Ousmane Sonko va tuer son parti…Pastef

En 2014, le parti des Patriotes pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (Pastef) voit le jour. Ce parti, créé par l’opposant Ousmane Sonko, est aujourd’hui, la formation la plus radicale contre le gouvernement du Sénégal mais aussi envers le système en place. Ce parti composé de débutants en politique compte plusieurs responsables issus des impôts et domaines. La majorité des jeunes sont des sympathisants du parti de Sonko. Mais depuis l’avènement de l’affaire « Sweet Beauty » et les violentes manifestations qui ont suivi son arrestation, Pastef est en train d’être englouti par l’ouragan « Adji Sarr ».

Pastef, l’un des partis les plus jeunes, a su marquer son empreinte dans le champs politique sénégalais. Le parti des Patriotes pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité a très tôt fait parler de lui. Lors des élections législatives de 2017, le parti rejoint la coalition Alternative. Lors des résultats finaux, avec 1,13% des voix Ousmane Sonko, à la tête de cette coalition, est élu député à la faveur du plus fort reste. Un premier pas dans l’histoire de ce jeune parti.

Deux ans après la première participation à des élections, Pastef se lance dans la course à la présidentielle. Une élection où le chef de l’Etat Macky Sall est candidat à sa propre succession dans un pays où les jeunes représentent 55% de la population. Ousmane Sonko, plus jeune, par rapport aux autres candidats, a fait bonne impression chez cette frange de la population. Le parti qui veut ainsi changer le système obtient un très bon résultat avec 15,67% des voix et une troisième place pour sa première participation.

L’âge d’or du parti des Patriotes pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité peut enfin commencer. L’on ne sait pas par quelle magie ce parti a réussi à capter l’attention des jeunes. Depuis ces dernières années, son leader, l’opposant Ousmane Sonko a su hypnotiser les jeunes par son discours anti impérialiste et anti système. Cette frange de la population ne jure que par lui. Ils adhèrent à tous ses caprices même les plus fous. Il est écouté et même « vénéré ». Jusqu’au jour où une « pulsion » va tout faire basculer au Pastef.

L’ « ouragan Adji Sarr » emporte Sonko…

«Ousmane Sonko accusé de viols et de menaces de mort », c’est le titre qui barrait la Une du journal Les Echos, paru le vendredi 5 février 2021. Ainsi commence la descente en enfer pour le leader de Pastef. Ces accusations de la masseuse du salon « Sweet Beauty », dénommée Adji Sarr, contre le député Sonko,  allait faire l’effet d’un tsunami. Une partie des sénégalais commence alors à découvrir la face cachée de Sonko. Mais il gardait toujours la confiance de ses fidèles affidés qui n’ont pas hésité à mettre le pays en feu et en sang pour le protéger lors des émeutes du mois de mars qui ont couté la vie à douze (12) jeunes.

Mais depuis ces évènements malheureux, le leader de Pastef a vu chuter sa côte de popularité auprès des jeunes. Cette partie de la population était son cheval de bataille. Mais depuis le passage de l’ « ouragan Adji Sarr », Ousmane Sonko perd en crédibilité. Pour briller il s’appuie sur les sorties de son éternel rival, le Président Macky Sall, pour avoir quelques choses à dire. Le « loup vêtu d’une peau d’agneau » ene fait plus recette. Les jeunes commencent à lui tourner le dos.

Un candidat alternatif pour Pastef…

Le parti des patriotes pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité peut échapper à cet ouragan dévastateur. Mais pour se faire il est impératif que le Pastef trouve un candidat alternatif. Avec ses accusations de viols et ses déboires judiciaires, Ousmane Sonko risque d’emporter, dans sa chute, ce brillant parti qui a de beaux jours devant nous. Et les prochaines élections risquent d’être décevantes pour Pastef.

Avec Xibaaru

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici