Présidentielle France 2017: Marine Le Pen, seule contre tous

 

 

 

La campagne a repris au lendemain du premier tour de la présidentielle. La plus active est la candidate FN Marine Le Pen contre qui se dresse un front uni. Emmanuel Macron engrange les soutiens, parfois embarrassés au sein du parti Les Républicains (LR).

C’est aux aurores, selon la Rfi, que l’infatigable Marine Le Pen s’est rendue sur le marché alimentaire de Rungis, près de Paris. La candidate du Front National, qualifiée pour le second tour de la présidentielle, y attaque son adversaire Emmanuel Macron, présenté comme celui de la « dérégulation totale ». La veille, elle avait commencé sa journée à Rouvroy, dans le Nord de la France, dénonçant « le vieux front républicain tout pourri dont plus personne ne veut ».

Marine le Pen « Nous allons gagner »

Dans la soirée, Marine Le Pen était invitée au journal de 20 heures de France 2, affirmant n’avoir « aucune déception » après le résultat du premier tour, malgré sa promesse d’arriver en tête. « Nous allons gagner. Nous démarrons cette campagne, selon les sondages, à 40-60. Dix petits points, croyez-moi, c’est parfaitement faisable », affirme Marine Le Pen qui annonce se mettre en retrait de la présidence du FN pour se consacrer à sa campagne. En attendant le débat du 3 mai avec Emmanuel Macron, elle cherche des soutiens, par exemple auprès de Nicolas Dupont-Aignan (4,7 % des voix au premier tour) qui aurait « un projet extrêmement proche » du sien. Elle reconnaît aussi des contacts avec des élus Les Républicains.

Les Républicains divisés mais avec Macron

Le parti de droite, meurtri par l’élimination de François Fillon, réunissait son bureau politique. L’ex-candidat annonce qu’il se retire de la direction, redevenant « un militant de cœur », pour penser sa vie « autrement », « panser aussi les plaies » de sa famille. Les dirigeants Les Républicains s’interrogent sur la ligne politique à adopter en vue des législatives, et bien que très divisés sur la question, décident de soutenir Emmanuel Macron, sans négocier avec lui. « L’abstention ne peut être un choix », estime le secrétaire général du parti, Bernard Accoyer.

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