Ouganda : récemment nommé, le porte-parole de la police abattu

Un dignitaire de la police ougandaise a été abattu ce vendredi matin  à Kampala. Il s’agit de Felix Kaweesi, le nouveau porte-parole de la police.

C’est la consternation après le meurtre de Felix Kaweesi. Ce proche de Kale Kayihura, l’inspecteur général de la police, a été froidement abattu par deux homme, selon un témoin cité par Radio France internationale.

Même si pour l’heure, les autorités policières n’ont pas communiqué sur les circonstances de la mort de Felix Kaweesi, elles ont, néanmoins confirmé le décès de celui-ci.

Le défunt se rendait visiblement à son domicile. En effet, son véhicule a été retrouvé non loin de chez lui. Comme l’ont indiqué nos confrères de RFI, « les indicateurs clignotants de sa voiture de fonction » étaient toujours en marche après son assassinat.

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La voiture comportait plusieurs impacts de balles.

Arrivés sur les lieux, les éléments de la police scientifique ont procédé à des prélèvements de preuves.

A en croire RFI, un témoin aurait vu « deux hommes ouvrir le feu de manière précise et méthodique sur les occupants de la voiture, tuant Félix Kaweesi, son chauffeur et son garde du corps ».

Le ministre de la Sécurité, le général Tumukunde, pense que les auteurs de ce crime ont laissé des indications qui pourraient les identifier.

Mohammed, chauffeur de mototaxi âgé de 30 ans, se trouvant sur les lieux lors du crime a témoigné.

« Les deux motos sont arrivées par l’arrière du véhicule qui venait de quitter la maison de Kaweesi. Le chauffeur (de Kaweesi, ndlr) a tenté d’accélérer mais ils ont réussi à le dépasser et à tirer vers l’habitacle », a-t-il déclaré à nos confrères du site Lalibre.be.

Yoweri Museveni, le président ougandais, a condamné « dans les termes les plus fermes le meurtre d’Andrew Felix Kaweesi par des voyous sur des motos ».

Charles Sserunjogi, le maire du quartier, est apparu très choqué à l’annonce du meurtre du porte-parole de la police ougandaise.

« Je n’en crois pas mes yeux. Je connaissais bien Kaweesi, je l’avais rencontré il y a une semaine et demie pour envisager le bitumage de la rue où il a été tué. C’était un homme bien, les pieds sur terre, qui respectait les civils », s’est-il exprimé.

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