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Le Premier Ministre Amadou BA a présidé le Comité régional de développement spécial (CRD) consacré à la région de Saint-Louis

Le Premier Ministre Amadou BA a présidé ce vendredi 20 octobre 2023 le Comité régional de développement spécial (CRD) consacré à la région de Saint-Louis. Les principaux secteurs d’activités porteurs d’emplois et leviers de la vie économique ont été passés en revue en présence des différents acteurs. À ce titre, la prise en charge des questions liées à l’éducation, la santé, l’hydraulique ou encore la pêche ont longuement été abordées par les intervenants. Sur tous ces points, le Premier Ministre Amadou BA a rappelé qu’une plannification est en cours et que certains connaîtront bientôt un début de mise en œuvre. « Pour la réhabilitation des écoles, un programme national est prévu dès 2024. Pour ce qui est de l’hôpital, c’est une question que je suis entrain de suivre de très près. Je puis vous dire que le financement est déjà acquis pour la construction de l’hôpital de niveau 4. Par contre, il faut aussi poser le débat sur l’entretien de l’hôpital régional. C’est vrai qu’il faut construire des infrastructures hospitalière, mais il est tout aussi important de les entretenir. Du reste, des investissements consistants ont été faits dans la région, en termes d’infrastructures d’envergure. Pour ma part, j’estime que l’essentiel n’est pas de faire des projets ou des promesses qu’on ne peut pas respecter. C’est ce que vous entendrez dans les prochains jours. Certains viendront avec beaucoup de promesses alors qu’ils n’ont aucune maîtrise de la situation. Pour ma part, c’est après plannification, que je parle. Tout ce dont je vous parle en termes de projets est déjà planifié sur le plan national. Pour en revenir à la consolidation de la carte sanitaire, je voudrais dire que quand on a un hôpital bien équipé, de niveau 4, une université d’excellence, il nous faut également des hôtels de référence. Il s’agit donc de bâtir des échelles de valeur autour de tout cela. Beaucoup de médecins africains sont formés dans nos universités, donc en mettant l’accent sur des secteurs comme la santé ou le tourisme, nous pouvons créer beaucoup d’emplois. J’y ai déjà réfléchi et c’est faisable dans un court délai » a assuré le Chef du Gouvernement. Insistant sur les perspectives du secteur de la santé, le Premier Ministre Amadou BA annonce d’importantes mutations.
 » Le tourisme médical se trouvera renforcé. Certains africains et même des personnes venant d’autres continents pourront venir se soigner au Sénégal. Cela a déjà commencé et nous allons renforcer la tendance. Bientôt vous verrez de plus en plus d’étrangers venir se soigner ici pour la qualité de nos services mais également pour des raisons fiscales. Ces éléments sont intégrés dans la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) mais il nous fallait d’abord dérouler une politique de rattrapage structurel avant de passer à un autre niveau. Maintenant que c’est fait et que l’équité sociale et territoriale sont bien prises en charge, nous allons passer à une autre étape. À ce propos, la région de Saint Louis sera bien lotie. Donc quand vous verrez les étrangers affluer chez nous pour des soins, ne soyez pas étonnés. » a notamment déclaré le Premier Ministre Amadou BA. Après Saint-Louis, le Chef du Gouvernement présidera un autre Comité régional de développement à Dagana ce samedi 21 octobre 2023, dans le cadre de la tournée économique qu’il effectue dans le nord (Saint-Louis) et le centre du pays (Louga).

SENEGAL-ECONOMIE / Tournée économique: Amadou Ba est arrivé à Ross Béthio

 Le Premier ministre, Amadou Ba, est arrivé vendredi, dans, l’après-midi à Ross Béthio, une commune située dans le département de Dagana (Région de Saint-Louis) dans le cadre de la tournée économique qu’il a entamée jeudi.

À l’entrée de la ville, le chef du gouvernement et sa délégation ont été accueillis par les autorités administratives de l’arrondissement de Ndiaye, le maire de Ross Bethio, Faly Seck, et les habitants de la commune venus en nombre lui souhaiter la bienvenue.

Le Premier ministre visitera les casiers rizicoles. Il est également attendu à Richard-Toll, pour une visite chez le marabout Thierno Yaya Ba.

Le chef du gouvernement sera également à Dagana.

Dans le cadre de cette tournée, Amadou Ba s’est déjà rendu à Mpal puis à Saint-Louis où il a présidé ce vendredi un Comité régional de développement spécial.

Avec Aps

SENEGAL-ECONOMIE / Arrivée du Premier ministre à Mpal, la première étape d’une tournée dans les régions de Louga et Saint-Louis

Le Premier ministre, Amadou Ba, est arrivé jeudi après-midi à Mpal, une commune située dans la région de Saint-Louis (nord), pour la première étape d’une tournée économique qu’il effectue dans le nord du pays jusqu’à dimanche, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

À l’entrée de Mpal, le chef du gouvernement et ceux qui l’accompagnent ont été accueillis par le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, et d’autres autorités administratives, ainsi que des chefs religieux.

Selon le programme de sa visite, Amadou Ba va s’entretenir avec le khalife de Mpal et les autres guides religieux.

Avec Aps

Amadou Ba accueilli en roi dans le Nord (Photos)

Le Premier Ministre Amadou BA a été accueilli par une foule enthousiaste à son arrivée à Saint Louis ce jeudi 19 octobre 2023. Pour sa première sortie dans la capitale du nord, après sa désignation comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou BA a eu droit à tous les honneurs. En avant poste, des jeunes et des femmes, pancartes à la main, s’évertuent à s’approcher du Premier Ministre , qui pour une poignée de main, qui pour décrocher un signe de la main ou juste un sourire. Au quartier « 15 mètres » de Pikine, où le Premier Ministre Amadou BA doit voir l’état d’avancement des travaux d’assainissement d’un coût de plus de 6 milliards FCFA, c’est l’apothéose. En effet, les habitants n’ont pas voulu se faire raconter l’événement. Dans ce quartier où la problématique de l’assainissement a longtemps troublé le sommeil des populations, le passage du Premier Ministre Amadou BA sonne comme une réponse opportune à une vieille revendication. Ensuite, le Premier Ministre Amadou BA a reçu les acteurs de la pêche. Ces derniers ont salué tous les efforts consentis par l’Etat pour soutenir le secteur qui mobilise à Saint Louis pas moins de 5 363 pirogues pour une production
de 56 682,420 tonnes estimées à 22 615 664 300 FCFA, avec plus de 30 000 pêcheurs.  » Monsieur le Premier Ministre, nous comptons sur vous pour tous les projets d’envergure que vous avez ficelé pour Saint-Louis. Cette région ne connait que la pêche. Si tous ces projets se réalisent, je pense que les Saint-Louisiens vous seront reconnaissants. D’ailleurs, aux élections, l’affaire sera pliée au premier tour » lâche un acteur de la pêche après avoir étalé toutes ses préoccupations.
Pour rappel, le Premier Ministre Amadou BA qui effectue une tournée économique dans les régions de Saint Louis et Louga du jeudi 19 octobre au dimanche 22 octobre 2023, a entamé cette importante activité par une visite à Mpal chez la famille de Rawane NGOM. Sur place, des prières de plein succès lui ont formulées.

Vidéo – Adamo détruit Oustaz Modou Fall en disant « Khaliss rek la geum mom lay diamou… »

Vidéo – Rencontre avec les pêcheurs de Gueth Ndar, le premier ministre Amadou Ba chaleureusement accueilli

France : Macky Sall s’oppose à la vente aux enchères des objets de Senghor

Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique a pris connaissance de la vente aux enchères des « Bijoux et décorations militaires de Léopold Sédar SENGHOR et divers » projetée, le samedi 21 octobre 2023, à 14h, en France par Caen Enchères, a-t-on appris dans le communiqué du ministère.

« Devant pareille situation, le Chef de l’Etat, réaffirmant son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a, immédiatement, donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre Ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises, en relation avec le Commissaire-priseur, pour la préservation de ces objets du Président SENGHOR », lit-on dans le communiqué.

Le président de la République, Macky SALL, a demandé au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, en relation avec l’Ambassadeur du Sénégal à Paris, « d’engager des discussions, par les voies appropriées, avec le Commissaire-priseur, en vue de permettre l’acquisition, par l’Etat du Sénégal, des objets mis en vente. La même mesure avait été prise par le Chef de l’Etat quand le véhicule du Président SENGHOR était sur le point d’être mis aux enchères en France ».

« Depuis, les mesures idoines ont été prises par le Gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l’Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères », ajoute le document.

Une pétition pour la reprise de la ligne maritime Dakar-Ziguinchor recueille plus de 3000 signataires en 24h

Des milliers de personnes ont signé une pétition en ligne pour réclamer la reprise de la desserte maritime entre Dakar et Ziguinchor, principale ville de Casamance, suspendue depuis plus de quatre mois en raison des tensions politiques liées à l’opposant Ousmane Sonko.

« Nous, usagers du bateau, exigeons la reprise sans délai de la liaison maritime Dakar-Ziguinchor », indique la pétition mise en ligne le 13 octobre et initiée par Xavier Diatta, responsable d’une société agro-alimentaire basée à Ziguinchor.

Elle dépassait plus de 3.000 signataires jeudi.

Le transport de passagers et de fret, assuré par trois navires, est suspendu depuis juin par les autorités sénégalaises sans explication officielle. La liaison avait été arrêtée après des troubles meurtriers à Ziguinchor et dans d’autres villes du pays, consécutifs à une condamnation de l’opposant politique Sonko dans une affaire de mœurs.

Sollicités par l’AFP, le ministère de la Pêche, qui assure la tutelle administrative des bateaux, et la société d’exploitation (Cosama, privée), n’ont pas réagi. La suspension de la liaison est due à « des raisons de sécurité », a affirmé mercredi à l’AFP une source au sein de ce ministère.

Depuis lors, « c’est le désert au port de Ziguinchor. Toute l’économie s’est arrêtée. Le prix du transport (par la route) a été multiplié par trois. Les prix des produits qui viennent de Dakar ont augmenté », a dit M. Diatta.

« Nous sommes fatigués. Écouler quelque chose est devenu un casse-tête », se lamente la commerçante Sira Mané, 37 ans, qui vend des produits alimentaires devant le port de Ziguinchor.

Le docker Salif Diédhiou, 51 ans, se plaint de ne plus travailler. Il affirme être « retourné à la mer » pour pêcher depuis que le bateau ne vient plus à Ziguinchor.

La Casamance est productrice de produits halieutiques, de fruits et légumes, qui sont acheminés plusieurs fois par semaine vers Dakar par la route ou par avion.

Les autorités sénégalaises avaient, après les troubles de juin, momentanément suspendu les liaisons de la ligne de bus publique. L’avion est inabordable pour beaucoup de personnes voulant rallier cette région où est active depuis 1982 une rébellion indépendantiste armée et qui est séparée du reste du pays par la Gambie.

L’opposant Sonko est le maire de Ziguinchor. Il est détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection; il a annoncé mardi reprendre sa grève de la faim, qu’il avait arrêtée début septembre, en « solidarité » avec ses militants « injustement arrêtés ».

Candidat à la présidentielle de février 2024, M. Sonko, 49 ans, accuse le président Macky Sall, qui s’en défend, de vouloir l’écarter du scrutin par des procédures judiciaires. M. Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, a annoncé début juillet ne pas se représenter.

Fiche de parrainage: La DGE ferme encore ses portes à Ayib Daffé

Deuxième tentative, deuxième échec. Le mandataire du candidat Ousmane Sonko qui est retourné à la Direction Générale des Elections, ce vendredi matin, a été interdit d’accès tout comme l’huissier qui l’accompagnait. 

« Le commissaire Sarr m’a dit qu’il ne peut pas me laisser entrer. Quand je lui ai demandé les raisons, il m’a rétorqué que c’est la seule chose qu’il pouvait me dire alors qu’on a même vu d’autres mandataires avoir accès aux lieux », a déclaré le parlementaire devant les journalistes. 

Selon lui, la DGE fait dans le « dilatoire afin de faire gagner du temps à l’Etat du Sénégal ». 

En tout état de cause, le mandataire du leader de l’ex parti Pastef promet de ne jamais renoncer à leur droit. « Nous allons nous battre judiciairement et politiquement pour que le droit de Ousmane Sonko à être candidat soit respecté ». 

Présidentielle 2024 : Sidiki Kaba annonce la « guerre » à Ousmane Sonko

« Nous allons faire en sorte que les prochaines élections se passent dans les meilleures conditions et d’une manière démocratique… » avait assuré Sidiki Kaba, lors sa prise de fonction officielle au ministère de l’Intérieur. Mais, ça débute déjà mal avec ce refus de la Direction générale des élections de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko pour lui remettre ses fiches de parrainages.

En effet, le principe de la continuité du service public et l’encadrement du délai des opérations de parrainages s’opposent à ce que la direction générale des élections refuse l’accès à un candidat de récupérer ses fiches de parrainages à un jour ouvrable.

Ce refus de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko est un mauvais signal pour le déroulement prochain des élections dans l’équité et la transparence. L’organisateur des élections Sidiki Kaba annonce déjà les prémices de ce qui pourrait être le scrutin de février 2024, si jamais cette décision de justice, annulant la radiation d’Ousmane Sonko et ordonnant sa réintégration sur le fichier électoral n’est pas appliquée.

Les décisions de justice s’imposent aux autorités administratives, le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba, avocat, militant des droits humains de surcroît, ne peut et ne doit qu’appliquer la loi.

« Les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral, seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit, nonobstant la clôture de la période de révision et du traitement des mouvements », prévoit l’article 47-3 du code électoral.

Rappelons que la société civile avait réclamé la nomination du personnalité neutre pour un bon déroulement de l’élection présidentielle 2024. Mais, l’acte posé par la DGE constitue un signal négatif, regrette Alioune Tine. « Le ministre de l’intérieur Me Sidiki Kaba, doit respecter la feuille de route que lui a confiée le Président Macky Sall pour créer, les conditions maximales d’une élection juste et équitable. Il est désormais devant le mur avec le refus de son DGE de d’appliquer la loi électorale. Il faut qu’il agisse, pour la crédibilité du processus électoral. On a besoin de sécurité juridique, démocratique et des droits humains », a fait savoir le fondateur d’Afrikajom Center.

Vives tensions à Bambilor : Manifestation contre le saccage d’un site de 22ha par un promoteur

La commune de Bambilor a été, hier, le théâtre d’une manifestation tumultueuse. Des résidents en colère ont envahi la mairie locale en protestation contre l’appropriation contestée d’un terrain de 22 hectares par un promoteur immobilier. Le siège municipal a subi des dégâts considérables, laissant un décor de désolation avec des pneus brûlés et des vitres caillassées.

Le déclencheur de cette fureur populaire a été l’intervention de la gendarmerie et l’utilisation d’engins de démolition sur le site litigieux. Selon Assane Bèye, 2ème adjoint au maire de la commune de Bambilor, plus de 15 hectares ont déjà été démolis. Ces terres, occupées par des citoyens qui prétendent les avoir acquises légalement, font l’objet d’une revendication agressive de la part du promoteur.

L’intervention de la gendarmerie a entraîné plusieurs blessés et des arrestations parmi la population. Le site en question avait été attribué au village en 2006 pour son extension. Le nouveau propriétaire revendique un bail qu’il aurait acquis en 2011. Face à cette situation, M. Bèye a lancé un appel urgent à l’intervention des autorités avant que la situation ne dégénère davantage.

Les habitants de Bambilor semblent déterminés à résister. L’adjoint au maire, Ndiagne Diop, a affirmé que la population usera de tous les moyens nécessaires pour protéger leurs biens, promettant de « se battre jusqu’à leur dernier souffle ».

Litige foncier à la mosquée Massalikul Jinaane : Mbackiou Faye au banc des accusés

Quatre ans après l’inauguration de la grande mosquée Massalikul Jinaane de Colobane, des bruits de couloir retentissent quant au relogement de la famille Mamadou Fall expropriée pour les besoins de ce joyau. La famille Fall qui a accepté de céder son terrain en 2007, acheté deux ans plus tôt, pour l’érection de la mosquée Massalikul Jinaane, se retrouve dans le désarroi. Les éléments de la Descos sont venus les déguerpir sans ménagement de leur nouveau terrain qui leur avait été remis par l’ex-khalife des Mourides Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké par l’entremise de son représentant à Dakar, Mbackiou Faye.

Titulaire d’un bail sur un terrain de plus de 2000 m2 en plein cœur de Dakar, la famille Fall a été expropriée dans les années 2007 pour les besoins de l’érection de la Mosquée Massalikul Jinaane de Colobane. En bons mourides, ils n’avaient opposé aucun refus, d’autant plus que l’Etat leur avait proposé un autre terrain juste à côté.

Par la suite, la famille Fall avait enclenché une procédure de régularisation, qui a suivi son cours normal jusqu’en 2013, avant d’être bloquée, sans aucun motif. En 2020, des individus ont surgi de nulle part pour réclamer la paternité de ce terrain qui, il faut le rappeler, est occupé depuis 2009 par la famille Fall qui l’avait même clôturé.

Comme si cela ne suffisait pas, cette semaine, la famille Fall a reçu la visite d’éléments de la Descos venus les déguerpir sans ménagement.

En conférence de presse, ce jeudi 19 octobre, à la maison de la Presse, Mamadou Fall et ses enfants dénoncent vigoureusement cette « forfaiture qui a trop duré », selon eux.

Mohammadou Moustapha Mbacké Fall, le porte-parole de la famille a fait la genèse de cette situation « lamentable » qu’ils vivent depuis 14 ans.

« En 2005, mon père avait acheté un terrain qui était en bail cession définitive. En 2007, lors de la construction de la grande mosquée, il s’est avéré que la superficie qu’on a achetée qui est de 2087 m2 en bail cession définitive fait partie de la grande mosquée Massalikul Jinaane de Colobane. Lors de la construction, mon père a rencontré le Khalife général des mourides de l’époque, Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké, qui a décidé de lui donner un autre espace. Le khalife a alors demandé à son représentant à Dakar, Mbackiou Faye, de se charger de l’exécution de son ordre. M. Mbackiou Faye est allé avec mon père et le Cadastre qui a délimité une superficie de 2800 m2. Tous les papiers étaient déjà en cours. Une fois la délimitation faite, le terrain a été clôturé en 2009. Maintenant, les gens qui se trouvaient sur l’ancien terrain sont venus rejoindre le nouveau terrain. Après l’ancien terrain a été aménagé pour ériger la mosquée Massalikul Jinaane », a laissé entendre Mohammadou Moustapha Mbacké Fall, fils du propriétaire du terrain.

La Descos et les sommations de déguerpissement

Il a renchéri en précisant qu’« entre temps, tous les papiers nécessaires qu’on devait avoir pour régulariser le terrain, nous les avons. Le dossier est entré pour la première fois en 2011 à la CCOD (Commission de contrôle des opérations domaniales; Ndlr), ils ont dit qu’ils vont demander l’avis du cadastre. Après l’avis du cadastre donné, le dossier est encore revenu en 2013. Et, en 2013, la commission a dit de surseoir le dossier avec cadastre. De 2013 à 2020, on court derrière ce dossier pour une régularisation. Impossible d’avoir une information sur le dossier ».

A leur grande surprise en 2020, ils ont constaté que le terrain de 2800 m2 a été morcelé en cinq (5) parcelles dont la famille Wagué et autres sont bénéficiaires.

« Après cet épisode, poursuit le porte-parole de la famille Fall, la Descos est venue donner des sommations de déguerpissement des lieux sous prétexte que ceux qui sont venus nous rejoindre sur le terrain ont des droits réels ».

Les promesses non-tenues de Mbackiou Faye

« La situation est devenue très compliquée, notre père a décidé d’appeler Mbackiou Faye vu qu’il était impliqué dans le dossier dès le début. Mbackiou Faye a dit qu’il va régler le problème mais rien n’a été fait. Mon père a insisté pour le voir mais Mbackiou Faye lui a dit d’aller voir le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Mon père est allé rencontrer le Khalife général des mourides avec Serigne Abdoul Mbacké, le khalife général de Serigne Fallou Mbacké. Ils se sont enfermés dans une chambre les trois plus deux autres personnes proches du Khalife. Mon père a bien expliqué ce qui s’est passé et directement le Khalife général des mourides a appelé Mbackiou Faye. Au Téléphone, Mbackiou Faye a répondu au Khalife général des mourides que mon père a raison, ‘le terrain lui appartient’. Serigne Mountakha Mbacké lui a intimé l’ordre de tout faire pour régulariser la situation. Mbackiou Faye a répondu par l’affirmatif au Khalife ».

Le « ndiguël » du Khalife non respecté par Mbackiou Faye

Chose étrange, regrette Mohammadou Moustapha Mbacké Fall, depuis lors, le sieur Mbackiou Faye n’a rien fait jusqu’à présent. « Au contraire, il a retourné sa veste en disant à mon père : ‘je t’ai donné un terrain, tu ne l’as pas viabilisé jusqu’à ce que d’autres l’occupent’. Même si mon père avait laissé le terrain, c’est sa propriété. Mais ce n’est pas d’ailleurs le cas puisque le terrain a été clôturé depuis 2009 », a dénoncé M. Fall.

Enfin, la famille Fall appelle les autorités compétentes, les proches du Khalife général des mourides pour régulariser la situation des expropriés de la mosquée Massalikul Jinaane qui demeure une bombe à retardement.

Situation politique à Kaolack : Serigne Hamid Mahi Niass, fils du Khalif de Médina Baye écrit à Macky

Dans une missive rendue publique ce jeudi 19 octobre 2024, Serigne Hamid Mahi Ibrahima Niass, fils du Khalife général de Médina Baye Serigne Mahi Ibrahima Niass s’est adressé au Président Macky Sall auquel il compte dire ce que c’est la réalité politique qui prévaut actuellement à Kaolack.

Dans cette lettre, Serigne Hamid Mahi Ibrahima Niass liste toutes les qualités du ministre Mouhamed Ndiaye qui donne tout ce qu’il a pour le triomphe de la mouvance présidentielle dans le Saloum.

La lettre ci-dessous, in extenso

Bonjour monsieur le Président de la République.

Avant tout, veuillez recevoir mes salutations les plus sincères. Je viens par cette note vous dire la réalité politique au niveau de Kaolack. Depuis quelques jour, l’on note des soubresauts. Je dois vous dire que Mohamed Ndiaye « Rahma » est un élément clef du parti et de sa Coalition BBY au niveau du Saloum.

Ses actions sociales envers la jeunesse, les femmes et les religieux sont connus de tous. « Rahma » reste votre principal répondant au niveau de Kaolack. Durant les événements religieux (Magal, Ziarrs, Gamou, etc.), il vous représente dignement.

En tant que fils du Khalife Général de Médina Baye, je vous invite à le renforcer, à le mieux considéré car ce qu’il peut faire au niveau de notre localité, personne d’autre ne peut le faire.

Mohamed Ndiaye « Rahma » est un homme de terrain qui croit en votre leadership. Donc mieux vaut l’avoir avec vous que de le perdre. Il est toujours engagé à votre cause.

Serigne Hamid Mahi Ibrahima Niass, fils de Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, Khalife de la Fayda.

« Mon devoir premier en tant que Garde des Sceaux… », Aïssata Tall Sall

Aissata Tall Sall est désormais la nouvelle ministre de la Justice. Elle remplace ainsi Ismaila Madior Fall qui la succède au ministère des Affaires étrangères. La cérémonie de passation de service s’est ténue ce jeudi 19 octobre 2023.

Une rencontre lors de laquelle Mme Aissata Tall Sall n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son prédécesseur, « ce grand Professeur de droit, qui a deux reprises, a eu la lourde responsabilité d’assumer la haute charge de Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Qu’il soit félicité et surtout remercié pour les éminents services rendus à la Justice et au Droit. Voilà pourquoi, devant succéder à une telle personnalité, je me tiens devant vous certes avec fierté, mais surtout avec humilité« .

Par le Dialogue…

Fierté, aussi pour la nouvelle ministre de la Justices d’avoir bénéficié de la confiance du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall qui lui confie cette charge souveraine de Garde de Sceaux, Ministre de la Justice. « Je voudrais ici, lui manifester toute ma gratitude ainsi que l’expression de mon engagement infaillible à accomplir cette Haute mission à hauteur des attentes placées en nous.
Mais cette fierté s’exprime avec humilité. Cette humilité qui me dicte d’être à votre écoute, d’échanger avec vous, afin que, par la concertation et par le dialogue, nous puissions ensemble servir le Droit et la Justice. En effet, si nous sommes tous là, spécialistes et Gens de la Justice, c’est bien pour qu’ensemble, nous puissions par le Droit, dire ce que nous voulons faire de notre Justice. Et pour avoir ici le privilège de parler, permettez-moi d’être la première à ouvrir ce dialogue« , soutient-elle.

« Je veux parler d’une justice transparente, efficace et…

Ainsi, s’est-elle fixés comme devoir premier dans ce ministère, « de faire fonctionner l’administration de la Justice, je ne serai qu’au service de la rigueur et de la Loi. Cette rigueur, c’est celle qui nous dicte de travailler vite, bien et dans la transparence. Je veux parler d’une justice transparente, efficace et diligente. Pour être transparent, le Service Public de la Justice se doit comme tout autre de se mettre à la disposition du public en lui fournissant à temps utile le renseignement nécessaire. Communiquer avec l’opinion dans un souci d’information et de transparence, voilà ce qui sera attendu des services judiciaires. Et en leur nom, je prends ici l’engagement solennel que cette communication utile et nécessaire ne fera pas défaut. Mieux que cela, cette information sera disponible chaque fois que de besoin« .

Un porte-parole…

Elle souligne que son Ministère se dotera d’un porte parole. Ce dernier sera chargé de communiquer avec l’opinion chaque fois que cela sera utile. Car d’après elle, pour être efficace, « les services judiciaires doivent être fonctionnels et disponibles pour le temps consacré au travail« .

Désengorgement des prisons : Aissata Tall Sall promet un audit sur les longues détentions…

Ismaila Madior Falla a passé le témoin à Aissata Tall Sall à la tête du ministère de la Justice. Une rencontre lors de laquelle la nouvelle Garde des Sceaux a promis certaines réformes, dont le désengorgement des prisons, particulièrement causées par les longues détentions…

Désengorgement des prisons…

« Par la diligence, nous apporterons à nos dossiers le traitement approprié et dans les délais requis. Dans les délais requis, nous fera éviter les longues et parfois très inutiles procédures. Quand il est question de la liberté, aucune panne d’horloge ne nous sera pardonnée ! C’est pourquoi, je lutterai contre les longues détentions dont très souvent d’ailleurs ne sont victimes que les anonymes aux revenus modestes. Le désengorgement des prisons doit en partie répondre ce cela« , selon Aissata Tall Sall.

Audit sur les longues détentions…

Ainsi, elle soutient que dès les premiers jours de leur installation, elle fera commanditer, par ses services, un audit sur les longues détentions « afin que les dossiers et les procédures soient rapidement purgés. Mais cette rigueur n’aura de sens et de portée que si nous avons la Loi comme seul Maître et unique référence. En effet, dans l’œuvre de justice, seule la Loi, et l’application rigoureuse de la Loi devra nous guider. Dans cet exercice difficile de la responsabilité de juger, la Loi devra être notre viatique« .

« Nous devons donc éviter à tout prix que…

« Ce que je veux (et je suis sûre que vous en serez d’accord), c’est que la Loi s’applique sans cruauté inutile mais aussi et surtout sans faiblesse coupable ! Si la cruauté inutile s’abat sur un individu, la faiblesse coupable elle, désorganise la société, donne le sentiment et même la conviction que la Justice ne sert pas tous les hommes de façon égale. Si la cruauté inutile fait mal, la faiblesse coupable elle, crée le malaise le diffuse et le répand. Nous devons donc éviter à tout prix que ce malaise gagne et envahisse notre maison. Pour ma part, je m’y engage et y travaillerai fermement et sans relâche« , promet-elle.

Fiches de parrainage : Les avocats de Sonko haussent le ton et appellent l’Etat à respecter les décisions…

Malgré la décision de justice réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales, la Direction Générale des Élections (DGE) a refusé l’accés à son mandataire Ayib Daffé pour pouvoir recupérer ses fiches de parrainages. Sur ce, les avocats du leader du Parti ex-Pastef dénoncent ce comportement de la DGE et appellent le président Macky Sall à respecter les décisions de justice.

« Une fois à la Direction Générale des Élections, l’huissier de justice et le mandataire du sieur Ousmane SONKO chargé de récupérer en même temps les fiches de parrainage, ont été tous deux éconduits et empêchés d’accéder aux locaux. Le Directeur Général des Élections a pris prétexte qu’il ne pouvait les recevoir aujourd’hui, sans aucun motif et les a fait éconduire tous les deux, aux heures de service, se rendant ainsi auteur d’une entrave à l’exécution d’une décision de justice, à l’exercice de la fonction d’huissier de justice et d’une voie de fait« , lit-on dans un communiqué parvenu à la rédaction de Senego, signé par le collectif des avocats de Ousmane Sonko.

Selon eux, cette affaire montre la volonté de l’État du Sénégal de ne pas se conformer aux décisions de justice rendues par les magistrats…Cette situation est d’une extrême gravité en ce qu’elle sape les fondements de la République et de l’État de droit.

La Défense de Monsieur Ousmane SONKO alerte en conséquence l’opinion nationale et internationale sur ce qui est en train de se produire au Sénégal où les magistrats rendent des décisions que l’État refuse d’exécuter, en violation de la loi et pour des ambitions purement électoralistes.

La défense de Monsieur Ousmane SONKO appelle le Président de la République Monsieur Macky SALL, garant du fonctionnement normal des Institutions et du respect de l’État de droit, à faire assurer l’exécution des décisions rendues par les Cours et Tribunaux, tel qu’il l’avait lui-même proclamé à l’occasion de son discours du 04 juillet 2023.

Le collectif de défense appelle l’État du Sénégal à protéger les institutions, au respect de la magistrature et des décisions de justice rendues par les cours et tribunaux.

La Défense de Monsieur Ousmane SONKO ne ménagera aucun effort pour faire primer la loi qui est au-dessus de tous y compris de l’État.

Communiqué des avocats de Sonko: la réaction ferme du Ministre Pa M. Ndour »litakh doumassi wakh »

Communiqué des avocats de Sonko: la réaction ferme du Ministre Pa M. Ndour »litakh doumassi wakh »

Guy Marius Sagna : « C’est pourquoi ils ont refusé de donner à Ousmane Sonko ses fiches de parrainage »

Guy Marius Sagna
Guy Marius Sagna

Macky Sall et ses partisans sont-ils tourmentés par Ousmane Sonko ? Selon l’activiste Guy Marius Sagna, il n’y a aucun doute à ce sujet. Il a partagé ses réflexions à ce sujet dans un post sur Facebook.

In extenso, la tribune de Guy Marius Sagna :

« Ousmane SONKO et PASTEF sont le spectre qui hante Macky et ses maîtres impérialistes. Voilà pourquoi de manière décomplexée ils viennent de refuser de donner à Sonko ses fiches de parrainage.

Ce refus de donner ses fiches de parrainage à Ousmane Sonko est un banditisme d’État. L’État est pris en flagrant délit de délinquance. Oui ce refus est un délit.

L’ordre des avocats, l’union des magistrats du Sénégal et l’ordre des huissiers de justice devraient réagir à ce refus par l’État d’exécuter une décision de justice.

Macky Sall devrait méditer les propos suivants: « Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable. ». Or, PASTEF et Ousmane Sonko veulent une révolution pacifique et nous allons continuer à nous battre constitutionnellement pour la survenue de cette révolution pacifique en février 2024 en élisant Ousmane Sonko 5e président de la république du Sénégal.

En attendant, Sonko continue de gagner. Il met Macky Sall et son administration à nu. Il les pousse à dévoiler chaque jour davantage la véritable nature de cet État: un État voyou.

Justice pour les tués et les blessés !

Libérez les détenus politiques !

Libérez Ousmane Sonko !

Sonko 5e président !

FOCUS ! »

Refus de la DGE de recevoir le mandataire de Ousmane Sonko : La réaction des avocats de l’opposant

avocats
avocats de Sonko

Les avocats du leader de l’ex parti Pastef sont visiblement contrariés par le refus de la Direction Générale des Élections (DGE) de recevoir le mandataire du maire de Ziguinchor et l’huissier qui l’accompagnait ce jeudi 19 octobre.  « Le Directeur Général des Élections a pris prétexte qu’il ne pouvait les recevoir aujourd’hui, sans aucun motif et les a fait éconduire tous les deux, aux heures de service, se rendant ainsi auteur d’une entrave à l’exécution d’une décision de justice, à l’exercice de la fonction d’huissier de justice et d’une voie de fait » constatent-ils  dans un communiqué parvenu à Seneweb.Rappelant les dispositions de l’article L 47 alinéa 4 du code électoral qui stipule  que « les décisions de justice rendues et transmises à l’autorité compétente ou au service de gestion du fichier électoral, seront immédiatement prises en compte et traitées dans le sens prescrit, nonobstant la clôture de la période de révision et du traitement des mouvements », les avocats de M. Sonko considèrent que « cet état de fait consomme en outre, la volonté de l’État du Sénégal de ne pas se conformer aux décisions de justice rendues par les magistrats ».Une posture confortée par « la position de l’Agent Judicaire de l’État qui, après le verdict du 12 octobre 2023, avait indiqué dans un communiqué rendu public qu’en dépit de cette décision, Ousmane Sonko ne peut être réintégré dans les listes électorales » alors que « même le pourvoi en cassation projeté n’est pas de nature à suspendre l’exécution de la décision de réintégration, en application des articles 36 et 74-2 de la loi Organique portant création de la Cour Suprême ».
Les avocats de Ousmane Sonko attirent donc l’attention de l’opinion internationale sur ce qui est en train de se produire au Sénégal « où les magistrats rendent des décisions que l’État refuse d’exécuter, en violation de la loi et pour des ambitions purement électoralistes ». 
Ils appellent en outre le président de la République « à faire assurer l’exécution des décisions rendues par les Cours et Tribunaux, tel qu’il l’avait lui-même proclamé à l’occasion de son discours du 04 juillet 2023 » mais aussi « à protéger les institutions, au respect de la magistrature et des décisions de justice rendues par les cours et tribunaux ». Quant à la défense de Ousmane Sonko, elle promet de ne « ménager aucun effort pour faire primer la loi qui est au-dessus de tous y compris de l’État ».   

Présidentielle : Amadou Ba enregistre une recrue de taille

Amadou Bâ
Amadou Bâ

Choisi comme candidat de Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba pêche chez ses adversaires pour préparer la Présidentielle. Et sa dernière recrue vient d’un de ses ex-collaborateurs au sein de Benno Bokk Yakaar.

C’est En effet, le Premier ministre et successeur désigné de Macky Sall dans la coalition Benno Bokk Yakaar a réussi à convaincre Mbayé Séne, maire de Thiaroye Gare, de le suivre. Ce dernier était pourtant un allié de taille de Mame Boye Diao, proche collaborateur de Macky SAll qui a décidé de voler de ses propres ailes après la décision du chef de l’Etat de choisir Amadou Ba. Mbaye S2ne a été approché et « déniché » par Abdou Karim Sall, maire de Mbao.

Présidentielle 2024: La DGE « refuse » de donner la fiche de parrainage de Sonko

Ayib DAFFÉ l’officiel mandataire du pdt Ousmane SONKO a été refusé d’accès à la DGE pour récupérer les fiches de parrainage.

Le mandataire de l’opposant Ousmane Sonko qui s’est rendu ce jeudi à la Direction générale des élections pour la fiche de parrainage de son leader s’est vu refuser l’accès. La raison avancée est le fait que le directeur a dit qu’il ne reçoit personne aujourd’hui.

La DGE refuse de donner la fiche de parrainage de Ousmane SONKO

Équipe nationale : un nouveau «Lion de 2002» dans le staff de Aliou Cissé

Le tableau n’a pas échappé à Record. Le quotidien sportif a remarqué, comme beaucoup, la présence d’une nouvelle tête sur le banc du Sénégal lors de la victoire (1-0) contre le Cameroun en amical, lundi à Lens. Il s’agit de Pape Thiaw, le sélectionneur des Lions locaux, vainqueurs du dernier CHAN.

Ce dernier avait déjà suppléé Aliou Cissé en dirigeant, avec Malick Daff, ex-sélectionneur des U20, l’équipe A’ du Sénégal, contre le Rwanda (1-1), pour le compte de la dernière journée des qualifications de la CAN 2023.

Pape Thiaw a-t-il ainsi définitivement intégré le staff des Lions A ou bien effectuait-il juste une pige ? Record ne donne pas de réponse.

Mais une chose est sure, Aliou Cissé semble préférer s’entourer de ses anciens coéquipiers de la Génération 2002. À ses côtés, il compte déjà Tony Sylva (préparateur des gardiens) et Lamine Diatta (Team manager). Et El Hadji Diouf participe souvent aux rassemblements et prend part à certaines séances d’entraînement tandis que Oumar Daf a eu à assisté Aliou Cissé sur son banc.

CAN 2023 : calendrier, équipes, stades, palmarès et mode d’emploi

Découvrez tout ce que vous devez savoir pour cette Coupe d’Afrique des Nations 2023, la 34e du nom, qui se tiendra du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire.

La Coupe d’Afrique des Nations va bientôt débuter et vous n’êtes pas encore à la page ! Onze Mondial a pensé à tout et vous propose un petit guide de cette 34e édition de la CAN qui se tiendra en Côte d’Ivoire. C’est la deuxième fois de l’histoire que les Ivoiriens accueilleront ce tournoi après l’édition 1984. Cette édition débutera la 13 janvier 2024 et prendra fin après 52 matchs le 11 février 2024. Qui pourra donc succéder au Sénégal, vainqueur de la dernière édition organisée au Cameroun ?

Les qualifiés

Au total, 24 équipes sont qualifiées pour ce tournoi. On retrouve forcément le Sénégal, favori à sa propre succession, ainsi que l’Algérie, lauréate en 2019. La Côte d’Ivoire, en qualité de pays hôte, en fera aussi partie, tout comme l’Égypte, recordman du nombre de victoires avec sept succès en 25 participation. C’est aussi le pays ayant participé le plus de fois à ce tournoi. Parmi les autres vainqueurs aussi présents, le Maroc, l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Zambie, le Nigéria, le Ghana, la République Démocratique du Congo ou encore le Cameroun. Absents de cette édition alors qu’ils étaient là en 2021 au Cameroun, les Comores, l’Éthiopie, le Gabon, le Soudan ou encore la Sierra Leone et le Malawi regarderont le tournoi depuis leur télévision. À noter qu’aucune nation ne fera ses débuts cette année. Découvrez ci-dessous tous les qualifiés !

Afrique du Sud
Algérie
Angola
Burkina Faso
Cameroun
Cap Vert
Côte d'Ivoire (pays hôte)
Égypte
Gambie
Ghana
Guinée
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Mali
Maroc
Mauritanie
Mozambique
Namibie
Nigéria
RD Congo
Sénégal (tenant du titre)
Tanzanie
Tunisie
Zambie

Les poules

Le tirage au sort officiel des poules de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 se tiendra à Abidjan le 12 octobre prochain. En attendant de savoir quels seront les groupes, les pots du tirage au sort ont été dévoilés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette 34e édition promet encore une fois de nous réserver des surprises. Découvrez les pots ci-dessous avec en gras, toutes les équipes ayant déjà remporté le tournoi.

Chapeau 1 : Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Tunisie, Algérie, Égypte

Chapeau 2 : Nigéria, Cameroun, Mali, Burkina Faso, Ghana, RD Congo

Chapeau 3 : Afrique du Sud, Cap-Vert, Zambie, Guinée, Guinée équatoriale, Mauritanie

Chapeau 4 : Angola, Guinée-Bissau, Mozambique, Namibie, Gambie, Tanzanie, Mozambique
Le calendrier

Du 13 janvier au 11 février, les 24 nations vont s’affronter dans un tournoi de six groupes. Les phases de poules auront lieu donneront ensuite les qualifiés pour les 8es de finale. Les deux premières équipes de chaque poule ainsi que les quatre meilleurs troisièmes sur les six groupes continueront le tournoi pour tenter de rejoindre la grande finale prévue le 11 février à Abidjan. Pour le moment, le calendrier officiel des rencontres n’a pas été déterminé, mais les stades ont été dévoilés.

Les stades

Pour cette 34e édition, cinq villes et six stades vont pouvoir accueillir les stars du continent africain : Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro, San Pedro et Korhogo à travers six stades : le Stade Olympique Ebimpé à Abidjan, le Stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, le Stade de la paix à Bouaké, le Stade Amadou Gon Coulibaly à Korhogo, le Stade Laurent Pokou à San Pédro ainsi que le Stade Charles Konan Banny à Yamoussoukro.

Abidjan : Le Stade Alassane Dramane Ouattara d’Ebimpe, 60.000 places
Abidjan : Le Stade Félix Houphouet Boigny (FELICIA), 45.000 places
Yamoussoukro : Le stade Charles Konan Banny, 20.000 places 
Bouaké : Le Stade de la Paix de Bouaké, 40.000 places 
Korhogo : Le Stade Amadou Gon Coulibaly, 20.000 places 
San Pedro : Le stade Laurent Pokou, 20.000 places.

Le palmarès

Pour cette édition 2023, 12 des 24 équipes qualifiées ont déjà été sacrées championnes d’Afrique dans leur histoire, avec au total, 30 trophées sur la grille de départ. L’Égypte, sept fois vainqueurs du tournoi (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008, 2010) arrive en tête, juste devant le Cameroun qui cumule cinq sacres (1984, 1988, 2000, 2002, 2017). Le Ghana vient compléter le podium avec quatre trophées au compteur (1963, 1965, 1978, 1982). Découvrez ci-dessous le palmarès complet.

1957 : Égypte
1959 : Égypte
1962 : Éthiopie
1963 : Ghana
1965 : Ghana
1968 : RD Congo
1970 : Soudan
1972 : Congo
1974 : Zaïre
1976 : Maroc
1978 : Ghana
1980 : Nigéria
1982 : Ghana
1984 : Cameroun
1986 : Égypte
1988 : Cameroun
1990 : Algérie
1992 : Côte d'Ivoire
1994 : Nigéria
1996 : Afrique du Sud
1998  Égypte
2000 : Cameroun
2002 : Cameroun
2004 : Tunisie
2006 : Égypte
2008 : Égypte
2010 : Égypte
2012 : Zambie
2013 : Nigéria
2015 : Côte d'Ivoire
2017 : Cameroun
2019 : Algérie
2021 : Sénégal

Les records

Comme énoncé précédemment, c’est l’Égypte qui compte le plus de victoires à la Coupe d’Afrique des Nations sept sacres. Concernant les buteurs, c’est le Camerounais Samuel Eto’o qui détient le record avec pas moins de 18 buts en 29 matchs. Il devance l’Ivoirien Laurent Pokou (14 buts en 12 matchs) et le Nigérian Rashidi Yekini (12 buts en 20 matchs). Deux joueurs ont participé à huit éditions. Il s’agit du Camerounais Rigobert Song et de l’Égyptien Ahmed Hassan (1996, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2008, 2010). C’est logiquement Song qui compte le plus de matchs dans ce tournoi avec 36 apparitions.

Les stars de la CAN

Comme à chaque édition, la Coupe d’Afrique des Nations regorgera de stars. De Sadio Mané à Mohamed Salah en passant par Riyad Mahrez, Achraf Hakimi sans oublier Victor Osimhen, la compétition réunira quelques uns des plus grands joueurs de la planète. Mais

Réintégration de Sonko : la lettre de Sabassy Faye au préfet de Ziguinchor

À la suite de la publication de sa décision réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales, Sabassy Faye a saisi d’un courrier le préfet de Ziguinchor afin d’en assurer le suivi. «Je viens par la présente vous transmettre, pour notification, en application des dispositions in fine de l’article R43 du Code électoral, l’ordonnance n°01 rendue le 12 octobre 2023. Je vous en souhaite bonne réception et vous prie de bien m’en accuser réception», a indiqué le juge dans sa correspondance datée de ce mercredi 18 octobre et reprise par Le Quotidien.

Dans sa décision, rappelle-t-on, Sabassy Faye a signalé que Ousmane Sonko ne devait pas être radié des listes électorales car, la décision invoquée (sa condamnation dans l’affaire Sweet Beauté) n’a pas été publiée dans le respect des dispositions de l’article 311 du Code de procédure pénale.

Ainsi, le président de Pastef est remis en selle en vue de la prochaine présidentielle. Mais il reste en sursis. Le leader des Patriotes est, en effet, suspendu au verdict de la Cour suprême à propos de son recours contre sa condamnation à six mois avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts dans l’affaire l’opposant à Mame Mbaye Niang. Sonko a saisi la Haute juridiction pour contester cette décision de la Cour d’appel qui est susceptible de l’écarter d’office du scrutin du 25 février 2024.

Présidentielle 2024 : Macky Sall, une tournée économique aux allures de campagne déguisée

Le président Macky Sall, par ailleurs, patron de la coalition Benno bokk yaakaar, va démarrer la campagne électorale en novembre prochain. Mais ce sera sous couvert de la gestion des affaires publiques.

« Le Chef de l’Etat a (…) demandé au Premier Ministre (…) de bien préparer les tournées économiques, les Conseils présidentiels et Conseils des ministres délocalisés dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick programmés au mois de novembre 2023 », indique le communiqué du conseil des ministres du mercredi 18 octobre.

Macky Sall va donc battre campagne au centre du pays, en faveur de son candidat Amadou Ba. Il faut sans doute s’attendre à ce que ces soi-disant tournées économiques, conseils des ministres décentralisés et autres conseils présidentiels soient élargis à d’autres régions du pays. C’est ainsi l’occasion pour lui de faire le tour du Sénégal, tenant son candidat à la main.

Depuis son arrivée au pouvoir, Macky Sall ne cesse de multiplier les ‘’tournées économiques’’ et autres prétextes de mobilisation à la veille d’élection. L’opposition, la société civile et même les médias ont toujours dénoncé des campagnes déguisées. Mais le régime de Benno est resté sourd.

Le problème est qu’au moment où il s’octroie ce privilège, ainsi que son candidat de Pm qui multiplie les déplacements pour lancer un projet ici, présider une finale là, l’opposition est empêchée de tenir des activités qui drainent des masses.

Malick Gackou et Bougane Guèye Dany en ont été victimes, bloqués qu’ils sont par la gendarmerie dans différentes localités, au moment où le pouvoir déroule. Les manifestations sont interdites jusque dans des lieux privés comme le siège d’un parti. On a même vu une conférence de presse des députés de l’opposition empêchée par les forces de l’ordre qui ont barricadé le siège du Pur où était prévue la rencontre avec les médias.

AIBD : tous les regards braqués vers la Turquie ce vendredi

Les travailleurs de l’AIBD sont fort remontés contre LAS (Limak-AIBD-Summa), le consortium qui assure la gestion de l’aéroport. Depuis le 20 octobre 2022, ils réclament en vain une augmentation de leurs salaires.

À l’heure où une réunion du Conseil d’administration de LAS est prévue ce vendredi en Turquie, ces derniers tapent du poing sur la table. D’après Source A, qui les reprend, si leur revendication n’est pas satisfaite au sortir de la réunion, ils n’écartent pas de perturber le service à l’AIBD. «L’on s’achemine (donc) vers des tensions» sur la plateforme aéroportuaire, prévient le journal.

Ce début de crise s’installe dans un contexte où l’on annonce que l’AIBD a retrouvé sa forme d’avant la pandémie de Covid-19 avec, notamment, une remontée de la fréquentation et du trafic.

Ministère de l’éducation : Ce qui a emporté Mouhamadou Moustapha Diagne

Mouhamadou Moustapha Diagne n’est plus le Directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation nationale. La décision a été prise en conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre.

Le collaborateur de Cheikh Oumar Anne paie ainsi pour son option d’aller à l’encontre de la décision du chef de l’Etat. En effet, Diagne soutient non pas Amadou Ba, le candidat désigné de Benno Bokk Yaakaar, mais Mahammed Boun Abdallah Dione, le dissident.

D’ailleurs comme pour montrer qu’il assume son choix, sa photo profil depuis quelques jours, c’est le bulletin de vote de l’ancien Pm, candidat déclaré à la présidentielle. Macky Sall ayant déjà limogé d’autres responsables pour cette même raison, Diagne ne pouvait pas rester. Sachant que son ministre Cheikh Oumar Anne apporte un soutien total à Amadou Bâ qui a d’ailleurs présidé, le week-end dernier, la finale d’une compétition de navétane à Ndioum, ville dont Anne est le maire.

Au fil des nominations, il n’a jamais caché les frustrations des partis ayant composé Macky2012.

Sur le plan administratif, Mouhamed Diagne avait annoncé un recrutement spécial face à un déficit de 8000 enseignants reconnu par le gouvernement. Quelques jours après, il sort un communiqué pour nier être à l’origine de l’information créant ainsi une cacophonie. C’est dans ce contexte politico-administratif qu’intervient son limogeage.

Situation politique et économique : Ce que Macky Sall a demandé à son nouveau gouvernement

En Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la république a donné des instructions à cette nouvelle équipe pour qu’elle reste une équipe solidaire pour prendre en charge les préoccupations des populations.

Le Chef de l’Etat a rappelé aux ministres l’esprit collectif qui doit animer le Gouvernement, une institution au service de la République et de la politique de la nation, déterminée par le Président de la République. Insistant sur le caractère collégial et solidaire du Gouvernement, le Président de la République a demandé aux ministres de travailler avec cohérence et méthode, de toujours rester une équipe solidaire, exemplaire et disponible autour du Premier Ministre, afin de prendre en charge les aspirations, les besoins et préoccupations des populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé que le Gouvernement doit s’inscrire dans une dynamique d’anticipation, de continuité et d’efficacité, face aux exigences de notre société et aux défis d’un monde en perpétuelle mutation. «Comme indiqué par le Premier Ministre lors de la publication de la composition du Gouvernement, le 11 octobre 2023, le Président de la République a rappelé les quatre (4) priorités fondamentales, qui intègrent une feuille de route réalisable, sur le cap de l’émergence avec le déploiement du Plan d’actions Prioritaires (PAP3) à partir du dernier trimestre de 2023. Le Chef de l’Etat a, dès lors, invité le Premier Ministre et les ministres à cultiver la résilience, la proximité, l’humilité et l’écoute des populations afin d’assurer l’exécution optimale des projets publics pour une société solidaire, bâtie sur le socle solide et les acquis durables du Plan Sénégal Emergent (PSE)», ajoute le document.

Le Président de la République a ainsi indiqué la nécessité de bien préparer la prochaine session budgétaire, mais également de renforcer la communication gouvernementale envers toutes les cibles. «Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Premier Ministre d’assurer une maîtrise de l’agenda législatif et règlementaire ; de bien préparer les tournées économiques, les Conseils présidentiels et Conseils des ministres délocalisés dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick programmés au mois de novembre 2023», a-t-il préconisé.

Graves accusations de Juan Branco contre Me Aissata Tall, ministre de la justice et le Palais

Les propos de Juan Branco auront certainement l’effet d’une bombe dans l’actualité. Ce 18 octobre 2023, l’avocat français a déclaré sur son compte Facebook avoir obtenu des preuves que le Palais de Dakar est impliqué dans une réunion destinée à établir « un plan visant à l’éliminer avec son client, Ousmane Sonko », et des « barbouzes français travaillant pour AVISA Partners » étaient présents pour organiser le tout. Selon lui, cette entreprise est liée à l’Elysée et fournit des services de destruction d’opposants à l’étranger.

Ces accusations sont très graves et risquent de susciter de vives réactions dans les milieux politiques sénégalais et français. En effet, Aïssata Tall Sall, citée dans la déclaration de Branco, est l’actuel ministre de la Justice du Sénégal. Juan Branco, de son côté, est un avocat controversé en France, connu notamment pour sa proximité avec le mouvement des Gilets jaunes et pour avoir défendu Julian Assange. Il a également été l’objet de critiques suite à la publication de son livre « Crépuscule », dans lequel il dénonce la corruption au sein du pouvoir en France.

La déclaration de Juan Branco va soulever des questions importantes sur les relations entre la France et certains pays africains, ainsi que sur le rôle joué par les sociétés privées dans la lutte contre l’opposition politique. En effet, cette histoire rappelle d’autres scandales, comme celui du « Franc CFA », la monnaie utilisée dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, qui est considérée par certains comme un instrument de domination économique de la France sur ces pays.

Dans ce contexte, les accusations portées par Juan Branco sont particulièrement sensibles.

Aboubacry Ba: « Le Krépin qu’on a vu face au Cameroun est en réalité le joueur qui existe dans la tête de Aliou Cissé »

Krépin Diatta a été certainement l’un des tout meilleurs sénégalais lors de la précieuse victoire face au Cameroun (1-0 en amical à Lens). Mobile et habile, il a été un rouage essentiel dans les transitions et transmissions. Tantôt rugueux dans les devoirs défensifs, dans la pure tradition de l’arrière droit à l’ancienne, souvent en phase terminale d’actions significatives d’attaque mais toujours au cœur de l’animation du jeu des Lions.

Le Krépin qu’on a vu face au Cameroun est en réalité le joueur qui existe dans la tête du sélectionneur depuis plusieurs années déjà. Aliou Cissé a très tôt misé sur la grande flexibilité tactique de l’ancien maitre à jouer des Lions U20. Dès sa première sélection en mars 2019 face à Madagascar, Aliou Cissé avait affiché la volonté de faire reculer d’un cran le très prometteur attaquant alors âgé de 20 ans seulement. D’attaquant excentré droit à Bruges (D1 belge) il passera milieu de terrain chez les Lions dans un domaine d’action plus axial, un test concluant qui lui garantit une place dans le groupe de la CAN 2019 jouée en juin.

Fauché en plein décollage

C’est au poste de milieu offensif qu’il étrenne sa première titularisation et marque son premier but en phase finale de CAN (2-0 contre la Tanzanie). Une seconde titularisation au même poste face à l’Algerie et une autre en demi-finale face à la Tunisie ont fini par nous convaincre que Krépin allait s’installer durablement au cœur du jeu des lions du Senegal. Le jeune vice-champion d’Afrique restera dans les plans du coach malgré la très forte concurrence à «ses postes» jusqu’à ce qu’une vilaine rupture des ligaments croisés, à quelques mois de la CAN 2021, viennent enrayer la belle mécanique qui se mettait en place. Krépin Diatta n’ira pas au Cameroun, le nouvel espoir du foot sénégalais est fauché dans la phase décisive de la manœuvre de décollage.

Le sacre historique des Lions à Yaoundé a presque fait oublier le nouveau chouchou du public sportif sénégalais. Aliou Cissé lui n’a rien oublié, il patiente huit mois, le temps que le joueur de l’AS Monaco soigne son genou et retrouve les pelouses. Revenu à la compétition en juillet, Krépin est sélectionné pour la coupe du monde joué en novembre. Aliou Cissé a besoin de lui et il lui aménage une place dans un groupe composé de champions d’Afrique pour le mondial qatari. Ce retour précipité n’aura pas permis de le mettre en valeur dans un contexte de recherche de solutions pour remplacer la star Sadio Mané. Il est impliqué dans tous les schémas ; un nouveau rôle d’attaquant excentré à droit face aux Pays-Bas puis à gauche face au Qatar avant de retrouver une position plus basse face à l’Angleterre en huitièmes de finale.

Capacité d’adaptation

Si le sélectionneur national insiste tant avec Krépin Diatta c’est qu’il a compris mieux que tout le monde que la grande capacité d’adaptation tactique du jeune joueur est un luxe rare. Dans sa quête de systèmes pour faire face aux équipes qui jouent en bloc bas, coach Cissé a encore misé sur son nouveau couteau suisse, Krépin sera à la fois ce piston droit au rôle offensif assumé qui offre une solution supplémentaire derrière l’attaquant et ce latéral au rôle défensif assuré qui permet de rééquilibrer une défense aménagée avec trois centraux. Telle est la volonté de Cissé, tel est le destin, à court terme en tout cas, de celui à qui le peuple sénégalais a témoigné amour et patience. Krépin Diatta n’a que 24 ans.

Aboubacry BA, journaliste

Prodac : « Pas un problème de justice mais un projet de liquidation politique de Sonko », El Malick Ndiaye

Le pourvoi de Ousmane Sonko, déposé, il y a trois mois, dans l’affaire Prodac, serait évoqué le 26 octobre par la Cour suprême. Et c’est la Chambre criminelle qui abritera les joutes verbales. En attendant, El Malick Ndiaye, sur X, fustige cet enrôlement fast-track, au regard d’autres dossiers en souffrance devant ladite cour.

« Le Président Sonko a déposé le pourvoi il y a moins de 3 mois. C’est inédit d’évoquer cette affaire alors que d’autres datant de 2021/2022 sont encore devant la cour suprême.

« Pourquoi cette précipitation ? Pourquoi dans ce contexte; à 4 mois de la tenue de l’élection présidentielle ? Pourquoi tant d’acharnement sur cet homme ? Pourquoi ne pas oser lui faire face par la force de l’argumentation et laisser parler les urnes ? Pourquoi…? Pourquoi…?

« En réalité, il ne s’agit pas d’un problème de justice mais d’un projet de liquidation politique du chef de l’opposition et candidat à la prochaine présidentielle du Sénégal.

« Avez-vous remarqué que ce sont presque les mêmes avocats qui plaident pour Adji, Mame Mbaye et l’Etat du Sénégal contre PROS? »

Ministère de l’Education nationale : Mohamed Moustapha Diagne débarqué

En Conseil des ministres ce mercredi, le président de la République a nommé le Pr. Lamane Mbaye, enseignant-chercheur, Directeur de la Formation et de la Communication au ministère de l’Education nationale. 
L’ex-conseiller technique dans ledit département succède à Mohamed Moustapha Diagne, appelé à d’autres fonctions.   

SONACOS: Le successeur de Diagne Fada connu

Nommé ministre dans le nouveau gouvernement, Modou Diagne Fada a cédé son poste de directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS SA).
En Conseil des ministres ce mercredi, le président de la République, Macky Sall, a nommé Kibily Touré, Ingénieur commercial, a la tête de cette boîte. 
A signaler, par ailleurs, que Souleymane Soumaré, Docteur en pharmacie, titulaire d’un MBA en gestion des services de santé, est nommé Secrétaire général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SEN-PNA), poste vacant.

ENA : Macky Sall nomme un nouveau directeur général

Macky
Macky

L’Ecole nationale d’Administration (ENA) a un nouveau directeur général. En Conseil des ministres ce mercredi, le chef de l’Etat Macky Sall a nommé Mouhamadou Lamine Diallo, Inspecteur général d’Etat, à la tête de cette institution. Il remplace à ce poste Cheikh Awa Balla Fall, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Conseil des ministres : Les Fortes mesures prises par le gouvernement

Macky Sall
Macky Sall

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 18 OCTOBRE 2023
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 18 octobre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes de l’accident de Tassette ayant causé le décès de trois (3) élèves.
Abordant la formation du nouveau Gouvernement, le Chef de l’Etat a présenté ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux de succès au Premier Ministre, Monsieur Amadou BA, et aux ministres, membres du Gouvernement.
Le Président de la République a également félicité le nouveau Ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et les ministres entrants avant de saluer l’engagement de toutes et de tous à ses côtés.
Le Chef de l’Etat a rappelé aux ministres l’esprit collectif qui doit animer le Gouvernement, une institution au service de la République et de la politique de la nation, déterminée par le Président de la République.
Insistant sur le caractère collégial et solidaire du Gouvernement, le Président de la République a demandé aux ministres de travailler avec cohérence et méthode, de toujours rester une équipe solidaire, exemplaire et disponible autour du Premier Ministre, afin de prendre en charge les aspirations, les besoins et préoccupations des populations.
A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé que le Gouvernement doit s’inscrire dans une dynamique d’anticipation, de continuité et d’efficacité, face aux exigences de notre société et aux défis d’un monde en perpétuelle mutation.
Comme indiqué par le Premier Ministre lors de la publication de la composition du Gouvernement, le 11 octobre 2023, le Président de la République a rappelé les quatre (4) priorités fondamentales, qui intègrent une feuille de route réalisable, sur le cap de l’émergence avec le déploiement du Plan d’actions Prioritaires (PAP3) à partir du dernier trimestre de 2023.
Le Chef de l’Etat a, dès lors, invité le Premier Ministre et les ministres à cultiver la résilience, la proximité, l’humilité et l’écoute des populations afin d’assurer l’exécution optimale des projets publics pour une société solidaire, bâtie sur le socle solide et les acquis durables du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le Président de la République a ainsi indiqué la nécessité de bien préparer la prochaine session budgétaire, mais également de renforcer la communication gouvernementale envers toutes les cibles.
Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Premier Ministre d’assurer une maitrise de l’agenda législatif et règlementaire ; de bien préparer les tournées économiques, les Conseils présidentiels et Conseils des ministres délocalisés dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick programmés au mois de novembre 2023.

Poursuivant sur le renforcement du dialogue social permanent avec les travailleurs, les employeurs et autres forces vives de la nation, le Président de la République est revenu sur la réception des rapports 2020-2022 du Haut Conseil du Dialogue social.
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour féliciter Madame Innocence Ntap NDIAYE, Présidente du Haut Conseil du Dialogue social et les membres de l’instance, ainsi que le Ministre de tutelle Samba SY, qui a consolidé, de façon inclusive et apaisée, le Dialogue social avec toutes les parties prenantes (Etat, Employeurs et Travailleurs).
Le Président de la République a ainsi demandé au Gouvernement de poursuivre et d’intensifier l’exécution du Plan national de Renforcement du Dialogue social dans tous les secteurs d’activités, en intégrant particulièrement l’appui à la transformation du secteur informel.
Le Chef de l’Etat a, en outre, invité le Gouvernement, en rapport avec le Haut Conseil du Dialogue social, à accélérer :
– les mécanismes de revue périodique et de suivi permanent des accords et conventions collectives signés ;
– l’actualisation de la charte nationale du Dialogue social ;
– la mise en place des comités dialogue social dans tous les secteurs ;
– le processus de réforme consensuelle du Code du travail et du code de sécurité sociale ;
– la signature, dans les meilleurs délais, du deuxième Pacte de stabilité sociale et d’émergence économique.
Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Premier Ministre d’examiner les voies et moyens du renforcement institutionnel du Haut Conseil du Dialogue social.
Revenant sur l’administration de proximité du territoire et la consolidation de la gouvernance territoriale, le Président de la République a rappelé l’importance des villages, qui sont les cellules administratives de base dans notre organisation territoriale.
Le Chef de l’Etat a évoqué le rôle fondamental, exercé au quotidien par les chefs de village dans le cadre de leurs fonctions éminentes et indispensables au bon fonctionnement de l’Administration, au développement de nos terroirs et à la stabilité sociale du Sénégal.
En soutien à leurs missions, le Président de la République avait décidé de l’octroi d’une indemnité mensuelle de 50.000 F aux chefs de village, lors du Conseil des ministres, tenu le mercredi 16 juin 2021 à Matam.
Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de consolider la place des chefs de village dans la mise œuvre des politiques publiques, avec la mobilisation de la participation des populations, l’établissement d’un cadre juridique plus pertinent à l’exercice de leurs attributions et la dotation de moyens adéquats pour asseoir l’efficacité de leurs missions.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :
• l’hydraulique rurale et la veille sur la qualité et le système de tarification des services publics : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de veiller à l’accélération des différents projets d’accès à l’eau potable des populations et au suivi des performances des opérateurs privés dans le cadre de la réforme du service public de l’eau potable en milieu rural. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre, la nécessité de veiller, avec les organes de régulation, à une évaluation objective des coûts et à une tarification juste et équitable des prestations liées aux services d’eau, d’électricité, de téléphonie et d’internet ;
• la prise en charge des maladies chroniques et des réformes du système sanitaire : en demandant au Premier Ministre, et au Ministre de la Santé et de l’Action sociale, de faire le bilan des réalisations en matière de santé, depuis 2012, et l’état des réformes indispensables pour un système de santé résilient et performant ;
• le forum et du prix Galien Afrique : en se félicitant de la réputation internationale du Forum et du Prix Galien Afrique, placés sous son parrainage, consacrant l’excellence et l’innovation en matière de santé et de recherche biomédicale.
Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat s’est félicité du succès de l’organisation au Sénégal, du Grand Challenges de la fondation Bill & Melinda Gates, une manifestation internationale d’envergure.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi et la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
• l’évolution générale des prix et particulièrement des tarifs de l’électricité ;
• la sixième édition du forum Gallien ;
• la réunion sur la situation de l’ANCMU et de la DER/FJ.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
• le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la situation pluviométrique, le suivi de la campagne agricole 2023- 2024, la préparation de la campagne de commercialisation et de contre saison horticole ;
• le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la Biennale de la Recherche de l’Innovation et de l’Industrialisation en Afrique (BRII Africa) ;
• le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les élections de représentativité des centrales syndicales.

Les nominations du Conseil des ministres du 18 Octobre 2023

Macky Sall
Macky Sall

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 18 octobre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Cheikh Awa Balla FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Monsieur Kibily TOURE, Ingénieur commercial, est nommé Directeur général de la Société nationale de Commercialisation des Oléaginaux du Sénégal (SONACOS SA).
Monsieur Lamane MBAYE, Enseignant chercheur, précédemment Conseiller technique au Ministère de l’Education nationale, est nommé Directeur de la Formation et de la Communication au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Mohamed Moustapha DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Souleymane SOUMARE, Docteur en Pharmacie, titulaire d’un MBA en gestion des services de santé, est nommé Secrétaire général de la SEN- Pharmacie nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA), poste vacant..