Pression sur les régies financières : L’État tend son assiette

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Les recettes fiscales sont prévues en baisse par rapport à loi des finances rectificative de l’année dernière, mais elles restent importantes. Néanmoins, les différentes autorités se disent optimistes quant à l’évolution de la situation économique. La Dgid et la Douane savent déjà ce qui est attendu d’elles.

Les ravages du Covid-19 sur l’économie nationale n’ont pas altéré l’optimisme de nos gouvernants quant aux possibilités de reprise pour l’année en cours. On sait d’ailleurs que le ministère de l’Economie table sur une croissance de plus de 5%, alors que celui de 2020, du fait de la pandémie du coronavirus, était tombé à 0,7%, faussant toutes les prévisions de départ. Si les services financiers de l’Etat prévoient une relance, et donc une rentrée substantielle de recettes, ces dernières ne seront pas aussi importantes que ce qui avait été escompté en 2020. La Loi de finances 2021 a ainsi prévu que les recettes fiscales seront de 2564,5 milliards de Cfa. Cela est une baisse importante par rapport à la loi des finances rectificative de 2021qui avait tablé sur des recettes fiscales de l’ordre de 2675 milliards de Cfa.
Dans ce montant, les régies financières seront sollicitées en fonction de l’évolution de la situation de l’économie nationale, pour apporter leur contribution. Ainsi, la Direction générale des impôts et domaines devra, au cours de cette année, apporter plus de 1742 milliards de Cfa dans les comptes de l’Etat. Dans le même temps, les services de Douane devront contribuer pour plus de 840 milliards de Cfa. Cela pourrait paraître banal au vu des performances habituelles de ces corps ; cependant, la situation actuelle, aussi bien au Sénégal que dans le monde, pourrait en faire une véritable gageure. Mais les autorités politiques se disent convaincues de pouvoir relever le défi.

Lequotidien

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