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État santé de Sonko: Maître Ciré Clédor Ly annonce «encore» une mauvaise nouvelle

En ma qualité d’avocat membre du collectif de la défense du leader de l’opposition démocratique, j’avais lancé une alerte attirant l’attention sur l’état de santé de ce dernier, qui se détériorait de jour en jour. Il accusait alors un début de déficit cardiaque ainsi qu’une paralysie complète de la partie gauche de son corps, entre autres anomalies organiques. L’état de santé de monsieur Ousmane Sonko a atteint ce jour du 30 Août 2023 un seuil alarmant, au point qu’il est à craindre que les seuls soins médicaux ne puissent plus lui éviter une dégradation irréversible de ses organes vitaux.

Les autorités politiques ainsi que l’administration pénitentiaire en sont informées, de même que le doyen des juges d’instruction qui a délivré le mandat de dépôt, à la suite d’un détournement de procédure du Procureur de la République, lequel est parti d’une arrestation pour un vol présumé d’un portable sans aucune valeur économique, suite à une provocation policière, pour requérir la détention fondée sur une kyrielle d’infractions sans unité de dessein, de connexité ou de concomitance. Ceux, autres que le Doyen des juges, qui ont le pouvoir de mettre fin à sa détention et qui n’avaient pas encore été informés de la situation sanitaire d’Ousmane Sonko, peuvent aller vérifier mes déclarations à la réanimation où le brave docteur traitant s’échine auprès de son patient, pour avoir la confirmation que ce dernier est épuisé et sur le point d’atteindre ses limites, avant qu’il ne soit trop tard.

La philosophie, la morale et le juridisme n’ont plus droit de cité. On ne peut rester sourd et de marbre face aux risques que le maintien en détention d’Ousmane Sonko pourrait engendrer alors qu’il existe des mécanismes juridiques internes conformes au Droit International, qui permettent de le libérer à l’instant même où j’écris. Je lance à l’occasion un appel pressant au Président de la République qui nomme aux emplois civils et militaires, pour qu’il renvoie sans retard le ministre de la justice de son poste pour incompétence pendant qu’il est temps, qu’il le remplace par un homme sage qui maîtrise les arcanes de la justice et le droit international des droits de l’homme et qu’il s’implique pour la libération immédiate d’Ousmane Sonko pour ne pas avoir à traîner le fardeau de ce qui est désormais très prévisible.

Ce sont aussi des conseils et, selon le dicton : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point ».

Maître Ciré Clédor Ly, Avocat à la Cour ;

Juan Branco: «Sonko nous a instruit d’enclencher des négociations pour…»

L’avocat français, représentant du dirigeant de l’ancien Pastef, déclare que des initiatives ont été lancées en vue d’une solution pacifique à la crise politique au Sénégal, qui a émergé à la suite de l’affaire Ousmane Sonko.

« Nous avons entamé toutes les démarches nécessaires afin d’une résolution politique et diplomatique de la crise politique au Sénégal, sur instruction de M. SONKO », a-t-il posté, ce mercredi sur l’application X (ex Twitter).

L’affaire Ousmane Sonko a suscité de vives tensions , créant une crise politique dans le pays. Cette situation a généré des préoccupations nationales et internationales quant à la stabilité et à la paix au Sénégal. Dans ce cadre, Juan Branco, avocat français bien connu pour ses engagements et sa défense de diverses causes, représente le leader de l’ex-Pastef. Sa declaration selon laquelle des démarches sont en cours pour parvenir à une résolution pacifique est d’une grande importance. Elle montre la volonté des parties impliquées de trouver une issue pacifique et éviter toute escalade de la situation, tout en cherchant à rétablir la confiance entre les différents acteurs politiques.

Me Babacar Ndiaye recadre Ismaila M Fall « le jugement est anéanti, si la personne est arrêtée… »

Me Babacar Ndiaye recadre Ismaila M Fall « le jugement est anéanti, si la personne est arrêtée… »

URGENT -Alerte aux autorités sénégalaises sur l’état de santé d’Ousmane Sonko

En ma qualité d’avocat membre du collectif de la défense du leader de l’opposition démocratique, j’avais lancé une alerte attirant l’attention sur l’état de santé de ce dernier, qui se détériorait de jour en jour.

Il accusait alors un début de déficit cardiaque ainsi qu’une paralysie complète de la partie gauche de son corps, entre autres anomalies organiques.

L’état de santé de monsieur Ousmane Sonko a atteint ce jour du 30 Août 2023 un seuil alarmant, au point qu’il est à craindre que les seuls soins médicaux ne puissent plus lui éviter une dégradation irréversible de ses organes vitaux.

Les autorités politiques ainsi que l’administration pénitentiaire en sont informées, de même que le doyen des juges d’instruction qui a délivré le mandat de dépôt, à la suite d’un détournement de procédure du Procureur de la République, lequel est parti d’une arrestation pour un vol présumé d’un portable sans aucune valeur économique, suite à une provocation policière, pour requérir la détention fondée sur une kyrielle d’infractions sans unité de dessein, de connexité ou de concomitance.

Ceux, autres que le Doyen des juges, qui ont le pouvoir de mettre fin à sa détention et qui n’avaient pas encore été informés de la situation sanitaire d’Ousmane Sonko, peuvent aller vérifier mes déclarations à la réanimation où le brave docteur traitant s’échine auprès de son patient, pour avoir la confirmation que ce dernier est épuisé et sur le point d’atteindre ses limites, avant qu’il ne soit trop tard.

La philosophie, la morale et le juridisme n’ont plus droit de cité. On ne peut rester sourd et de marbre face aux risques que le maintien en détention d’Ousmane Sonko pourrait engendrer alors qu’il existe des mécanismes juridiques internes conformes au Droit International, qui permettent de le libérer à l’instant même où j’écris.

Je lance à l’occasion un appel pressant au Président de la République qui nomme aux emplois civils et militaires, pour qu’il renvoie sans retard le ministre de la justice de son poste pour incompétence pendant qu’il est temps, qu’il le remplace par un homme sage qui maîtrise les arcanes de la justice et le droit international des droits de l’homme et qu’il s’implique pour la libération immédiate d’Ousmane Sonko pour ne pas avoir à traîner le fardeau de ce qui est désormais très prévisible.

Ce sont aussi des conseils et, selon le dicton : « Rien ne sert de courir, il faut partir à point. »

Maître Ciré Clédor Ly, Avocat à la Cour ;

Au nom de mon devoir et de ma liberté d’informer juste, de penser et de conseiller.

Ibrahima Pouye, Plan B Pastef, « juridiquement dotougnou compté ci Sonko, avec trois condamnation… »

Ibrahima Pouye, Plan B Pastef, « juridiquement dotougnou compté ci Sonko, avec trois condamnation… »

Plan B Pastef l’analyse pointue de Fatou Abdou « gnongi lijanti pour meuna am Plan B ci… »

Plan B Pastef l’analyse pointue de Fatou Abdou « gnongi lijanti pour meuna am Plan B ci… »

Ibrahima Pouye tacle sévèrement le F24 « degno wara arrêté amatougnou crédibilité nagnou… »

Ibrahima Pouye tacle sévèrement le F24 « degno wara arrêté amatougnou crédibilité nagnou… »

Nécrologie : Terrible nouvelle pour Sonko et son parti Pastef qui perd un de ses cadres (photo)

Le parti Pastef  vient de perdre un de ses éminents membres. Le parti vient notamment d’annoncer le décès de Alassane Blaise Diagne. Il était le Commissaire Scientifique en charge du Numérique.

In extenso, le communiqué du Bureau Exécutif de Pastef :

« Le Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP) a le regret et la profonde douleur de vous faire part du décès de monsieur Alassane Blaise Diagne, Commissaire Scientifique en charge du Numérique, ce mercredi 30 août 2023 en France.

Nous présentons nos sincères condoléances aux frères patriotes et à sa famille biologique. Que le tout puissant ait pitié de son âme

Le Bureau Exécutif »

Sénégal : Le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 30 août 2023

conseil des ministres
conseil des ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 30 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale sur la période allant de septembre 2023 au 02 avril 2024.

 A cet effet, le Chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre, l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de mobiliser les administrations et les structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions.

Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller à l’adoption prochaine en Conseil des Ministres du PAP 3 sur la période 2024-2028.

 Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à finaliser la publication des résultats du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat et du processus de « rebasing » du PIB, afin de consolider la cohérence et les performances de notre politique économique et sociale.

S’agissant du volet social, le Président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale à travers : (i) la réception des travaux en cours de Promovilles dans plusieurs communes prioritaires ciblées ; (ii) la mise en œuvre adéquate du Programme national de Bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances ; (iii) l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale; (iv) la réalisation des pistes de production avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD).

Concernant le PSD, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser, d’ici mars 2024, avant de souligner, en outre, l’impératif de finaliser en intégralité les travaux de l’Autoroute Mbour- Fatick- Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD), ceux du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée, avant fin janvier 2024, de même que la réhabilitation des chemins de fer sur l’axe Dakar Tambacounda.

Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de veiller à la finalisation des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et d’assurer le suivi de la construction du Port multifonction de Ndayane et de ses aménagements connexes, ainsi que de l’exploitation fonctionnelle du Port de Ndakhonga en relation avec le Port Autonome de Dakar et les partenaires de l’Etat.

En outre, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de Reconstruction des Aéroports régionaux (PRAS) avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis, et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui, de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Ziguinchor, en plus l’extension de la piste actuelle de Sédhiou.

A cet effet, le Président de la République a rappelé également au Premier Ministre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale et au Ministre en charge de l’Economie, l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la Polyclinique de l’hôpital principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide Le Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam à Ourossogui et du Centre national d’Oncologie à Diamniadio.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme des 100. 000 logements.

Revenant sur les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de prendre toutes les dispositions pour une parfaite organisation de la rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 dans un climat social apaisé et propice à la réussite scolaire et universitaire.

A cet égard, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité d’assurer le soutien de l’Etat aux Daaras, ainsi que le lancement des constructions et/ou l’opérationnalisation des nouvelles universités (de Matam et Tambacounda), des centres de formation professionnelle départementaux, des lycées d’excellence et des classes préparatoires.

S’agissant de sa priorité majeure : la Jeunesse, le Président de la République a souligné l’importance qu’il accorde à l’insertion par l’entreprenariat et l’emploi, de cette force vive de la Nation.

A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’emploi, d’actualiser et d’accélérer la mise en œuvre du Programme « XEYU NDAW NI » dans ses déclinaisons formations, recrutements spéciaux et entreprenariat.

Le Chef de l’Etat est par ailleurs revenu sur la nécessité d’un bon suivi du déroulement de la campagne agricole et de la préparation de la campagne de commercialisation des productions agricoles et horticoles.

Clôturant sur les priorités de la rentrée, le Président de la République a rappelé l’importance d’une maitrise stratégique du secteur des hydrocarbures dans l’ensemble de ses compartiments.

Abordant la consolidation de l’équité sociale et territoriale, le Président de la République a rappelé la nécessité de l’action et la présence de l’Etat sur l’étendue du territoire national afin de conforter la doctrine de territorialisation des politiques publiques visant l’émergence des territoires et le bien-être de leurs populations en termes de sécurité et de réalisations d’infrastructures économiques et sociales de base.

Dans cette lancée, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le point sur l’état d’avancement des projets validés pour les régions visitées (Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou) et de préparer, en relation avec le Secrétariat général de la Présidence de la République, les prochains Conseils décentralisés prévus dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick.

Abordant le suivi des administrations et des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, aux Ministres et au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures requises afin d’assurer un suivi permanent des actions et un contrôle stratégique des structures du secteur parapublic.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :

  • l’organisation du Grand Magal de Touba et des célébrations du Maouloud : en rappelant au Gouvernement, l’urgence d’engager toutes les diligences requises en vue d’assurer sur les plans logistiques et sécuritaires une bonne organisation de cet évènement religieux international d’envergure, qui rassemble des millions de De surcroît, le Chef de l’Etat a indiqué au Ministre de l’intérieur, l’urgence de déployer toutes les mesures d’accompagnement et de soutien de l’Etat dans le cadre des célébrations du MAOULOUD, qui aura lieu courant septembre sur l’étendue du territoire national.
  • le respect des règles et normes de constructions et de la sécurité des bâtiments : en rappelant au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, au Ministre de l’Intérieur et au Ministre en charge de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, l’urgence de proposer, avant la fin du mois de septembre, un Plan opérationnel de contrôle de la qualité des constructions et de prise en charge bâtiments menaçant ruine ;
  • la prévention et la lutte contre les inondations : en demandant au Gouvernement d’apporter toute l’assistance nécessaire aux familles touchées par les récentes inondations à

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la réunion sur la gestion des inondations ;
  • la réunion sur les infrastructures ;
  • la finale de la Coupe du Sénégal de football ;
  • la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023- 2024 et les statistiques des exportations de produits

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de décret portant dénomination de l’Aéroport international de Saint Louis « Aéroport international Ousmane Masseck NDIAYE de Saint Louis » et son ouverture à la circulation à compter du 07 septembre

Dernière minute : Macky Sall procède à deux nouvelles nominations

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 30 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat Macky Sall. Au titre des mesures individuelles, le Président Macky Sall a pris les décisions suivantes :

  • Madame Mame Marième THIAM, Titulaire d’un Master 2 en Management et Gestion de Projets, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG BA, appelée à d’autres fonctions ;
  • Madame Fatoumata NIANG, Titulaire d’un Master 2 en Management des Organisations, précédemment Président du Conseil d’Administration de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), est nommé Directeur Général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros porteurs (SEMIG), en remplacement de Monsieur Mohamedou Abdoulaye MBAYE, appelé à d’autres fonctions.

Gabon : L’Union africaine condamne le coup d’Etat et appelle au retour à l’ordre constitutionnel

L’Union africaine
Moussa Faki Mahamat, Chairperson of the African Union Commission (AUC), delivers a speech during the 60th anniversary of the Organization of African Unity (OAU), currently African Union (AU), at the African Union headquarters in Addis Ababa on May 25, 2023. (Photo by Amanuel Sileshi / AFP)

L’Union africaine a réagi à la prise de pouvoir des militaires au Gabon ce mercredi matin. Dans un communiqué rendu public il y a quelques instants, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat dit suivre « avec une grande inquiétude la situation en république gabonaise et condamne fermement la tentative de coup d’Etat au pays comme voie de solution de sa crise post électorale actuelle ».

L’Union Africaine « rappelle avec force qu’elle constitue une violation flagrante des instruments juridiques et politiques de l’Union africaine, dont la Charte africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance. »

Elle appelle « l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République, les membres de sa famille ainsi que de ceux de son gouvernement. »

Le Président de la Commission « encourage tous les acteurs politiques, civils et militaires du Gabon à privilégier les voies politiques pacifiques conduisant au retour rapide à l’ordre constitutionnel démocratique au pays ».

Magal Edition 2023 : L’ancien Pm Hadjibou Soumaré à touba

Hadjibou Soumaré à touba
Hadjibou Soumaré à touba

A quelques jours du grand Magal, le ballet des hommes politiques se poursuit à Touba.  Après le passage de Khalifa Sall et Barthélemy Dias, Cheikh Hadjibou Soumaré a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, et son porte-parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr.
L’ancien Premier ministre sous Abdoulaye Wade ne s’est pas adressé à la presse, après sa visite de courtoisie.

« Ousmane Sonko terminait les versets et hadiths que j’entamais », Serigne Habib Sy

Lors d’une rencontre avec Maggu Pastef, Serigne Habib Sy a partagé en détail son entretien avec Ousmane Sonko à Aïnoumady. À la fin de cette conversation, le leader de l’ancien parti Pastef a laissé une forte impression sur le marabout en raison de son engagement envers le Coran et la tradition islamique, incarnant ainsi des valeurs importantes.

Serigne Habib Sy, qui a précisé qu’il s’exprimait en son nom propre et non au nom d’un guide religieux, a choisi de rencontrer Ousmane Sonko à Aïnoumady en raison des différentes affaires qui le concernent et qui font les gros titres. Il a souligné sa liberté de pensée et sa capacité à observer la scène publique de manière indépendante.

Après cet entretien, Serigne Habib Sy a partagé ses réflexions avec Maggu Pastef. Il a admis avoir changé d’opinion à l’égard d’Ousmane Sonko. Selon le marabout, les discussions ont été approfondies et détaillées, bien que les détails ne soient pas dévoilés ici. Ce qui a particulièrement impressionné Serigne Habib Sy, c’est la manière dont Ousmane Sonko a pu compléter les versets du Coran et les hadiths qu’il a abordés. Cette maîtrise des textes sacrés l’a convaincu que Sonko incarne effectivement des valeurs solides.

Malgré les informations et les problèmes juridiques auxquels Ousmane Sonko est confronté, Serigne Habib Sy a souligné une métaphore en expliquant que lorsqu’un animal domestique est acculé et se sent menacé, il finit par réagir de manière défensive. Ensuite, le marabout a analysé les problèmes de Sonko dans un contexte religieux, offrant une perspective spirituelle sur les défis auxquels il est confronté.

En fin de compte, l’entretien entre Serigne Habib Sy et Ousmane Sonko a eu un impact significatif sur la perception du marabout envers le leader politique, mettant en avant l’engagement spirituel de Sonko et sa capacité à exprimer les valeurs religieuses.

Ismaila Madior Fall, ministre de la Justice : « La condamnation d’Ousmane Sonko est devenue définitive »

Sonko: Ismaïla Madior Fall
Sonko: Ismaïla Madior Fall

Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a annoncé que la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko dans une affaire de mœurs demeure irrévocable et définitive, ce qui le disqualifie pour les élections présidentielles de 2024.

Les avocats de M. Sonko affirment que, puisqu’il a été appréhendé après sa condamnation, il devrait faire l’objet d’un nouveau procès. Ils se réfèrent aux lois actuelles sur les procès en contumace. Dans une interview diffusée en ligne ce mercredi par le magazine Jeune Afrique, le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall répond qu’Ousmane Sonko a été arrêté « dans le contexte d’une autre affaire » distincte de celle concernant l’affaire Adji Sarr, ce qui rend non applicable la règle voulant qu’un accusé jugé en contumace soit rejugé.

« Pourquoi ne s’est-il pas constitué prisonnier s’il entendait obtenir que sa condamnation par contumace soit anéantie ? Celle-ci est entretemps devenue définitive », a déclaré Ismaila Madior Fall, qui ajoute que Sonko a été déchu de ses droits électoraux et qu’il a été radié des listes. « Il n’y a là aucune cabale en vue d’évincer un candidat à la présidentielle ».

Concernant les autres détenus arrêtés lors des manifestations, Ismaila Madior Fall refuse de les nommer des détenus politiques. « Ceux qui se trouvent derrière les barreaux ont détérioré des magasins ou des banques, attaqué des brigades de gendarmerie ou encore incendié des mairies. Il n’y a pas de prisonniers politiques au Sénégal », a-t-il affirmé.

Nécrologie : Triste nouvelle, Thierno Bocoum doublement endeuillé

Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun: Triste nouvelle pour Thierno Bocoum

Le leader du mouvement Agir est doublement endeuillé. Il en a fait l’annonce, ce mardi 29 août, dans un post paru sur sa page Facebook. Thierno Bocoumn a perdu son oncle et puis son neveu. Voici l’intégralité de son annonce !

« J’ai perdu un Oncle hier
Amath Diouf Niane. Un oncle d’une gentillesse incommensurable. Très très proche de la famille et particulièrement affable. Je perds aujourd’hui un neveu
Oumar Fall fils de ma cousine Maimouna (Mouna) Niane. Oumar est surtout un ami et un frère. Un homme de paix, de dialogue. Un homme affable est parti à jamais.

Il aimait se rendre à Touba. Il est décédé sur la route de Touba aujourd’hui.
PAIX à leurs âmes. Qu’ALLAH les accueille dans son Paradis céleste.
Mes condoléances attristées aux familles Fall, NIANE, Daf, Bocoum, Bassoum, Saam, Djim, Ndiadé, Koita, Lah… »

Ali Baba et les 40 voleurs (Par Thierno Diop)

Depuis ce matin, le narratif des pseudo-panafricanistes dakarois se gargarise de ragots autour de l’actualité liée au coup d’Etat au Gabon. 

Que de coups d’éclat dans les discours enflammés teintés d’anachronismes ! Autant écrire des coups d’épée dans l’eau ! 

Le propre de la pensée unique est de vouloir porter un manteau givré sous le soleil alors que ce prêt-à-porter idéologique ne s’acclimate pas sous nos tropiques, par cette chaleur infernale où il vaut mieux mettre des sous-vêtements pour être de saison. 

Ils en oublient que c’est du Gabon, au mois de mars 2023, que le président français Emmanuel Macron a décrété la « fin de la Françafrique ».  « L’âge de la Françafrique est révolu », a déclaré jeudi 2 mars Emmanuel Macron au Gabon où il participe à un sommet sur la protection des forêts tropicales. 

Par son phrasé pléonastique, le locataire de l’Elysée n’a fait  que désigner un lieu commun, puisque depuis l’accession de Bongo-fils au plus haut destin politique, la diplomatie gabonaise s’est ouverte à des économies émergentes comme le Maroc et la Chine, au détriment du partenaire traditionnel, cette France descendante et condescendante, qui ne cesse de perdre du terrain dans sa sphère d’influence africaine, au point de draguer des pays non-francophones comme le Nigéria, l’Angola ou encore le Mozambique. 

Le Gabon, pour mémoire, a été pendant longtemps un pilier des relations entre la France et l’Afrique. Mais dans ce pays l’étoile tricolore commençait à pâlir avec la mort programmée de la Françafrique officielle. 

Un autre exemple de ce changement de cap : le Gabon a rejoint le Commonwealth depuis juin 2022.

En clair, les planètes sont alignées autrement depuis les lendemains du décès de Omar Bongo pour un remodelage sur l’axe Paris-Libreville. 

Le président Ali Bongo n’est pas cette marionnette inféodée à la France et il serait incongru d’attaquer sa chute par le prisme de la Françafrique qui n’offre pas une grille de lecture pertinente.  « Il faut croire qu’il y a beaucoup de personnes qui vivent dans le passé (…) Il s’en trouve toujours pour nous ramener en arrière. Quand je dis que je ne connais pas la Françafrique, je ne connais pas la Françafrique », a recadré Ali Bongo, parlant de l’avocat Robert Bourgi, qui n’est plus bien en cour à Libreville. 

En 2014, déjà le logisticien Bolloré connait une mésaventure au Gabon, pour cause de non-respect de ses engagements financiers. Il a été contraint, à la suite d’un accord trouvé avec Libreville en 2017, de partager des activités de manutention sur le New Owendo International Port (NOIP).

Ce n’est donc pas surprenant que la Chine se soucie de la sécurité de Ali Bongo, juste après le putsch, pour avoir appelé mercredi «les parties concernées» au Gabon à «garantir la sécurité» du président Ali Bongo Ondimba, après le coup d’État militaire survenu dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole. 

«La Chine suit de près l’évolution de la situation au Gabon et appelle les parties concernées à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais», a commenté un porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin, interrogé lors d’une conférence de presse.

La dernière visite de Ali Bobgo à Pékin remonte au mois d’avril dernier. 

Le président chinois Xi Jinping l’avait alors qualifié de «vieil ami» de la Chine et avait salué ses «importantes réalisations» en matière de développement.

Un autre acteur qui s’est beaucoup rapproché de Libreville durant ces dernières années : Washington. 

En définitive, Paris doit bien – l’ennemi de mon ennemi est mon ami – ironiser sur cette triste fin de la saga des Bongo.

Qu’ils s’appellent Français, Russes, Américains, ou Anglais, ils sont tous des colons venus nous déposséder des ivoires de nos côtes d’ivoire, avec la complicité de dirigeants corrompus qui ont fini par se faire détester des jeunesses africaines. Arrêtons d’attribuer nos torts aux autres ! Soyons responsables de notre situation, le monde est ainsi fait que les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts à défendre. 

 Par Thierno Diop, chroniqueur à l’émission Digg Penc (SansLimite)

Palais : Reprise des réunions du Conseil des ministres, ce mercredi

Les réunions du Conseil des ministres vont reprendre ce mercredi. Une décision du chef de l’Etat Macky Sall qui a surpris plus d’un. Même les membres du gouvernement n’en reviennent pas, selon le journal Les Echos.

Les vacances gouvernementales devaient finir au mois de septembre, comme de coutume, mais le Président de la République a décidé de tout écourter et de convoquer ses ministres ce mercredi au palais de la République.

Pour rappel, c’est le 3 août dernier que ces « vacances » avaient débuté.

Organisation du grand Magal : Cheikh Bass exprime sa satisfaction à Antoine Diome et fait des suggestions à l’Onas

Le porte-parole du khalife général des mourides a décerné son satisfecit au ministre de l’Intérieur. Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr a déclaré qu’Antoine Diome a répondu favorablement à toutes les sollicitations du comité d’organisation du grand Magal.

Il a aussi profité de la réunion d’évaluation pour faire savoir à la population de Touba que la Senelec n’a pas procédé à l’extension de son réseau en perspective de l’événement.

Par ailleurs, le porte-parole du khalife général a suggéré à l’Onas que les flexibles servant à évacuer les eaux pluviales soient mis sous terre afin d’assurer une bonne mobilité des pèlerins, car certaines routes de Touba sont impraticables à cause des eaux stagnantes.

Les détails dans cette vidéo.

Dossiers Ousmane Sonko : « Tout ce que je retiens, c’est qu’il a été blanchi », Serigne Habib Sy

Serigne Habib Sy, Ibn Serigne Abdou Aziz Sy Dabakh a reçu mardi Maggi Pastef. Le Saint homme qui a demandé à Ousmane Sonko d’arrêter sa grève de la faim, a aussi appelé le Président Macky Sall à le libérer. Non sans dire bien maitriser ses dossiers.

« Je n’ai pas besoin moi Habib Sy de demander la permission pour m’exprimer sur ce qui se passe dans ce pays dans ces moments… Je suis toutes les infos. Je suis très bien informé. C’est ça notre premier devoir de sentinelle.

« J’ai suivi le dossier Ousmane Sonko durant ces 2 dernières années & tout ce que je retiens c’est qu’il a été blanchi. Toutes ces épreuves qui ont parsemé la trajectoire ne font que renforcer son destin de leader.
Rien ni personne ne peut arrêter Ousmane Sonko si Allah SWT décide de le porter au pouvoir.

« Il n’y aura pas de paix dans ce Sénégal tant que Ousmane Sonko sera persécuté et traité avec autant de cruauté. Nous invitons vivement le Président Macky Sall à libérer d’urgence Ousmane Sonko pour éviter le pire ».

Le chroniqueur de Walf Tv, Cheikh Bara Ndiaye, transféré après deux mois de détention et une grève de la faim

Le chroniqueur de Walf Tv, Cheikh Bara Ndiaye, détenu depuis près de deux mois, a quitté le service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar. Après une grève de la faim qui l’avait considérablement affaibli, il a été évacué vers ce service.

Son avocat, Me Moussa Sarr, a indiqué qu’il a été transféré en début d’après-midi d’hier, au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. ‘Tout ce que je peux dire sur son état de santé, c’est qu’il va de mieux en mieux. Il est très faible’, a-t-il déclaré. Une demande de mise en liberté provisoire a été déposée dans l’espoir de sa libération. La décision est maintenant entre les mains du juge.

Me Moussa Sarr a également précisé que Cheikh Bara Ndiaye avait suspendu sa grève de la faim 72 heures avant son transfert.


Le député Ayib Daffé corrige Diallo Diop : “Notre seule option reste la candidature de Ousmane Sonko”

Le secrétaire général par intérim du parti Pastef s’est prononcé sur le débat autour d’un éventuel plan B pour remplacer Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024. Ayib Daffé précise qu’ils n’ont aucun plan B et qu’ Ousmane sonko reste leur seul et unique candidat, ramant ainsi à contre courant de Diallo Diop, vice-président du parti, qui a déclaré, dimanche dernier, que PASTEF aura un candidat, même sans Sonko.

« Rien n’a changé, affirme le parlementaire sur la RFM. Sauf qu’on a tenté de dissoudre le parti de manière injuste, arbitraire et illégale. Il y a également l’arrestation d’Ousmane Sonko, un kidnapping et une détention arbitraire que nous contestons d’ailleurs . Mais jusque-là les membres, les partisans, les sympathisants, les militants et responsables du parti dans leur unanimité sont toujours convaincus de la justesse, de la nécessité et de la pertinence de la candidature de Ousmane sonko qui est le favori à l’élection présidentielle de 2024 ».

Poursuivant, il soutient ne “pas voir l’intérêt et la nécessité de chercher un plan B” puisque le maire de Ziguinchor reste leur seul candidat.

« Notre seule option reste la candidature du président Ousmane Sonko. Nous considérons que sa radiation des listes électorales est imaginaire puisqu’aucune notification n’a été faite, estime-t-il. Ce qui est sûr en ce moment c’est que le président Ousmane Sonko jouit de ses droits civiques »

« Ñoom ño amul candidat waaye ñun amnanu », El Malick Ndiaye raille Apr/Bby

Ballons de sonde, divertissement etc. El Malick Ndiaye dit ne pas mordre à l’hameçon du pouvoir sur la route de la Présidentielle 2024 où déjà, le candidat de Pastef dissous, Ousmane Sonko, est en peloton de tête. Avec la satisfaction des Patriotes.

« Pas de perte de temps sur les ballons sondes de la presse aperiste. Le président Sonko est plus que jamais éligible et reste notre seul et unique candidat. Sa victoire au 1er tour est inévitable. Ñoom ño amul candidat waaye ñun amnanu ».

La confirmation du candidat de Pastef par le Secrétaire national à la Communication de Pastef et Vice-président Commission Communication de Yewwi Askan Wi, est adoubée aussi par de nombreux patriotes.

« Ne tombons pas dans le piège de la presse du Palais et du Premier ministre. Le Président Ousmane Sonko reste électeur et éligible. Son nom n’a pas été radié des listes électorales »; « El je te demande solennellement de transmettre ce message à Pros, qu’il arrête sa grève de la faim, car lui seul, je dis bien seul pourra nous guider à l’essentiel »; « Il ne me passe même pas à l’esprit d’avoir un autre candidat que lui »; « Je le disais et certains en riaient, le seul camp qui risque de ne pas avoir de candidat, c’est BBY.
Focus2024 Sonko Président inchallah », entre autres réactions sur les réseaux sociaux

Khalifa et Barthélemy reçus à Touba : Le témoignage de Serigne Bassirou Abdou Khadre

Quelques jours après la visite des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, Khalifa Ababacar Sall et Barthélemy Dias ont effectué, ce mardi, leur « ziara » à Touba. Le député-maire de Dakar et le patron de Taxawu Sénégal ont été reçus respectivement par le khalife général des mourides et son porte-parole.
Khalifa Sall a refusé de parler de la situation nationale, notamment la politique devant la presse. Il a plutôt sollicité des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité devant les autorités religieuses de la cité religieuse, a appris Seneweb.

Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a, lui, adoubé Khalifa Sall devant Barthélemy Dias et tous les autres membres de sa délégation.
Voici le témoignage du porte-parole du khalife général des mourides à travers cette vidéo

Présidentielle 2024: Comment Me Wade a disqualifié son fils Karim

Me Wade a disqualifié son fils Karim
Me Wade a disqualifié son fils Karim

Après avoir retrouvé ses droits civiques et politique, Karim Wade a un autre problème pour valider sa candidature. Ses chances de succéder au Président Sall en 2024 restent hypothéquées par l’article 28 que son père, lui-même, avait fait voter par voie référendaire le 7 janvier 2001 en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui sera promulguée le 22 janvier de la même année.

Ledit article stipule que «tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». Ce qui fait dire que sans en avoir aucunement l’intention, le Président Abdoulaye Wade venait par cet article constitutionnel de brandir le sabre qui allait couper la tête de son fils pour l’éliminer définitivement de la course pour 2024.

Me Moussa Diop catégorique 
 Me Moussa Diop a été parmi les premiers à attirer l’attention de l’opinion sur l’impossibilité pour Karim Wade d’être sur la ligne de départ des candidats à la présidentielle de 2024. Et pour étayer ses propos, il avait fait savoir que le candidat du PDS bénéficie d’une double nationalité sénégalaise et française. Ce qui, d’après lui, «est une violation de la Constitution sénégalaise».

Mieux, la candidat déclaré à la Présidentielle de 2024 a non seulement brandi le passeport français de Wade fils, lors de l’émission Faram Facce de mercredi dernier, mais est allé plus loin dans ses propos. «Selon la loi française en son article 18-1, personne ne peut perdre sa nationalité sur la base d’un simple dépôt de dossier. Cela ne peut se faire que sur décision des autorités françaises notamment du Garde des Sceaux. Autrement dit, il faut être autorisé par le gouvernement français pour perdre sa nationalité alors que tel n’est pas encore le cas pour Karim Wade» a-t-il fait savoir avec assurance.

Alinard Ndiaye du PDS affirme que Karim Wade peut renoncer à tout moment à sa nationalité 
En plus de Me Diop, un autre juriste s’est exprimé sur le même «K» pour soutenir que le candidat de l’ancien parti au pouvoir pourrait voir son dossier rejeté par le Conseil Constitutionnel, la seule institution habilitée à décider.

Pour lui, la question liée à l’amende de la somme de 138 milliards peut être une épée de Damoclès qui va peser sur lui. C’est pourquoi «cette amende non payée peut lui être exigée ; sinon une contrainte par corps peut lui être appliquée et au cas échéant, il peut retourner en prison. C’est ce que prévoit la loi» explique-t-il à nos confrères du Le Témoin.

Poursuivant dans le même sens, notre interlocuteur s’est montré plus clair quant à la question de la validation des candidatures «le Conseil Constitutionnel ne s’autorise pas puisque l’amende ne fait pas partie des conditions d’éligibilité. Il n’y a que le gouvernement qui peut les contraindre à payer. En revanche, le Conseil Constitutionnel peut évoquer ce non -paiement de l’amende pour réviser leur candidature. C’est l’exemple du quitus fiscal. Si vous ne l’avez pas, on peut vous opposer l’absence de bonne moralité. Donc pour être à l’abri de toute surprise, il est plus sûr de payer l’argent que vous devez au contribuable sénégalais» tient-il à préciser dans les colonnes du journal Le Témoin.

A quelques mois seulement de la présidentielle, Karim Wade, qui croyait voir le bout du tunnel tout proche, devra encore patienter avant d’être définitivement édifié sur son sort.

​Discours de l’Élysée pour le Sahel: Babacar Justin Ndiaye répond à Emmanuel Macron

Babacar Justin Ndiaye
Babacar Justin Ndiaye

Le discours prononcé par le Président Emmanuel Macron, le 28 août, est une profusion d’arguments apocryphes, c’est-à-dire faux. D’autant plus discutables que les assertions, les explications et les justifications du chef de l’État français accrochent et dépitent par leur triple manque de poids historique, de rigueur démonstrative et de finesse pédagogique.

Passons au crible quelques passages ou quelques saillies de cette longue allocution bien reçue et très ressentie ; notamment en Afrique de l’Ouest !
Je cite le locataire de l’Élysée : « Sans l’opération BARKHANE, le Mali, le Burkina et le Niger n’existeraient plus dans leurs limites territoriales ».Voilà une thèse qui impressionne un Africain dépourvu de connaissances historiques. Ma réaction en guise de réponse est la suivante : « Sans le débarquement de Normandie en 1944, conçu et commandé par le Général Eseinhower, la France aurait eu un destin de régions allemandes comme la Saxe et la Rhénanie-Westphalie ».

En effet, ce sont les soldats anglais, américains et canadiens qui ont massivement péri pour libérer la France. Le Général Gaulle était sans troupes sur le sol français. Les débris de l’armée tricolore étant aux ordres du Maréchal Pétain entouré par la clique des défaitistes ou des collaborateurs comme Pierre Laval. Même la crème des royalistes de France était représentée à Vichy par Raphaël Alibert.  

Dans cette situation de désastre où le Général De Gaule n’avait que le micro de la BBC pour lancer son fameux Appel (au secours) du 18 juin, l’esquisse du Salut de la France est enregistrée au cœur de l’Afrique via l’adhésion du Gouverneur Félix Éboué (futur beau-père du Président Senghor) et l’engagement du Général Leclerc, à la tète  de sa colonne de tirailleurs africains. Dans la vie des Nations, il y a eu des hauts et des bas sous tous les cieux, depuis l’aube des temps.

Le Mali et le Burkina contrôlent au moins 40 ou 60% leurs territoires en 2023. En 1940, la France avait perdu la totalité de son territoire. Les Allemands étaient jusqu’au Pas-de-Calais. De l’Alsace à la Bretagne, toute la France était occupée puis libérée par les Alliés et…les Africains. Chose à ne pas oublier : les tirailleurs africains ont été tragiquement récompensés à Thiaroye, dans la banlieue de Dakar.
Justement, Emmanuel Macron pense (sans le dire) que les Maliens, les Burkinabés et les Nigériens ne sont pas suffisamment reconnaissants à l’endroit de BARKHANE et des jeunes Français de vingt ans morts sous le chaud soleil Sahel. Effectivement ces dizaines de morts sont dignes de respect et de gratitude.

Toutefois, je rappelle que les sacrifices consentis par les Américains pour la libération de la France n’ont pas empêché le Général de Gaulle de claquer la porte de l’OTAN puis de prononcer le retentissant Discours de Phnom Penh (au Cambodge en septembre 1966) très favorable au Nord-Vietnam d’alors et au Viêt-Cong. Donc contre les États-Unis ! Ce qui a choqué, à l’époque, les Intellectuels anti-communistes comme Raymond Aron et Jean-François Revel.

L’autre saillie du Discours de l’Élysée sur le Sahel a dévoilé la posture de gladiateur adoptée par le Président Emmanuel Macron sur l’équation que représentent le maintien et/ou le départ de l’Ambassadeur de France à Niamey qu’on peut désormais assimiler au Préfet de la Nièvre…du Sahel. La Nièvre étant un Département de la Bourgogne-Franche-Comté.
Manifestement, la France impose son option et sa volonté à un pays souverain mais faible. Si on était en Angola, en Éthiopie, au Vietnam, au Maroc, en Algérie, au Zimbabwe etc. c’est-à-dire des États qui ont les reins solides, l’Ambassadeur Sylvain Itté ne passerait une nuit, après l’expiration des quarante-huit heures.
Quant aux arguments relatifs à la non-légitimité ou à la non-légalité du CNSP des putschistes de Niamey, ils ont le poids d’un fétu de paille. Un double pied de nez à la logique et à la cohérence ! Combien de fois, les diplomates français ont travaillé étroitement avec des dirigeants non élus ou installés par les baïonnettes ?
Le Général Gaïd Salah en Algérie, le Colonel Doumbouya en Guinée, le Général Al Burhan au Soudan, le Général Al Sissi en Égypte etc. ont opéré des putschs sans provoquer de séisme au Quai d’Orsay. Et que dire de l’Ambassadeur de France qui travaille avec la Junte de Birmanie ? Une junte qui bombarde ses opposants avec des avions de chasse et décime des milliers de citoyens de la communauté musulmane des Rohingyas…  

En vérité, la France n’est forte que de la faiblesses élites africaines ; singulièrement celles de la CEDEAO et du Sahel. Feu le Président Houphouët Boigny disait : «Si le lézard pénètre dans le mur, c’est parce que le mur s’est lézardé ». Sans jeu de mots. Le lézard n’a ni griffes ni crocs. Et le mur est souvent en béton .

L’autre réalité renseigne que la France n’a de respect que pour les pays qui exigent et imposent le respect de leurs autonomies de décisions. On a vu la France quémander pendant longtemps la réouverture de son ambassade  dans la capitale du Rwanda.

Plus spectaculaire encore, la France a imposé une   Rwandaise (anglophone et anglophile) à la tête de l’OIF pour faire plaisir au nationaliste ombrageux et teigneux Paul Kagamé. Conséquence navrante  : la Secrétaire générale de la Francophonie fait des fautes de syntaxe et de grammaire élémentaire dans la langue Victor Hugo. Évidemment, au grand dam des pays fondateurs de la Francophonie : le Sénégal de Senghor, le Niger de  Diori Hamani, la Tunisie de Bourguiba et le Cambodge du Prince Sihanouk. Ces pays pionniers n’ont pas bronché.

En définitive, la France demeure l’artisan numéro un du ressac ou du reflux de son influence en Afrique de l’Ouest. Je ne me lasserai jamais de paraphraser Sékou Touré : « Changer de maitre, ce n’est pas se libérer ». Il est donc clair que la Russie, la Chine, la Turquie et autre WAGNER ne sont pas la solution. Mais la France est le problème.

Par Babacar Justin NDIAYE 

Le F24 alerte l’ONU sur la situation politique au Sénégal et le cas de l’opposant Ousmane Sonko

F24et ONU
F24et ONU

Dans une démarche de sensibilisation, après les avocats de l’opposant Ousmane Sonko, une délégation du F24 s’est rendue ce mardi 29 août au Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Leur objectif : alerter sur la situation politique actuelle au Sénégal.

La délégation, menée par Mamadou Mbodj, a présenté à l’institution onusienne un mémorandum détaillant l’état de la démocratie et des droits de l’Homme au Sénégal. Ce document met en lumière les restrictions des libertés, les emprisonnements, les tortures etc. Une lettre a également été remise, attirant l’attention du secrétaire général des Nations unies sur le cas spécifique de l’opposant Ousmane Sonko et de 1062 autres citoyens sénégalais.

Cette initiative marque une étape importante dans le combat pour le respect des droits de l’Homme au Sénégal et souligne l’importance de la situation de l’opposant Ousmane Sonko. La communauté internationale est appelée à se pencher sur ces questions cruciales afin de garantir l’intégrité et la liberté de tous les citoyens sénégalais.

L’appel Solennel de Serigne Habib Sy Dabakh à Ousmane Sonko…(vidéo)

Serigne Habib Sy Dabakh à Ousmane Sonko
Serigne Habib Sy Dabakh à Ousmane Sonko

C’est un appel solennel que Serigne Habib Sy Dabakh a lancé à l’endroit de Ousmane Sonko qui refuse toujours de s’alimenter. Il s’exprimait ce mardi, lors d’une visite de « Magi Pastef » (Sages de Pastef).

L’opposant, en grève de la faim depuis son interpellation, a été admis aux urgences depuis le dimanche 6 août dernier, à Dakar.

https://youtu.be/2r-lJhWEojY

Dernière minute – Très mauvaise nouvelle pour la célèbre Marie LO

Marie LO
Marie LO

Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour Marie Lo, qui contrairement à son père qui a séduit les mélomanes sénégalais avec son tube « Tajabone », n’a pas pu convaincre hier ses « victimes » qui l’ont traînée en justice pour escroquerie et abus de confiance portant sur plus de 500 millions francs CFA. En effet, la médiation pénale souhaitée par cette dernière n’a pas eu l’effet escompté. La partie plaignante a tout bonnement refusé la proposition de l’ex(épouse du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow.

En effet, Marie Lo a proposé séance tenante la somme de 50 millions CFA et a promis de verser 100 millions à ses « victimes » la semaine prochaine, indiquant à la partie plaignante, qu’après sa sortie de prison, elle va régler le reste de l’addition. Mais elle s’est vue cracher à la figure sa demande. La partie plaignante a dit niet et exige de rentrer dans ses fonds, surtout qu’il y a eu une rupture de confiance totale avec la fille d’Ismaël Lo.

L’As

Nécrologie : Triste nouvelle, la communauté Niassène endeuillée (Photo)

communauté Niassène endeuillée
communauté Niassène endeuillée

C’est une terrible nouvelle pour communauté Niassène qui est endeuillée suite au rappel à Dieu de Cheikh Ibrahima Thiam.

Grand Muqadam de Elhadji ibrahima Niass à Paymar, dans la commune de Ndiediengue, dans la région de Kaolack, a tiré sa révérence, selon les informations de Malbn.com. L’enterrement était prévu ce lundi à partir de 14h 30′ à Paymar .

La rédaction de Senenews présente ses sincères condoléances à toute la famille éplorée et prie pour le repos éternel de son âme.

fb img 1693256670893 - Senenews - Actualité au Sénégal, Politique, Économie, Sport

Grand-Yoff : Les images du dérapage du BRT (vidéo)

dérapage du BRT
dérapage du BRT

En ce mardi 29 août, des essais ont été réalisés pour évaluer le Bus Rapid Transit (BRT). Cependant, à Grand-Yoff, les essais ne se sont pas déroulés comme prévu. En effet, au cours de cette journée, un autobus a glissé et a quitté sa trajectoire pendant les tests. Cet incident s’est produit à Grand-Yoff, plus précisément dans le quartier d’Arafat, comme rapportées par le SudQuotidien.

Magal 2023 : Le Président Macky Sall attendu à Touba, jeudi

Macky Sall attendu à Touba
Macky Sall attendu à Touba

Le président Macky Sall est attendu à Touba, jeudi, dans l’après-midi, pour une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, en prélude du Magal, a appris l’APS.

Comme à chaque veille de Magal, le chef de l’Etat rendra visite au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, ce jeudi.

Occasion certainement pour les deux personnalités d’échanger sur les préparatifs de ce grand événement religieux de dimension internationale, et sur la marche du pays. 

Grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), la 129e édition du Magal de Touba , sera célébrée lundi prochain coïncidant avec le 18e jour du mois lunaire Safar 1445h.

Fourniture d’eau potable à Touba : Antoine Diome annonce une bonne nouvelle

Antoine Diome
Antoine Diome

Le ministre de l’Intérieur n’est pas venu  bredouille à la réunion d’évaluation du grand Magal qui se déroule ce mardi à Touba. Antoine Diome annonce l’arrivée à Touba de 20 camions citernes des sapeurs-pompiers, acquis tout récemment par le chef de l’Etat Macky Sall, pour  assurer une bonne distribution de l’eau potable.
 » Chaque camion peut contenir 30 000 litres. Nous avons au total une capacité de 600 000 litres. Et chaque véhicule peut faire quatre rotation par jour », précise le ministre de l’intérieur.
Ces nouveaux camions, stationnés à côté de la résidence Khadimou Rassoul, seront mis à la disposition du comité d’organisation du Magal de Touba.
Le ministre de l’intérieur préside la réunion d’évaluation de la célébration du départ en exil de Khadim Rassoul en présence de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, entre autres autorités administratives et religieuses.

Incroyable – Un bus BRT dérape et crée des dégâts [photos]

BRT
BRT

Un bus du projet Bus Rapid Transit (BRT) vient de déraper près de l’établissement scolaire Hyacinthe Thiandoum. Sur les images parvenues à Seneweb, on peut apercevoir le bus heurtant le trottoir de la voie secondaire. 

Plus d’informations à suivre

https://youtu.be/c2sRCeSj2HI

29 août 2016- 29 août 2023 : Il y a 7 ans, Macky Sall radiait Sonko de la Fonction publique

Macky Sall radiait Sonko de la Fonction publique
Macky Sall radiait Sonko de la Fonction publique

Dans sa croisade contre le régime du président Macky Sall, Ousmane Sonko, alors inconnu du grand public, faisait des révélations fracassantes qui, visiblement, indisposaient les tenants du pouvoir. Inspecteur des impôts et des domaines, il s’est fait une promesse d’honneur d’exposer toutes les pratiques peu catholiques de Macky Sall et ses souteneurs. Ses différentes sorties visant à dénoncer un vaste système de fraude fiscale finiront par provoquer l’ire du chef de l’État qui l’accuse, à travers ses seconds couteaux, de violer le devoir de réserve qui encadre son travail.
 Ousmane Sonko sera finalement sanctionné avec sa radiation de la Fonction publique, le 29 août 2016.
« Monsieur Ousmane Sonko, Inspecteur des Impôts et des Domaines (…) est révoqué sans suspension des droits à pension pour manquement à l’obligation de discrétion professionnelle prévue à l’article 14 de la loi n°61-33 du 15 juin 1961 », lit-on dans un décret signé le même jour.

C’est la fin d’une carrière (inspecteur des impôts et des domaines) et la naissance d’une autre (chef de parti politique) qui n’en est pas moins noble et moins intéressante. 
Un an après sa radiation, Ousmane Sonko est élu député à l’Assemblée nationale et se place aujourd’hui comme le plus farouche opposant de Macky Sall.
Deux années plus tard, il est sorti troisième de la Présidentielle, derrière Idrissa Seck et Macky Sall (réélu pour un second mandat).

En 2022, Ousmane Sonko est élu maire de Ziguinchor, dans le cadre de la coalition Yewwi Askan Wi, qui s’est d’ailleurs adjugé des dizaines de collectivités à travers le pays. En juillet de la même année, ladite coalition, qui s’est liguée avec Wallu Sénégal, a pu obtenir plus de 80 députés, imposant une majorité relative au pouvoir de Macky Sall à l’Assemblée nationale. 

Mais aujourd’hui 29 août 2023, marquant l’an VII de sa radiation, Sonko est condamné dans deux affaires (Sweet Beauté et Mame Mbaye Niang) et est arrêté pour plusieurs autres chefs d’inculpation.

Placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet dernier, l’opposant politique, dont le parti est également dissous, est admis au service des urgences de l’hôpital Principal de Dakar où il continue sa grève de la faim.

https://youtu.be/c2sRCeSj2HI

Ziguinchor : L’armée lance une initiative inédite en faveur des citoyens

Le commandement de la zone militaire n°5 annonce l’ouverture de camps citoyens à Ziguinchor. Ces camps, une première dans la zone, visent à offrir un cadre d’initiation à des activités tournant autour de la citoyenneté. Au-delà, ces camps citoyens visent aussi à capaciter les jeunes sénégalais sur les défis sécuritaires actuels.

Ce regroupement prévu pour quatre (4) jours va être une occasion de contact direct avec la communauté militaire, lit-on dans le communiqué. En plus, il va permettre “de découvrir les opportunités professionnelles offertes par les armées”, précise le communiqué signé par le colonel Yakhya Diop, Commandant de la zone militaire n°5.

Ces camps citoyens sont ouverts à tous les jeunes garçons et filles volontaires de nationalité sénégalaise âgés de quinze (15) ans à vingt (20) ans. Cependant les jeunes gens qui n’ont pas dix-huit (18) ans devront présenter une autorisation parentale lors de la sélection.

Tous les candidats inscrits et retenus vont devoir passer des examens médicaux afin de déterminer s’ils sont aptes à mener les activités offertes par le camp.

Ces camps citoyens sont prévus dans la période du 19 au 22 Septembre. Les inscriptions prendront fin le 7 Septembre prochain.

Affaire des 300 millions : mauvaise nouvelle pour Me El Mamadou Ndiaye

Me El Mamadou Ndiaye devra attendre encore un peu plus en prison avant de pouvoir espérer bénéficier d’une liberté provisoire. Ses avocats ne peuvent pas à ce stade de la procédure concernant leur confrère introduire la requête en ce sens. Il faudra d’abord que la chambre d’accusation auditionne ce dernier au fond.

Il se trouve que le juge de second degré envisage d’entendre en premier la partie civile. Et, programmée hier, cette audition a été reportée sine die. Selon Les Échos, qui donne l’information, la partie civile serait souffrante.

Me El Mamadou Ndiaye est poursuivi pour escroquerie, blanchiment de capitaux et usurpation de fonction dans l’affaire de session litigieuse d’une parcelle au centre-ville portant sur 3 milliards de francs CFA. D’après l’accusation, 300 millions de francs CFA de ce montant aurait transité entre les mains de l’avocat.

Pour sa défense, ce dernier a avancé qu’il n’a touché dans la transaction que le montant de ses honoraires et celui-ci, jure-t-il, serait bien inférieur à 300 millions F CFA.