Parti socialiste : le dernier coup de…Tanor

 

Le Secrétariat exécutif national du Parti socialiste s’est réuni jeudi dernier pour entériner la décision de mettre en vente les nouvelles cartes du parti en janvier prochain. Mais voilà que moins d’une semaine après, le même Secrétariat exécutif doit se réunir aujourd’hui en session extraordinaire suivi de la réunion du bureau politique demain. La rencontre de Kaolack a-t-elle été un accélérateur ? En effet, le porte-parole des Verts, Abdoulaye Wilane, avait annoncé la tenue dans les prochaines jours de la réunion du bureau politique mais on ne pensait pas que cela arriverait aussi tôt. Quoi qu’il en soit, le sort des rebelles semble scellé.

En effet, lors du panel organisé, hier, à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la disparition de l’ancien Président Léopold Sédar, beaucoup de leaders ont esquivé les questions relatives à ce qui attend Barthélemy Dias et ses affidés. Ils se sont juste contentés de dire que les fractionnistes ont lu mais n’ont pas compris Senghor. Et que ce qu’ils font ne fait pas partie des enseignements du Président-poète. Des déclarations qui tout de même laissent penser que les rebelle se sont éloignés de la ligne directrice du parti et devraient en subir les conséquence.

C’est le maire de Ndindy, Cheikh Seck, qui a accepté d’évoquer le sujet en confirmant justement cette thèse. « Je pense que ce qui se passe, c’est de l’irresponsabilité. Et puis, moi si je ne me sens plus à l’aise dans une structure, mais je la quitte comme a fait Malick Gakou, comme avait fait Macky Sall pour accéder au pouvoir. Mais vouloir y rester parce qu’ils savent qu’ils ne sont capables de rien du tout », martèle-t-il. Ce qui sous-entend que, s’ils ne veulent pas quitter par eux-mêmes, les frondeurs devront être exclus.

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