PIKINE TALLY BOUBESS: Le gangster à la paire de ciseaux trahi par son …

 

AGRESSION ET VOL A MAIN ARMÉE A PIKINE TALLY BOUBESS: Le gangster à la paire de ciseaux trahi par son accoutrement et sa balafre à la figure

Des malfaiteurs se sont attaqués nuitamment à un coiffeur du nom de S. Sall. L’un des agresseurs, armé d’une paire de ciseaux, a été identifié puis appréhendé grâce à ses signes distinctifs.

Le vol à main armée de téléphone portable commis la nuit à Pikine Tally Boubess, au préjudice du sieur S. Sall, a mal tourné pour un des trois gangsters nommé T. Thiam. La victime parlait au téléphone tout en guettant un véhicule de transport en commun à l’arrêt dénommé «croisement Pikine Tally Boubess», lorsque les brigands se sont approchés de lui et tenté de lui chiper son cellulaire collé à l’oreille. Sall se braque cependant, tient tête et engage l’épreuve de force avec les délinquants. Qui profitent de leur supériorité numérique, s’acharnent avec violence sur leur proie et tentent de la plaquer au sol. Mais, le bonhomme se montre davantage teigneux, continue le bras de fer et réplique aux coups de ses assaillants.

Il plante un coup de paire de ciseaux à la tempe droite du coiffeur et détale

Furieux, le malfrat T. Thiam, brandit une paire de ciseaux, se rue sur leur proie et l’atteint sauvagement à la tempe droite. Le sang du jeune garçon gicle d’un trait et perle par flots sur sa joue. Ses détrousseurs arrachent le téléphone, l’abandonnent au sol dans un piteux état et prennent la fuite. Sall se montre coriace, se relève tout de même et engage une folle course-poursuite dans les grandes artères du quartier. Il intensifie les recherches, avec un témoin de la scène d’agression et aperçoit un des brigands devant un étal de vendeuse. Mais, ce dernier, démasqué, rase les murs, détourne le regard ailleurs et feint de marchander avec la commerçante. Il est cependant vite repéré et identifié par ses poursuivants, grâce à son accoutrement et surtout à sa balafre sur la figure. Malgré ses dénégations, il est fortement pris au collet, interpellé sur la destination de ses acolytes et criblé d’injures.

Les flics fouillent le brigand et trouvent la paire de ciseaux, qui a servi à ensanglanter le coiffeur

Les éléments de la brigade de recherches du commissariat de police de Pikine tombent sur la scène d’empoignades mutuelles, interviennent et appréhendent le suspect. Interrogé au commissariat, Thiam continue de nier les faits et déclare avoir voulu acheter de quoi manger lorsqu’il a été pris et appréhendé injustement. Mais, fouillé par les flics opérant en civil, il a été trouvé en possession de ladite paire de ciseaux dans son pantalon. Malgré la constance des griefs incriminés, il a persisté dans des dénégations et affirme ceci : «je ne suis pas un voleur. Je n’ai jamais volé. J’ai toujours gagné ma vie à la sueur de mon front. Mon accusateur raconte des histoires», se défend le mis en cause sans convaincre les enquêteurs. Il a été déféré au parquet pour association de malfaiteurs et vol avec violences commis la nuit. Ses acolytes en fuite sont recherchés.
Vieux Père NDIAYE
jotaay.net

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