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Juan Branco accuse Aïssata Tall Sall : « Elle a tenu une réunion au palais avec AVISA Partners pour… »

Juan Branco reprend la parole et mentionne une présumée réunion au Palais présidentiel de Dakar impliquant Aïssata Tall Sall, des agents de AVISA Partners liés à l’Elysée, et l’établissement d’un plan d’élimination visant l’auteur du message et son client, Ousmane Sonko. Il prévient.

In extenso, la tribune de Juan Branco :

« Nous venons d’obtenir la preuve que le Palais présidentiel accueillait ce jour à Dakar une réunion avec Aïssata Tall Sall, suspecte de crimes contre l’humanité, et deux barbouzes français travaillant pour AVISA Partners, afin d’établir, je cite, un plan d’élimination me ciblant ainsi que mon client, Ousmane Sonko.

Nous disposons de toutes les preuves.

AVISA Partners est une société liée à l’Elysée, qui a notamment recruté la plume d’Emmanuel Macron Sylvain Fort, et qui sert de paravent à nos services pour mener des opérations de destruction d’opposants et d’influence à l’étranger.

Nous tenons à prévenir Macky Sall mais aussi l’Elysée que toute manœuvre contre M. Sonko et ses avocats constitue, au sens du Statut de Rome, un crime de persécution.

Nous sommes informés par leurs entourages, leurs conseillers.

Nous ne nous laisserons pas intimider.

Juan Branco ».

Réintégration de Sonko : La lettre du juge Sabassy Faye au préfet de Ziguinchor (document)

Après avoir rendu publique la décision de réintégrer Ousmane Sonko dans le fichier électoral ce mercredi 18 octobre, le juge Sabassy Faye, président du Tribunal de Ziguinchor, a écrit au préfet de la ville du Sud. Il lui demande d’appliquer sa décision rendue le 12 octobre dernier.

« Je viens par la présente vous transmettre pour notification en application des dispositions in fine de l’article R43 du code électoral l’ordonnance N°01 rendue le 12 Octobre 2023. Je vous en souhaite bonne réception et vous prie de bien m’en accuser réception », a-t-il écrit..

Vidéo – Les révélations inédites de Colonel Mbodj sur le Juge Sabassy et ses derniers échanges avec Sonko

Dissensions au sein du parti Bokk Gis-Gis : Pape Diop visé par ses propres partisans

Les tensions semblent monter au sein du parti politique Bokk Gis-Gis. En effet, des dissensions se font sentir entre le leader du parti, Pape DIOP, et certains de ses partisans. Le soutien affiché de Pape DIOP envers Amadou BA, le Premier ministre et candidat de Benno à la prochaine présidentielle, est à l’origine de ces tensions.

Les partisans mécontents accusent des personnes malintentionnées de vouloir transformer leur parti en une simple marchandise politique en vue de la prochaine présidentielle. Selon eux, aucun lobby souhaitant s’allier avec Amadou BA ne pourrait être accepté sans un accord préalable des militants du parti.

Les militants de Bokk Gis-Gis ont par ailleurs dénoncé la volonté d’un groupe, agissant dans l’ombre et proche de Pape DIOP, d’utiliser le parti comme monnaie d’échange pour satisfaire des intérêts personnels. Ils ont également mis en garde contre toute tentative de phagocyter le parti pour des raisons crypto-personnelles.

Enfin, les partisans mécontents ont critiqué le ‘mutisme complice’ de Pape DIOP qui, selon eux, laisse faire sans réagir. Le parti Bokk Gis-Gis, l’un des plus représentatifs du Sénégal, est présent dans toutes les communes du pays et ses militants sont déterminés à défendre son indépendance.

Ministère du Pétrole et des Énergies : Sophie Gladima passe le flambeau à Antoine Diome

Une cérémonie de passation de service a eu lieu ce mardi au ministère du Pétrole et des Énergies, marquant le transfert de responsabilités entre la ministre sortante, Aïssatou Sophie Gladima, et le nouveau ministre, Antoine Félix Diome.

L’événement, empreint d’émotion et de reconnaissance, a débuté par l’allocution de Cheikh Niane, secrétaire général du ministère de l’Énergie, qui parlait au nom des employés du ministère. Il a exprimé leur gratitude à la ministre sortante en déclarant : « Par ma voix, la grande famille du ministère du Pétrole et des Énergies vous remercie de votre présence à ses côtés, mais aussi de tout ce que vous avez fait pour le rayonnement du secteur de l’énergie sous l’égide du président de la République ».

Aïssatou Sophie Gladima, professeure-chercheuse au Département de Géologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a été honorée par ses anciens collaborateurs qui lui ont décerné la médaille d’or pour la gestion de cette institution. À cette occasion, Cheikh Niane l’a encouragée en lui disant : « Ayez le sentiment du devoir accompli et soyez fière de remettre la baguette à votre successeur ».

La ministre sortante, Aïssatou Sophie Gladima, a tenu à remercier le président de la République, Macky Sall, pour la confiance qu’il lui a accordée pendant ses trois années à la tête du ministère du Pétrole et des Énergies. Elle a également rendu hommage à ses anciens collaborateurs : « Je voudrais vous exprimer toute ma reconnaissance pour les efforts inlassables que vous avez déployés au quotidien pour l’atteinte de ces résultats. Je vous adresse toutes mes félicitations et vous demande d’accompagner le nouveau ministre avec la même ardeur, le même dévouement et la même loyauté pour la réussite de sa mission au profit du développement économique et social de notre pays. »

Par la suite, Sophie Gladima est revenu de manière succincte sur les réalisations effectuées dans le secteur avec notamment l’instauration d’un cadre légal et réglementaire renforcé par l’adoption d’un nouveau code pétrolier, du code gazier, de la loi sur le contenu local mais également du code de l’électricité. « Toutes ces mesures jettent déjà les bases d’un meilleur profit de l’exploitation des ressources en hydrocarbures, de l’implication de notre secteur privé national mais également de l’utilisation du combustible produit localement par la production d’électricité à moindre coût avec l’exécution des préalables de la stratégie gaz to power », renchérit-elle.

Antoine Félix Diome, le nouveau ministre du Pétrole et des Énergies, a salué les qualités professionnelles de sa prédécesseure en déclarant : « Permettez-moi de vous rendre un vibrant hommage pour votre engagement au service de l’État et votre sens élevé des responsabilités. Assurément, vous avez laissé des empreintes indélébiles à toutes les hautes fonctions que vous avez eu à occuper. Je voudrais donc saisir cette occasion pour vous féliciter pour le travail accompli, particulièrement ici dans le département hautement stratégique du pétrole et des énergies ».

L’ancien ministre de l’intérieur a lancé un appel à l’union sacrée, appelant « l’ensemble des acteurs du secteur et tous les agents de ce département ministériel à fédérer leurs efforts pour la préservation et la consolidation des acquis afin de mieux faire face aux nouveaux défis et aux attentes ». Il a également rassuré ses collaborateurs en affirmant qu’il ne ménagera aucun effort dans la poursuite des chantiers initiés pour atteindre les objectifs de la lettre de politique de développement du secteur.

La cérémonie s’est conclue par une remise de cadeaux, un grand boubou bleu et un tableau, des collaborateurs à leur ancienne ministre, Aïssatou Sophie Gladima.

Cette passation de service marque le début d’une nouvelle ère au ministère du Pétrole et des Énergies, avec des attentes élevées quant à la poursuite des réalisations et au renforcement du secteur énergétique au Sénégal avec en ligne de mire l’exploitation du gaz et du pétrole. Pour rappel, les premiers barils d’or noir sont prévus pour le premier semestre de l’année 2024.

Fermeture des classes les vendredis à Touba : une décision du Khalife Général des Mourides

Le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a décidé de fermer les classes les vendredis dans la ville religieuse de Touba. Cette décision a été annoncée par le recteur de l’université Cheikhoul Khadim, Serigne Ahmadou Badawi. Selon ce dernier, le patriarche de Darou Miname a pris cette mesure il y a une semaine.

Le but de cette démarche est de « permettre aux jeunes de se consacrer à ce jour », a expliqué le recteur. Cette pratique n’est pas inconnue dans le monde musulman. En effet, de nombreux pays de cette confession respectent une journée de repos hebdomadaire le vendredi, jour où il n’y a ni travail, ni école.

Cette information a été relayée par le site d’information sénégalais, Walf-groupe.com.

Flou sur la Hausse du prix de l’électricité : Le double langage du Dg de la Senelec

Flou sur les raisons de la hausse « abusive » du prix de l’électricité. Le directeur général de la Senelec Pape Demba Bitèye, qui avait accusé la commission de régulation du secteur de l’énergie d’être à l’origine, indexe désormais la surconsommation.

Des Sénégalais qui estiment que la hausse « abusive » du prix de l’électricité ne pouvait être justifiée par le simple fait de leur consommation ont initié une pétition. Le Dg de la Senelec avait indexé la commission de régulation du secteur de l’énergie.

« La hausse a été décidée par la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie et c’est l’instance qu’il fallait interpeller », avait fait savoir Pape Mademba Bitèye à la journaliste Oumy Ndour et à sa délégation, lors du dépôt de la pétition contre la hausse abusive de l’électricité.

Ce mardi, le dirigeant de la Senelec a démenti toute modification de la tarification sur l’électricité pour justifier cette augmentation. Selon lui, la cause principale serait plutôt une augmentation de la consommation par les usagers.

«Le prix du courant n’a pas augmenté (…) Au mois d’octobre, il n’y a pas eu de modification de tarifs, et je rappelle que la Senelec n’a pas la possibilité de modifier les tarifs sans l’accord de la Commission de régulation.», a-t-il déclaré Mademba Biteye ce mardi 17 octobre, à l’occasion d’une visite de chantier à la centrale à gaz en construction au Cap des Biches. Une centrale qui devrait être livrée d’ici à la fin de l’année. A quel Bitèye se fier ?

Pénurie d’enseignants au Sénégal: L’Académie de Diourbel et l’IEF de Louga en crise

Dans le secteur de l’éducation au Sénégal, une crise se profile. L’Académie de Diourbel fait face à un manque criant d’enseignants. En effet, 245 postes d’enseignants sont à pourvoir, dont 178 pour l’élémentaire et le préscolaire, et 67 pour le moyen-secondaire. Cette information a été révélée lors du Comité régional de développement (Crd) présidé par le Gouverneur.

Par ailleurs, la situation n’est pas moins alarmante au niveau de l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Louga. Selon le Secrétaire général Idrissa Bâ, l’IEF est confrontée à un déficit de 10 professeurs dans le moyen-secondaire et l’élémentaire. De plus, cinq écoles primaires de la région sont aux prises avec un manque d’enseignants et 284 abris provisoires sont en place.

Ces informations, bien qu’inquiétantes, mettent en lumière la nécessité d’agir pour combler ces déficits et offrir une éducation de qualité aux élèves du Sénégal.

Présidentielle 2024: Macky Sall, Amadou Bâ, Ousmane Sonko et les sondages

Au Sénégal, les choses sérieuses ont démarré en perspective de la présidentielle de février 2024 avec le lancement, le 27 septembre dernier, de la campagne des parrainages. Mais d’ici l’examen de dossiers par le Conseil constitutionnel prévu entre le 26 décembre et le 12 janvier prochain, certains candidats ont commandé ce type d’enquêtes sur lesquelles ils fondent leur stratégie de précampagne.

Depuis 1986, la diffusion d’un sondage d’opinion ayant un rapport direct ou indirect avec un référendum ou une élection est interdite. Mais, il est de coutume de constater qu’à l’approche de chaque élection présidentielle, beaucoup d’états-majors des différents candidats commanditent des enquêtes pour mesurer l’intention de vote des électeurs. D’ailleurs, au mois de juillet dernier, un responsable du parti Pastef avait déclaré ceci, selon Jeune Afrique : « De toute façon, Macky Sall ne compte pas laisser Ousmane Sonko participer à cette présidentielle. Nous savons qu’il a commandé trois sondages pour un second tour : l’un avec lui, un autre avec Amadou Ba et un troisième avec Aly Ngouille Ndiaye. Ils donnaient tous Sonko gagnant ».

Alors, cet obstacle légal empêche-il des candidats de faire des sondages ? Non ! « J’ai commencé à utiliser les sondages très en amont. À présent, ils me permettent de cibler les zones où je dois intensifier mon travail, de situer mes forces et mes faiblesses sur l’étendue du territoire, de comprendre les préoccupations des populations selon les régions », a confié un candidat à ‘’Jeune Afrique’’, qui a consacré un article à ce sujet ; Le journal panafricain écrit que pour ce responsable politique, c’est toute une stratégie de pré-campagne qui se fonde sur ces enquêtes.

20 millions à 30 millions F CFA pour un sondage

De son avis, Yacine Ba Sall, directrice de l’institut de sondages BDA, fondé à Dakar, il y a plus de trente ans, «la présidentielle de 2024 suscite un intérêt comme on en a rarement vu. Sans doute parce que le scrutin sera très ouvert et que le champ des possibles est vaste ». Dans un entretien avec JA, en septembre dernier, elle a révélé avoir « noté un regain d’intérêt de la clientèle juste avant que Macky Sall annonce qu’il ne se présenterait pas [en juillet dernier] ainsi qu’en ce moment ». Mme Sall précise à nos confrères que la réalisation de sondages politiques occupe la majorité de son activité en période électorale, contre 15 % le reste du temps.
« Acteurs politiques, mais aussi hommes d’affaires et organes de presse n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour connaître les opinions et intentions de vote des citoyens sénégalais. Comptez entre 20 millions et 30 millions de F CFA (entre 30 500 et 45 700 euros environ) pour un sondage national, qui interroge environ 3 500 personnes sur l’ensemble du territoire.

Le cabinet BDA travaille avec une méthode de quotas, chargée de déterminer des échantillons représentatifs de la population », a confié la sondeuse à Jeune Afrique. Elle ajoute que « les demandes sont diverses. Nous pouvons poser des questions de fond, des questions d’actualité, établir des cotes de popularité ou des intentions de vote… Plus on s’approche du scrutin, plus il devient facile de faire des pronostics, notamment en ce qui concerne le second tour de l’élection ».

Selon toujours  »JA », la patronne de l’institut de sondages BDA refuse d’en dire plus sur ces « questions d’actualité » visant à faire réagir les sondés sur certains évènements, mais elle reconnaît que les questions liées à Ousmane Sonko, dont le destin judiciaire rythme la vie politique sénégalaise depuis bientôt trois ans, étaient récurrentes.

« Macky Sall ne prend pas une décision sans commander un sondage avant »
A en croire des proches du président de la République, ce dernier lui-même n’est pas en reste. « Macky Sall passe son temps à faire réaliser des sondages, affirme l’un de ses collaborateurs. Il ne prend pas une décision sans en commander un avant » et c’est notamment sur la base d’un sondage que le président aurait fondé sa décision de faire de son Premier ministre, Amadou Ba, le candidat de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) pour l’élection de février 2024. « Il devançait tous les autres candidats, et de loin », affirme un interlocuteur du journal panafricain.

Selon la même source, ces sondages ne prenaient toutefois pas en compte une éventuelle participation d’Ousmane Sonko à la présidentielle. Le candidat de l’opposition, susceptible d’être radié des listes électorales en août après avoir été condamné par contumace pour « corruption de la jeunesse », l’emportait sur ses concurrents dans des sondages précédents, précise le collaborateur du président.

Sonko reprend sa grève de la faim : Me Ciré Clédor Ly fait des révélations

Maitre Ciré Clédor Ly a confirmé l’information selon laquelle Ousmane Sonko a repris sa grève de la faim. Le président de l’ex-Pastef a entamé sa diète ce mardi à 17 h, d’après son avocat. Seneweb vous livre in extenso le communiqué de Me Ly.

« Mon client Ousmane Sonko a repris la grève de la faim aujourd’hui à 17 h pour continuer à acter son droit à la révolte et à la résistance face aux violations graves de ses droits fondamentaux qui ne sont pas toujours solutionnées, sa détention arbitraire par une manipulation des lois pour l’accuser encore sans fondement et le priver de sa liberté, la violation de ses droits politiques et pour ce qu’il considère comme un parti pris de certains magistrats qui ne semblent pas préoccupés par la protection des libertés fondamentales et la bonne administration de la justice.

Sa situation carcérale ne lui offre aucune autre possibilité d’externaliser la lutte qu’il avait commencé avec les Sénégalais, contre le despotisme mal éclairé d’un pouvoir politique appartenant désormais au passé et qui a inféodé tous les autres pouvoirs.

Une personne ne peut utiliser de forme de lutte et de résistance à l’oppression que selon les circonstances que lui impose sa situation concrète » lit-on dans le communiqué signé par Me Ciré Clédor Ly membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.

Réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales : La décision du Juge Sabassy Faye disponible

Les choses vont bientôt s’accélérer pour le leader de l’ex parti Pastef, Ousmane Sonko. En effet, la décision du juge Sabassy Faye est désormais disponible une semaine après que ce dernier a prononcé le verdict. Ledit document ordonne la réintégration du maire de Ziguinchor sur les listes électorales.

Désormais, le mandataire du candidat Ousmane Sonko peut se présenter à la Direction Générale des Élections (DGE) afin de retirer une fiche de parrainage.

Toutefois, le maire de Ziguinchor pourrait ne pas voir le bout du tunnel si vite. Le dossier l’opposant à Mame Mbaye Niang va être évoqué avant la fin de ce mois à la Cour Suprême. Un dossier qui pourrait aussi empêcher la candidature de Ousmane Sonko.

Présidentielle 2024 : Sonko joue sa dernière carte le 26 octobre

La chambre criminelle de la Cour suprême va se pencher, jeudi 26 octobre, sur le recours de Ousmane Sonko contestant l’arrêt de la Cour d’appel le condamnant, pour diffamation et injures publiques au préjudice de Mame Mbaye Niang, à six mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA à titre de réparation.

Les Échos, qui annonce la date de l’audience dans son édition de ce mercredi, est formel : «Pour la Cour suprême, en cas de condamnation, Sonko ne pourrait plus se présenter à la présidentielle du 25 février 2024. Contumace ou pas».

Dans l’affaire qui l’oppose au ministre du Tourisme, le président de Pastef a été condamné en première instance à deux mois assortis de sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Le parquet avait fait appel et l’affaire a été rejugée.

Au niveau de la haute juridiction, si l’on en croit Les Échos, le leader des Patriotes joue donc sa dernière carte en vue de la prochaine présidentielle.

Refus de placement sous mandat de dépôt de El Malick Ndiaye: le parquet de Dakar essuie un revers

La Chambre d’accusation d’appel de Dakar a confirmé hier la décision du doyen des juges d’instruction de Dakar, qui avait refusé le placement sous mandat de dépôt de El Malick Ndiaye, secrétaire chargé de la communication de Pastef. Ce verdict représente un revers pour le parquet de Dakar, qui avait introduit un appel contre le placement de Ndiaye sous bracelet électronique.

«Suite à l’appel du parquet, la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a confirmé, en son audience de ce jour, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt de El Malick Ndiaye», a déclaré Me Moussa Sarr, avocat de Ndiaye. Il s’agit d’une décision importante qui déboute le procureur de la République.

Ce développement marque une étape importante dans l’affaire de Ndiaye, qui a suscité une attention considérable au sein du système judiciaire sénégalais. La décision de la Chambre d’accusation d’appel de Dakar pourrait avoir des implications importantes pour le futur du secrétaire chargé de la communication de Pastef, et pour le système judiciaire en général. Selon le site walf-groupe.com.

« Président Macky Sall, libérez les détenus politiques, pour raisons humanitaires », Alioune Tine

Des parents et parents et parentes des détenues politiques ont été reçus mardi à Afrikajom Center. Ces derniers, désemparés, la mort dans l’âme, ont raconté à Alioune Tine et Cie, parfois les larmes aux yeux, les souffrances de leurs enfants, arrêtés, certains torturés. Le Président Afrika Jom Center, qui a dit ce qu’il pense de cette douloureuse situation, de souligner que l’Etat du Sénégal doit enquêter sr ces allégations.

Libérer les femmes détenues politiques en grève de la faim pour des raisons humanitaires. Leurs conditions de détention sont inacceptables. Les libérer pour calmer, apaiser le jeu politique et électoral. Les libérer pour redonner du sens à la compétition politique saine.

Le temps est venu de libérer les détenus politiques pour atténuer les souffrances de parents qui se déplacent tous les jours pour voir les détenus, qui se déplacent chaque jour pour leur donner à manger. Certaines m’ont dit que ça coûte cher et ça les appauvrit. Ces mamans se plaignent du manque d’eau dans la prison qui crée une situation qui menace la santé des détenus, plusieurs souffrent de la gale et de la tuberculose. Dans la prison on a des élèves, des étudiants et des enseignants qui doivent rejoindre leurs salles de classe avec la rentrée.

Les femmes en situation de vulnérabilité

Reste la situation dramatique des femmes qui font la grève de la faim, pour les punir, on les met dans une situation d’isolement total, sans aucune possibilité de voir ou de communiquer avec les siens. Enfin les conditions de vie dans cette période de chaleur, dans des lieux de détention surchargée où les détenus sont incapables de se coucher, il semble qu’ils dorment assis. « Lii metina », c’est une souffrance indicible.

Président Macky Sall, il faut les libérer, pour des raisons humanitaires. Aucun être humain ne doit subir une telle souffrance. Il faut les libérer. Me Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et ancienne militante des droits humains, Me Sidiky Kaba, ancien Président de la FIDH, Adama Dieng, Bacre Wali, Ndiaye joignez vos voix à celle de la Raddho, représentée par Abdoulaye Diallo, Moundiaye Cissé, Cheikh Cissé, Alassane Seck et l’ensemble des militants pour que cesse le calvaire des détenus politiques au Sénégal.

Gestion fonds Covid : L’invite de Thierno Alassane Sall à ses collègues de l’opposition…

« À travers les urnes, le peuple sénégalais avait donné, pour la première fois, l’opportunité à l’opposition d’installer un véritable jeu démocratique à l’Assemblée nationale.

À l’heure où notre jeunesse brave la mort en prenant les routes d’émigration, désespérée par les conséquences des affres de la politique politicienne, j’invite mes collègues de l’opposition à éviter les querelles de postes, afin de s’unir pour mettre la lumière sur les scandales financiers et la gestion calamiteuse du pays.

Plus que jamais, notre devoir est de mener des enquêtes sur la gestion des fonds du COVID, sur les contrats pétroliers et gaziers, et sur le train de vie de l’État ».

« Aucune augmentation du prix du pain n’est envisagée par le Gouvernement… », (Ministère du Commerce)

Le ministère du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes entreprises a réagi sur la réglementation du prix du pain au Sénégal. Abdou Karim Fofana a tenu à apporter des précisions suite à la conférence de presse des syndicats de boulangers qui ont fait état d’une possible augmentation du prix du pain.

D’après le Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME, dans un communiqué, « aucune augmentation du prix du pain n’est envisagée par le Gouvernement« .

Pour une éventuelle réévaluation

« Pour rappel, le prix du pain est sous le régime de l’homologation et sa révision obéit à une procédure particulière, qui se déclenche par la saisine de la Direction du Commerce Intérieur, par les acteurs souhaitant une modification de prix accompagnée des justificatifs y afférents. A ce jour, aucune demande de révision du prix n’a été déposée pour une éventuelle réévaluation du prix du pain« , soutient le ministère du commerce.

Soixante (60) milliards de francs CFA pour…

Par ailleurs, poursuit le communiqué, « il est à noter que le Gouvernement, sur instruction de Son Excellence M. le Président de la République, a consacré entre 2022 et 2023, soixante (60) milliards de francs CFA pour la stabilisation du prix de la baguette de pain de référence à cents soixante-quinze francs CFA (175) en lieu et place d’un prix projeté à trois cent vingt-cinq francs CFA (325)« .

A cet effet, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des PME a tenu à renouveler « toute sa disponibilité aux acteurs de la boulangerie pour une prise en charge optimale de leurs préoccupations dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs« .

Reprise de la grève de la faim : Les raisons évoquées par Ousmane Sonko

Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’inculpation dont appel à l’insurrection, a annoncé mardi reprendre sa grève de la faim qu’il avait arrêtée début septembre.

Ousmane Sonko en observation à l’hôpital Principal déclare reprendre sa diète en solidarité avec les « patriotes injustement arrêtés » et pour protester contre sa propre détention, appelant ainsi à la résistance contre la « dictature » de Macky Sall.

Voici les raisons évoquées par Ousmane Sonko :

J’ai décidé de reprendre ma grève de la faim :
– pour marquer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques, ensuite écrouées et détenues depuis plusieurs mois au camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, et aujourd’hui privées, pour certaines, de tout contact avec leurs proches, simplement pour avoir exercé leur droit légitime à recourir à la grève de la faim ;

– pour protester contre ma détention arbitraire et électoraliste, et celle de centaines de patriotes, et en exiger la fin.

Sonko reprend sa grève de la faim : Me Ciré Clédor Ly fait des révélations

Maitre Ciré Clédor Ly a confirmé l’information selon laquelle Ousmane Sonko a repris sa grève de la faim. Le président de l’ex-Pastef a entamé sa diète ce mardi à 17 h, d’après son avocat. Seneweb vous livre in extenso le communiqué de Me Ly.

« Mon client Ousmane Sonko a repris la grève de la faim aujourd’hui à 17 h pour continuer à acter son droit à la révolte et à la résistance face aux violations graves de ses droits fondamentaux qui ne sont pas toujours solutionnées, sa détention arbitraire par une manipulation des lois pour l’accuser encore sans fondement et le priver de sa liberté, la violation de ses droits politiques et pour ce qu’il considère comme un parti pris de certains magistrats qui ne semblent pas préoccupés par la protection des libertés fondamentales et la bonne administration de la justice.

Sa situation carcérale ne lui offre aucune autre possibilité d’externaliser la lutte qu’il avait commencé avec les Sénégalais, contre le despotisme mal éclairé d’un pouvoir politique appartenant désormais au passé et qui a inféodé tous les autres pouvoirs.

Une personne ne peut utiliser de forme de lutte et de résistance à l’oppression que selon les circonstances que lui impose sa situation concrète » lit-on dans le communiqué signé par Me Ciré Clédor Ly membre du collectif de la défense d’Ousmane Sonko.

«Amna opposants Yo Khamni Nio Beu Sonko Dé Si Kasso bi » C Omar Talla lâche une b0mbe

«Amna opposants Yo Khamni Nio Beu Sonko Dé Si Kasso bi » C Omar Talla lâche une b0mbe

Récusation du juge Sabassy Faye : Excellente nouvelle pour Ousmane Sonko

Sonko
Sonko

L’information est donnée par iRadio qui informe sur sa page Facebook que « l’agent judiciaire de l’Etat s’est finalement désisté de son action en récusation contre le juge Sabassy Faye ». La radio précise que l’acte de désistement a été déposé, ce mardi, devant le premier président de la Cour d’appel de Ziguinchor qui devait statuer sur le sujet, demain mercredi.

L’AJE avait estimé que le président du tribunal d’instance de Ziguinchor a son propre frère adjoint à la mairie de Ziguinchor dirigée par Ousmane Sonko.

Le juge a prononcé l’annulation de la radiation du leader de l’ex-Pastef des listes électorales. Dans un communiqué, Yoro Moussa Diallo avait dénoncé des « conditions indignes d’un procès » avant d’être recadré par l’Union des magistrats du Sénégal (UMS).   

Ce qu’il faut savoir sur les raisons de la reprise de la grève de la faim de Ousmane Sonko

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le leader de l’ex-parti Pastef compte reprendre sa grève de la faim. Il en a fait l’annonce à travers ses comptes sociaux. Par ce moyen, Ousmane Sonko dit protester contre « sa détention arbitraire et électoraliste, et celle de centaines de patriotes et en exiger la fin ». 
Cette grève de la faim, c’est aussi, dit-il, pour « marquer ma solidarité avec nos vaillantes sœurs patriotes injustement arrêtées pour avoir exprimé leurs opinions politiques, ensuite écrouées et détenues depuis plusieurs mois au Camp pénal de Liberté 6 et dans d’autres prisons, et aujourd’hui privées, pour certaines, de tout contact avec leurs proches, simplement pour avoir exercé leur droit légitime à recourir à la grève de la faim ». 

En outre, le maire de Ziguinchor invite ses militants et sympathisants « aujourd’hui, plus que jamais, à plus d’engagement, de détermination et de solidarité face à cette dictature à qui il ne reste que moins de cinq mois ». « Je vous rappelle en conséquence notre droit constitutionnel à la résistance », poursuit-il.

Vidéo – Les premières images de la levée du corps de la mère de Cheikh yerim seck“Lou Daw yaram

VISITE DE LA CENTRALE DE WAE : Papa Mademba BITEYE annonce une bonne nouvelle aux sénégalais

VISITE DE LA CENTRALE DE WAE : Papa Mademba BITEYE annonce une bonne nouvelle aux sénégalais
VISITE DE LA CENTRALE DE WAE : Papa Mademba BITEYE annonce une bonne nouvelle aux sénégalais

VISITE DE LA CENTRALE DE WAE : Une  fierté nationale avec les premiers mégawatts disponibles avant la fin de l’année

Ce mardi 17 avril 2023, le Directeur général de Senelec Papa Mademba BITEYE accompagné du Directeur Général de Petrosen Aval, Manar Sall, ont été les hôtes du Directeur général de West African Energy Samuel Ameth SARR pour une visite de terrain sur le site du Cap des Biches. Ce site abrite la plus grande centrale du parc de production de Senelec d’une capacité de 366 MW en cycle combiné alliant gaz et vapeur.

Cette centrale est la plus importante du Sénégal compte tenu de sa capacité de production mais également de la technologie de dernière génération utilisée pour la réalisation de cette infrastructure. Cette centrale qui va fonctionner au gaz est une matérialisation de la vision de son excellence le Président de la République, pour le développement d’énergie plus propre.

D’une puissance installée de 366 MW, la centrale de WAE va marquer le secteur de l’énergie du Sénégal d’une empreinte indélébile dans le sens où elle constitue la première centrale réalisée avec un actionnariat 100% sénégalais.

En effet, il faut souligner que le projet a été entièrement porté par le secteur privé Sénégalais au bénéfice de leurs compatriotes. Un patriotisme économique salué par le Directeur général de Senelec qui a tenu également à magnifier le fait que cette centrale ait été entièrement financée par des institutions africaines. A ce titre, le Directeur général de Senelec considère que « le Sénégal envoie au monde notamment aux pays africains que le continent a suffisamment de ressources humaines, financières et techniques pour relever les défis de l’heure.

Il faut rappeler que ce projet est financé à hauteur 283 milliards de francs CFA et représente le plus grand investissement réalisé au Sénégal dans le sous-secteur de l’électricité. A travers cette centrale, Senelec tient à montrer à ses clients qu’elle ne cesse de tout mettre en œuvre pour réduire les coûts de production avec un mix énergétique qui tourne autour de 30% de la capacité de production du pays.

L’autre aspect du projet est également de matérialiser le programme « Gas to Power ». Ce programme permettra à Senelec d’utiliser le gaz local pour produire de l’électricité bon marché au bénéfice de ses clients.

Papa Mademba BITEYE a annoncé aux Sénégalais que les premiers mégawatts produits par la centrale seront injectés dans le réseau interconnecté de Senelec avant la fin de l’année.

L’Agent judiciaire de l’Etat, toujours à Ziguinchor : Découvrez les raisons

Agent judiciaire de l'Etat
Agent judiciaire de l'Etat

Jeudi dernier, le Tribunal de Grande instance de Ziguinchor présidé par Sabassy Faye, a annulé la radiation d’Ousmane Sonko, leader emblématique de Pastef et porteur d’espoir de l’opposition majoritaire, des listes électorales. Une décision saluée par les partisans d’Ousmane Sonko, mais très vivement critiquée par l’Agent judiciaire de l’État (Aje), Yoro Moussa Diallo, qui d’ailleurs, a annoncé son intention de former un pourvoi en cassation. Et de montrer la détermination de l’Etat à utiliser tout un arsenal « nucléaire », pour anéantir la candidature d’Ousmane Sonko et écraser son projet de 5e président de la République.

Jugez-en : Dès le lendemain du procès, mentionne « Le Témoin », la plupart des avocats et membres de l’Agence judiciaire de l’Etat logés à hôtel Kadiandoumagne de Ziguinchor, préparaient leurs valises et documents pour rentrer sur Dakar. Parmi ces clients, l’Agent judiciaire de l’Etat Yoro Moussa Diallo. Justement au moment où ce dernier s’apprêtait à partir, un coup de fil « autoritaire » venant de Dakar, lui intimait l’ordre de rester à Ziguinchor. Autrement dit, Yoro Moussa Diallo serait placé en résidence « surveillée » ou travaux forcés dans l’hôtel, pour qu’il puisse très bien préparer le pourvoi en cassation, après la déroute.

André Onana à Idrissa Gana Gueye après le match : « C’est facile pour le Sénégal parce que… »

André Onana
André Onana

Le Sénégal a battu le Cameroun 1-0 hier en match amical, à Lens. Un match rythmé, mais dominé par les Lions de la Téranga, qui auraient même pu marquer plus de buts.Après la rencontre, Idrissa Gana Guéye et le portier des Camerounais, André Onana, ont eu une petite discussion. Interpellé sur ses prises de risque, Onana l’a expliqué par la qualité des S2négalais.

« J’essaie de jouer avec le ballon, sinon c’est facile pour vous. Pour moi, vous [Sénégal] avez la meilleure équipe d’Afrique. Donc, si on joue long, on est mort », a expliqué le portier de Manchester United.

Pour contrer les plans sénégalais, Onana a donc pris plus d’importance dans le jeu de son équipe qu’à l’accoutumée avec la sélection. Au lieu de chercher le bon jeu de tête d’Aboubakar, il a tenté de construire de derrière avec ses défenseur pour une sortie de balle saine.

Emigration : Entre hier et aujourd’hui, 1054 personnes parties du Sénégal ont débarqué en Espagne

Emigration
Emigration

L’émigration clandestine se poursuit et prend même de plus en plus d’ampleur. Selon l’ONG Caminando Frontera rapporté par Pressafrik, 1054 personnes venues de pirogues du Sénégal ont débarqué en Espagne… entre hier lundi et aujourd’hui mardi 17 octobre.

Hier lundi, quatre convois de 80, 156, 40 et 80 migrants partis du Sénégal ont débarqué en Espagne. Dans l’après-midi du lundi, deux autres pirogues de 133 et 140 personnes ont accosté à El Hierro et Tenerife. Dans la nuit du lundi, un autre convoi de 54 migrants a été secouru à Tenerife. Ce mardi, deux pirogues parties du Sénégal avec respectivement 159 et 212 personnes ont été secourues à El Hierro. Parmi ces migrants, il y a 10 Femmes et 16 Enfants.

Entre hier et ce mardi 17 octobre 2023, donc, un total de 1054 personnes venues du Sénégal a été dénombré en Espagne.

Aliou Cissé : « Les gens disaient que c’était notre problème, mais on a trouvé des solutions petit à petit »

Aliou Cissé
Aliou Cissé

Le Sénégal s’est imposé hier face au Cameroun en match amical, 3 mois avant de retrouver le même adversaire lors de la deuxième journée de la CAN. En conférence de presse, Aliou Cissé a jugé que ses hommes ont bien fait circuler le ballon face à un bloc bas. D’ailleurs, selon le sélectionneur, le Sénégal s’en sort de mieux en mieux face aux équipes regroupées.

« On a su les priver de ballons. On les a éloigné des duels. On voulait jouer vite, jouer dans les intervalles, trouver l’intérieur du jeu pour pouvoir trouver les extérieurs. Un bloc bien compact bien dense. On nous disait qu’on avait des problèmes avec des blocs bas mais je crois que petit à petit on trouve des solutions« , a déclaré le sélectionneur Aliou Cissé.

Aliou Cissé a également évoqué l’animation du jeu avec son système en 4-3-3. « C’est vrai que depuis le Bénin on change de façon de jouer. Mais nous restons toujours dans notre 4-3-3 si vous regardez bien. C’est Jakobs à gauche, Krepin à droite, dans l’axe Kouli, Niakhate. Kouyate dans le milieu et les 3 attaquants devant. Initialement ça n’a pas changé. Après c’est sûr qu’on change l’animation. Et comme je le dis c’est pas le poste le plus important. C’est le positionnement », a déclaré Aliou Cissé, qui expérimente depuis quelques mois une défense à 3 lorsque le Sénégal est en phase offensive.

Conflit israélo-palestinien : Macky Sall prend position

Macky Sall
Macky Sall

Dans un discours prononcé, ce mardi, lors de l’ouverture officielle de la 12e session du Comité permanent de l’organisation de la coopération islamique pour l’information et les affaires culturelles (Comiac) à Dakar, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a réagi au conflit israélo-palestinien sur la bande de Gaza. 
« En sa qualité de président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, le Sénégal appelle à nouveau à la désescalade et au respect du droit international humanitaire. Il ne peut y avoir de solution militaire à ce conflit meurtrier », a dit Macky Sall.
Allant plus loin, le président de la République a souligné que «la tenue de cette session du Comiac marque notre engagement renouvelé dans la défense des idéaux que nous partageons dans la cause palestinienne. Nous sommes tous préoccupés par la tragédie insoutenable qui fait suite à la reprise des hostilités dans le conflit israélo-palestinien ».
Le chef de l’Etat a réaffirmé son « attachement » à un règlement pacifique du conflit, « conformément à l’objectif fixé par les résolutions pertinentes des Nations Unies de deux États indépendants et souverains : Israël et Palestine vivant chacun à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues ». 

Mimi Touré sur le cas Sonko : «La démocratie, ce n’est pas éliminer un adversaire que vous trouvez redoutable»

Mimi Touré sur le cas Sonko
Mimi Touré sur le cas Sonko

En tournée politique dans le département de Kolda, la présidente du mouvement Mimi2024 s’est prononcée sur la situation du leader de l’ex-Pastef, dont elle exige la libération et la participation à l’élection du 25 février 2024. « Je remercie la délégation de Pastef venue me rendre une visite de courtoisie. Je renouvelle ma solidarité à Ousmane Sonko, dont j’exige la libération immédiate pour sa participation à des élections inclusives », a déclaré Aminata Touré.

Elle ajoute avec la même verve : «La démocratie, c’est la participation de tous. La démocratie, ce n’est pas éliminer un adversaire que vous trouvez redoutable. Le juge Faye a pris une décision, il faut que l’on permette au délégué du parti Pastef de retirer ses fiches pour aller sur le terrain pour le parrainage. ».
Ousmane Sonko n’a pas encore retiré ses fiches de parrainages. La raison ? Le journal ‘’Bés Bi’’ de ce mardi souligne que la décision définitive du président du tribunal d’instance de Ziguinchor, Sabassy Faye, ordonnant sa réintégration dans les listes électorales après sa radiation, n’est pas disponible. Et sans ce document, le leader de l’ex-parti Pastef ne peut pas encore retirer des fiches de parrainage à la Direction générale des Elections (DGE).

Participation à la présidentielle : Ousmane Sonko édifié demain

Ousmane Sonko
Ousmane Sonko

Le sort d’Ousmane Sonko pourrait se jouer dès demain. En effet, la Cour d’appel va statuer sur la récusation du juge Sabassy Faye. Information livrée aujourd’hui par « Bés bi  le jour ». La conséquence de cette décision sera immédiate sur le verdict rendu   la semaine dernière. 

En effet, si l’agent judiciaire de l’État obtient gain de cause, la sentence prononcée par le tribunal de Ziguinchor   sera annulée, d’après Ibrahima Malick Thioune.
 Interpellé par nos confrères d’iRadio sur la question, le juriste dit :   « La décision du juge est d’abord une question subjective, la décision de justice étant un acte juridique. L’une de ses conditions de validité qui doit être contemporaine de sa création, c’est notamment des éléments tenant à la qualité du juge et ici, en l’espèce, son impartialité. Conséquence : si l’agent judiciaire de l’État gagne cette manche, tout change. »
 Si, explique Ibrahima Malick Thioune, « les conditions de validité de l’acte juridique n’ont pas été respectées, la sanction juridique, c’est la nullité. L’acte ne produit aucun effet, il est considéré comme n’avoir jamais existé et retour à la case départ », informe-t-il.

D’après le juriste, on ne peut pas faire autrement parce qu’il faut que justice soit rendue et que cette décision-là, si on considère qu’elle a été entachée d’irrégularité, est considérée comme une juridiction supérieure. Il faut qu’on réitère nécessairement cette procédure-là. Donc un autre procès. Un scénario  possible, en attendant le verdict de la Cour d’appel.

Mandat de dépôt contre El Hadj Malick Ndiaye : Le procureur débouté

El Hadj Malick Ndiaye
El Hadj Malick Ndiaye

El Hadj Malick Ndiaye n’ira pas en prison. La Chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a débouté le parquet qui avait interjeté appel, lors de refus de placement sous mandat de dépôt de ce responsable de l’ex-Pastef.
Ainsi, cette juridiction a confirmé la décision prise par le juge d’instruction du 1er cabinet Oumar Maham Diallo.
L’information a été confirmée à Seneweb par son avocat Me Moussa Sarr. « Suite à l’appel du parquet, la Chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar a confirmé, en son audience de ce jour, l’ordonnance de refus de placement sous mandat de dépôt de Malick Ndiaye », déclare Me Sarr.
Pour rappel, El Hadj Malick Ndiaye bénéficie d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire.

Vers une hausse du pain : Les Boulangers posent leurs conditions


La Fédération nationale des boulangers du Sénégal a fait face à la presse, ce mardi, pour aborder, entre autres questions, la situation catastrophique du secteur avec la hausse des intrants, de l’électricité, du diesel, la non-application de la règlementation et ses conséquences sur le prix et le poids du pain, la solution alternative et urgente pour atténuer cette crise, etc. 

S’exprimant à cette occasion, le président Amadou Gaye a déclaré que : « depuis plusieurs années, le secteur de la boulangerie traverse des difficultés de divers ordres qui entravent sa croissance au profit d’un pan incontrôlable de l’informel.

Conscient de l’impact économique et social de ce secteur stratégique dans le développement du pays, la FNBS et la RBS, entendent prévenir toute crise qui pourrait discréditer durablement la profession. Durant cette année 2023, nous avons rencontré à plusieurs reprises le ministre du Commerce et ses services pour trouver des solutions sur les hausses inexpliquées des intrants qui intensifient le problème des boulangers. Nous témoignons ici la ferme volonté du ministre du Commerce à travers la direction du Commerce intérieur de nous trouver des solutions. Mais les boulangers ne peuvent pas attendre longtemps. Les solutions doivent provenir maintenant au plus haut niveau ».

Voilà en intégralité sa déclaration 

  1. La situation catastrophique du secteur avec la hausse des intrants , de l’électricité , du diesel , etc…
  2. La non-application de la règlementation et ses conséquences sur le Prix et Poids du Pain
  3. La solution alternative et urgente pour atténuer cette crise
    Depuis plusieurs années, le secteur de la boulangerie traverse des difficultés de divers ordres qui entravent sa croissance au profit d’un pan incontrôlable de l’informel.

Conscient de l’impact économique et social de ce secteur stratégique dans le développement du pays, la FNBS et la RBS, entendent prévenir toute crise qui pourrait discréditer durablement la profession.

Durant cette année de 2023, Nous avons rencontré à plusieurs reprises Le Ministre du commerce et ses services pour trouver des solutions sur les hausses inexpliqué des intrants qui intensifient le problème des boulangers. Nous témoignons ici la ferme volonté du Ministre du commerce à travers la Direction du commerce intérieur de nous trouver des solutions. Mais les boulangers ne peuvent pas attendre longtemps . Les solutions doivent provenir maintenant au plus haut niveau.

Par rapport aux hausses inexpliqués , nous pouvons parler de :

  • La levure et les améliorants qui ont fortement augmenté ( exemple pour la levure de 20 000 F le carton en juin 2019, on est à 30 000 F aujourd’hui , voir plus pour certaines marques)
  • Le Gasoil qui a connu une forte hausse de 100 F le 09 janvier 2023
  • Et des intrants comme le sel iodé ont subi aussi une hausse , sans compter le papier
    Et pourtant , malgré toutes ces hausses la FNBS et le RBS , conscient de la souffrance de la population sur la hausse des prix généralisé , continuaient toujours de trouver des alternatives avec les autorités

Mais la goutte d’eau qui a débordé la vase , c’est la hausse inexpliquée et inexplicable de l’électricité. Autant sur les factures et surtout le woyofal. ( Donner des exemples)

Mais aussi , nous avons une incompréhension avec le ministère du commerce sur la méthode de contrôle du poids du pain , qui en ce moment engendre des amendes salées aux boulangers.

Expliquer la méthode de l’UEMOA inapplicable sur le pain qui est une matière vivante

Par contre , pour nous le plus important c’est la non application de la règlementation. Nous constatons simplement une application sélective au détriment des boulangers .

En ce moment, c’est l’anarchie totale :

  • La vente du pain à l’intérieur des boutiques de quartier sans respect des normes hygiènes qui persiste
  • La livraison du pain dans des pousses -pousses, des sacs en bandoulières, des voitures non conformes aux exigences réglementaires, persiste.
  • Une impunité totale de certains boulangers et livreurs qui estiment que la règlementation ne sera jamais effective dans ce pays.
  • L’installation des kiosques à pains devant les boutiques de quartier sans aucuns respects de la distanciation entre une boulangerie et un point de vente agrée.
  • Ouverture de nouvelles boulangeries sans aucuns respects des normes de distances et dispositions règlementaires à observer avant ouverture. Une impunité Totale (cas à citer) . On accorde des dérogations d’ouverture sans une motivation ( Citez les exemples constatés)
  • Pas même un début d’application de l’application dans certaines régions, malgré toutes nos relances.
    Pour les boulangers du Sénégal, le non-respect de cette réglementation va nous replonger dans un coma plus profond ; faillite totale. ( Fermeture de boulangeries en cours)

Aujourd’hui, on constate sur le terrain que la réglementation n’est pas appliquée. Peut être difficile à appliquer. Et pourtant c’était une promesse ferme des autorités pour un gel de notre revendication principale ; à savoir la vérité des prix. Le contexte économique l’exige aujourd’hui.

Cette anarchie dans le secteur doit cesser et nous appelons à la responsabilité de l’Etat.

Cette bataille doit être le combat des consommateurs aussi, est-ce que vous voulez que les normes d’hygiène de fabrication et de livraison changent ? Est-ce que vous voulez un pain de qualité ? Mais un pain de qualité a un prix
Nous ne pouvons plus tolérer cette anarchie qui profitent à certains acteurs qui font une concurrence déloyale aux artisans boulangers qui sont aux normes.

Ainsi, nous demandons solennellement au Président de la République d’atténuer la souffrance des boulangers et veiller à l’application et à l’applicabilité des dispositions du décret et des arrêtés, en donnant des instructions fermes aux Ministères concernés ( intérieur, force Armées , commerce , etc..)

Comme vous le constatez le secteur est déjà en difficulté, alors pourquoi, on veut nous asphyxier encore avec l’augmentation du prix de l’électricité , la cherté de l’eau, la hausse des salaires ?

Si le gouvernement pense qu’il est dans l’incapacité d’assurer la survie de notre secteur, nous exigeons dans ce cas :

  • La convocation des conseils régionaux pour une révision du prix et poids du pain. Nous solliciterons une hausse minimum de 50 F sur la baguette standard
  • De trouver des leviers pour la baisse du prix de l’électricité , car le pain est un produit social. Nous devons avoir une tarification spécifique sur le woyofal ( Pas de 1er ou 2ie ou 3ie tranches) , et la suspension de la tva sur nos factures électricités en attendant de trouver des solutions. Expliquer que certaines boulangeries qui sont au réel ne peuvent pas faire de déduction de la tva avec woyofal
  • De procéder à la baisse des droits de douane sur la levure et les améliorants qui ont occasionnés la hausse vertigineuse de ces intrants.
  • D’annuler la méthode de pesée du pain dans nos boulangeries qui n’est pas conforme ; car le pain est une matière vivante.
  • Le respect de la réglementation du décret 2277 du 31 décembre 2019 ( De cesser de donner des dérogations sans motivation pour les ouvertures de boulangeries , d’arrêter la vente du pain dans les boutiques et la livraison par les pousses- pousses, etc.)
    Sitôt, la Conférence de Presse terminée, la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal et Le regroupement des Boulangers du Sénégal , entreront en conclave avec les différents responsables régionaux, afin de statuer sur la conduite à suivre si les autorités ne répondent pas à temps à nos revendications.
  • Un mot d’ordre sanctionnera la fin des travaux. Toutes les options sont à prévoir

Faussement accusé, Garmi réagit !

l’information a fait le tour du web la semaine dernière. En effet, le communicateur traditionnel Mamadou Mbaye Garmi a été faussement accusé d’être le communicateur traditionnel violeur de Pikine. Une situation qui a attristé Garmi qui a réagit sur la Rfm avant d’inviter les jeunes à plus de retenue surtout dans les réseaux sociaux.

La première réaction de Nitdoff après sa sortie de prison

Libéré hier, le rappeur Mor Talla Guèye plus connu sous le nom de Nitdoff a fait sa première sortie.

Sur sa page Facebook, il a publié une photo de lui avec le drapeau du Sénégal autour du cou. Cependant, ce qui a le plus attiré notre attention c’est le commentaire du rappeur : « On aime ce pays ». Une petite phrase qui en dit long sur son engagement pour le pays si l’on se fie aux nombreuses réactions des internautes.

A noter que Mor Talla Guèye a été placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges d’instruction Oumar Maham Diallo avant d’obtenir une libération huit mois après.

Gris Bordeaux, le 3e Tigre de Fass, soutient en tribune l’équipe du Sénégal contre le Cameroun

Lundi 16 Octobre 2023 a été une journée mémorable au stade Bollaert de Lens où le Sénégal a triomphé du Cameroun. Ce match, qui comptait pour la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, en janvier 2024, a vu la victoire du Sénégal sur le plus petit des scores, grâce à un pénalty décisif de Sadio Mané.

Dans les tribunes, une présence a particulièrement attiré l’attention. Gris Bordeaux, le 3e Tigre de Fass, était présent pour soutenir l’équipe. Profitant de son séjour en France pour préparer son combat contre Ama Baldé, Gris Bordeaux a démontré son attachement à l’équipe nationale en se transformant en 12e Gaïndé. Il est clair que le leader actuel de l’écurie Fass est un véritable sportif dans l’âme.

Affaire Sonko : le juge Sabassy Faye fixé sur son sort ce mercredi

Comme la semaine dernière, Ziguinchor va une nouvelle fois polariser toutes attentions, ce mercredi. La Cour d’appel de la capitale du Sud va se prononcer sur la récusation du juge Sabassy Faye, qui a ordonné, jeudi dernier, au terme d’une audience marathon (environ 11 heures), la réintégration de Ousmane Sonko sur les listes électorales.

L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne goûte pas cette décision. Il a aussitôt après sa proclamation introduit un recours pour récuser le juge. L’AJE remet en cause l’impartialité de Sabassy Faye, pointant le fait qu’il est le frère d’un membre de Pastef adjoint de Sonko à la mairie de Ziguinchor.

Invoquant cet argument, le représentant de l’État avait tenté d’obtenir la tête du magistrat en pleine audience. En vain.

Il joue sa deuxième carte ce mercredi à la Cour d’appel de Ziguinchor. L’on saura si le dossier Sonko reste sur la table de Sabassy Faye ou s’il lui sera retiré et confié à un autre juge pour un nouvel examen.