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Direction des passeports: « Une pénurie de talons » freine le service de délivrance

passeports
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Il est dix heures du matin à la direction des passeports. L’endroit grouille de monde et les demandeurs, une centaine environ attendent patiemment pour recevoir leur sésame. 

D’habitude, l’attente n’est pas longue. Mais ces temps-ci, les usagers vont devoir prendre leur mal en patience. Pourtant les agents du service se donnent toutes les peines du monde pour satisfaire les demandeurs, mais en vain.

D’après les informations, il y a une pénurie de talons de passeports depuis une semaine. Le stock n’a pas été, en réalité, renouvelé. 
En clair, aucune commande n’a été faite pour satisfaire les besoins de ces citoyens qui, en cette période de fortes besoins ( vacances et Magal), sont perdus. 

D’après certaines indiscrétions « c’est l’usine chargée de la production des talons, implantée en Malaisie qui connaît des perturbations entraînant ces tensions ». 

Devant un tel fait, les travailleurs de ce service sont dans l’obligation de se concentrer sur ce qu’ils appellent « les cas urgents ». Seulement, il est à souhaiter que les pouvoirs publics les dotent de moyens pour faire leur travail nécessaire.

Grève de la faim : Ce que Serigne Mountakha recommande à Ousmane Sonko

Serigne Mountakha ,Ousmane Sonko
Serigne Mountakha recommande à Ousmane Sonko

Le khalife général des mourides a envoyé un message fort à Ousmane Sonko, par le biais des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a rassuré ses hôtes qu’il œuvre pour un dénouement heureux dans l’affaire du maire de Ziguinchor.

« Le patriarche de Darou Miname a recommandé à Ousmane Sonko de mettre fin à sa grève de la faim. Il lui a donné une bénédiction. Habib Sy et ses collègues sont chargés de délivrer le message et la commission du khalife », renseigne une source de Seneweb.
Après leur audience à huis clos avec Serigne Mountakha Mbacké, Habib Sy et Aïda Mbodj n’ont pas voulu dévoiler le contenu du message du khalife général des mourides devant la presse.
Toutefois, ces deux porte-paroles de la délégation de YAW ont confirmé que Serigne Mountakha leur a chargé de livrer un message et une commission au maire de Ziguinchor. « Nous sommes très contents de cette audience, parce que nous sommes venus pour lui parler de façon générale de la situation du pays, mais de la façon singulière la situation d’Ousmane Sonko, qui est une situation inquiétante, préoccupante », déclare Habib Sy.
Pour lui, le khalife général des mourides s’active pour trouver une solution dans l’affaire Ousmane Sonko. « Mais quand nous sommes venus parler avec le khalife pour essayer de voir avec lui quelles sont les possibilités de solution, il nous a fait comprendre, avec preuve à l’appui, qu’avant même notre arrivée, il était déjà là-dessus, parce que c’est une préoccupation forte pour lui. Ousmane Sonko, c’est son fils, son disciple et lui, en tant que représentant de l’islam, il parle au nom de tous les chefs religieux et toutes les familles religieuses du Sénégal », rapporte le porte-parole du jour de la délégation de YAW.
Les leaders de cette coalition de l’opposition demandent aux autorités de leur permettre de rendre visite à Ousmane Sonko pour lui remettre la commission et lui délivrer le message de Serigne Mountakha Mbacké. « Le khalife a fait poser des actes.  De plus, il nous a chargés de transmettre un message au président Ousmane Sonko et il nous a remis une commission pour lui. Nous éprouvons des difficultés pour rendre visite à Ousmane Sonko depuis qu’il est à l’hôpital.

Nous demandons aux autorités de nous faciliter la visite à Sonko. Nous sommes porteurs d’un message et d’une commission du khalife général des mourides », sollicite Habib Sy.
Les détails dans cette vidéo. 

Dissolution du parti Pastef : La voie de la réhabilitation

parti Pastef
parti Pastef

Après la dissolution de son parti Pastef par le président Macky Sall, Ousmane Sonko a deux voies pour revenir dans le jeu politique.

La première possibilité, c’est  d’attaquer le décret de dissolution de son parti devant la chambre administrative de la cour suprême. Là, s’il obtient gain de cause, le décret sera sans doute annulé et la décision de justice s’impose à tous. « Si la cour suprême leur donne raison, le parti pastef va revenir dans la l’arène politique. Et ce n’est pas la première fois dans l’histoire politique du Sénégal parce qu’on a vu le parti  PAI qui avait été dissous après les événements de Saint Louis par le président Mamadou Dia le 01 Août 1960 être réhabilité. Ce qui s’est passé ensuite,c’est que le président Senghor a pris la loi d’amnistie, la loi autorisant les quatre courants de pensée, et le PAI qui était dans la clandestinité est revenu à la vie politique »,soutient Ababacar Fall du Gradec sur Rfm.
La deuxième possibilité dépend de la volonté du président qui dans le cadre d’une éventuelle décrispation de l’atmosphère politique prend la décision de réhabiliter le pastef.

Dans les deux cas, il n’y a pas de procédures prévues en la matière », laisse entendre l’expert.
Pour rappel, les membres et responsables du parti pastef se sont mobilisés pour la réhabilitation immédiate de leur parti à seulement quelques mois de l’élection présidentielle de 2024.   

Dernière minute – Macky Sall ramène Moise Sarr aux affaires

Moise Sarr
Moise Sarr

Le Président de la République Macky Sall vient de nommer son ancien Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Moise Sarr, comme administrateur et Président du Conseil d’Administration de la Société d’Exploitation du Train Express Régional communément appelé SETER, selon Seneweb.

Cette possibilité de mettre un sénégalais à la tête du Conseil d’administration, en lieu et place d’un expatrié français, a été obtenue par le Président Macky Sall lors des dernières négociations en janvier 2023 qui ont abouti à la signature du nouveau contrat d’exploitation et de maintenance du TER avec l’entrée de l’Etat du Sénégal dans le capital de ladite Société.

C’est donc un homme de confiance que le Président de la République a choisi pour présider conseil d’administration composé à la fois par des administrateurs sénégalais et français. Pour information, le TER c’est 75.000 voyageurs par jour et pas moins de 1000 employés. Il est, en outre, l’un des projets les plus structurants, innovants et importants du Président sortant Macky Sall.

Candidature Benno : Mame Boye Diao va démissionner de ses postes si…

Mame Boye Diao
Mame Boye Diao

El Hadji Mamadou Diao, plus connu sous le nom de Mame Boye Diao, actuel Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) a réaffirmé sa volonté d’être candidat à la candidature de fait partie Benno Bokk Yakaar pour la prochaine présidentielle.

L’ancien directeur des Domaines a indiqué ce qu’il compte faire une fois que le Président Macky Sall fera connaître le nom du candidat qu’il a choisi pour BBY. « J’ai dit au président de la République Macky Sall que si je renonce à ma candidature, je vais renoncer à tous mes postes nominatifs et je vais retourner aux Impôts et Domaines retrouver mon poste de fonctionnaire », a-t-il affirmé lors de son entretien sur la 7TV.

De même, il compte démissionner de ses fonctions si le président de la République jette son dévolu sur lui. En effet, estime-t-il, celui qui sera choisi par l’actuel chef de l’Etat devra lui aussi démissionner et se
préparer pour la campagne électorale. Sur la situation politique nationale, Mame Boye Diao s’est désolé du fait que les politiciens ne soient plus dans l’adversité mais plutôt dans l’animosité.

Mame Boye Diao, repris par Pressafrik, estime que les politiciens doivent utiliser des armes politiques en parlant de la situation de certains hommes politiques qui ont maille à partir avec la justice. Sur ce dernier point, Diao, qui a préféré être très prudent sur certains sujets touchant des opposants comme Ousmane Sonko, a soutenu que son ambition est de réformer la justice qu’il juge difficile à rendre performante.

‘’La justice n’est pas modernisée, il faut la mettre dans des conditions de performance. Il y a beaucoup de sujets à traiter qui touchent beaucoup de Sénégalais qui ont par exemple des problèmes de papiers. Et pourtant, on parle toujours des dossiers de personnalités politiques emprisonnées’’, a lancé El Hadji Mamadou Diao.

S’exprimant toujours sur les réformes, il prévoit de réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature. Mame Boye Diao, qui est accusé d’avoir des liens d’amitié avec des opposants, répond qu’il est un humain et qu’il a le droit d’être l’ami de tout le monde.

Ziguinchor : Le Conseil municipal réclame la libération de son maire

Ziguinchor : Le Conseil municipal
Ziguinchor : Le Conseil municipal

Le Conseil municipal de Ziguinchor demande la libération du maire, actuellement en réanimation après trois semaines de diète.  L’instance témoigne sa compassion à la famille de Ousmane Sonko. «Nous ressentons tous la même peine et compatissons aux difficultés qu’ils sont en train de vivre actuellement.» Au nom de la population et du Conseil municipal de Ziguinchor, ces agents demandent solennellement au président de la République de libérer le maire de Ziguinchor pendant qu’il est encore temps.

«La commune de Ziguinchor et sa population veulent voir leur maire libre. Il n’a rien fait d’autre que de s’opposer et de donner sa vision par rapport à la gestion  qui doit prévaloir dans ce pays. Il n’a commis aucune faute, aucune violence qui nécessite qu’il soit persécuté, ostracisé en même temps que les populations de Ziguinchor qui n’ont commis aucune faute si ce n’est d’être fières d’avoir comme maire Ousmane Sonko, opposant numéro 1 du régime de Macky Sall», a développé hier en conférence de presse, le maire Djibril Sonko.

«Au-delà de la sienne, le Conseil municipal demande  la libération de tous les détenus politiques. Le Sénégal n’a jamais atteint ce niveau d’abîme», regrette le maire Djibril Sonko dont les propos sont rapportés par Le Quotidien.

«Ziguinchor a payé un lourd tribut avec le plus de personnes tuées et blessées lors de manifestations. La région d’origine de l’opposant Sonko vit une suspension des dessertes des bus Dakar-Ziguinchor-Dakar et des bateaux reliant ces deux villes». Pourtant, souligne M. Sonko, «aucun bus n’a été saccagé à Ziguinchor. Tous les bus qui ont été saccagés l’ont été à Dakar. Et pourtant, là-bas, les bus circulent toujours».

Présidentielle : C’est officiel, Karim Wade et Khalifa Sall peuvent désormais être candidats

Karim Wade , Khalifa Sall
Karim Wade et Khalifa Sall

Khalifa Sall et Karim peuvent être de la partie pour la Présidentielle de février 2024. La récente officialisation de la modification du code électoral, qui ouvrirait la possibilité à certains acteurs politiques de réintégrer la scène électorale, a été annoncée.

Cette information a été rendue publique à travers le journal officiel. Parmi les personnalités politiques touchées par ces changements figurent Karim Wade et Khalifa Sall. Ces ajustements apportés au code électoral pourraient avoir des répercussions majeures sur le paysage politique du pays. Il est à souligner que cette révision a été largement débattue et examinée avant d’être adoptée.

Notamment, Karim Wade et Khalifa Sall représentent deux figures politiques de premier plan dans le pays. Leur participation à la compétition électorale pourrait engendrer un impact considérable sur les résultats des élections à venir.

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→ A LIRE AUSSI : Yewwi Askan Wi : Pourquoi Khalifa Sall refuse de lâcher l’affaire

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Distribution de l’eau : La Sen’Eau annonce de nouvelles perturbations

Sen’Eau
Sen’Eau

La Sen’Eau, l’entreprise responsable de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable dans les zones urbaines et péri-urbaines du Sénégal, annonce des perturbations dans la distribution d’eau potable ce samedi.

Cela est dû aux travaux de raccordement de nouvelles conduites. Dans un communiqué rendu public, l’entreprise mentionne les quartiers qui seront affectés. Il s’agit de Grand Yoff, Bastos 1 et 2, Khar Yalla, Arafat, Cité millionnaire, Castors et Derkelé.

Cependant, la société informe que des camions-citernes seront mis en place pour soulager les zones les plus touchées.

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Touba : Les leaders de Yewwi et les représentants d’Ousmane Sonko reçus par Serigne Mountakha Mbacké (photos)

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leaders de Yewwi et les représentants d’Ousmane Sonko reçus par Serigne Mountakha Mbacké

Ce mardi, plusieurs leaders de la coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi, se sont rendus à Touba où ils ont été accueillis et reçus par le Khalif Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Parmi eux, Birame Souleye Diop et Abass Fall, représentants de Ousmane Sonko, actuellement incarcéré en grève de la faim depuis 3 semaines.

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Yoro Dia : « Dommage qu’un si grand esprit comme Felwine ait dégénéré en nervi intellectuel »

Yoro Dia
Yoro Dia

Je me réjouis du texte de Felwine Sarr même si je ne partage pas du tout l’idéologie politique qu’il défend en avançant masqué derrière une posture d’universitaire. Les sorties de Felwine montrent que dans la division du travail politique, l’ex-Pastef reconnait la défaite des gladiateurs avec leurs cocktails Molotov et lance dans la bataille ses nervis intellectuels.

Dommage qu’un si grand esprit comme Felwine ait dégénéré en nervi intellectuel ; mais les idées sont toujours préférables au cocktails Molotov. Balancer un cocktail Molotov sur un bus rempli n’est pas une idée, c’est un crime. En tout cas la presse a sauvé son honneur et l’honneur de notre democratie en condamnant unanimement ce crime barbare.

J’espère que Felwine Sarr retrouvera sa capacité d’indignation pour condamner l’attentat de Yarakh. Donc les gladiateurs ayant rangé l’épée des cocktails Molotov dans le fourreau, les nervis intellectuels entrant en scène. Le texte de Felwine comme les précédents a deux failles intellectuelles : il est fondamentalement partisan et il est excessif.

Tout ce qui est excessif est insignifiant nous apprend Talleyrand connu pour sa grande retenue et sa grande réserve, deux qualités qui font défaut à Felwine depuis qu’il est devenu un nervi intellectuel. Dans son classique Le Savant et le Politique, Max Weber nous dit de façon fort sage qu’en « prenant une position politique, on cesse d’être savant » parce qu’en le faisant, on s’éloigne de ce qu’il appelle la « neutralité axiologique » qui doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ou du savant.

Felwine Sarr n’est plus dans la science, il est dans la politique. Malheureusement en entrant sur le terrain glissant de la politique, il s’éloigne de la « confrérie des éveillés » sur le plan de la science. Et pour qu’il demeure éveillé dans la politique comme il l’est en économie, il a besoin, lui comme Sonko, d’avoir plus de culture politique pour éviter ses jugements rapides et lapidaires sur notre démocratie.

Lui comme Sonko devraient lire en urgence le classique de Christine Desouches, Le PDS, une opposition légale en Afrique, pour comprendre comment Wade a fait évoluer notre démocratie avec une opposition légale en devenant de fait le deuxième poumon de l’exception sénégalaise à côté de Senghor qui n’a jamais cédé aux sirènes du parti unique. Les affirmations du Pr Sarr révèlent son ressentiment mais surtout son inculture politique.

Chaque semaine il use de « cette liberté d’expression qu’on nous enviait tant » pour le citer et j’ajoute qu’on nous envie encore. Il y a quelques jours il a usé avec ses collègues agrégés de cette liberté d’expression qu’il conjugue à l’imparfait comme le font souvent des pétitionnaires.

La pensée et la parole sont libres au Sénégal avec ses 339 partis politiques, ses dizaines de journaux, de radios, télés et ses centaines de sites internet, mais aucune démocratie ne peut tolérer que balancer des cocktails Molotov sur des bus, des biens publics ou privés soit une forme ou une liberté d’expression. Ah ! Jusqu’à présent Felwine n’a pas encore condamné l’incendie de l’université et surtout de sa bibliothèque car comme dit le penseur allemand Henrich Heine « Là où l’on brule des livres, on finit par bruler des hommes ».

Par conséquent quand on ne condamne pas ceux qui brule des livres, on ne condamne pas ceux qui brule des humains. Donc le silence assourdissant de Felwine et d’une certaine société civile se comprend. « Nous allions aux urnes, votions en paix et choisissions nos représentants » dit Felwine.

L’emploi de l’imparfait est loin d’être fortuit car il conjugue notre démocratie au passé alors qu’avec le printemps des coups d’État qui souffle en Afrique de l’Ouest le Sénégal reste plus que jamais l’exception démocratique.

Dans six mois, nous irons aux urnes, voterons en paix et choisirons nos représentants contrairement aux affirmations du gourou de Felwine qui affirme que ce sera lui ou le chaos. Notre démocratie ne se conjugue pas à l’imparfait mais au présent et au futur.

L’horizon de notre démocratie n’a jamais été aussi ouvert parce qu’au Sénégal l’élection est un mécanisme de remise en jeu du pouvoir pas un simple mécanisme de relégitimassions du pouvoir comme c’est le cas ailleurs. Et la Présidentielle de 2024 sera l’une des plus ouvertes avec pour la première fois un Président sortant qui ne se représente pas. « Dans quelle démocratie, élimine-t-on formellement du jeu le parti le plus représentatif du moment » se demande Felwine.

Il est de bon aloi de lui rappeler que dans une démocratie, la représentativité se mesure par les élections, et ceci qui infirme sa thèse. En plus aux Etats-Unis, Trump, même s’il est un des favoris de la prochaine présidentielle, est en train de faire face à la justice pour plusieurs affaires et personne n’a entendu Felwine s’indigner. Je suis même convaincu que Felwine ; enseignant en Caroline Du Nord, n’oserait jamais défendre un homme politique ou un universitaire accusé de viol aux États-Unis.

Si l’on suit la logique de Felwine, les hommes politiques doivent être au-dessus des lois et être des zones de non droit. Ainsi Sonko peut appeler au meurtre du chef de l’Etat et demander aux jeunes de le traiter comme Samuel Doe, insulter les magistrats, menacer les juges en toute impunité tout simplement parce qu’il est représenté. « La Démocratie,  c’est la justice » nous dit Felwine. Quelle contradiction.

Adji Sarr n’a-t-elle pas droit à la justice parce qu’elle est frappée de la double peine de la précarité sociale et de n’être la fille de personne. Mame Mbaye Niang n’a-t-il pas le droit de défendre son honneur tout simplement parce qu’il est ministre ? Les ministres ne sauraient être au-dessus des lois mais aussi en dessous tout comme les opposants. L’idéologie et l’instinct partisan rendent aveugles intellectuellement et font qu’on voit les choses telles qu’on voudrait qu’elles soient.

C’est pourquoi Felwine nous dit que « le parti qui vient d’être interdit est celui dont le message recueille l’adhésion de la majorité de la jeunesse, des classes laborieuses et de la masse silencieuse ». Là on est plus proche de la propagande soviétique, ou celle de Enver Hoxha que de la science. On a envie de lui demander sur quoi il se fonde. Son gourou qui avait fait le pari de vouloir se soustraire à la justice, de défier l’Etat est aux arrêts depuis bientôt un mois et les jeunes savourent les vacances, et la masse silencieuse redécouvre les vertus de l’ordre, de la liberté et de la quiétude que garantit l’Etat.

Henry Kissinger nous apprend dans son livre Diplomatie : « Quand un universitaire se trompe c’est juste une hypothèse qui n’a pas marché mais pour un homme d’Etat, c’est une catastrophe pour le présent et pour l’avenir.

On voit ainsi rapidement la différence entre un intellectuel qui s’égare en politique et les hommes d’Etat qui ont sur leurs épaules la responsabilité de veiller à la stabilité d’un pays. Pour Martin Heidegger parier sur les nazis n’était qu’une hypothèse de travail qui ne l’empêchera pas de continuer à faire d’autres hypothèses après la chute des nazis, en revanche le jugement de l’histoire a été implacable pour les responsables de la République de Weimar qui par faiblesse ont permis aux nazis de prendre le pouvoir.

Il faut le répéter, Felwine peut commettre la même erreur que Heidegger mais l’Etat du Sénégal ne commettra pas la même erreur que la République de Weimar et cela quelles que soient les manipulations d’une certaine société civile dégénérée et l’activisme de nervis intellectuels.

Le problème de Felwine est au fond simple. Il avait tout misé sur l’hypothèse d’un éventuel 3e mandat comme son gourou dont c’était aussi l’alibi, le bouclier, l’assurance vie mais avec le contre-pied digne de Messi du Président, ils sont à quatre appuis politiquement et intellectuellement.

L’honnêteté intellectuelle et scientifique commence par l’humilité de reconnaitre qu’on s’est trompé et que son hypothèse de travail n’a pas fonctionné.

S’éveiller au relativisme, à la nuance et à l’autocritique est un bon réflexe pour rester éveillé aussi bien dans la science que dans la politique. Le retour au débat d’idées marque la fin de l’intermède de la « banalité du mal » que Pastef voulait imposer avec des cocktails Molotov.

DR Yoro DIA

Mondiaux de Budapest : Louis François Mendy sur sa disqualification : « Cette expérience m’a appris l’importance de la concentration et du contrôle de soi »

Ce lundi, l’athlète sénégalais n’a pas eu beaucoup de chances lors des Championnats du monde d’athlétisme qui se déroulent à Budapest, en Hongrie. Alors qu’il se hissait en demi-finale avec un chrono 13.24, pour terminer en tête de la troisième série, Louis François Mendy n’a pas réussi à enchaîner les bonnes performances. En effet, le hurdler en 110m haies a effectué un faux départ. Ce qui l’a exclu de la course qui s’est continué avec 7 participants.

Qualifié pour les Jeux Olympiques 2024, l’athlète de 24 ans va tirer les enseignements de cette compétition et poursuivre sa préparation. Il aura déjà atteint son objectif dans ces Mondiaux qui était une qualification en demi-finale. C’est d’ailleurs tout le sens de la publication de l’athlète partagé sur les réseaux sociaux.

« Une aventure inoubliable bien qu’elle se soit brusquement arrêtée en demi-finale en raison d’un faux départ, un désir fougueux de gagner cette place en finale qui m’avait poussé à commettre cette erreur. Mais aujourd’hui, je choisis de transformer cette déception en motivation. Je m’engage à travailler encore plus dur, à m’améliorer et à me surpasser pour les défis à venir. Cette expérience m’a appris l’importance de la concentration et du contrôle de soi, des leçons qui me serviront bien dans l’avenir. Je tiens à vous remercier tous autant que vous êtes; ma famille, mon staff, la fédération sénégalaise d’athlétisme, le comité olympique sénégalais, le centre d’athlétisme de Dakar, mon club, et toutes les personnes incroyables qui m’ont toujours encouragé et soutenu dans cette aventure. Sachez que votre appui est ma plus grande force. Alors, restez à mes côtés car ce n’est qu’un chapitre qui se termine, et l’histoire continue. Je suis plus motivée que jamais pour foncer vers de nouveaux sommets. »

wiwsport

Le Président Bougane n’est pas entouré de vieillards voleurs et de politiciens professionnels

(Par Gabou sarr coordonnateur du CESAG Cellule des sages de Gueum Sa Bopp)

Dans une contribution signée par Baïdy Dioum, docteur Ès-Lettres, ancien instituteur et enseignant-chercheur à la retraite, intitulée «Lettre d’un vieillard à Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp », il est dit et indiqué que M. Guèye traite avec mépris les personnes du troisième âge. C’est vraiment ne rien comprendre à la philosophie Gueum Sa Bopp. Mieux, c’est être frappé de cécité intellectuelle avec une pensée qui souffre de l’absence réelle discernement… à tout point de vue. Lorsque le Président Bougane Guèye parle de (ces) « vieillards », il fait bien allusion à des voleurs connus et reconnus, dont certains ont été condamnés par la justice sénégalaise. Il parle de ces politiciens professionnels, qui depuis Senghor en passant par tous les régimes, ne cessent de sucer le « sang » des Sénégalais par des manœuvres politiciennes teintées de compromissions en tout genre. Très cher Baïdy Dioum, faites un tour dans les couloirs du candidat de l’espoir pour tous les âges, pour savoir, comprendre et voir que le Président Bougane Guèye Dany est bien entouré de personnes du troisième âge. Oui ! Il est entouré de vieillards, mais qui ne sont pas, absolument pas, des contre-exemples en matière de probité morale, de contre-valeurs dans la bonne gestion de nos maigres ressources. Sachez et retenez que M. Guèye parle de ces vieillards voleurs, milliardaires, qui n’ont qu’une seule activité « professionnelle » : la politique. Très cher M. Dioum, ce sont bien des vieillards qui ont pris leurs plumes, non pas pour vous répondre, mais pour rappeler ceci : Forcément, ceux qui se sentent morveux se mouchent. Nous ne croyons pas que vous faites partie de cette race de « vieillards » symboles du système que l’ANTI-système souhaite renverser autrement. Ou, à partir d’un programme qui touche tous les âges. Venez vers nous afin que nous vous prouvions de la nécessité de soutenir un jeune bien entouré par des « vieillards » qui ne sont ni voleurs, ni politiciens professionnels. Venez vers nous pour connaitre le programme réservé aux «vieillards » qui occupent une place centrale dans la marche du pays. Venez vers nous pour comprendre que la philosophie Gueum Sa Bopp est bien épousée par les vieillards qui croient à une alternative. Venez vers nous pour comprendre que le « jeune vieux » ou « le vieux jeune » pour reprendre vos propos, place le vieillard-modèle au centre de son combat de tous les jours : Changer le Sénégal avec les jeunes et les vieillards.

La cellule des sages de Gueum Sa Bopp (CESAG) : Le coordonnateur Gabou Sarr

La libération d’Ousmane Sonko, une question de justice selon Aïssata Tall Sall

La ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Aïssata Tall Sall, a affirmé que la libération d’Ousmane Sonko, actuellement en grève de la faim pour protester contre son incarcération, est une affaire relevant de la justice. Elle s’est exprimée sur le sujet lors d’une visite de travail en Allemagne.

Les demandes de libération d’Ousmane Sonko, formulées par des membres de la société civile et des responsables politiques de l’opposition, ont trouvé un écho en dehors des frontières du Sénégal. Interrogée sur cette question par un journaliste allemand lors d’une conférence de presse, Aïssata Tall Sall a indiqué que : «Notre politique intérieure se limite à nos frontières. Le cas de Ousmane Sonko est un cas politico-judiciaire qui est en train de se dérouler au Sénégal. Il a été mis en justice par des juges indépendants et il dit entamer une grève de la faim. Et donc c’est à la justice de décider de ce qui sera fait dans le cas de Ousmane Sonko».

La ministre a également précisé qu’elle n’avait pas abordé cette question avec son homologue allemand et que même si elle avait été posée, elle aurait répondu qu’on ne discute pas de cette question hors du Sénégal.

Concernant les relations entre le Sénégal et l’Allemagne, la ministre estime que la coopération entre les deux pays doit s’étendre au-delà de la lutte contre l’insécurité et des changements non constitutionnels de régimes politiques.

Abdou Karim FOFANA répond aux 142 : La pétition des principes oubliés

Plus d’une centaine d’hommes et de femmes (beaucoup plus d’hommes que de femmes) du Sénégal et d’ailleurs ont signé une pétition relative, disent-ils, à la démocratie et à l’Etat de droit. Ces sujets leur ont, en réalité, servi de prétexte pour appeler à la libération d’un homme politique au mépris des principes de ce même Etat de droit.

Il faut certes dire que, par leur démarche, ils s’inscrivent dans la longue tradition du débat d’idées consubstantiel à notre démocratie, s’éloignant ainsi, au moins momentanément, de l’apologie de la violence et de l’introduction de termes inappropriés tels que le vulgaire « Gatsa Gatsa » dans le débat public.

En revanche, voir des intellectuels et professionnels du droit, pour la majorité des signataires, fouler aux pieds le principe de la séparation des pouvoirs nous interpelle. En effet, appeler le Président de la République, par l’intermédiaire du Garde des Sceaux, à demander au parquet de libérer un détenu inculpé par un juge d’instruction relève soit d’une méconnaissance du fonctionnement de la justice – offense que nous ne leur ferons pas – soit d’une tentative d’entretenir un amalgame à dessein.
Il est vrai que nous avions l’habitude des amalgames et manipulations d’un groupe de politiciens signataires et de leurs alliés attitrés membres de la société civile. Cette fois, ils ont pu compter sur le renfort d’autres personnalités ainsi entrainées dans une démarche politicienne dont cette pétition n’est qu’un énième reflet.

Lorsqu’on lit la pétition, on a envie de demander aux signataires où ils étaient quand le prisonnier dont ils appellent à la libération, au mépris du droit, disaient à des jeunes « d’en finir avec Macky Sall » et de le traiter « comme Samuel Doe » (ancien président libérien trainé par des putschistes dans la rue jusque sur une place publique, torturé et découpé en morceaux) en précisant que les jeunes sont bien entrainés et, dotés d’armes, chacun d’entre eux pourra mener à bien ce projet ?
Où se situait leur indignation à géométrie variable lorsqu’il demandait encore à ses partisans de donner leur vie face aux forces de l’ordre dans ce qu’il appelle un Jihad ? Quand il appelait l’armée à « prendre ses responsabilités », appel que son ex-parti réitèrera dans un communiqué daté du 1er juin 2023 exhortant au coup d’Etat ?

Que doit-on comprendre lorsque ces signataires qui se présentent comme des humanistes passent sous silence l’attentat sur un bus ayant causé la mort d’une jeune femme de vingt et un ans et d’une jeune fille de sept ans, à la suite des appels à l’insurrection du justiciable qui bénéficie de leurs signatures ? Lorsqu’ils restent muets sur les appels répétés au coup d’Etat et aux mouvements insurrectionnels rendus publics par le parti dont ils contestent la dissolution alors que ces actes ont constitué un manquement aux obligations des partis politiques figurant à l’article 4 de notre Constitution et à l’article 4 de la loi n°81-17 du 06 mai 1981 modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 ?

Que dire quand des professeurs d’université détournent leurs regards face aux incendies de facultés et de bibliothèques universitaires ? Quand des journalistes ne versent la moindre petite larme à propos du saccage du CESTI qui forme les femmes et hommes de médias de ce pays ? Quand les chevaliers autoproclamés de la démocratie bénissent des pillages de commerces et de banques, des attaques sur des infrastructures névralgiques telles que des transports, des centrales électriques, des installations de distribution d’eau dans le but de paralyser l’activité économique du pays et installer le chaos ?

Si, comme ils l’écrivent, ils sont soucieux de l’Etat de droit, attachés à la paix, à la stabilité, à l’unité, à la concorde nationale, à la préservation des acquis démocratiques et au respect de la Constitution, ces signataires devraient se féliciter que les refus de répondre aux magistrats, les tentatives d’installer un climat de terreur pour ne pas répondre à la justice ainsi que tous les actes défiance, d’insurrection et de sédition n’aient pas prospéré.
Reprenant leurs esprits, ceux parmi les pétitionnaires qui sont de bonne foi doivent aussi se réjouir que la séparation des pouvoirs – leur pétition appelle à la violer – reste un principe intangible de notre République.

Abdou Karim Fofana
Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, porte-parole du Gouvernement.

Madiambal à Sonko : «Arrête cette stupide aventure»

sera difficile de croire à la grève de la faim que tu aurais entamée, selon tes proches, depuis la fin du mois de juillet 2023. On veut bien te croire, mais on est fondé à douter de toi, non pas parce qu’on t’aurait vu manger ou qu’on ait une information contraire à ce que les tiens affirment. Mais on en doute parce que tu nous as habitués à des mensonges sur ta situation.

N’est-ce pas toi qui affirmais souffrir d’un coriace mal de dos, qui te poursuit depuis ta tendre enfance et que ta maman soignait avec de la graisse de boa, ce qui te poussait à aller le soigner à Sweet Beauté entre les mains expertes (?) de Adji Sarr ? Parce que député de ton état, ancien inspecteur des Impôts de profession, leader d’un parti politique qui, de toute l’histoire politique du Sénégal, a eu le plus à lever des contributions financières de ses soutiens ! Ce mal de dos a disparu comme par enchantement. N’est-ce pas toi qui clamais devant les caméras du monde ne souffrir d’aucune pathologie et que tout ce qui t’arriverait serait du fait du régime de Macky Sall ?

La semaine dernière, tes avocats ont dressé un bilan de santé des plus calamiteux. A les en croire, tu souffrirais de comorbidités comme une insuffisance rénale, hypertension artérielle, des problèmes cardiaques, de diabète et on ne sait encore ? Ça fait un peu trop non, pour un aspirant président de la République ? Qui croire, toi ou tes avocats ? En tout cas, il y a un menteur dans le groupe !

Il sera tout aussi difficile de te croire lorsque tu as alarmé ton monde d’une tentative d’assassinat avec un produit toxique déversé sur ton corps par une personne qui finalement se révèle être ton obligé, mais aussi parce que les médecins traitants ont fini par avouer la supercherie. Depuis lors, tu n’évoques plus dans ta communication cette prétendue tentative d’assassinat que tu avais annoncée, plus de deux mois auparavant.

Ton discours de tous les jours est truffé de mensonges et tu es si versatile que tu contredis chaque jour ce que tu as affirmé la veille. Il sera encore plus difficile de croire à ta grève de la faim car, après plus de 15 jours de grève de la faim annoncée, tu as retrouvé tes esprits alertes pour te prononcer sur l’éventualité d’une intervention militaire de la Cedeao contre les putschistes au Niger. Tu serais tombé dans un coma quelques heures après, pour retrouver à nouveau tes esprits, aussi facilement que tu les aurais perdus.

Et encore que tu aies fini de montrer, au monde, que tu es un véritable épicurien, adepte du lucre et de la bonne vie et que donc tu aimes la vie, que tu ne te laisserais sans doute pas mourir de manière aussi sordide.

On croirait difficilement que tu décides de t’engager dans une grève de la faim, après avoir regardé des vidéos dans lesquelles tu dissuadais certains de tes partisans d’user de l’arme de la grève de la faim, que tu condamnais vigoureusement. Quelle serait la cohérence de les en dissuader et de le faire toi-même ? A moins que tu ne sois du genre à dire toujours le contraire de ce que tu fais. Ainsi, on croirait assurément le contraire quand tu dis que tu fais une grève de la faim.

Tu as exhibé une foi religieuse si forte en toi qu’on ne peut t’imaginer entamer une action suicidaire prohibée par ta religion. A moins que tu ne sois un tartuffe et le cas échéant, on ne te croirait pas non plus quand tu affirmes faire une grève de la faim. Il sera encore difficile de te croire après la sortie maladroite de tes épouses pour s’alarmer de ton sort.

Les pauvres, sachant leur époux sur un lit de mort, n’ont pas trouvé nécessaire, le moins du monde (à moins qu’elles ne souhaiteraient, en leur for intérieur, te laisser mourir), de t’appeler à arrêter ta tentative de suicide, mais s’évertuent plutôt à accabler Macky Sall ou la pauvre Adji Sarr.

Quel méchant t’empêcherait alors de t’alimenter ? Chacun gère son ventre, non ? Tes épouses ont-elles fini par comprendre que tu es buté et qu’elles ont le devoir de te sauver de toi-même, pour ainsi implorer le pardon de Macky Sall que tu n’as de cesse de défier ? Si tu souscris à leur démarche, c’est assurément que tu es un «tigre en papier». Si tes épouses ont agi seules, considère alors que plus personne ne croit en toi et n’est disposé à sacrifier sa vie pour tes folies.

Veux-tu donner raison à Adji Sarr ?

On a donc de bonnes raisons de douter de toi et de ta grève de la faim. Mais qu’à cela ne tienne !

Réfléchissons par l’absurde en prenant l’hypothèse que tu ferais une grève de la faim. Que chercherais-tu à prouver ainsi ? Il te sera impossible de faire croire à ton courage car on t’a vu détaler devant la police que tu défiais pourtant. On t’a vu te montrer docile comme un agneau, plus d’une fois, devant des éléments des Forces de défense et de sécurité qui te sortaient de ton véhicule pour te conduire à la destination de leur choix. On t’a vu faire montre d’une lâcheté sidérante comme tous les autocrates du reste, en demandant aux autres de donner leur vie pour te sauver d’un emprisonnement du fait de tes turpitudes personnelles, tout en prenant bien soin d’épargner ta propre vie et le confort de ta famille.

On va jouer au crédule en voulant croire un instant à ta grève de la faim et on te dirait très franchement que l’issue finale d’une telle action ne changerait pas le visage du Sénégal, encore moins du monde. Les cimetières sont remplis de héros et de gens qui se croyaient indispensables.

La mort de Bobby Sands, le 5 mai 1981, des suites d’une grève de la faim de 66 jours, n’a pas encore permis de trouver une solution au conflit irrédentisme irlandais. Pire, la lutte s’est estompée et l’anniversaire de cette mort tragique passe désormais presque inaperçu en Irlande du Nord. Pendant un temps, des gens se feront un devoir de fleurir ta tombe. L’image d’abandon de la tombe de Thomas Sankara au Cimetière municipal de Dagnoën, dans la banlieue de Ouagadougou, renseigne sur le rapport des peuples avec leurs héros. Tu menaçais que «Macky Sall te tuerait ou que tu le tuerais». Alors là, tu es en train de faire le boulot pour lui !

Ousmane Sonko, ton souvenir s’effacera encore plus vite des mémoires d’autant plus que tu ne mènes pas un combat juste ; tu mènes un combat personnel pour sauver ta propre peau, mais pas ton Peuple. Les Bobby Sands, Mahatma Gandhi et autres poursuivaient des causes nobles, mais ne cherchaient pas à s’éviter la prison pour des faits qui seraient commis dans un lupanar comme celui dans lequel tu t’étais rendu de ton propre gré en te cachant de la terre entière, exceptée Adji Sarr.

Penses-tu que des milliers, ou des centaines ou quelques dizaines de personnes vont te suivre dans cette folle initiative ? On peut en douter car on les verrait déjà se dresser pour t’empêcher d’aller en prison ou pour lever le blocus de plus de 55 jours imposé à ton domicile par les Forces de l’ordre pour des raisons sécuritaires.

Tu avais clamé que si ton arrestation survenait, des centaines de morts seraient dénombrés. Est-il besoin de te faire constater qu’on avait déploré plutôt les morts quand tu étais en liberté, mais que depuis que tu es au cachot, plus personne n’a donné bêtement sa vie pour toi. Autrement dit, quand tu es en liberté, le Sénégal est dans le tumulte et les périls, mais quand tu es mis hors d’état de nuire, la paix et la tranquillité règnent dans le pays. Tu t’imagines alors si tu poursuivais cette connerie de te laisser mourir ?

Veux-tu laisser à la postérité l’image que tu as été un vulgaire violeur sans te donner l’occasion de t’expliquer pour laver ton honneur ? Veux-tu, par une dérobade funeste, donner raison à ton accusatrice qui te défiait, fulminant avec assurance que tu préférerais mourir que te mettre en face d’elle dans un procès public ? Reviens à la raison, reviens de tes illusions et arrête ta connerie qui ne trompe pas grand monde ! Sans doute que quelques petits esprits en souffriront et t’imiteront, de grâce, aie la mansuétude pour une fois de les épargner !

Tiens donc, j’ai aperçu un de tes lieutenants de Pastef qui chauffe la toile pour t’encourager dans ta grève de la faim, dans un restaurant huppé de Dakar. Mon sourire narquois ou accusateur l’avait assez gêné !

Arrête cette stupide aventure, qui te mènera fatalement à ta perte, comme Karim Wade l’avait fait, après cinq jours de diète, en 2015 ! Arrête cette folle aventure, comme l’avaient fait des ex-travailleurs d’Air-Sénégal, d’Ama Sénégal, de la Sias, de la Sotrac, d’Africamer (2009-2011), des étudiants contre la candidature de Wade (2011), des fans du footballeur El Hadji Ouseynou Diouf qui revendiquaient sa convocation en Equipe nationale de football (2010) ou d’anciens calots bleus gardes du corps de l’opposant Abdoulaye Wade (2009) ! Avec ça, tu ne prouveras rien et tu te seras «brûlé avec le feu que tu auras allumé» !

Si réellement ta grève de la «fin» procède simplement d’une nouvelle tentative de manipulation de l’opinion, sois conscient que tu seras encore plus ridicule aux yeux de tes adversaires. Les autorités de l’Etat ont les moyens de savoir à tout instant ton véritable état de santé, car tu demeures en détention et restes soumis aux règles de l’Administration pénitentiaire. Et bon appétit ! Ceci n’est qu’un conseil, tu arbitreras au tribunal de ta conscience.
<48>[email protected]

Le titre est de Seneweb. Chronique (Les Lundis de Madiambal) parue dans Le Quotidien du lundi 21 août.

Justice : 24e jour de grève de la faim de Ousmane Sonko et des « prisonniers politiques»

Le leader de Pastef, Ousmane Sonko et les « détenus politiques », sont en grève de la faim depuis 24 jours.

Ousmane Sonko arrêté et inculpé pour appel à l’insurrection et autres crimes et délits, a entamé une grève de la faim depuis dimanche 30 juillet.

Ousmane Sonko, en grève de la faim depuis son incarcération le 31 juillet dernier, a été admis au service de réanimation de l’hôpital principal de Dakar, dans la nuit du 16 au 17 août 2023 à la suite d’un malaise.

Le leader de Pastef-Les Patriotes a été inculpé le 31 juillet, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.

Fass Boye: Serigne Mountakha Mbacké transmet 5 millions FCFA aux familles des victimes

Serigne Mountakha Mbacké
Serigne Mountakha Mbacké

Fass Boye décimé, le bilan fait état de 60 fils disparus en mer. Le Khalife Général des mourides a dépêché une délégation auprès des familles des victimes de Fass Boye pour manifester sa solidarité. Serigne Mountakha Mbacké a transmis 5 millions FCFA aux familles des victimes.

Les émissaires de Serigne Mountakha arrivés à Fass Boye ont manifesté leur soutien aux familles des victimes. Serigne Mountakha n’a pas manqué d’envoyer un message fort aux jeunes.

» Ils doivent rester au pays. Les jeunes peuvent rester et réussir. Il faut travailler dur et être discipliné. La violence doit être bannie dans ce pays. Je suis sidéré de voir un certain comportement des jeunes. L’éducation est fondamentale, » a déclaré le Khalif par le biais de ses émissaires.

Libération de Sonko et des autres détenus : 142 personnalités signent une pétition

Serigne Diop, Professeur des universités, ancien ministre de la Justice du Sénégal, le juge à la cour africaine des droits de l’homme Alioune Sall et 141 Universitaires demandent la libération de Ousmane Sonko, des détenus et l’abrogation du décret de dissolution de Pastef.

Texte in extenso :

COALITION SÉNÉGALAISE DES DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS (COSEDDH)

Depuis le 28 juillet 2023, M. Ousmane SONKO, le Président du parti les Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (PASTEF), est dans les liens de la détention.

Les motifs de son interpellation puis de son incarcération ont évolué dans le temps. Il est d’abord accusé de « vol de téléphone portable », puis suivent d’autres chefs d’inculpation très graves : « appel à l’insurrection », « association de malfaiteurs », « atteinte à la sûreté de l’État », « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste », « complot contre l’autorité de l’État » et « actes visant à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves ».

Son parti PASTEF a été dissous par décret alors qu’il participe, depuis sa création, à la vie politique et bénéficie d’une large représentation au niveau de l’Assemblée nationale et dirige des dizaines de collectivités territoriales.

Au moins trois personnes ont été tuées à la suite des manifestations de protestation contre son arrestation qui ont éclaté à travers le pays. Des arrestations massives de militants et sympathisants du parti, dont des élus, ont eu lieu et la plupart des personnes interpellées sont inculpées pour de graves chefs d’infractions et placées en détention.

M. Ousmane SONKO observe une grève de la faim depuis le 31 juillet 2023. Sa santé s’est gravement détériorée et il a été admis aux urgences hospitalières le dimanche 6 août 2023.

Nous signataires du présent appel, hommes et femmes, à titre individuel ou au nom de collectifs ou d’associations ; citoyens du Sénégal, de différents pays d’Afrique et du monde entier :

Soucieux de la préservation de l’État de droit et préoccupés par la dégradation du climat politique et social et des menaces qui pèsent sur la concorde civile au Sénégal,

Attachés à la paix, à la stabilité et à la préservation des acquis démocratiques du pays,

Profondément attachés au respect et à la protection du droit à la vie garanti par la Constitution du Sénégal et les traités internationaux des droits humains ;

Appelons Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal à, d’une part, donner les instructions nécessaires à son Ministre de la Justice afin que les chefs de Parquet mettent en œuvre une procédure d’urgence pour obtenir :

– la mise en liberté d’office d’Ousmane SONKO afin de préserver sa vie et respecter ses droits civiques ;

– la mise en liberté provisoire des autres personnes détenues pour avoir exprimé librement leurs opinions et mené des activités politiques conformément aux droits garantis par la Constitution ;

– D’autre part, retirer le décret de dissolution de PASTEF pour un retour à un ordre constitutionnel garantissant lepluralisme intégral.

Nous exhortons le Président Macky SALL à faire mettre en œuvre ces mesures afin de restaurer la paix, l’unité et la concorde nationale dans un espace sous-régional marqué par des conflits et le recul de la démocratie.

Les signataires :

Pr Sérigne Diop, Professeur des universités, ancien ministre de la Justice du Sénégal
Pr Alioune Sall, Professeur titulaire des universités, ancien Juge International
Me Mamadou Ismaïla Konaté, Avocat aux Barreaux de Paris et du Mali, ancien ministre de la Justice de la république du Mali
Me Robert Dossou, Ancien Président de la Cour Constitutionnelle du Bénin
Me Reed Brody, Avocat au Barreau de New York, Commission Internationale des Juristes (CIJ)
Me William Bourdon, Avocat au Barreau de Paris
Me Vincent Brengarth, Avocat au Barreau de Paris
Me Patrick Kabou, Avocat au Barreau de Paris
Me Abdoulaye Tine, Avocat au Barreau de Paris
Me Salieu Taal, Avocat au Barreau de Gambie.
Me Mamadou Traoré, Avocat, ancien Bâtonnier du Burkina Faso
Me Bénéwende Stanislas Sankara, Avocat, Ancien Ministre du Burkina Faso
Me Cheikh Sadibou Fall, Avocat au Barreau du Québec, Canada
Procureur Alioune Ndao, Ancien Procureur de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite
Madame Aminata Touré, Ancienne Première Ministre du Sénégal
Pr Mary Teuw Niang, Mathématicien, ancien ministre de l’Enseignement supérieur du Sénégal
Demba Ali Jawo, Ancien ministre, République de Gambie
Amadou Scattred Janneh, Ancien ministre, République de Gambie
Issa Ndiaye, Ancien Ministre de l’éducation du Mali
Honorable Michel Gbagbo, Député de Yopougon, Côte d’Ivoire
Manu Pineda, Député au Parlement Européen, Espagne
Inigo Martinez, Député au Parlement Basque, Espagne
José Luis Centella, Président du Parti Communiste d’Espagne
Bert de Belder, Responsable des relations internationales du Parti du Travail de Belgique (PTB)
Jon Rodriguez Forrest, Responsable des relations internationales, Gauche Unie d’Espagne
Maite Mola, Responsable des relations internationales du Parti de la Gauche Européenne (PGE)
Guy Labertit, Ancien Délégué Afrique du Parti Socialiste, France
Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, Secrétaire Générale de la Convention des Peuples Africains (CDPA), Togo
Augusta Epanya, UPC – MANDEM, Cameroun
Henda Diogéne Senny, Président de la Ligue Panafricaine (UMOJA), Rep Congo
Dr Félix Atchadé, Membre du Comité Central du PIT/Sénégal
Dr Mohamed Ly, Membre du Comité Central du PIT/Senegal
Athanase Boudo, Ancien Député, Ancien Ambassadeur, Burkina Faso
Honorable Mamadou Lamine Diallo, Député, Vice-Président Assemblée nationale, Sénégal
Honorable Cheikh Bamba Diéye, Ancien Ministre, Président du FSD/BJ
Bougane Guéye Dany, Président du Mouvement Gueum Sa Bopp
Boubacar Diop « Buuba », Professeur des Universités, Coordonnateur de Tawax Tem.
Habib SY, Président de la Conférence des leaders Yewwi Askan Wi
Cheikh Ahmed Tidiane Youm, Secrétaire Général National du PUR
Dr Cheikh Dieng, Président du Parti FEPP TAWFEKH
Honorable Ahmed Aïdara, Député Assemblée Nationale
Dr Aïssatou Mbodj, Ancien Ministre d’Etat, Président du Parti And Saxal Ligguey
Pr Hamidou Dath, Président du Parti CREDI
Déthié Fall, Président du Parti PRP
Dr Cheikh Tidiane Dièye, Coordonnateur National Avenir Senegal Bi Nu Begg
Maimouna Bousso, Présidente du Mouvement Les Forces Citoyennes
El Hadji Malick Gackou, Président du Grand Parti
Moustapha Mamba Guirassy, Ancien Ministre, Président du Parti SET
Mamadou Lamine Dianté, Président du Mouvement MCE Andu Nawle
Pierre Sane, Président Institut « Imagine Africa »
Alioune Tine, Président Think Tank AfrikaJom Center
Sadikh Niass, Secrétaire Général de Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme
Alfred Bulakali, Directeur Régional Article 19
Alassane Seck, Président Ligue Sénégalaise des Droits Humains
Papa Diéne Diop, Président Amnesty International Sénégal
Mame Gor Ngom, Auteur – Journaliste
Pape Sadio Thiam, Auteur – Journaliste
Ibrahima Lissa Faye, Journaliste, Président Appel
Ibra Pouye, Journaliste, France
Ndéye Marie Ly Niang, Entrepreneur
Dr Mahamadou Lamine Sagna, enseignant, USA
Dr Thierno Guéye, FASTEF, UCAD
Dr Abdoulaye Mbaye, ESP, UCAD
Dr Thierno LY, IFE, UCAD
Dr Ndiabou Sega Touré, IFE, UCAD
Dr Mouhamed Lat Diop, EBAD, UCAD
Dr Ousmane Cissé, Faculté de Médecine, UCAD
Dr Sérigne Séye, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Alioune Diaw, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Alioune Séne, FASTEF, UCAD
Dr Ibrahima Xalil Niang, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Mamadou Kabirou Gano, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Pape Abdoulaye Diaw, Université Alioune Diop, Bambey
Mohamed Abdalah LY, IFAN, UCAD
Dr Fatou Ndiaye, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Guéne Faye, FASTEF, UCAD
Dr Youssou Mbargane Guissé, Chercheur en Sciences Sociales
Dr Ollo Pépin Hien, CNRST, Burkina Faso
Dr El Hadji Malick Sy, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Moussa Coulibaly, UFR Lettres et Sciences Humaines, Université Ziguinchor
Dr Jean Sibadioumeg, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Khadim Ndiaye, Chercheur en Histoire, Canada
Dr Moustapha Faye, Sociologue, Université de Montréal, Canada
Dr Kéba Coloma Camara, Enseignant, Canada
Pr Rozena Maart, Université du KwaZulu Natal, Afrique du sud
Pr Halidou Yacouba, Université Abdou Moumini, Niger
Pr Cyrille Koné, Université Joseph Kizerbo, Burkina Faso
Dr Adama Ndiaye, Université du Sine Saloum, El hadji Ibrahima Niasse
Pr Diouma Kobor, Université Assane Seck de Ziguinchor
Pr Benoit Tine, Université Assane Seck de Ziguinchor
Dr Mor Diéye, EBAD, UCAD
Dr Diéne Diégane Thiaré, UCAD
Dr Tidiane Diop, UCAD
Dr Malick Ndiaye, UCAD
Dr Ndéné Mbodj, UCAD
Pr Harouna SY, FASTEF, UCAD
Dr Ndéye Astou Ndiaye, FSJP, UCAD
Pr Zeynep Direk, Université d’Istanbul, Turquie
Pr Yao Edmond Kouassi, Université de Bouaké, Côte d’Ivoire
Dr Souleymane Kologo, Université Joseph Kierbo, Burkina Faso
Dr Benjamin Diouf, Faculté des lettres et Sciences Humaines, UCAD
Pr Mamadou Thiam, Ecole Polytechnique, Thiès
Dr Denis Dias Barros, Université de Sao Paola, Brésil
Dr Ibrahima SY, faculté des lettres et Sciences Humaines, UCAD
Dr Cheikh Amadou Tidiane Hanne, Senior Project Manager, Suisse
Pr Boubacar Kanté, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, UCAD
Dr Adama Sadio, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
Dr Papa Fodé Kanté, Université Gaston Berger, Saint-Louis
Pr Daniel Speich Chassé, Université de Lucerne, Suisse
Pr Abdoulaye Keita, IFAN, UCAD
Dr Bocar Kane, Université de Strasbourg, France
Dr El hadji Séga Guéye, Université Paris Nord, France
Pr Mahamadé Sawadogo, Université Joseph Kizerbo, Burkina Faso
Pr Haneta VETE-Congolo, Bowdoin College, USA
Pr Malick Diagne, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Pr Babacar Mbaye Diop, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Pr Idrissa Ba, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, UCAD
Pr Bacary Manga, Faculté des Sciences et Techniques, UCAD
Pr Abdoulaye Gassama, UFR SET, Université Assane Seck, Ziguinchor
Pr Ibra Séne, College of Wooster, USA
Pr Moda Dieng, Université Saint Paul, Canada
Pr François Joseph Cabral, FASEG, UCAD
Pr Souleymane Gomis, FLSH, UCAD
Pr Amadou Fall, FASTEF, UCAD
Pr Mamadou Ba, FLSH, UCAD
Pr Abdou Aziz Diouf, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, UCAD
Pr El Hadji Samba Ndiaye, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, UCAD
Pr Sidy Alpha Ndiaye, faculté des Sciences Juridiques et Politiques, UCAD
Pr Mbissane Ngom, UFR Sciences Juridiques et Politiques, UGB/Saint-Louis
Pr Massamba Diouf, Faculté de Médecine, UCAD
Pr Gora Mbaye, Faculté de Médecine, UCAD
Pr Moustapha Ndiaye, Faculté de Médecine, UCAD
Pr Adjaratou Dieynaba Sow, Faculté de Médecine, UCAD
Pr Hamidou Talibi Moussa, Université Abdou Moumouni, Niger
Pr Daouda Ngom, Faculté des Sciences et techniques, UCAD
Pr Cheikh Thiaw, Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse
Dr Khalia Haydara, FLSH, UCAD
Dr Jeanne Diouma Diouf, FLSH, UCAD
Dr Papa Abdou Fall, FLSH, UCAD
Dr Mory Thiam, FLSH, UCAD
Dr Oumar Dia, FLSH, UCAD
Dr Babacar Faye, FLSH, UCAD

Affaire audio : « Le parquet a interjeté appel pour m’envoyer en prison », (El Malick Ndiaye)

Le parquet a interjeté appel contre la libération du secrétaire national à la communication du parti Pastef, El Malick Ndiaye. Il est impliqué dans une affaire d’un message audio qui lui était attribué faisant appel à l’insurrection.

« Sur l’histoire de l’audio de Mor Kassé, le parquet a interjeté appel pour m’envoyer en prison. Je serai édifié par le président de la chambre d’accusations ce mardi 22 août 2023 », annonce El Malick Ndiaye.

Pour rappel, El Malick Ndiaye avait été arrêté pour appel à l’insurrection et diffusion de fausses nouvelles et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique.

Les candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade officialisées suite à la modification du code électoral

La récente modification du code électoral, qui pourrait permettre à certains acteurs politiques de revenir dans l’arène électorale, a été officialisée. Cette information a été publiée dans le journal officiel. Parmi les personnalités politiques concernées, nous retrouvons Karim Wade et Khalifa Sall.

Ces changements dans le code électoral pourraient avoir des conséquences significatives sur le paysage politique du pays. Il est à noter que cette modification a fait l’objet de nombreuses discussions et débats avant son adoption.

Il est à noter que Karim Wade et Khalifa Sall sont deux figures politiques de premier plan dans le pays. Leur présence dans la course électorale pourrait avoir un impact considérable sur les résultats des prochaines élections.

Les révélations de Ndeye Fatou sur le choix de Macky pour 2024, « le choix est deja fait, il est très

Les révélations de Ndeye Fatou sur le choix de Macky pour 2024, « le choix est deja fait, il est très

Le choix de Macky pour 2024, Bamba Sall donne les critères du candidat « kimou wara choisir joxnako..

Le choix de Macky pour 2024, Bamba Sall donne les critères du candidat « kimou wara choisir joxnako..

Protection des droits humains : Les progrès du Sénégal salués par les Nations Unies

Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a examiné les 17 et 18 août 2023 à Genève en Suisse, le rapport périodique présenté par le Sénégal au titre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Dans la présentation du rapport, il a été relevé que le Sénégal a accompli d’énormes progrès en matière de promotion et de protection des droits humains depuis son dernier examen par le Comité. Ces progrès sont notés à travers, notamment, l’adoption de textes favorisant la prévention et la lutte contre la discrimination ainsi que le vote de la loi de 2022 relative à la non-discrimination au travail, qui révise et complète certaines dispositions du Code du Travail lit-on dans le communiqué rendu public.
« Sur le plan stratégique, l’État du Sénégal a initié des programmes importants pour éradiquer ou prévenir toutes formes de discrimination. Les initiatives de l’État telles que le Projet Pôle de développement de la Casamance (PPDC) qui a enregistré des résultats importants en termes de renforcement de la productivité agricole et d’amélioration des liaisons de transport entre le réseau classique et les pistes rurales aux fins d’assurer un meilleur accès aux services sociaux de base, ont été évoquées » note le document.

 Au niveau de la santé, des efforts ont été aussi enregistrés durant les dix dernières années, avec notamment la gratuité des soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Les mesures prises par l’État du Sénégal pour la réalisation effective des droits à l’éducation, à la santé, à un environnement sain et à l’intégration de la dimension genre dans le secteur extractif et celui de l’énergie ont été signalées. Par ailleurs, il a été clairement affirmé qu’il n’y a pas de discrimination car tous les groupes de la population sont mélangés avec des citoyens qui ont tous des liens de cousinage. Les textes interdisent toute discrimination et il n’y a pas de discrimination dans la pratique.

Arrestation annoncée de Pape Alé Niang : Me Moussa Sarr explique

Pape Alé Niang

La rumeur de l’arrestation de Pape Alé Niang court depuis la mi-journée. Certaines indiscrétions en ont même fait part sur les réseaux sociaux.
 Il faut noter que le patron de Dakarmatin lui-même a signifié n’avoir plus rien à perdre et est au courant que son arrestation se prépare.  

« Je viens d’apprendre dans leurs officines macabres qu’ils préparent une opération pour m’arrêter à nouveau pour me faire taire. Cette fois-ci, c’est la der », a écrit le journaliste.
 Seulement, son avocat indique avoir discuté avec son client à 19 h 15 et ce dernier n’était pas du tout arrêté.  D’ailleurs, Dakarmatin annonce une interview de Ngagne Demba Touré avec Pape Alé Niang.

Bamba Sall tacle sévèrement l’opposition Sénégalaise « opposant moofi amatoul, Sonko kessé moodoon…

Bamba Sall tacle sévèrement l’opposition Sénégalaise « opposant moofi amatoul, Sonko kessé moodoon…

Abdoulaye Wilane avertit BBY: « s’il y a division après le choix de Macky, je vais me présenter en 2024 et gagner au 1er tour »

Abdoulaye Wilane
Abdoulaye Wilane

Le porte-parole du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane, a réaffirmé ce dimanche son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2024. Mais il a indiqué que sa candidature dépendait du comportement des différents responsables de BBY après le choix tant attendu de Macky Sall du candidat qui va lui succéder à la tête de ladite coalition.

 « On a donné notre confiance au Président Macky Sall pour choisir le candidat qui sera le mieux pour notre coalition et pour le Sénégal. Maintenant, s’il y a division après ce choix, il faudra que le Parti socialiste prenne ses responsabilités. Et personnellement, je ne vois pas un meilleur profil que moi de par mon expérience et mes compétences. Si je me présente, je vais gagner dès le premier tour. J’ai le nombre de parrainages et tout ce qu’il faut pour aller à l’élection », a affirmé Abdoulaye Wilane sur les ondes de Sud FM.

Pour ce qui s’agit du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane a pour projet de le renommer en Union Socialiste (US) et appelle à réintégrer tous les frondeurs et démissionnaires.

AYOBA FAYE

Exclusif – Anta Babacar Ngom au cœur d’une vive polémique

Anta Babacar Ngom
Anta Babacar Ngom

« La Relève » : Un Concept Qui Elève Des Voix Entre Le Parti MPR De Hamidou Thiaw Et Le Mouvement ARC De Anta Babacar Ngom. 

La Jeunesse du Parti MPR dirigé par Hamidou Thiaw accuse Anta Babacar Ngom de plagiat à propos de son Slogan « La Relève ».

Une grosse polémique entre deux candidats déclarés à la Présidentielle de 2024, Hamidou Thiaw et Anta Babacar Ngom qui se disputent la paternité d’un concept. En effet, le premier, via la Jpr (Jeunesse pour la Renaissance) dit être concepteur et accuse la fille de Babacar Ngom Sedima de plagiat dans un communiqué parvenu à Senego, ce lundi 22 août 2023.

Cependant, cette entité qui regroupe les jeunes du parti Mpr dirigé Hamidou Thiaw condamne avec la dernière énergie « l’attitude dite irresponsable de la présidente du mouvement ARC » (Alternative pour la Relève Citoyenne), poursuit le communiqué.

Ismaïla Madior Fall : « Au Sénégal, les citoyens ont confiance en la justice »  

Ismaïla Madior Fall
Ismaïla Madior Fall

L’Union des Magistrats Sénégalais (Ums) a tenu son Assemblée générale ordinaire, le samedi 19 août 2023, à la station balnéaire de Saly-Portudal. Présidant l’ouverture des travaux, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, revenant sur le rôle de l’Ums, la mission de la magistrature et la perception des justiciables de leur justice, a tressé des lauriers à la justice sénégalaise ; très décriée par certains, dans un contexte où des hommes politiques notamment de l’opposition ont maille à partir avec la justice.

Selon lui, dans tous les pays, en Afrique et le reste du monde, dans les démocraties, les citoyens dénigrent la justice, arguant que « la justice est compliquée, la justice est lente. Des fois, on dit que la justice est chère ». C’est ce qui explique que dans beaucoup de pays, les citoyens expriment leur « insatisfaction vis-à-vis de la justice. Ça, c’est partout, ce n’est pas le propre du Sénégal ». Mais, « je veux dire, au Sénégal, les citoyens ont confiance en la justice ». La preuve, les endroits les plus fréquentés dans notre pays, « ce sont les hôpitaux et la justice. Si les citoyens n’avaient pas confiance en la justice, ils n’allaient pas porter leurs affaires devant les tribunaux. Aujourd’hui, les tribunaux sont très sollicités, ce qui confirme que les citoyens, les justiciables font encore confiance en leur justice », a-t-il déclaré face à la presse, en wolof, au sortir de la rencontre.

Pour le ministre de la Justice, ce n’est pas parce qu’un homme politique, un candidat à la présidentielle a des ennuis judiciaires que la justice n’est pas indépendante. « La justice peut fonctionner longtemps sans récriminations. Mais, dès l’instant qu’un homme politique ou un candidat à la présidentielle a un problème, on dit que la justice est manipulée ». Cet épisode passé, « on apprécie positivement la justice. On ne doit pas partir d’un cas concernant un politicien pour dire que la justice n’est pas indépendante, il n’y a plus de justice dans ce pays. Non ! »

Interpellé sur le fonctionnement de la magistrature, il a rappelé les procédures que la loi prévoit concernant la nomination de magistrats. « La règle, c’est la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Nous avons tenu deux réunions du Conseil supérieur de la magistrature, en un an. Donc, ce qu’il faut retenir, c’est que le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, travaille à ce que la consultation à domicile soit une exception. Nous avons, néanmoins, fait une consultation à domicile ; mais c’était pour des corrections ».

En effet, après la tenue d’un Csm, « nous nous sommes rendu compte qu’il fallait renforcer le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar et le Tribunal d’instance de Dakar. C’est à Dakar qu’on enregistre le plus de contentieux ; c’est ce qui a justifié la consultation à domicile. Désormais, les consultations à domicile ne se feront qu’en cas d’urgence ou de détachement… Donc, ce qu’il faut retenir : la réunion du Conseil supérieur de la magistrature en présentiel, c’est la règle ; et la consultation à domicile, l’exception, en cas d’urgence », a-til justifié.

La saisine des conseils du leader de Pastef, Ousmane Sonko, du Comité des Nations unies (Onu), sur le non-respect des droits de l’homme au Sénégal n’ébranle pas par ailleurs le Garde des Sceaux, ministre de la Justice. A son avis, « il n’y a rien d’anormal. Ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est qu’hier et aujourd’hui (vendredi et samedi, ndrl), le Sénégal était devant le Comité des Nations unies pour présenter un rapport sur la torture, la discrimination raciale. Après la présentation de ce rapport, suivie d’une séance de questions-réponses, le Comité de l’Onu a félicité le Sénégal. Toute personne, par le biais de son avocat, peut aller au Comité de l’Onu raconter ce qu’il veut », at-il répondu.

Communauté Libanaise au Sénégal : Abass Hassan,le nouveau « Don king »

Communauté Libanaise au Sénégal
Communauté Libanaise au Sénégal

Décrit comme discret ,travailleur et rigoureux, l’homme d’affaire Abass Hassan est un AS du BTP au Sénégal et dans la sous-région, Ce sénégalais d’origine libano-syrien est un self made man peu connu du grand public.

Son ascension météorique dans l’industrie du bâtiment résulte de plusieurs facteurs selon des sources : Sa flexibilité, sa proximité avec le clan au pouvoir, la diversification de ses business et aussi un grand atout chez Abass Hassan. En effet il est très présent dans d’autres pays dans la sous-région comme la guinée équatoriale ou il devient le leader incontesté des bâtiments et travaux publics. Une source de Sanslimitesn.com confirme qu’il a raflé tous les gros marchés de par son savoir-faire, Même si d’aucuns parlent de sa relation avec le fils de la première dame ,Mme Ngema,Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorín c’est surtout sa rigueur et son ingéniosité . Riche en zones d’ombre, le parcours de ce quadragénaire, perçu comme modèle de réussite dans sa communauté et même pour tout le pays. Le très réseauté Abass Hassan est l’un des hommes plus influents au Sénégal.

C’est pourquoi Sanslimitesn vous promet d’y revenir plus amplement sur lui et ses entreprises.

Wait and See …

Ngouda Mboup est catégorique : « Le Sénégal n’est plus une démocratie ! »

Ngouda Mboup
Ngouda Mboup

« Le Sénégal n’est plus une démocratie ! », c’est du moins ce que déclare le constitutionnaliste Mouhamadou Ngouda Mboup dans un post paru sur sa page Facebook.

Selon le Professeur Mboup, « Le Sénégal est devenu un ‘Régime hybride d’autocratie électorale’. » A l’en croire, « Ousmane SONKO, maire de Ziguinchor, chef de l’opposition, candidat des patriotes à l’élection présidentielle du 25 février 2024, est persécuté, ses militants arrêtés, d’autres sont contraints à l’exil, les opposants empêchés de se reunir. »

« La CEDEAO et l’Union africaine ne font rien face aux fraudes à la Constitution et à la loi électorale ou encore lorsque les libertés sont bafouées, leurs textes déchirés, les opposants persécutés. La CEDEAO doit chercher à intégrer des Peuples et non à coaliser des chefs d’Etat« , estime Ngouda Mboup.

« PS : les Etats membres de la CEDEAO qui ne respectent pas les droits de l’opposition doivent au moins faire l’objet d’une surveillance particulière de la Commission« , ajoute-t-il.

Ousmane Chimère Diouf :  » La justice doit éviter de jouer un rôle actif dans un permanent jeu politique fait d’instabilité « 

Ousmane Chimère Diouf
Ousmane Chimère Diouf

C’est un président de l’UMS sans gants qui a donné son avis sur la marche de la justice. Ousmane Chimère Diouf soutient que « la justice doit en effet pour son image éviter de jouer un rôle actif dans un permanent jeu politique fait d’instabilité, de polémiques, et se limiter à réguler la société puisque dans l’exercice de leurs fonctions, les magistrats ne doivent être soumis qu’à l’autorité de la loi » rappelle le président de l’union des magistrats du Sénégal qui se succède à la présidence de l’Ums pour un second mandat.

Ousmane Chimère Diouf face à ses pairs et au ministre de la Justice venu superviser l’assemblée générale élective, a rappelé, « s’il n’est pas discuté que la magistrature est un corps fermé protégé par la loi, nous ne devons cependant pas perdre de vue que la justice est rendue au nom du peuple qui a un droit de regard sur son bon fonctionnement, d’où la nécessité d’envisager l’organisation d’assises pouvant regrouper toutes les franges de la société pour une meilleure compréhension des procédures judiciaires » souligne le magistrat.

Birame Souleye Diop révèle : « Il y’a une quarantaine de jeunes recherchés qui ont décidé de disparaître dans la nature »

Birame Souleye Diop
Birame Souleye Diop

Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) lors d’un point de presse tenu ce lundi 21 août 2023 à Dakar s’est prononcé sur le cas des détenus qu’il considère comme « des détenus politiques ». Face à la presse, Birame Souleye Diop est revenu sur leur cas. « Le gouvernement pousse les détenus à la seule méthode de résistance qui leur est offerte. Le droit de visite est difficilement exerçable parce qu’il y a tellement de famille qui sont restées longtemps sans voir leurs parents incarcérés » dit-il.

Revenant sur le cas Ngagne Demba Touré parti en exil au Mali, il renseigne que « derrière le cas Ngagne Demba Touré, un jeune de 24 ans, il y a une quarantaine de jeunes recherchés qui ont décidé de disparaître dans la nature. Dans cette chasse aux militants sur l’international, Il y a une liste de citoyens sénégalais vivant dans la diaspora déposée à l’aéroport. Certains au moment de rentrer ont été cueillis et envoyés en prison » fait-il.

Macky Sall va participer au sommet des BRICS à Johannesburg

À l’invitation de Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique di Sud, le Président Macky Sall quitte ce 22 août 2023 pour prendre part, les 23 et 24 août 2023, au 15e Sommet des BRICS à Johannesburg.

Pour rappel, le Groupe des BRICS comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Dans un esprit d’inclusion et d’ouverture, le 15e Sommet tiendra une séance spéciale de dialogue avec l’Afrique à laquelle sont conviés quelques leaders africains. Le thème de la séance portera sur : « Les BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».

En marge du Sommet, le Président Sall, en sa qualité de co Président du Forum sur la coopération sino africaine, participera à une réunion sur le partenariat Chine-Afrique, entre un groupe restreint de Chefs d’Etat africain, d’une part, et Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine d’autre part.

Le retour du Chef de l’Etat est prévu le 25 août 2023. Dakar, 22 août 2022

Parrainage : changement du calendrier

La date de démarrage des opérations de collecte de parrainages pour la présidentielle de 2024 était initialement fixée au 28 août. Mais ça, c’était avec le Code électoral de 2021.

Avec la récente modification de l’article L29 de la Constitution et des dispositions pertinentes du Code électoral, les choses ont changé. Ainsi, rapporte Bés Bi, qui reprend l’expert électoral Ndiaga Sylla, l’échéance est calée au 27 septembre prochain.

«Donc de trois mois de collecte (avant le dépôt des candidatures), les candidats déclarés n’ont désormais que deux mois», remarque le journal. Ndiaga Sylla juge ce laps de temps court puisque «très proche de la période de dépôt des candidatures».

Sicap – Liberté 6 : Elimane Lam inaugure un complexe sportif moderne (Vidéo)

Samedi 26 août prochain, il sera inauguré à la Sicap-Liberté 6 un complexe sportif, aux normes futuristes, offert par l’homme d’affaires Elimane Lam.

Fils du quartier, ce dernier a sur fonds propres financé tous les travaux, qui incluent l’édification d’une pelouse synthétique.

Elimane affecte ainsi de doter les jeunes de Liberté 6 d’une solide monture pour que leur équipe de football aille loin dans la pyramide du football national.

Le militant altruiste de la cause de Liberté 6 est, pour rappel, membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football et vice-président de l’UNACOIS Jappo.

Chez cet homme d’affaires multicarte, ces deux casquettes prédisposent à réaliser une synergie entre sport et économie.

Ainsi, en prélude à la cérémonie d’inauguration du joyau prévue samedi prochain, une rencontre a réuni les dirigeants de la Fédé et ceux de l’UNACOIS Jappo.

Lors de cette rencontre partenariale, Me Augustin Senghor a souligné que l’enceinte sportive va permettre « au président (Elimane Lam) de pouvoir développer son équipe et d’engranger des recettes pour que son club devienne plus fort ».

Mieux, le patron de l’instance faitière du football sénégalais a annoncé que le partenariat noué avec l’UNACOIS sera étendu à la réalisation d’infrastructures sportives modernes. Cela, suivant de modes de financement innovants.

En clair, précise Augustin Senghor, donnant corps à une idée émise par Idy Thiam patron de l’UNACOIS, tous les clubs dotés de terrain, en synergie avec l’organisation des commerçants, vont lever des fonds pour moderniser leurs infrastructures.

Il s’agit « d’un partenariat win-win, pour construire des stades, les co-gérer parce qu’ils ont compris que le football est devenu aujourd’hui vendable et rentable », dira Me Senghor ; non sans inciter ces acteurs de l’économie à investir le football.

« La fédération n’a jamais cessé de dire qu’elle était pour la préférence nationale », rappelle, pour terminer, le patron du football sénégalais, qui se fait ainsi chantre du patriotisme économique.

Exploitation du BRT : Le gouverneur de Dakar annonce des essais et prévient sur l’occupation des emprises…

En perspective de l’exploitation commerciale du Bus rapid transit (BRT), des essais statiques sont prévus à partir du lundi 21 août. L’annonce a été faite, à travers un communiqué, par le Gouverneur de la région de Dakar.

Toutefois, si ce dernier a cru bon de communiquer sur cela, c’est surtout dans l’optique d’alerter les occupants irréguliers au niveau des couloirs du BRT ainsi que des voies de circulation générale.

« Ainsi, les propriétaires ou détenteurs de marchandises, de pièces détachées, d’objets encombrants, déposés sur les emprises du BRT,, sont invités à procéder, sans délai, à leur enlèvement », note l’autorité administrative.