Pape Thiopett : « 500 francs, mon premier cachet»

A l’instar de ses prédécesseurs, Pape Ndiaye Thiopett a accepté de se…compter.

C’est un euphémisme que de dire que Pape Thiopett est l’une des valeurs incontestables du « tassu ». Avec trois albums sur le marché, l’ancien percussionniste de Fallou Dieng tire aujourd’hui son épingle du jeu.  Donc, il est loin de l’époque où il suait sang et eau pour être connu.

Le premier cachet qu’il a empoché dans sa carrière d’artiste, c’est…500 francs CFA. « J’étais trèsjeune et je n’ai fermé l’œil de la nuit. C’était la première fois qu’on me remettait une aussi importante somme d’argent », se rappelle-t-il. Maintenant qu’il est devenu une vedette, quel est son plus gros cachet ? Pape Thiopett n’en pipe pas mot à l’Observateur.

Toutefois, il ne fait aucun doute que l’un des plus talentueux artistes en termes de « tassu » ne se plaint plus. Il voyage quand bon lui chante. En atteste la réponseservie à la question de savoir combien de pays il a visités. L’artiste est incapable de le dénombrer même s’il se remémore l’année à laquelle il est pour la première fois monté dans un avion. C’est en 1998, se souvient notre bonhomme qui affectionne le « Thiaya » (pantalon bouffant) plus que tout. « J’adore le Thiaya », exulte-t-il. Il adorait aussi ses dreadlocks. Mais en quête d’un nouveau «style», il les a coupés. C’est sa mère qui le coiffait qui risque de ne pas être contente.

Son armoire doit être trop exiguë pour ses tenues traditionnelles. Pape Thiopett en dispose d’une flopée. Des tam-tams, il en a aussi une ribambelle. Si son décompte est bon, l’auteur de « bouko rangati » possède 50 de ces petits bruiteurs. Par contre, Pape Thiopett ne porte jamais de montre.

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