PAVILLON SPÉCIAL : Les détenus blessés lors de la mutinerie de Rebeuss entament une grève de faim

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Les détenus internés au Pavillon spécial, suite à la mutinerie de Rebeuss, ont entamé une grève de la faim depuis le mercredi 02 novembre 2016, à 12 heures.
Il s’agit notamment de Amadou DIOP alias Ndiol (Mandat de dépôt le 12/11 /2015), Abou WADE (06 Mai 2014), Amdy Moustapha (13 Mai 201)5, Cheikh DIOP (25/07/2016), Pape Matar DIOP (18/ 05/2016), le mineur Saliou GUEYE (13/07/2016), Famara SANGHARE (04/05/2016).
Ils demandent à la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap) de remettre leurs dossiers à leurs avocats et leurs juges.
Ces derniers exigent la production de ces documents médicaux, prouvant que leur état de santé est incompatible avec la détention et aussi pour pouvoir statuer sur leur demande de liberté provisoire. Ils demandent aussi que le Ministre de la Justice respecte ses engagements tenus lors de sa visite au Pavillon spécial, le samedi 25 septembre dernier.
Les mutilés internés au Pavillon spécial veulent obtenir une liberté provisoire, pour raisons médicales, car plusieurs d’entre eux ont raté leurs rendez-vous médicaux. C’est le cas d’Abou WADE qui avait reçu des balles dont deux restent toujours dans le corps, lui occasionnant une infection des pieds.

Deux détenus blessés menacent de se suicider  si l’autorité tarde à réagir.

Ses mutilés demandent  la venue de la Première Dame, Marième FAYE SALL, pour lui soumettre leurs doléances.

Devant la récurrence des promesses faites aux détenus non tenues par le Garde es Sceaux, l’Asred demande la démission de Sidiki Kaba pour se consacrer à son cabinet d’Avocat. L’Asred compte organiser un rassemblement pacifique à la Place de l’obélisque, dans les prochains jours. Il n’est ni concevable ni acceptable qu’un détenu soit maltraité en prison. Cette situation d’une extrême gravité remet en cause les bases sécuritaires, économiques, sociales et culturelles de notre Pays. Et, de ce point de vu, personne n’a le droit de d’exiger ou de s’attendre à ce que l’on accommode ses intérêts particuliers au détriment de l’intérêt national.
Par ailleurs, l’Asred dément l’information selon laquelle 14 gardes pénitentiaires ont été blessés lors de la mutinerie car, aucun hôpital la place n’a reçu de gardes blessés.

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