Ngadiaga – Comment « l’explosion du puits de gaz a permis de lever le voile sur le grand mensonge… »

L’explosion du puits de gaz à Ngadiaga a permis de lever le voile sur le grand mensonge de l’exploitation du gaz dans cette zone depuis 2004, estime Alioune Badara Mboup, délégué général adjoint du Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (Frapp).

Selon Alioune Badara Mboup, tout le monde a le sentiment aujourd’hui que l’élite (ingénieurs et politiciens) complice de cette spoliation, n’a jamais été transparente sur ces ressources. Depuis peu, certains découvrent qu’on exploite du Gaz à Ngadiaga, pourtant, on nous a toujours caché la vérité.

“Les populations de Ngadiaga manquent de tout, même les services sociaux de base, pourtant on y exploite le gaz depuis 2004”, confie M. Mboup. “Je le répète, les ressources naturelles nous appartiennent et qu’est-ce qu’on ne pourra pas régler dans 10 ans avec toute cette richesse ?”, s’interroge-t-il.

Pour lui, l’Etat voyou ne peut même pas terminer l’Université du Sine Saloum encore moins l’Université Amadou Mactar Mbow. Aujourd’hui, il n’y a aucun nouveau grand projet d’hôpital ni de CHU, nulle part et pourtant la population augmente ! Aujourd’hui, il n’y a aucun projet national de logement social à grande échelle dans ce pays. Dans un pays avec trois grandes cimenteries, des carrières, du sable…

Les pauvres souffrent, nos jeunes meurent dans la méditerranée ou dans le désert du Sahara à cause des contrats de pêche léonins . Les riches (je ne parle pas des salariés qui se suffisent de leurs salaires), pour la plus part ne se sentent riches que par ce qu’ils voient et côtoient de temps à autre les pauvres. Pour une bonne partie de l’élite inconsciente, politicienne, affairiste sans faire des affaires, c’est la pauvreté ambiante et généralisée qui est le baromètre de leur réussite individuelle, individualiste. Dans ces conditions, nous ne devons rien attendre d’eux, sauf les voir rejoindre leur planque à Paris, Huston ou Casablanca ou au mieux et c’est mon souhait partager la même cellule que les criminels”, déclare Alioune Badara Mboup.

D’après le délégué général adjoint du Frapp, aujourd’hui encore malgré le gros bla bla sur la croissance, le Sénégal n’est rien économiquement. Notre pays ne vaut pas grand-chose sur la scène internationale, notre passeport ne vaut rien, notre image est toute petite.

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