Me Abdoulaye Wade pourrait se constituer partie civile dans l’affaire Lamine Diack

Me Abdoulaye Wade pourrait se constituer partie civile dans l'affaire Lamine Diack

Me Abdoulaye Wade et les siens ont toujours cru à l’effet Lamine Diack dans leur chute du pouvoir en 2012. Il est accusé d’avoir financé, avec de l’argent sale, des groupes de pression pour précipiter sa chute. Et depuis que l’affaire de corruption à l’IAAF a été déclenchée, des proches de l’ancien chef de l’Etat auraient souhaité que Me Wade se constitue partie civile.

En tout cas, ses avocats lui ont conseillé de se porter partie civile dans le dossier de l’argent du dopage qui a servi à le combattre. Le mouvement Y en a marre et beaucoup de jeunes, surtout dressés contre le projet du stade Assane Diouf, devront répondre. Aussi, Me Wade n’a pas manqué de mettre en relief le rôle joué par Lamine Diack pour l’évincer du pouvoir, en armant financièrement des groupes de pression.

Dans sa livraison du jour, le journal Direct infos affirme que le dossier contre Diack préparé par ses avocats est sur la table. L’ancien chef de l’Etat mettra en place une stratégie qui sied après avoir consulté, dans les plus brefs délais, son entourage.  Des indiscrétions révèlent que la plupart de ses proches seraient favorables à envoyer « Père Diack à la guillotine », poursuit le journal.

Il rappelle que la marathonienne française, Christine Daunay, qui s’estime victime du système de corruption mis en place en 2011 au sein de l’IAAF pour permettre à des athlètes russes de courir dopés, a obtenu le statut de partie civile dans l’enquête sur ce dossier. Me Wade pourrait lui emboîter le pas. De quoi donner des sueurs froides à l’ancien président de l’IAAF, selon le journal Direct Infos.

Arrêté le 3 novembre 2015, Lamine Diack est interdit de sortie du territoire français par la justice de ce pays dans le cadre d’une enquête de dopage et de corruption présumés au sein de la première discipline olympique. Du coup, cela fera bientôt deux ans que l’ancien patron de l’athlétisme mondial est interdit de rentrer dans son pays.

Lamine Diack s’est présenté à plusieurs reprises devant les enquêteurs, avant de décider de ne plus répondre à leurs interrogations.

Les conseils du président Diack basent leur argumentaire sur le fait « qu’il n’y a pas de délits d’enrichissement, ni d’extorsions de fonds sur des athlètes ». D’ailleurs, ces derniers n’écartent pas un coup fourré venant des ennemis déclarés du président Diack et qui seraient au sein même de l’IAAF.

Comme quoi, cette affaire n’a encore fini de livrer tous ses secrets ou non-dits. Last but not least, l’ancien président de la République se mêle maintenant à cette affaire.

leral

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