Après avoir passé sa visite médicale à Porto, Neymar est attendu à Paris dans les prochaines heures. Montant du transfert: 222 millions d’euros. Son départ du Barça est acté et la pilule est surtout difficile à avaler en Catalogne.
« Neymar s’en va pour l’argent. Seulement pour l’argent », constate, amer, Sport. Le départ du Brésilien n’est que « l’intersection fatale de deux facteurs diaboliques: l’argent du Qatar (le fonds d’investissement QSI est propriétaire du PSG, NDLR) et l’ambition monétaire et sportive des Neymar », un entourage « toxique », analyse le journal.
« Neymar recruté par une dictature »
« Neymar n’a pas été recruté par un club mais par un État, une dictature accusée de financer le terrorisme qui ne sait plus quoi faire de son argent et achète tout ce qui lui fait envie, y compris les personnes », assène le quotidien.
Même AS, réputé pour être très proche du Real Madrid, n’y va pas par quatre chemins et en une clame un brutal: « Paye et va-t-en! » On retiendra également le message sec en couverture du quotidien catalan L’Esportiu: « Bon vent ». Mundo Deportivo dit tout simplement « Adieu Neymar » et se tourne désormais vers l’avenir avec Philippe Coutinho (Liverpool) et Ousmane Dembélé (Dortmund). Pour le quotidien conservateur ABC, « Neymar laisse un trou béant au Barça ». « Le rendement du Brésilien est resté bien en dessous du coût de son recrutement, il a abîmé le club et il lègue un tas de polémiques et de procès ».
« Il arrive »
Marca se montre moins sévère avec Neymar: « Un transfert qui va changer l’histoire du football ». L’Équipe se frotte déjà les mains avec l’arrivée de l’ancien joueur de Santos: « Il arrive ». Au Portugal, A Bola parle d’une folie pour la star brésilienne. La Gazzetta dello Sport parle d’une « bombe N ».
De l’autre côté de la Manche, le Sun préfère jouer avec les mots avec le départ de Neymar: Byecelona et Buycelona en citant les éventuelles arrivées de Philippe Coutinho et Eden Hazard au Camp Nou.