Pour des «fesses rebondies» : une Américaine perd tous ses membres après 27 opérations chirurgicales

Pour des «fesses rebondies» : une Américaine perd tous ses membres après 27 opérations chirurgicales

Plus malheureuse qu’Apryl Michelle Brown, tu meurs ! Ancienne coiffeuse de 46 ans dans l’Etat de Los Angeles aux Usa, la dame a failli mourir après s’être injectée de la silicone dans les fesses. Elle a du être amputée des jambes et des bras pour rester en vie.

En effet, il y a de cela quelques années, elle rencontre une femme qui organisait des «pumping parties», lors des fêtes où les participantes se font gonfler les fesses via des injections de silicone. Complexée depuis longtemps par un fessier «en forme de biscuits», Apryl décide de participer à l’une de ces fêtes.
«J’avais tellement mal que mourir aurait été un soulagement»
Au prix de 800 euros, la femme, qui n’avait aucune formation médicale, lui fait les injections à son domicile. «Je ne s’avais pas que c’était dangereux. Je pensais que ces injections étaient inoffensives et qu’elles me donneraient un derrière parfait. Mais en réalité, la silicone n’était pas approprié à une utilisation sur les humains», a-t-elle raconté au Sun, selon cestchaudici.info, repris par Actusen.com.
Deux années plus tard, le corps d’Apryl fait une forte réaction allergique. La zone où elle a subi les injections s’est durcie et sa peau s’est noircie. Un trou a ensuite commencé à se former sur ses fesses. «J’avais tellement mal que mourir aurait été un soulagement», se souvient-elle.
«J’ai beaucoup pleuré. J’étais accablée par la honte et la culpabilité»
Apryl passe quatre années dans la souffrance. Les médecins l’ont alors plongée dans un coma artificiel pendant deux mois. Ils ont réalisé 27 opérations, commençant par amputer ses fesses et greffant de vastes pans de peau. «Ils m’ont sauvée, mais la gangrène s’était installée dans mes mains et mes pieds. Ils m’ont réveillée peu avant de m’amputer des quatre membres. J’ai connu des moments très difficiles. J’ai beaucoup pleuré. J’étais accablée par la honte et la culpabilité… Tout ça, parce que je voulais un derrière plus gros», regrette-t-elle aujourd’hui, avec le recul.
Elle a passé six mois à l’hôpital, et a pu remarcher à la fin de l’année 2011 avec des prothèses. «Je pense que j’ai survécu pour partager mon histoire. Je veux prévenir les gens des dangers des opérations esthétiques au noir. Nous sommes nés parfaits. Nous devons apprendre à nous aimer et nous accepter tels que nous sommes». C’est son message…
Actusen.com

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