MEURTRE DE BINETA CAMARA : Voici Les premiers éléments des enquêtes…

Libération a pris connaissance des premiers éléments des enquêtes ouvertes à la suite du viol suivi du meurtre de Bineta Camara à Tambacounda et de la découverte d’un corps sans vie à Ouakam. Si pour Bineta Camara, une thèse précise se dessine, le mystère total entoure les circonstances de la mort de l’inconnue de Ouakam. Révélations…

C’est samedi vers 21 heures que le corps sans vie de Bineta Camara, fille de Malal Camara, directeur général de l’Agence de développement local (Adl), a été décou- vert dans la maison familiale sise à Sara Guilèle (Tambacounda). Les faits se sont produits pendant que le père était à Dakar et la maman, commerçante de son état, en Chine. La défunte était seule dans la maison avec le gardien qui affirme qu’il était sorti dîner et que c’est à son retour sur son lieu de travail qu’il aurait découvert le corps. Les premiers constats établis par les enquêteurs attestent que la victime a été violée avant d’être étranglée.
Pire, des traces de coups ont été découvertes sur le corps, notamment au niveau du visage et du ventre. Le gardien est depuis lors entendu sous le régime de la garde à vue. Officiellement c’est juste pour les nécessités de l’enquête.
Mais, selon des sources de Libération, plusieurs incohérences ont été notées dans la déposition du vigile qui semble avoir des trous de mémoire. En attendant d’y revenir, on devrait en savoir plus dans les prochaines heures puisque la Division de la police scientifique et technique de la Police judiciaire a été dépêchée à Tambacounda.
Elle a d’ailleurs effectué plusieurs prélèvements sur la scène de crime, ainsi que sur le vigile et les premiers résultats des analyses sont attendus ce jour.
Vingt et quatre après cette découverte macabre, un autre fait a défrayé la chronique, cette fois-ci à Dakar particulièrement sur une terrasse en construction du marché de Ouakam.
Le corps sans vie d’une femme, découvert sur les lieux, a donné lieu à plusieurs supputations.
Des informations laissent croire que la victime qui serait nue, aurait été abusée. Selon Libération, les premiers éléments de l’enquête attestent seulement que la victime, qui aurait une trentaine d’années, est morte depuis au moins 3 jours.
À preuve, le cadavre était dans un état de putréfaction très avancé tel que les sapeurs ont eu tout le mal du monde à le déplacer : chaque fois qu’ils saisissaient une partie du corps pour le soulever, elle se détachait.
« La victime n’était pas nue, de même qu’on ne peut pas dire pour le moment comment elle est morte », confient des sources qui renseignent que la chair avait commencé à «fondre» sur les os. D’ailleurs, c’est à l’aide d’une pelle que les pompiers ont pu «ramasser» le corps.
Nos interlocuteurs affirment toutefois que la conviction des gendarmes est que la défunte n’est pas originaire de Ouakam puisque personne dans cette zone n’a réclamé le corps ou signalé une disparition inquiétante ces derniers jours. La défunte serait-elle une malade mentale décédée naturellement ? Une personne tuée et jetée sur les lieux ? L’enquête qui vient de débuter permettra d’en savoir plus…

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