuis début 2023 et a continué d’exiger la révision du procès, au motif qu’il aurait été mal jugé par une juridiction du reste « illégale ».

Aujourd’hui qu’il est réhabilité, soit à un peu plus de 6 mois de la Présidentielle de février 2024, Karim Wade, qui aura 55 ans le 1er septembre prochain, reste un « candidat virtuel » aux yeux de bon nombre de ses compatriotes et surtout de militants du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui se contentent de ses communiqués et de ses quelque clichés postés sur Facebook. Une attitude qui avait été à l’origine de la démission pour le pouvoir de Macky Sall, de pas mal d’anciens caciques du Pds, des responsables qu’il a appelé récemment à retourner à la maison en vue de soutenir sa candidature.

Journaliste et analyste politique, Assane Samb pense que l’un des handicaps de Karim Wade, c’est la non-maîtrise de certains paramètres culturels locaux. « Il serait pour certains un petit toubab », confie-t-il à Seneweb. Le directeur de publication de Rewmi quotidien évoque également son long séjour à Doha. « Il aurait fallu peut-être tenir au niveau de Rebeuss, sortir par la grande porte, même si on est gracié, on doit rester libre dans le pays, au lieu de se livrer à un protocole qui pourrait ressembler à une compromission aux yeux des Sénégalais », ajoute-t-il, rappelant un possible protocole entre le Pds, l’Etat, Macky Sall, le procureur du Qatar, certains religieux sénégalais, entre autres. « Tout cela peut être préjudiciable à la crédibilité de Karim Wade », selon toujours notre interlocuteur. Il fait notamment savoir que son exil pose problème par rapport au fait que le landerneau politique a beaucoup évolué entre temps avec une importante reconfiguration.

Malgré tout, Karim Wade a des atouts. Le journaliste politique cite son « expérience de la gestion des affaires publiques » pour avoir occupé plusieurs postes de responsabilité entre 2000 et 2012.

Karim, au nom du père et du parti

Comme un enfant de chœur qui a tout reçu d’un bon samaritain, Karim Wade devrait aujourd’hui toute sa carrière politique à son père, le Président Abdoulaye Wade ou à l’influence de celui-ci. En effet, au début des années 2000, date de l’accession de son père au pouvoir, le Sénégal n’avait qu’une vague idée de ce fils effacé, au parcours jusque-là secret, ancien pensionnaire de l’école franco-sénégalaise de Fann (Dakar) et des Cours Sainte-Marie de Hann (Dakar) qui est allé poursuivre ses études à Saint-Martin, un établissement d’enseignement privé en France. Pourtant Karim Wade avait déjà fourbi ses armes dans le monde professionnel entre Paris et Londres en tant que cadre au département fusion-acquisition dans une banque suisse avant d’être recruté à Londres par une banque d’affaires. Diplômé de l’Université Panthéon-Sorbonne, il est sorti avec une maîtrise en Sciences de gestion et un diplôme en troisième cycle en ingénierie financière.

En 2004, il est sorti de l’ombre. Ainsi, celui qui avait jusque-là en charge les dossiers techniques, en tant que conseiller officieux chez son père, est porté à la tête de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Le Sénégal devait accueillir, en 2008, 57 pays musulmans. Karim Wade est chargé de coordonner l’évènement international et de collecter les fonds nécessaires à l’organisation de la rencontre. Une gestion opaque des finances de ladite agence a été d’ailleurs dénotée à la suite de la tenue de l’Oci.

Il a ensuite eu à gérer quatre postes de ministre : Infrastructures, Coopération internationale, Transports aériens et Énergie. Ce qui lui a valu le surnom de « ministre du ciel et de la terre ».

Candidat malheureux à l’élection municipale de Dakar en 2009, à un moment pressenti pour succéder à son père à la présidence, le leader de la « Génération du concret » n’a jamais bénéficié d’un poste électif.

Mais, selon M. Samb, l’influence de son père peut bien jouer en faveur de Wade-fils. « En tant qu’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade a encore beaucoup d’adeptes au Sénégal. C’est quelqu’un en qui beaucoup de gens croient et chaque fois qu’il parraine un candidat, ce dernier peut effectivement avoir un soutien du fait tout simplement que Wade est à ses côtés », analyse-t-il

Aussi, ajoute le journaliste, Karim Wade est dans un parti structuré et très fort, bien représenté au niveau national. « Le Pds a encore ses adeptes, qui croient à leur secrétaire général national Me Abdoulaye Wade et ils sont certainement prêts à retrouver le parti si jamais le leadership était clairement affirmé », indique l’analyste politique.

Assane Samb de rappeler, enfin, que l’autre atout que tous les candidats en lice vont se partager, c’est le fait que les principaux leaders politiques qui étaient favoris ne vont pas participer à savoir Ousmane Sonko et Macky Sall. « Cela ouvre le jeu politique, ça donne des chances à tout le monde », observe-t-il.

Le Groupe des sages de l’Union Africaine se félicite de la décision du président Macky Sall de ne pas  » briguer la présidence pour un 3e mandat ».

Dans son communiqué, le Groupe des Sages de l’Union Africaine se dit satisfait de  » l’annonce du 3 juillet 2023 par S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal, de ne pas briguer la présidence pour un troisième mandat consécutif à la suite d’un amendement constitutionnel. Le Groupe félicite le Président pour la décision judicieuse prise sur la question qui, ces derniers mois, a divisé le peuple sénégalais et interpellé les communautés régionales et internationale ». Avant d’ajouter  » Le Sénégal a longtemps été l’un des meilleurs exemples de gouvernance démocratique en Afrique et a été une source d’inspiration pour de nombreuses personnes sur le continent et dans le monde. Dès lors que les normes et les valeurs démocratiques créent un environnement propice à la paix et à la prospérité pour tous, le Sénégal doit continuellement entretenir la consolidation démocratique en cours dans le pays depuis l’année 2000″.

Le Panel des Sages de l’Union Africaine a également exprimé sa vive préoccupation relative aux maux qui gangrénent le continent.  » Dans le même ordre d’idées, le Groupe des Sages de l’Union Africaine souhaite également exprimer sa préoccupation face au recul démocratique général qu’on observe sur tout le continent, notamment les propositions d’amendements constitutionnels visant à prolonger les mandats ou à en réduire leur durée, ainsi que les tentatives de réduction des libertés civiles des citoyens. A ce propos, le mépris croissant des règles de conduite d’élections libres, justes et crédibles nécessite une attention particulière. Ces dernières années, des irrégularités ont entaché les élections sur le continent qui, si elles ne sont pas résolues, faciliteront une nouvelle détérioration de la conduite de la démocratie électorale et un recul continu de la démocratie en Afrique ».

 » Enfin, le Groupe des Sages de l’Union Africaine félicite le peuple sénégalais pour son attachement ferme à la défense de la démocratie pour assurer et maintenir la paix, la prospérité et la stabilité dans son pays », a-t-il conclu.

Orientation des 77.000 nouveaux bacheliers : Le ministre Moussa Baldé installe officiellement la commission

C’est officiel! Les inscriptions des nouveaux bacheliers démarrent ce lundi 14 août. À cet effet, c’est le président de la commission nationale d’orientation des nouveaux bacheliers, le professeur Woury Ba, membre du cabinet du Ministère de l’Enseignement supérieur qui va diriger le processus.
Selon lui, « nous venons aussi de lancer officiellement le processus d’orientation de ces nouveaux bacheliers. Je précise que cette année nous avions à peu près 155.000 candidats. Nous avons eu 70.000 nouveaux bacheliers et sur instruction du président de la République, tous ces bacheliers seront orientés au niveau de nos universités publiques, les universités classiques et les ISEP », a-t-il souligné. À l’en croire, l’orientation de ces nouveaux bacheliers doit se faire avant l’entrée universitaire. « Je pense que nous sommes bien partis pour tenir cette promesse. Parce que l’année dernière campusen. Sn avait été ouvert le 22 Octobre, et cette année nous l’ouvrons le 14 Août. Nous pensons finir le processus au plus tard le 14 octobre 2023 », a expliqué le Pr Moussa Baldé. En ce qui concerne les problèmes causés par les manifestations du 1er juin dernier dans les universités Cheikh Anta Diop de Dakar et Assane Seck de Ziguinchor, le MESRI rassure que les difficultés ont été prises en charge.
« L’université de Dakar a vraiment mis en place un système d’enseignement à distance qui fonctionne très bien. À l’université de Ziguinchor, il n’y avait que la faculté de médecine qui était impactée.
Nous connaissons ses problèmes mais en tout cas, nous ferons tout pour que la rentrée se passe dans de bonne conditions », a-t-il soutenu lors de cette rencontre tenue ce 14 août à Diamniadio.

Hôpital Albert Royer : une 2eme intervention chirurgicale sur des bébés siamois de 11 mois réussie

En dépit de moyens limités, déplorés très souvent par la direction, le Centre Hospitalier National d’Enfants Albert ROYER a encore fait un énorme effort pour mener à bien sa mission en tant que service public hospitalier de référence.

En effet cette structure hospitalière de référence pédiatrique s’est encore illustrée de la plus belle des manières en réussissant une intervention chirurgicale sur des bébés siamois en redonnant le sourire aux parents et l’espoir aux bébés qui sans l’opération réussie étaient condamnés à vivre difficilement leur handicap.

Pour rappel, cette intervention chirurgicale des bébés siamois est la deuxième réussie par les éminents chirurgiens après celle effectuée en 2020 et elle sera gravée pour toujours dans les annales de l’histoire médicale du Sénégal de l’indépendance à nos jours comme une prouesse médicale qui mérite d’être citée en exemple.

Eau, électricité et routes dégradées…des problèmes à gérer d’urgence au centre hospitalier pour enfants …

Au-delà de cette réussite médicale, la directrice du Centre Hospitalier National d’Enfants Albert ROYER a profité de l’occasion pour soulever les points essentiels qui gangrènent la structure. Une interpellation est faite à l’endroit de SÉN EAU pour qu’il puisse les aider à mieux approvisionner l’hôpital en eau. Qui constitue un élément essentiel pour assurer les soins des patients. Des manquements sont aussi évoqués en ce qui concerne l’approvisionnement en l’électricité du centre. De même que plusieurs routes au sein de la structure. Un plaidoyer auquel la directrice, Madame Issa Tall Diop insiste auprès des autorités pour qu’elles leur apportent de l’aide. Mme Diop a adressé de vives félicitations et encouragements aux médecins de l’hôpital qui malgré tout ces manquements, arrivent à gérer et à sauver encore des vies.

Élection 2024: Yewi dépose un recours au Conseil constitutionnel pour éliminer Khalifa Sall et Karim Wade

Khalifa Sall et Karim Wade ont recouvré la plénitude de leurs droits civiques, suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale, le 5 août dernier, de la loi 16-2023 modifiant la loi n°2021-35 du 23 juillet 2021 portant Code électoral. Mais les deux «K» ne sont pas pour autant au bout du tunnel de la présidentielle de février 2024. En plus de devoir s’acquitter de leur amende (5 millions pour Khalifa et 132 milliards F CFA pour Karim) afin de disposer d’un quitus fiscal, leur destin est désormais suspendu à la suite que le Conseil constitutionnel donnera à la saisine des députés de Yewwi Askan Wi (YAW).

En effet, les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi ont déposé, le vendredi 11 août 2023, un recours en annulation devant le Conseil constitutionnel contre la modification du Code électoral réhabilitant les candidats de Taxawu Sénégal et du PDS.

La saisine, d’après la note reçue par la presse, est effectuée pour ces motifs : «Violation du principe d’égalité devant la loi des citoyens, discrimination dans l’accès à l’exercice du pouvoir, immixtion manifeste du pouvoir réglementaire dans le domaine de la loi : la grâce qui est une remise de peine accordée par le président de la République ne peut pas produire les effets d’une amnistie, la répartition géographique du parrainage des chefs d’exécutif territorial doit être fixée par la loi et non par décret.»

Également pour «violation du principe de nécessité et d’individualisation des peines avec l’instauration de déchéances automatiques de droits civiques et politiques non prononcées par le juge, violation par le système de parrainage citoyen du caractère secret du suffrage, rupture de l’égalité des partis politiques et discrimination pour le parrainage des élus».

Diffusion fausse nouvelle: Le journaliste de senego, Abdou khadre Sakho, placé en garde à vue

Pour des propos tenus par le président de l’ASRED, Abdou Khadre Sakho de SENEGO placé en garde à vue

La presse est toujours dans le collimateur du pouvoir. Abdou Khadre Sakho convoqué à la DIC, est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. Il est reproché à notre confrère d’avoir repris les propos de Ibrahima Sall, président de l’Association pour le Soutien et la Réinsertion Sociale des Détenus (ASRED).

Dans son intervention, M. Sall évoque des révélations sur « l’élargissement de l’opposant Ousmane Sonko ». Le reporter est également poursuivi pour actes et manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions, a ajouté la même source.

Il est l’auteur d’un article portant sur les « négociations souterraines pour la libération du leader de l’ex parti PASTEF, Ousmane Sonko » publié sur le site de Senego.

Il était convoqué puis auditionné pendant plusieurs heures à la DIC, selon la même source.

L’opposant Ousmane Sonko a été inculpé le 29 juillet dernier pour appel à l’insurrection, atteinte à la sûreté de l’État, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complot contre l’autorité de l’État, actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves et vol de téléphone portable.

Après la libération de l’Administreur du site Dakarmatin suite à une grève de la faim, l’emprisonnement de Maty Sarr NIANG et du Chroniqueur de Walftv Cheikh Bara Ndiaye, un autre journaliste risque le mandat de dépôt.

Dernière minute – Très bonne nouvelle pour l’ancien juge Dème

juge Dème
juge Dème

Une nouvelle fonction pour le juge Ibrahima Khamidou Déme qui vient d’intégrer le barreau de la cour Africaine des droits de l’homme et du peuple. Ceci vient après son admission en qualité d’avocat à la Cour Pénale Internationale il y a de cela deux ans. Une information donnée par le concerné lui même sur sa page facebook.« J’ai le plaisir de vous annoncer que ma carrière d’homme de Justice vient encore de prendre une nouvelle dimension internationale. 
Après mon admission en qualité d’avocat à la Cour Pénale Internationale il y a près de deux ans, je rends grâce à Dieu de m’avoir permis d’intégrer récemment le barreau de la Cour Africaine des Droits de l’homme et des Peuples. 
La CADHP est une juridiction établie par les pays africains pour assurer la protection des droits de l’homme dans le continent » dit il.

Hausse prix oignon: Les explications du ministre de l’Agriculture

Aly Ngouille Ndiaye
Aly Ngouille Ndiaye

La hausse du prix de l’oignon ne laisse pas indifférent le ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye.

Il tenu à rassurer les Sénégalais en soutenant que « le Sénégal a atteint son autosuffisance en oignons ». Cependant, il a informé qu’il y a des soucis « de stockage et de transformation », rapporte Lesoleil.« Ce qui est constant, c’est que le Sénégal a atteint l’autosuffisance en oignons. Il se trouve tout simplement que nous avons aujourd’hui des soucis de stockage et de transformation. Ce qui fait que nous avons des pertes post récoltes très importantes estimées entre 35 et 40 pour cent », a déclaré l’invité du Jury du dimanche (Jdd) sur I-radio, de ce 13 août.

Aly Ngouille Ndiaye de donner les véritables raisons de cette spéculation de l’oignon : « Cela veut dire que nous produisons suffisamment d’oignons, mais le problème c’est le déficit d’unités de stockage suffisantes pour les conserver comme cela se fait dans beaucoup de pays. Il arrive que l’oignon soit conservé sur une dizaine de mois et soit utilisé juste en fonction des besoins du marché ».