Michel à Juncker: « Les crises font avancer le projet européen »

Même s’il y a « devant nous des moments délicats en 2016 », les crises « sont des occasions pour tenter de faire mieux, de faire avancer plus vite le projet européen », a affirmé vendredi le Premier ministre Charles Michel à l’issue du second jour de sommet européen.

Même s'il y a "devant nous des moments délicats en 2016", les crises "sont des occasions pour tenter de faire mieux, de faire avancer plus vite le projet européen", a affirmé vendredi le Premier ministre Charles Michel à l'issue du second jour de sommet européen.

Il répondait ainsi au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui avait affirmé à son arrivée être « sans illusion » pour l’année 2016, après une année 2015 où les crises se sont succédé.

De nombreuses crises
Il a fallu gérer les conséquences des attentats qui ont touché Paris à deux reprises, en janvier et en novembre et qui ont ébranlé le principe même de l’espace de libre circulation de Schengen. Il a fallu gérer le risque de défaut de paiement de la Grèce et convaincre le pays d’accepter de nouvelles aides financières en échange d’un programme de réformes draconiennes. Il a fallu enfin gérer l’arrivée massive de réfugiés fuyant la Syrie.

Optimisme
« Je suis de nature plus optimiste (que le président de la Commission Jean-Claude Juncker). Je sais que quand il y a des moments difficiles, ce sont des occasions pour tenter de faire mieux, de faire avancer plus vite le projet européen », a commenté le Premier ministre à l’issue du sommet européen.

Il a fallu plusieurs mois pour prendre conscience de l’ampleur de la crise des réfugiés, puis pour prendre des mesures, a-t-il reconnu. « En quelques semaines, en quelques mois beaucoup a été fait », a noté le Premier ministre. « Ce n’est pas encore assez pour voir des résultats visibles et tout l’enjeu des trois ou quatre premiers mois de 2016, ce sera de vérifier si les conséquences de nos décisions sont bien concrétisées sur le terrain. »

« Des moments délicats en 2016 »
L’année 2016 aura encore son lot de « moments délicats », a-t-il averti. « La situation économique doit continuer à nous mobiliser pour tenter de créer des emplois et protéger notre union bancaire. »

La Belgique « fait son travail aussi bien que possible, en adaptant les moyens nécessaires sur le plan législatif, réglementaire, humain et financier » dans de nombreux dossiers, et notamment pour lutter contre le financement du terrorisme ou le trafic d’armes, a rappelé Charles Michel. « Mais on sera plus forts si on le fait au-delà de la Belgique et qu’on le fait avec nos partenaires européens. »

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