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Prison de Diourbel : Bonne nouvelle pour les pro-Sonko

Prison de Diourbel
Prison de Diourbel

Après une première vague de libération des militants et sympathisants du leader politique Ousmane Sonko, certains prisonniers commencent à humer l’air de la liberté dans la commune de Mbacké.

Selon le député Cheikh Thioro Mbacké, 47 détenus de Diourbel ont bénéficié d’une liberté : « 47 détenues politiques à Diourbel, ont été libérés », informe le député, sur Rewmi

Pour rappel ces gens ont été arrêtés par les forces de défense et de sécurité lors du passage de la caravane de Ousmane Sonko à Mbacké.

Urgent : Awa Baba Thiam déférée au parquet.

Le monde est en train de s’écrouler sur Awa Baba Thiam. Selon nos informations, elle vient d’être déférée au parquet après son face-à-face avec les enquêteurs.
Au moment où ces lignes sont écrites, Awa Baba Thiam est dans la cave du palais de Justice de Dakar en attendant d’être fixée sur son sort.
Elle est poursuivie pour divulgation de données à caractère personnel et menaces de mort via des messages écrits, dénonciation calomnieuse, injures graves entres autres charges qui devront être retenues contre elle.

Avancée spectaculaire des travaux de la Grande Mosquée de Tivaouane

La Grande Mosquée de Tivaouane, un chantier monumental au Sénégal, fait l’objet d’une attention particulière. L’APS a récemment réalisé une visite de ce chantier, mettant en lumière l’avancement impressionnant des travaux.

La vidéo diffusée par l’APS permet d’apprécier l’étendue du travail accompli par les ouvriers sur ce projet d’envergure. Les images, aussi saisissantes que révélatrices, offrent un aperçu du futur lieu de culte.

Ce chantier, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’infrastructure religieuse du pays, est un symbole fort pour la communauté musulmane. La Grande Mosquée de Tivaouane sera sans aucun doute un lieu de rassemblement et de prière privilégié pour les fidèles.

La visite de l’APS témoigne de l’importance du projet et du dévouement des personnes impliquées dans sa réalisation. Il reste encore du travail, mais les progrès réalisés sont indéniables et suscitent une grande attente auprès de la population.

Sénégal : Macky Sall assure des élections libres et transparentes en 2024 à l’ONU

Le président du Sénégal, Macky Sall, s’est exprimé devant l’assemblée des Nations Unies, promettant une élection libre et transparente en 2024. Cette déclaration vient rassurer les observateurs internationaux et les citoyens sénégalais sur le bon déroulement du prochain scrutin présidentiel.

Le chef de l’Etat sénégalais a fait cette promesse lors de son discours à la tribune de l’ONU, un engagement fort qui souligne l’importance qu’il accorde à la démocratie et à la transparence dans son pays.

La garantie d’élections libres et transparentes en 2024 est un message clair de Macky Sall à l’adresse de la communauté internationale, mais surtout à ses concitoyens qui attendent un processus électoral équitable et impartial.

Préparatifs du Gamou : Le PM Amadou Bâ en visite à Tivaouane ce mercredi

Dans le cadre des préparatifs du Gamou, le Premier ministre Amadou Ba effectue ce mercredi; une visite à Tivaouane.

Il va ainsi faire des visites de courtoisie aux Khalifes généraux des Tidianes, de Ndiassane, puis de Thiénaba

Amadou Ba va également visiter les chantiers de l’Hôpital Seydi El Hadji Malick SY, de la Grande Mosquée de Tivaouane et du château d’eau de la Mosquée

Le chef du gouvernement procédera également au Lancement des travaux routiers de l’axe Pire-Méouane

Ngor : Marie Gueye décède lors d’une interpellation de la gendarmerie, sa famille annonce une plainte

Marie Gueye a tragiquement perdu la vie mardi dernier à Ngor. Selon les déclarations de sa famille, qui envisage de porter plainte et de manifester, elle a succombé suite à un échange houleux avec des gendarmes en patrouille à la plage de Ngor, qui l’ont traitée de «femme de mœurs légères».

Les événements se sont déroulés vers 22 heures, lorsqu’un gendarme a exigé sa carte d’identité de manière dédaigneuse. Suite à cet incident, la situation s’est rapidement détériorée. D’après les déclarations de Pape Alioune Gueye, le frère de la victime, les gendarmes ont violemment frappé Marie après l’avoir forcée à monter dans leur véhicule. Ils se sont ensuite enfuis lorsque Marie a cessé de réagir.

Malgré les efforts de la famille pour l’emmener à l’hôpital, il était déjà trop tard. Marie est décédée avant même d’arriver aux soins médicaux. La population de Ngor ainsi que la famille de la défunte projettent de sortir dans la rue pour dénoncer cette tragédie et porter plainte contre X pour meurtre.

320 millions d’Africains privés d’eau: le Président Sall appelle à des investissements massifs à l’ONU

Dans le cadre de l’Assemblée générale de l’Onu se déroulant à New York, le Président Sall a exprimé son inquiétude concernant l’accessibilité à l’eau sur le continent africain. Selon lui, 320 millions d’Africains sont privés de cet élément vital, une situation qu’il qualifie de ‘gravissime’. Il invite donc à plus d’investissements dans ce secteur.

Le Président Sall a également participé à la session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans ce contexte, il a assisté au lancement de la Campagne du Panel international de haut niveau sur le secteur de l’eau, au cours de laquelle il a souligné la nécessité de replacer cette question au centre de l’agenda international.

En Afrique, l’accès à l’eau potable est un enjeu majeur. D’après le Président Sall, sur les 780 millions de personnes dans le monde sans accès à l’eau potable, 320 millions vivent en Afrique. Cette situation pourrait avoir des conséquences négatives sur d’autres secteurs vitaux tels que la santé, l’éducation et l’alimentation.

Pour lutter contre cette problématique, le Président Sall suggère des investissements massifs dans le secteur de l’eau. Il appelle à la mobilisation de toutes les ressources disponibles, à travers des partenariats public-privé, la coopération bilatérale et multilatérale, ainsi que les ressources publiques internes. Il préconise également la promotion de solutions comme le recyclage et le dessalement de l’eau, ainsi que l’usage rationnel de cette ressource, notamment dans l’agriculture et l’industrie.

Parti socialiste : Les mises en garde d’Aminata Mbengue Ndiaye à Khalifa Sall et Cie…

« Nous n’allons pas les laisser faire…« , prévient la secrétaire général du PS. Aminata Mbengue Ndiaye, qui estime que le vert et le rouge sont les couleurs de son parti, a rappellé que Taxawu Sénégal, exclu des rangs socialistes en 2017, n’a pas le droit de les porter. Elle s’exprimait ce dimanche à la Rts, dans l’émission « Point de vue », repris par « Les Echos ».

« Le vert et le rouge sont pour le PS depuis Lamine Guèye et Léopold Sédar Senghor. Ils n’ont dont pas le droit de les choisir… Nous n’allons pas les laisser faire« , prévient la Présidente du Hcct.

D’après elle, Khalifa Sall et Cie « savent que nos militants, surtout les personnes âgées, se reconnaissent dans ces couleurs. La ruse politique a toujours existé. Quand ils sont sur le terrain, ils mettent tout le temps en avant qu’ils sont toujours des socialistes, mais les gens ont compris maintenant (…) Ils pouvaient bien revenir comme on l’a vu très souvent dans le Parti socialiste. Il ne devrait pas y avoir de honte à revenir à la maison du père« .

Onu : Macky Sall assène ses vérités sur les opérations de maintien de Paix en Afrique

Le président Macky Sall n’a pas mâché ses mots à la 78e session à propos des opérations de maintien de paix en Afrique. Il invite l’Organisation des nations unies à changer de méthode.

A maintes reprises, notamment lors de son mandat au Conseil en 2016 et 2017, le Sénégal a alerté sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique, dont les mandats et les équipements ne répondent guère à la nature des situations, a déclaré le président sénégalais.

Pour lui, « Il n’y a pas de paix à maintenir là où il s’agit plutôt de la restaurer, en combattant des groupes armés qui pillent et endeuillent au quotidien des populations innocentes, occupent des territoires entiers et menacent des Etats dans leur existence. Les péripéties tumultueuses de deux missions de paix en Afrique sont édifiantes à sujet.

En conséquence, le Sénégal invite à nouveau le Conseil de Sécurité « à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en vertu du mécanisme de sécurité collective prévu par la Charte ».

Présidentielle 2024: Toujours pas l’ombre de Karim, Mme Koné propose Bara Gaye comme candidat du Pds

A six mois de la Présidentielle de 2024, et toujours pas l’ombre du candidat du Pds, Karim Wade, au Sénégal. Une situation qui inquiète ses partisans dont Mme Koné. La coordinatrice du Mouvement « Diaspora Jogna Fal Karim Jotna » demande ainsi à Karim Wade de rentrer… A défaut, que Me Wade choisisse un autre candidat pour éviter le syndrome de 2019.

La quasi-totalité des candidats déclarés ont commencé à sillonner le Sénégal des profondeurs, à la rencontre des sénégalais. Des visites de proximités, des campagnes médiatiques dans le but de faire adhérer les sénagais en leur cause. Aucun mouvement au niveau du PDS. C’est le silence total chez Karim Wade. D’où l’inquiétude de Ami Diouf Koné qui regrette ce mutisme.

« Nous lui avons demandé, supplié même de rentrer, car il est temps. C’est à ce moment que les populations ont le plus besoin de lui en tant que candidat du PDS. Si toutefois Karim est dans l’impossibilité de venir, ou s’il ne compte pas revenir, nous invitons Me Abdoulaye Wade, en tant que Sg du Pds, de choisir un candidat de raison« , soutient, sur Senego, la coordinatrice du Mouvement « Diaspora Jogna Fal Karim Jotna ».

D’après Mme Koné, Karim Wade a toujours été le candidat de cœur. « Raison pour laquelle, en 2019, le Pds n’a pu présenter un candidat, parce que (Karim) était empêché d’être candidat« , a-t-elle rappelé. Un scénario que Mme Koné ne souhaite plus qu’il se répète. D’où sa demande à Me Abdoulaye Wade à qui elle demande de choisir « un candidat de raison pour diriger et gagner les élections sous la bannière du PDS en 2024« .

Et comme candidat, elle propose le maire de Yeumbeul/Sud « qui est un frère à Karim Wade et qui a travaillé à ses côtés, dans son cabinet, il est un fils de ma banlieue et maire de sa commune. Je pense qu’il a la légitimité de diriger le Pds, en tant que candidat de la raison. Parce que de tous les responsables du Pds que je connais, Bara Gaye présente le meilleur profil. Si toutefois Karim Wade ne vient pas au Sénégal, je propose au Pds, à Me Wade de choisir Bara Gaye… Le porter à la tête du Pds sera bénéfique pour nous en 2024…«

ONU : Le discours d’adieu de Macky Sall devant ses pairs

Le président sénégalais, Macky Sall, a fait une intervention remarquée à la 78e session de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONU à New York. Le Président Sall a abordé différents sujets devant ses pairs. L’intégralité de son discours

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale,

Chers collègues,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames, Messieurs,

Distingués délégués,

Monsieur le Président, au nom du Sénégal, je vous adresse tous mes vœux de succès à la Présidence des travaux de l’Assemblée générale.

Je remercie votre prédécesseur et renouvelle notre soutien au Secrétaire Général dans l’exercice de ses charges au service de l’Organisation.

Depuis notre dernière session, l’état du monde ne s’est pas amélioré.

Pour des millions de personnes, le quotidien reste marqué par la peur, la violence, la pauvreté et les inégalités.

Nombre pays continuent de subir l’impact économique et social de la pandémie.

Le réchauffement climatique a atteint un niveau sans précédent.

La tragédie de l’émigration clandestine nous rappelle la nécessité de mettre en œuvre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ; et de poursuivre sans relâche la lutte contre les réseaux criminels qui organisent ce trafic illicite d’êtres humains.

Une guerre de haute intensité fait courir à l’humanité le risque d’une catastrophe majeure.

En Afrique, la résurgence des coups d’Etat reste un sujet de grave préoccupation.

Le Sénégal réitère sa ferme condamnation de toute forme de changement anticonstitutionnel de gouvernement.

L’urgence de l’heure, c’est aussi le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique, sans réaction appropriée du Conseil de Sécurité.

A maintes reprises, notamment lors de son mandat au Conseil en 2016 et 2017, le Sénégal a alerté sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique, dont les mandats et les équipements ne répondent guère à la nature des situations.

Il n’y a pas de paix à maintenir là où il s’agit plutôt de la restaurer, en combattant des groupes armés qui pillent et endeuillent au quotidien des populations innocentes, occupent des territoires entiers et menacent des Etats dans leur existence.

Les péripéties tumultueuses de deux missions de paix en Afrique sont édifiantes à sujet.

En conséquence, le Sénégal invite à nouveau le Conseil de Sécurité à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en vertu du mécanisme de sécurité collective prévu par la Charte.

Dans le même esprit, nous appelons à la désescalade et au règlement pacifique de la guerre en Ukraine.

Nous renouvelons notre soutien au droit du peuple palestinien à un Etat viable, coexistant pacifiquement avec l’Etat d’Israël, chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues.

Monsieur le Président,

Le thème de cette session nous rappelle que l’idéal à la base du multilatéralisme, c’est de créer et promouvoir entre les pays des relations confiantes, solidaires et inclusives.

Le Sénégal reconnaît les services appréciables que le système des Nations Unies et celui de Bretton Woods rendent aux pays membres depuis près de quatre-vingts ans.

Mais nous savons tous que le système multilatéral, héritage d’un passé révolu, est devenu obsolète.

Or, comme l’a justement alerté le Secrétaire général Antonio Guterres, un système qui continue d’ignorer les réalités de son temps et les besoins de plus de trois quarts de ses pays membres, accentue les inégalités, génère les conditions de sa contestation, et provoque le risque de sa fragmentation.

Si nous voulons éviter cette fracture, la sagesse commande de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale, afin qu’elle soit plus représentative de la diversité, et conforte ainsi sa légitimité.

Nous pouvons y arriver si nous y mettons la volonté politique nécessaire. Le G20 l’a montré en admettant l’Union Africaine comme membre de plein droit.

Je remercie vivement les membres du Groupe pour leur soutien unanime à cette initiative que le Sénégal avait portée lors de sa présidence en exercice de l’Union Africaine.

Nous souhaitons que l’exemple d’inclusion ainsi donné par le G20 soit suivi par le Conseil de Sécurité et les Institutions de Bretton Woods, pour un multilatéralisme plus représentatif des intérêts de tous ses membres.

De même, le Sénégal reste attaché à la vision de relations internationales apaisées, fondées sur l’égale dignité des peuples, des cultures et des civilisations.

Le 31 octobre 1961, soit un an après l’indépendance de notre pays, le Président Léopold Sédar Senghor exprimait ici cette vision par ces mots : je le cite : « une civilisation particulière…ne saurait s’imposer seule sans dresser contre elle la majeure partie de l’humanité ». Fin de citation

Soixante-deux ans après, notre position reste la même : entre peuples libres, dont l’histoire et les réalités socioculturelles sont diverses, il ne peut y avoir de légitimité pour certains de définir et imposer à tous une seule façon de vivre, comme un « prêt à porter civilisationnel ».

Ce qui va pour les uns, ne va pas forcément pour les autres.

Ensemble, nous pouvons pratiquer nos valeurs communes. Mais ensemble, nous devons respecter nos différences.

Voilà, pour le Sénégal, ce qui doit fonder un universalisme revitalisé, plus ouvert et plus efficace dans la prise en charge des défis de notre temps.

Parmi ces défis, il y a l’urgence climatique. Alors que les phénomènes extrêmes se multiplient, le Sénégal reste engagé dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat.

Ainsi, grâce à notre politique volontariste de mix énergétique, les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 31% de nos capacités électriques installées.

Avec la signature en juin dernier de notre Partenariat pour une Transition énergétique juste, nous avons l’ambition de porter ce taux à 40% d’ici 2030.

Je remercie les pays partenaires qui nous accompagnent dans la mobilisation de 2,5 milliards d’euros sur une période initiale de 3 à 5 ans, à partir de 2023, pour financer nos projets au titre de ce Partenariat.

Nous poursuivons, en même temps, la réalisation d’infrastructures sobres en carbone et résilientes au changement climatique, dont deux systèmes de transport de masse : un Train Express Régional et une ligne de Bus Rapide Transit, tous deux électriques.

Avec l’exécution de projets nationaux et continentaux, à l’image de la Grande Muraille verte, nos pays sont clairement engagés dans l’action climatique, à la hauteur de leurs moyens.

Il reste que, pour l’essentiel, les projets verts en Afrique sont financés par recours à la dette, alors qu’ils devraient être soutenus par la mobilisation des 100 milliards de dollars par an convenus depuis la COP 15 en 2009 pour financer l’action climatique.

La justice climatique voudrait qu’un continent qui contribue pour moins de 4% des émissions, et qui en souffre le plus, ne soit pas condamné à s’endetter pour réparer et prévenir des dommages dont il n’est pas responsable.

Le Sénégal est pour une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de nos pays, y compris l’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’Africains restent encore privés.

Alors, si nous voulons que la COP 28 soit le rendez-vous des promesses tenues, faisons-en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures et modalités simplifiées et transparentes.

Monsieur le Président,

Chers amis,

Le 25 février 2024, se tiendra l’élection présidentielle sénégalaise. Comme les précédentes, elle sera démocratique, libre et transparente. Et le 2 avril, je passerai le pouvoir à mon successeur après 12 ans à la tête de notre pays.

Je voudrais remercier les pays membres de notre Organisation pour leur amitié et leur collaboration.

Porter la voix du Sénégal, nouer et entretenir des amitiés dans ce concert des nations où s’harmonisent nos efforts communs vers nos fins communes, aura été un grand honneur pour moi.

Au nom du peuple sénégalais, je voudrais dire ma gratitude à tous mes collègues, en les priant d’accueillir mon successeur avec la même amitié et la même considération.

Je garderai pour tous les mêmes sentiments d’amitié et d’estime cordiales.

Je suis confiant que dans la tradition sénégalaise d’ouverture et de dialogue, mon successeur sera fidèle aux relations d’amitié confiante qui unissent notre pays et tous les membres des Nations Unies.

Je vous remercie et souhaite plein succès aux travaux de l’Assemblé générale.

Lutte : Le CNG prend une décision majeure contre le certificat médical d’avant-combat déjà régularisé

Depuis quelque temps, on assiste, dans la lutte avec frappe, à des déprogrammations de combats pour cause de blessures. Des reports qui sont souvent notés dans les affiches dites VIP. Cette floraison d’annulations de combats a poussé l’instance dirigeante de la discipline, le CNG, à prendre une décision contre les certificats médicaux déposés par les lutteurs blessés

‘’Les productions de certificats médicaux à quelques jours d’un combat préparé depuis plusieurs mois sont en train de ternir l’image de notre sport national. Cette pratique qui a suscité beaucoup de commentaires et de désagréments durant ces dernières années n’honore pas la lutte en général’’, a fait savoir le CNG dans un communiqué.

Désormais, ‘’après la signature du contrat de lutte au CNGL, tout lutteur malade ou blessé devra obligatoirement se présenter auprès de la commission médicale pour suite à donner. Aucun certificat médical outre que celui délivré par le président de la Commission médicale du CNG de lutte ne sera accepté’’, ajoute le document.

Guy Marius Sagna plan B de PASTEF ? La réponse de l’intéressé

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

Première apparition de Cheikh Barra Ndiaye après sa libération

Cheikh Barra Ndiaye
Cheikh Barra Ndiaye

Evènements de New York : Macky Sall, zen, déroule un agenda surbooké

New York : Macky Sall
New York : Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall, en visite à New York pour les événements internationaux majeurs, semble déterminé à tirer le meilleur parti de son emploi du temps chargé. Malgré les enjeux élevés et les discussions internationales importantes, il affiche une sérénité remarquable tout en déroulant un agenda surbooké.

Assemblée générale des Nations-Unies: Revivez les temps forts de l’arrivée du Président Macky Sall à New York (Vidéo)

temps forts de l'arrivée du Président Macky Sall à New York
temps forts de l'arrivée du Président Macky Sall à New York

Le président de la République, Macky Sall est arrivé, dimanche, à New York. Le chef de l’Etat prend part à la 78e session annuelle de l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il a été accueilli chaleureusement par les partisans du pouvoir.

New York / Lancement de la campagne du Panel international de haut niveau sur le secteur de l’eau: Le discours de Macky Sall

Macky Sall
Macky Sall

« Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,

Le lancement de la campagne « Combler le fossé, investir dans l’eau », nous donne l’occasion, après le 9e Forum mondial de l’Eau tenu à Dakar, en mars 2022, de remettre cette question vitale au cœur de l’agenda international.

Je salue, à cet égard, la Résolution du 1er septembre 2023, par laquelle l’Assemblée générale décide notamment de convoquer en 2026, une Conférence internationale sur l’eau et l’assainissement, pour accélérer la réalisation de l’ODD 6.

S’agissant de l’Afrique, nous sommes encore loin du compte : sur 780 millions de personnes n’ayant pas encore accès à l’eau potable à travers le monde, 320 millions vivent sur le continent.

Même si ce chiffre cache des disparités selon les pays, il traduit un besoin urgent de mobiliser tous les moyens disponibles afin de combler le déficit ; surtout que les projections montrent qu’au rythme actuel, l’Afrique n’atteindra pas à l’horizon 2030, les ODD liés à l’eau et à l’assainissement.

Cela risque d’impacter négativement d’autres secteurs aussi vitaux que la santé, l’éducation et l’alimentation.

Voilà pourquoi nous voulons nous mobiliser pour enrayer cette tendance, en mettant en place le Panel international de haut niveau pour les investissements dans le secteur de l’eau en Afrique et le Partenariat pour l’investissement dans l’eau en Afrique.

L’un et l’autre visent à soutenir la campagne de mobilisation des ressources et appuyer l’Union africaine, dans la mise en œuvre des recommandations du Panel.

L’objectif est de mobiliser au moins 30 milliards de dollars par an d’ici 2030, afin de combler le gap.

Tous les leviers doivent être activés : ressources publiques internes, coopération bilatérale et multilatérale et partenariats publics-privés.

En outre, il faut davantage vulgariser des solutions encore faiblement valorisées, comme le recyclage et le dessalement de l’eau et promouvoir les technologies d’utilisation rationnelle de la ressource, notamment dans l’agriculture et l’industrie.

La campagne que nous lançons ici, est le point de départ d’une course contre la montre. La prochaine étape, c’est la finalisation du Plan d’action pour l’investissement dans le secteur l’eau en Afrique, afin de procéder à son lancement en marge de la COP 28 de Dubaï.

Il s’agira ensuite de le mettre en œuvre pour une première évaluation à la Conférence sur l’eau et l’assainissement de 2026, avant le rendez-vous des ODD en 2030.

L’urgence est signalée. Les besoins sont connus et la feuille de route tracée. Agissons sans tarder pour relever le défi. Je vous remercie de votre aimable attention ».

BAD au Sénégal : Le portefeuille des investissements en cours évalué à 1.229,6 milliards FCFA

Macky Sall
Macky Sall

Le chef du bureau régional de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, Mohamed Chérif, a annoncé que le portefeuille des investissements en cours de la BAD dans le pays s’élève à environ 1.229,6 milliards de francs CFA. Il a fait cette déclaration lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier consacré au déploiement d’une solution informatique de supervision à distance des projets de la Banque africaine de développement à Dakar, lundi dernier. Mohamed Chérif a souligné que de grands projets sont actuellement en cours dans divers secteurs.

Le fonctionnaire de la BAD a précisé que le portefeuille global en cours d’exécution au Sénégal représente plus de 2 milliards de dollars US, soit environ 1.229,6 milliards de francs CFA. Il a également mis en avant l’avancement des importants projets dans les domaines des transports et de l’agriculture, parmi d’autres. La BAD soutient activement les agropoles, une priorité du gouvernement sénégalais, et contribue au désenclavement des régions du pays.

Mohamed Chérif s’est montré optimiste quant aux projets en cours et a souligné que la solution informatique de supervision à distance des projets permettra d’optimiser la collecte, l’analyse et la gestion des données liées aux projets de la BAD au Sénégal. Cette technologie sera mise à la disposition de toutes les parties prenantes impliquées dans l’exécution des projets de la BAD, afin de collecter des données précises et fiables à l’aide d’appareils mobiles. Ces données pourront ensuite être téléchargées dans le système de la solution informatique et examinées par les parties prenantes de chaque projet.

Gaspard Dodo, un expert chargé de l’implémentation de cet outil au Sénégal, a expliqué que les ministères pourront l’utiliser pour suivre en temps réel les projets de la BAD dans le pays et planifier plus efficacement les futures interventions. Cette nouvelle solution aidera la BAD à relever les défis liés à la formation, aux données fiables et à la mobilisation des ressources budgétaires.

Expulsion massives de migrants sénégalais des USA : Ce que Amadou Ba demande au président Macky Sall

Amadou Ba pastef
Amadou Ba ,Pastef

Selon une certaine presse, les États-Unis ont décidé d’expulser des migrants sénégalais entrés clandestinement sur leur territoire. Une situation qui a fait réagir l’opposant Amadou Ba dans un texte intitulé « Expulsion massive des migrants sénégalais des États-Unis: un volcan de colère de retour au Sénégal » .

Selon le membre de l’ex-Pastef, « Macky sall devrait installer une cellule de crise en urgence pour accueillir les migrants sénégalais rapatriés des États-Unis dans un dénuement total. »

Pour Amadou Ba, « le Gouvernement se focalise beaucoup trop sur la répression politique; attention au retour de bâton du volcan social. Ces jeunes desperados qui ont investi des millions de fcfa dans l’émigration clandestine, vont rentrer désespérés et en colère. Ils n’ont plus rien à perdre. »

« Que le ministre de la jeunesse installe une Cellule d’accompagnement à l’aéroport pour leur permettre de rentrer chez eux dans la dignité et leur propose des formations à tout le moins. Attention à la misère des jeunes et leur colère » , conclut-il.

Magal des deux rakaas de Diamalaye : Les dates dévoilées

Magal des deux rakaas de Diamalaye : Les dates dévoilées
Magal des deux rakaas de Diamalaye : Les dates dévoilées

La communauté mouride de Dakar célèbrera les 20 et 21 septembre le Magal des deux rakaas de Diamalaye (quartier de Dakar), en souvenir de la prière en mer de Cheikh Bamba Mbacké, le fondateur du mouridisme, l’une des plus grandes confréries musulmanes du Sénégal.

Initiée par le  « Kurel des deux Rakaas » de Diamalaye, l’édition 2023 est placée sous le thème:  »Les recommandations de Cheikhoul Khadim envers la jeunesse ». « Nous sommes en plein préparatifs de la cérémonie des deux rakaas. Nous sommes dans les derniers réglages avec les services techniques de l’Etat, notamment la SENELEC [Société nationale de l’électricité] », a confié Mamady Yade, membre de la cellule communication du ‘’kurel’’, dans un entretien avec l’APS.

Kaolack : Âgé de 20 ans, le fils de Ahmed Khalifa Niass arrêté et placé en garde à vue

Bassirou Niass, fils de Ahmed Khalifa Niass
Bassirou Niass, fils de Ahmed Khalifa Niass

Bassirou Niass, fils de Ahmed Khalifa Niass et de Yaye Fatou Diagne, a été arrêté à Kaolack. Le jeune homme de 20 ans, étudiant, est actuellement placé en garde à vue après avoir été impliqué dans un accident mortel.

Dans la nuit du jeudi 14 septembre vers 01h du matin, dans l’arrondissement de Mbadakhoune à Kaolack, le jeune homme a heurté un tracteur avec une Mercedes Benz appartenant à sa mère Yaye Fatou Diagne, maire de la commune Ngathie Naoudé. L’accident a fait 2 blessés graves et un mort, en l’occurrence le conducteur du tracteur, Nouridine Ndiaye.

Bassirou Niass et son passager, Seydou Coulibaly, s’en sont sortis avec des blessures, mais la gendarmerie de Guinguinéo a décidé d’agir. Ainsi, le jeune étudiant de 20 ans a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la Brigade de gendarmerie précitée, selon les informations de Seneweb.

Bassirou Niass devrait être présenté au procureur ce mardi ou demain mercredi.

Élection présidentielle de 2024 : Abdourahmane Sow déclare sa candidature indépendante

Abdourahmane Sow
Abdourahmane Sow

La liste des prétendants au fauteuil présidentiel s’allonge avec l’arrivée de Abdourahmane Sow, ancien coordinateur de la plateforme Cos M23. Désormais c’est avec les couleurs « des volontaires » qu’il compte se projeter « vers l’essentiel » en déclarant sa candidature indépendante pour l’élection présidentielle de février 2024. « Notre pays, d’un pas irréversible, va vers l’un des rendez-vous les plus symboliques et les plus historiques de notre jeune démocratie. Ce 24 février 2024 les Sénégalaises et les Sénégalais iront aux urnes pour désigner le candidat de leur choix, aux fonctions de Président de la République. Un fait inédit sous nos cieux, une élection présidentielle sans le président sortant. Nous sommes une candidature indépendante, par une prise de conscience citoyenne, pour faire face aux limites de la politique politicienne, la politisation de l’État et le clientélisme politique », a déclaré Abdourahmane Sow, choix « Des volontaires ». 
 
En substance, cette dynamique vers ce rendez-vous historique de février 2024, doit être un référendum. « Une confrontation entre la prise de conscience citoyenne, l’engagement citoyen et les limites de la politique politicienne, la politisation du système étatique sénégalais et le clientélisme politique, entre autres pratiques qui ont désarticulé ce si beau pays », ajoute le candidat déclaré qui rassure quant à un volontariat, au service exclusif de l’intérêt général.

TOUBA – Serigne Assane Mbacké : « En 2022 j’avais dit Sonko de faire attention à Khalifa Sall car… »

Serigne Assane Mbacké
Serigne Assane Mbacké

Élargi de prison , Serigne Assane Mbacké n’a pas perdu de temps pour se faire entendre. Le chef religieux estime que son arrestation en février dernier  a été arbitraire tout comme sa libération. «  Mes ravisseurs m’ont confié que ne pas arrêter une personne comme moi en cette journée de grande massification serait un échec ». Il précisera avoir bénéficié  de quatre retours de parquet qui servaient de dilatoire le temps que les négociations entamées avec lui aboutissent. 

Serigne Assane de dénoncer les arrestations abusives dont il est victime et de marteler avoir été victime de ce type d’injustice à trois reprises . Le chef religieux de mettre en garde, ainsi , les prochaines forces de l’ordre qui viendront le cueillir dans le futur , leur demandant de s’attendre à tout car il ne laissera plus faire . «  Prenez vos dispositions, car tout sera différent ». Dans la foulée, il invitera  les Sénégalais à venir lui prêter main forte dans le combat qu’il  va déclencher pour obtenir la libération de Ousmane Sonko. «  Je me battrai jusqu’à ce qu’il soit libéré ou que j’aille le retrouver en prison ». Il annonce , du coup , la tenue d’une manifestation grandeur nature le 20 octobre prochain à Mbacké . Il dira avoir inscrit dans son calendrier un grand rassemblement le 03 novembre  à la place de l’Obelisque. Les objectifs  seront , aussi, d’exiger la libération de la cinquantaine de jeunes qui séjournent présentement dans la citadelle du silence de Diourbel.  

Serigne Assane Mbacké ne manquera pas , par ailleurs, de jeter une grosse pierre dans le jardin de Khalifa Sall. Pour lui , l’ancien maire de Dakar a trahi le leader de Pastef. . «  Le 13 juin 2022, j’ai joint au téléphone Sonko pour lui dire que Khalifa le lâchera . «  Je lui ai aussi dit que ce dernier  sera candidat et qu’il sera celui de la France . « Il a trahi Sonko . Moi-même, il m’a trahi alors que j’ai combattu pour lui. On m’avait confié qu’il dînait déjà avec Macky ». 

Loin de fléchir de sa posture , Serigne Assane Mbacké qualifiera de non- négociable la candidature d’Ousmane Sonko. « Sonko sera candidat qu’il pleuve ou qu’il neige . C’est le peuple qui exige qu’il soit parmi les candidats. J’invite les Sénégalais à boycotter le candidat de Macky Sall et tous ceux qui flirtent avec lui, pour qu’au soir du 25 février, qu’on puisse élire Ousmane Sonko ».

Gamou Médina Baye 2023 : Le Comité d’organisation exprime ses inquiétudes

Gamou Médina Baye 2023 : Le Comité d’organisation
Gamou Médina Baye 2023 : Le Comité d’organisation

Le président du Comité d’organisation du gamou 2023 de Médina Baye, Serigne Cheikh Mamoune Ibrahima Niass, après les salutations d’usage et les remerciements, a invité à une prise de responsabilité de tout le monde avant de présenter les inquiétudes du comité qu’il dirige envers les préparatifs du Gamou.

« Le cahier des charges est réfléchi et entériné par tout le monde. Nous sollicitons une dotation en riz, le renforcement de la lumière, la réhabilitation de la voirie. Il nous faut un bon assainissement pour lutter contre les inondations pour permettre aux fidèles de vivre convenablement la nuit de la naissance du Prophète Mohamed (PSL). Si chacun remplit sa mission, les conséquences des inondations seront moindres. La voie de Koussi doit être réhabilitée pour faciliter la mobilité des fidèles, … », résume le président du comité d’organisation à l’occasion du comité régional de développement consacré à la célébration du Gamou à Médina Baye.

Gouvernement du Sénégal : Pourquoi la démission d’Aly Ngouille Ndiaye n’est-elle pas encore acceptée !

Pourquoi la démission d’Aly Ngouille Ndiaye
Pourquoi la démission d’Aly Ngouille Ndiaye

S’il y a actuellement une des personnalités politiques dans ce pays qui ont du fil à retordre, c’est bien le Président Macky Sall. Le choix de « la candidature de raison » est passé par là. Depuis que Macky Sall avec la conférence des leaders de BBY, a désigné le candidat de la coalition Amadou Ba, des dissidences se font sentir dans les rangs de l’alliance pour la république.   Après avoir fait des pieds et des mains pour réussir à garder Abdoulaye Daouda Diallo à ses côtés, Macky Sall traîne le pas pour accepter la démission de Aly Ngouille Ndiaye du Gouvernement. Pourquoi cette attente ? Selon SourceA,  le chef de l’Etat n’avait pas accepté cette démission. Mieux, le chef de la coalition présidentielle est en train de discuter avec « son ancien Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire »  pour qu’il reste dans l’attelage gouvernemental, renonce à sa candidature et soutienne Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yakaar.

 En effet, le chef de la coalition BBY n’est pas non plus dans la logique de consommer son divorce d’avec le ministre Aly Ngouille, qui avait démissionné quelques minutes après la désignation d’Amadou Ba comme candidat de majorité présidentielle.

 Source A  de ce mardi apprend que la démission du ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire n’a toujours pas été acceptée par le président de la République, même si en principe c’est le chef du Gouvernement qui doit recevoir la démission d’un ministre.

D’ailleurs, selon les indiscrétions parvenues à SourceA, Aly Ngouille Ndiaye travaillait, jusqu’à hier lundi, à distance en attendant que le chef de l’Etat désigne son successeur. D’ailleurs, c’est son directeur de Cabinet, Dr Moussa Sow et son secrétaire général, Papa Malick Ndao, qui tiennent les manettes du Ministère, à Diamniadio, pour assurer la continuité du service et évacuer les affaires courantes.

Ainsi, comme il l’a fait avec Abdoulaye Daouda Diallo, Macky Sall veut faire revenir le maire de Linguère dans son dispositif et multiplier ses chances de remporter la victoire à Benno.

Cour Suprême, Cour de justice de la CEDEAO : La grande offensive des avocats de Ousmane Sonko

avocats de Ousmane Sonko
avocats de Ousmane Sonko

Les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont déposé deux requêtes auprès de deux cours de justice. Le premier recours a été déposé devant la Cour de justice de la Cédéao, le second devant la Cour suprême sénégalaise. Dans les deux cas, les avocats demandent l’annulation ou au moins la suspension de la décision de dissoudre la formation politique d’Ousmane Sonko. Ciré Clédor Ly détaille ses procédures dans un communiqué. 

“Le 14 Septembre 2023, la Haute Cour de Justice de la CEDEAO a reçu trois requêtes introduites par Ousmane Sonko en son nom propre et au nom du parti politique « Pastef ». Il s’agit en premier lieu d’une requête principale contenant l’exposé des faits, les arguments en droit et les demandes adressées à la Cour pour qu’elle se prononce. Onze violations des Droits de l’Homme articulées sur le Droit international des Droits de l’Homme ont été portées à l’attention des éminents magistrats invités à les constater et à condamner l’État du Sénégal, qui a rompu définitivement les amarres avec l’État de droit et la démocratie, qui a aussi poussé la violence d’État ainsi que les persécutions à un niveau inimaginable pour un pays qui siège aux Nations Unies, un pays qui a ratifié en premier le statut de la Cour Pénale Internationale, un pays qui était présenté avant la deuxième alternance démocratique comme havre de paix et premier bastion de la démocratie en Afrique. 
La seconde requête, déposée par les conseils d’Ousmane Sonko, est une demande tendant à obtenir que la demande principale puisse déroger aux délais ordinaires et soit jugée avant la date de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, dans un délai raisonnable qui n’est pas tardif et ne compromet pas la collecte de parrainages pour le Pastef et son candidat, le président Ousmane Sonko. 
Les motifs de faits objectifs et de droit qui justifient cette demande devant une juridiction régionale compétente pour connaître des violations des Droits de l’Homme dans la communauté CEDEAO, ont été exposés pour convaincre les juges et obtenir une décision favorable à cette demande.
Enfin, il a été déposé une requête en référé, laquelle tend à obtenir que la Cour se prononce dans un très bref délai et dans les 48 heures de sa saisine par son président, sur trois demandes qui ne peuvent attendre et dépasser la date du 28 Septembre 2023 sans que ne soient prises des mesures conservatoires et provisoires qui ne tranchent pas le différend ni ne préjudicient au fond, mais préservent les droits et intérêts de toutes les parties, notamment ceux du Président Ousmane Sonko, du parti Pastef ainsi que de l’État du Sénégal. 
Tout retard apporté aux réponses à la demande d’admission en procédure accélérée et à celle en référé pourrait porter un préjudice irréversible au Pastef et à son Président. 

C’est pour cette raison que la Cour a notifié les requêtes immédiatement à l’État du Sénégal pour que ce dernier lui fasse parvenir très rapidement ses réponses sur les violations suivantes : 
1. Les Droits de la Défense et à un procès équitable ;
 2. Le Droit d’accès à un avocat ;
3. Le Droit à la Liberté de Circuler, d’aller et de venir ;
4. Le Droit à la Santé Physique et morale pour lui-même et pour sa famille ;
5. Le Droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ;
6. La séquestration et le droit à la sûreté de sa personne ; 
7. Le droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques ; 
8. Le droit de participer à des élections libres et démocratiques ; 
9. Le caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’Ethique et la Fraternité dit PASTEF ; 
10. La violation par l’État du Sénégal du droit de Monsieur Ousmane SONKO de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs Sénégalais ; 
11. La violation du droit à la santé physique de Monsieur SONKO ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille. 
En procédure de référé, les avocats d’Ousmane SONKO ont demandé à la Cour : 
1- D’Ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose à Ousmane Sonko et portant sur sa participation à l’élection présidentielle de février 2025. 
2- D’Ordonner le sursis à la radiation d’Ousmane Sonko sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle de février 2025. 
3- D’Ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir d’Ousmane Sonko. 
La Défense espère en tout état de cause obtenir des juridictions internationales des droits de l’homme qu’elles mettent un terme à l’école expérimentale du président Macky SALL, qui est très nocive pour la démocratie, nie les droits humains et a eu comme victimes Karim WADE et KHALIFA Sall par une instrumentalisation de l’appareil judiciaire et des réformes judiciaires au service d’un clan politique. 

La résistance à l’oppression pour une Afrique souveraine, développée et prospère avec des États respectueux des valeurs démocratiques et humaines, est le chemin indiqué par un homme qui n’a jamais fléchi dans ses convictions pour un idéal africain et qui s’est préparé pour un sacrifice de soi, pour le mieux-être et le mieux vivre d’un continent, au-delà de son pays.Sa lutte cristallise les valeurs que chantent l’Occident et l’Amérique, qui restent cependant spectateurs et passifs, alors qu’un peuple qui croyait être protégé par ces mêmes valeurs fait face à mains nues à une répression aveugle et sanglante, qui repousse toujours plus loin les limites de l’horreur. Peut-être que ces nations sont amorties et que c’est au tour de cette Afrique, berceau de l’humanité, avec des hommes de constance, de courage et de convictions, de prendre la relève.”
Ciré Clédor Ly, Avocat Membre du collectif de la défense Du président Ousmane Sonko.

Parrainage : la surprenante option de Khalifa Sall

À partir du 27 septembre, les candidats à la candidature pour la présidentielle du 25 février 2024 se lanceront dans la course aux parrainages. Ils dispose de deux mois pour réunir les signatures nécessaires pour le dépôt de leurs dossiers. Deux options se présentent à eux : le parrainage citoyen et celui des élus.

Khalifa Sall a déjà fait son choix. Et d’après Source A, qui fait la révélation, le leader de Taxawu Sénégal n’a pas choisi la voie la plus simple. En effet, renseigne le journal, l’ancien maire de Dakar a opté pour le parrainage citoyen alors qu’il pouvait aisément obtenir, selon la même source, le nombre d’élus requis.

Pour être candidat à la présidentielle, il faut être parrainé soit par au moins 0,6% de l’électorat (total du fichier électoral) soit par 8% des députés ou par 20% des chefs d’exécutif territorial (maires et/ou présidents de Conseil départemental).

Khalifa Sall a choisi la première piste. Et dans cette perspective, informe Source A, l’ancien maire de Dakar a demandé à ses lieutenants de désigner les coordonnateurs communaux en charge des opérations de collecte des signatures. Il reviendra à ces derniers de choisir les coordonnateurs départementaux. Le journal renseigne que les équipes doivent être constituées avant vendredi prochain.

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Gadio tourne le dos à Benno et se lance…

Le leader du mouvement « Luy jot jotna », Dr Cheikh Tidiane Gadio rallonge la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février prochain issus de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar.

Le leader du mouvement « Luy jot jotna », Dr Cheikh Tidiane Gadio rallonge la liste des candidats déclarés à la présidentielle du 25 février prochain issus de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar.

Ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2012, Dr Cheikh Tidiane Gadio par ailleurs ex-ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères (avril 2000 – octobre 2009) a annoncé sa candidature le samedi 16 septembre dernier, à travers une déclaration diffusée par une chaine de télévision de la place. Dans ce monologue, le leader du mouvement « Luy jot jotna », Dr Cheikh Tidiane Gadio s’est présenté comme un candidat de la « reconstruction du tissu national sénégalais abimé en bien des endroits » au cours de ces dernières années.

« Notre pays doit reconquérir son statut de modèle d’un Etat de droit, de démocratie, d’une terre des libertés politiques, publiques et civiles, d’une terre de paix et de concorde », a-t-il lancé

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Derklé – Sa femme & son fils d€c€d€s,le père famille inconsolable refait le film “bi g@*z bi také daño..” (Vidéo)

Abdou Mbow balance les taupes : « Y’en avait qui prenaient le déjeuner chez Abdoulaye Daouda, le déjeuner chez Amadou Ba et qui dinaient chez Aly Ngouille Ndiaye »

Un brin comédien, le député Abdou Mbow a vraiment joint l’utile à l’agréable ce lundi sur le plateau de la 7 Tv.

L’intervieweuse Maïmouna Ndour Faye, semblant minimiser le poids de Abdoulaye Daouda Diallo, l’a interrogé sur les profils qui soutenaient la candidature du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Abdou Mbow citera des responsables comme Kalidou Wagué, Alioune Dembourou Sow, Sira Ndiaye, Banda Diop (ancien maire de la Patte d’Oie), Aïssatou Ndiaffate…

Jusque-là rien de grave ! Mais poursuivant son récit, le vice-président à l’Assemblée nationale informera, sans citer de nom, qu’il y a des directeurs généraux et des ministres qui soutenaient dans l’ombre Abdoulaye Daouda Diallo.

Une révélation qui a capté l’attention de MNF. « Continue à citer », relance Maïmouna, en des propos reproduits par SansLimite. « Je ne peux pas les citer tous, y’en a énormément. Y a même des ministres de la République qui l’ont soutenu. Je suis trop transparent. Y’en avaient qui prenaient le déjeuner chez Abdoulaye Daouda, le déjeuner chez Amadou Ba et qui dinaient chez Aly Ngouille Ndiaye. Y’en avaient d’autres qui appelaient le président de la République pour lui dire que Abdoulaye et Amadou étaient leurs petits frères mais qu’ils étaient avec le chef de l’Etat », balance le Thiessois et membre fondateur de l’Alliance pour la république.

Au cours de cette émission suivie pour vous par SansLimite, M. Mbow révèlera, en outre, qu’il a connu Abdoulaye Daouda Diallo longtemps avant de cheminer avec Macky Sall. « Je l’ai connu alors qu’il était secrétaire général du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales. J’étais dans le cabinet de Me Mbaye Jacques Diop et c’est ce dernier qui me l’a présenté. Depuis lors on ne s’est jamais séparé et il y a une relation fusionnelle entre nous deux. Toutefois, je ne l’ai pas soutenu simplement pour cela. Je l’ai soutenu parce qu’il est riche des valeurs (…), il a la carrure de celui qui peut devenir président de la République du Sénégal », déclara « L’Invité MNF ».

Auparavant, le parlementaire, théoricien des légitimistes, a ébruité les secrets de la fameuse réunion du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la république. C’est pour souligner qu’il n’a jamais été donné au président Sall carte blanche pour, de son bon vouloir, désigner un candidat. « Le choix d’un président de la République est très important pour un acteur politique. On ne peut pas venir à la réunion et dire que l’on n’a pas d’idée », confie-t-il encore.

Ainsi, détaillera Abdou Mbow, il a pris la parole pour porter des observations. Pour lui, le candidat devait réunir un certain nombre de conditions dont le fait d’être membre fondateur du parti présidentiel, avoir un base politique réelle, pouvoir fédérer le maximum de personnes et surtout être loyal. « On ne doit pas choisir quelqu’un qui, à l’occasion d’élections de proximité, manœuvre dans l’ombre pour faire perdre un autre membre du parti », déclare l’invité de la 7 Tv.

Abdou Mbow a également révélé que leur groupe a été reçu il y a deux jours par le président Macky Sall et qu’au cours de cette rencontre, il lui a exposé encore le bien-fondé d’une candidature de Abdoulaye Daouda Diallo. « Depuis lors il a été reçu trois fois par le président de la République et jamais le contenu de ces rencontres n’a été étalé sur la place publique. Cela veut dire que Abdoulaye Daouda Diallo est un homme d’Etat », se laisse convaincre Abdou Mbow.

Rencontres secrètes entre Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo : Les révélations de Abdou Mbow

Vendredi dernier, une certaine presse, exploitant le télescopage entre Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo lors d’une cérémonie au Méridien, en avait conclu que ces deux gladiateurs de l’Alliance pour la république avaient à l’occasion arrondi les angles, au sujet de la candidature de Benno bokk yakaar à la prochaine présidentielle.

Loin s’en faut ! En tout cas, si l’on accorde du crédit aux propos de Abdou Mbow.

En réalité, confie M. Mbow sur le plateau de 7 Tv, « il y a de cela un peu plus de deux semaines et c’était un vendredi, Amadou Ba s’est rendu dans les bureaux de Abdoulaye Daouda Diallo au Conseil économique, social et environnemental pour le rencontrer. Comme ça coïncidait avec l’heure de la grande prière, ils sont sortis ensemble. Le soir de ce vendredi-là, Abdoulaye Daouda Diallo s’est déplacé au domicile de Amadou Ba où il a passé une heure ».

« Depuis la désignation de Amadou Ba comme candidat, ils ne se sont pas rencontré mais cette rencontre aura lieu dans les tout prochains jours », rassure Abdou Mbow, invité à l’émission « L’Invité MNF », suivie pour vous par le journal en ligne SansLimite.

Au cours de cette émission, tenue ce lundi, Abdou, en des propos toujours repris par le site SansLimite, a également révélé que durant ces derniers jours, Abdoulaye Daouda Diallo a été reçu au moins trois fois par le président Macky Sall, pour discuter de sa candidature.

(2) Photos : Lutte contre les inondations à Médina Baye : l’ONAS et les services étatiques en action

L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et plusieurs services étatiques travaillent activement pour limiter les problèmes liés aux eaux pluviales dans la cité de Médina Baye (Kaolack, centre). C’est ce qu’a affirmé Antoine Félix Abdoulaye Diome, le ministre de l’Intérieur, lors d’une réunion à Dakar.

Diome a souligné que les services de l’Etat sont pleinement engagés dans la gestion des eaux pluviales, surtout en cette période d’hivernage. Les travaux vont se poursuivre jusqu’au 27 septembre sous la coordination du gouverneur de la région de Kaolack.

La réunion à laquelle participait le ministre de l’Intérieur était consacrée aux préparatifs du Gamou international de Médina Baye. Des autorités religieuses et administratives locales de Médina Baye étaient également présentes.

Diome a aussi demandé au gouverneur de la région de Kaolack de surveiller les travaux afin que les festivités du Gamou se déroulent dans des conditions optimales. Ousmane Kane, le chef de l’exécutif régional, a fait un point sur les besoins du comité d’organisation et sur les engagements des services de l’Etat dans la préparation du Gamou et du Gamouwatt de Médina Baye.

Le comité d’organisation du Gamou est particulièrement préoccupé par l’état des routes dans la ville de Médina Baye. Il a également souligné l’importance de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de la sécurité. Pour répondre à ces défis, des agents du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ainsi que l’institut Pasteur de Dakar, seront déployés à Kaolack. Par ailleurs, des opérations de contrôle seront menées pour éviter la circulation de produits impropres à la consommation.

En ce qui concerne la sécurité pendant le Gamou, le directeur de la sécurité publique, Ibrahima Diop, a annoncé la mobilisation de 800 agents de police et de drones. De son côté, le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de lésion de la Gendarmerie de Kaolack, a promis de mettre en place les ressources nécessaires pour faciliter les déplacements des pèlerins.

Thiès : Cinq choses à savoir sur Serigne Saliou Touré

Le représentant du khalife général des mourides dans la Cité du Rail est décédé samedi à l’âge de 101 ans. Source A lui a brossé un portrait posthume. Extraits.

101 ans

Serigne Saliou Touré aura vécu plus d’un siècle. Il est né en 1922 à Thiès.

Serigne Touba

Pour expliquer son attachement à Cheikh Ahmadou Bamba et au mouridisme, Serigne Saliou Touré évoquait souvent, lors de ses conférences, un épisode central de sa vie. «En lisant le Coran un jour, le Cheikh m’est apparu en me disant que le livre que je tenais entre les mains est celui qu’il tenait lors de son exil au Gabon. Le lendemain à 14 heures, Serigne Saliou Mbacké est venu me voir et on s’est entretenu dans une chambre. Il m’a dit que Serigne Abdoul Ahat avait ordonné la lecture du livre que Serigne Touba avait par devers lui lors de son exil au Gabon et que j’étais choisi pour les prières finales.»

1974

C’est l’année où Serigne Abdoul Lahat Mbacké, troisième khalife des mourides, l’a désigné représentant du guide de la confrérie à Thiès. À propos de cette mission, assurée sous six khalifats, Serigne Saliou Touré disait : «Thiès ne m’a pas choisi, c’est Touba qui m’a choisi. Touba et Serigne Abdoul Ahat Mbacké ne font jamais le mauvais choix.»

Serigne Saliou Mbacké

Serigne Abdou Samath Mbacké Sonhibou a prononcé un témoignage émouvant sur Serigne Saliou Touré, le jour de son inhumation à Bakhiya. Il a insisté sur sa relation avec le défunt cinquième khalife des mourides. «Serigne Saliou Touré s’identifiait à Serigne Saliou Mbacké. Serigne Saliou Mbacké l’a baptisé, lui a donné son nom et l’a envoyé chez le maître coranique Serigne Mor Mbaye Cissé. C’est d’ailleurs là-bas qu’il a rencontré Serigne Mountakha Mbacké. Serigne Saliou Touré était humble, malgré sa haute dimension intellectuelle. Il a fait rayonner le mouridisme à Thiès.»

Prière mortuaire

Elle a été assurée par Serigne Moustapha Saliou Mbacké, fils de Serigne Saliou Mbacké. Ce dernier a rendu un vibrant hommage au disparu. «Serigne Saliou Touré était ouvert, disponible et généreux. Il ne mettait jamais en avant sa propre personne. Seule la mission de Serigne Touba l’intéressait. Serigne Abdoul Ahat Mbacké l’a envoyé à Thiès dans un milieu où les mondanités dominaient. Il a su s’imposer en mettant en avant la droiture et la spiritualité.»

Cedeao : Ousmane Sonko dénonce 11 violations de ses droits devant la Haute Cour de justice

Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent via un communiqué transmis à Senego, la saisine de la Haute Cour de justice. Ils déclarent avoir déposé 3 requêtes au nom du leader de Pastef, présentement en détention, mais interné à l’Hôpital Principal.

Dans leur première requêtes, Me Ciré Clédor et Cie invoque onze (11) violations des Droits de l’Homme contre Ousmane Sonko. « Les Droits de la Défense et à un procès équitable ; le Droit d’accès à un avocat ; le Droit à la Liberté de Circuler, d’aller et de venir ; le Droit à la Santé Physique et morale pour lui-même et pour sa famille ; le Droit de propriété et à la protection de ses données personnelles ; la séquestration et le droit à la sûreté de sa personne ; le droit à la liberté d’association et d’organiser des rassemblements pacifiques ; Le droit de participer à des élections libres et démocratiques ; Le caractère manifestement arbitraire de la dissolution du Parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’Ethique et la Fraternité dit PASTEF ; La violation par l’État du Sénégal du droit de Monsieur Ousmane SONKO de prendre part à la direction des affaires publiques, de voter et d’avoir le suffrage des électeurs Sénégalais ; . La violation du droit à la santé physique de Monsieur SONKO ainsi qu’à la santé morale de ce dernier et de sa famille. » Ils invitent les magistrats de la Haute cour à les constater et à condamner l’État du Sénégal.

La seconde requête, déposée par les conseils d’Ousmane Sonko, est une demande tendant à obtenir que la demande principale puisse déroger aux délais ordinaires et soit jugée avant la date de dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, dans un délai raisonnable qui n’est pas tardif et ne compromet pas la collecte de parrainages pour le Pastef et son candidat, le président Ousmane Sonko.

Enfin, il a été déposé une requête en référé, laquelle tend à obtenir que la Cour se prononce dans un très bref délai et dans les 48 heures de sa saisine par son président, sur trois demandes qui ne peuvent attendre et dépasser la date du 28 Septembre 2023 sans que ne soient prises des mesures conservatoires et provisoires qui ne tranchent pas le différend ni ne préjudicient au fond, mais préservent les droits et intérêts de toutes les parties, notamment ceux du Président Ousmane Sonko, du parti Pastef ainsi que de l’État du Sénégal.

Risque de séisme : L’exploitation pétrolière expose davantage le Sénégal

Un tremblement de terre est-il possible dans le pays ? Oui, si l’on en croit le vice-président de l’Observatoire citoyen du pétrole et du gaz (Ocig), Pr Adams Tidjani. Surtout, souligne-t-il, avec les futures opérations de production d’hydrocarbures.

Dans un article paru ce lundi dans la rubrique «Opinions & Débats» du journal Le Quotidien, le vice-président de l’Observatoire citoyen du pétrole et du gaz (OCIG), Pr Adams Tidjani, affirme que le Sénégal n’est pas à l’abri d’un séisme. Le propos peut paraître alarmiste, mais il devrait pousser les autorités à prendre les dispositions idoines pour parer à toute éventualité. D’autant que le tremblement de terre d’Al-Haouz au Maroc, avec ses près de 3000 morts, plus de 5000 blessés et ses importants dégâts matériels, rappelle qu’une telle catastrophe est dévastatrice pour un pays.

«D’aucuns diraient que cela est impossible au Sénégal, et pourtant notre pays se trouve dans une zone à risque, avance Pr Adams Tidjani. En effet, au large des côtes sénégalaises, se trouvent de nombreuses failles qui sont caractéristiques des zones volcaniques. On peut penser que ces failles sont inactives, il n’en est rien.»

Le vice-président de l’OCIG se base sur des calculs effectués il y a une trentaine d’années sur le littoral dakarois pour avancer sa thèse. «Dans les années 90, au Laboratoire des rayonnements naturels de la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad, rembobine-t-il, nous menions une étude sur la mesure de concentration de radon sur la Corniche-Ouest de Dakar. À l’époque, avec des collègues français et américains, nous utilisions la mesure de la concentration du radon dans le sol pour la prévision des séismes.»

Pics de radon aux Almadies

Avant de dévoiler les résultats de cette étude, Pr Tidjani rappelle que «le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle, inodore, incolore. Il provient de la désintégration de l’uranium et du radium présents dans la croûte terrestre. Plusieurs travaux de recherche ont montré qu’à l’approche d’un séisme, la concentration du radon émanant du sol augmente drastiquement, ce qui constitue un indicateur d’un phénomène sismique imminent».

L’expert poursuit : «Ainsi, lors de nos travaux, le rôle traceur du radon était utilisé pour suivre des sites volcaniques comme la Piton de la Fournaise aux îles de la Réunion et la faille de San Andreas en Californie. (…) Lors de campagnes de mesures effectuées aux Almadies, nous avions enregistré par deux fois des pics de radon de plusieurs dizaines de fois supérieurs à la normale ! Ce résultat traduisait indéniablement la survenance d’une activité sismique.»

Malheureusement, regrette le vice-président de l’OCIG, ce constat alarmant n’a pas été confirmé «avec les services étatiques, du fait de l’inexistence d’un monitoring de l’activité sismique de nos côtes et au large».

Exploitation pétrolière et mesures préventives

Ce risque de tremblement de terre s’est accentué avec les futures opérations de production d’hydrocarbures. «En effet, explique Pr Adams Tidjani, l’injection d’eaux usées issues de l’exploitation pétrolière provoque des tremblements de terre que l’on croyait ‘petits’. Dans le cas d’une exploitation offshore, ces petits tremblements de terre sont qualifiés de micro-tsunamis. Il vient d’être prouvé par une équipe de chercheurs (Ryan Schultz et al., Geophysical Research Letters, March 2023) de l’université de Stanford (Usa) que ces petits tremblements générés par l’exploitation pétrolière sont à l’origine du plus puissant tremblement de terre de l’histoire de l’Alberta (Canada).»

Ce séisme d’une magnitude de 5,6, survenu en novembre 2022, a été ressenti jusqu’à près de 650 kilomètres, rappelle l’expert. Ajoutant qu’il «a été attribué, par ces chercheurs, à l’activité pétrolière déployée dans la région».

Quelle attitude adopter face «ce risque ‘potentiel’» ? Réponse de Adams Tidjani : «Il serait bon que le Sénégal prenne des mesures préventives. (…) Par principe de précaution, il faut tout d’abord identifier et cartographier l’activité sismique au large des côtes sénégalaises et par la suite, procéder à un monitoring systématique de cette activité sismique, surtout autour des blocs d’exploitation.»

Accident mortel à Kaolack: Bassirou, le fils de Ahmed Khalifa Niass âgé de 20ans, arrêté

Du nouveau dans l’affaire du fils de Yaye Fatou Diagne et d’Ahmed Khalifa Niass, impliqué dans un accident mortel dans la région de Kaolack !

Bassirou Niass a été finalement arrêté ce lundi matin, selon des sources de Seneweb. L’étudiant âgé de 20 ans est actuellement en garde à vue dans les locaux de la Brigade de gendarmerie de Guinguinéo.

Il est poursuivi pour homicide involontaire, d’après des sources de Seneweb. Bassirou Niass sera probablement présenté au procureur ce mardi ou mercredi sauf changement de programme.

Pour rappel, un véhicule appartenant au maire de la commune Ngathie Naoudé, Madame Yaye Fatou Diagne, conduit par son fils l’étudiant Bassirou Niass, est impliqué dans un accident mortel.

La voiture de marque Mercedes-Benz a heurté un tracteur, dans la nuit du jeudi 14 septembre vers 01h du matin, dans l’arrondissement de Mbadakhoune à Kaolack selon des sources de Seneweb.

Le choc a occasionné deux blessés dans un état grave et un mort. Il s’agit du conducteur du tracteur répondant au nom de Nouridine Ndiaye.

Bassirou Niass, fils de Yaye Fatou Diagne et Ahmed Khalifa Niass et son passager, Seydou Coulibaly, s’en sont sortis avec des blessures.