Matar Bâ et Augustin Senghor tuent le foot Sénégalais

Matar Bâ
Matar Bâ

La Confédération Africaine de Football (CAF) a publié la liste des stades homologués pour les éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde qui débuteront en juin prochain. Le Sénégal fait partie des 21 pays africains sur les 55 affiliés à n’avoir aucun stade homologué par l’instance dirigeante du football africain. Une annonce qui a mis les sénégalais dans une colère noire. Ils sont très remontés contre le ministre des sports Matar Bâ et le président de la fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor. Les principaux responsables de cette situation selon eux.

Qui l’aurait cru ? Le Sénégal, première nation africaine dans le classement Fifa, va jouer ses matches à l’extérieur. Ce parce que notre pays n’a de stades homologués par la CAF. Le stade Lat Dior de Thiès est exclu des stades approuvés par la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter les matchs des deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 en juin. Pour ne pas rater ses deux rencontres, l’équipe nationale sera obligée d’utiliser d’autres pelouses.

Cette nouvelle n’est pas du goût des supporters sénégalais. Ils sont très remontés contre le ministre des sports Matar Bâ, l’entrepreneur Mbaye Faye et le président de la fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor. Les supporters les accusent d’être les principales causes de cette situation car ils n’ont pas rempli leur rôle. Et cette situation n’honore pas les internationaux sénégalais qui évoluent dans les grands les grands clubs. Pour eux, c’est inadmissible qu’ils fassent feu et flammes alors qu’ils n’ont même pas de stades qui répondent aux normes internationales.

Le Sénégal souffre depuis longtemps d’un manque criard d’infrastructures sportives. Pour remédier à cette situation, le président de la République, Macky Sall, avait promis, lors de son discours à l’inauguration du « Dakar Arena », un stade de 50.000 places en 2020, la rénovation des stades régionaux de Diourbel, Thiès, Babacar Sèye de Saint-Louis et Leopold Sédar Senghor. Mais cette promesse peine à se concrétiser. Et nous constatons tous, le résultat pour le regretter : « le Sénégal qui doit “emprunter“ encore un stade dans un autre pays pour y recevoir son prochain match de qualification de la coupe du monde 2022 ».

Si le Sénégal n’a pas de stades pour jouer ses compétitions internationales, le ministre des Sports, Matar Bâ et le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor sont responsables. Ils ont juste échoué. Le ministre Matar Ba avait confié les travaux des stades à la Compagnie sénégalaise des travaux publics (Cstp / SA), dirigée par Mbaye Faye. Mais cette entreprise n’a pas été à la hauteur des attentes des Sénégalais. On se rappelle que les stades qu’elle avait rénovés avaient nécessité d’autres travaux. Ce qui avait soulevé beaucoup de questions chez les sénégalais.

« Il vrai que les inspecteurs techniques de la Confédération africaine de football (Caf) étaient venus pour voir l’état des lieux du stade Lat Dior en vue des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022, explique le CT Com’ du ministre des Sports. Au cours de leur mission, des observations et des recommandations ont été formulées à l’endroit des autorités pour l’amélioration des conditions d’utilisation de cette infrastructure, où normalement, le Sénégal devrait recevoir le Togo, le 6 juin 2021.

C’est sur la base de ces recommandations que le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football avaient pris des engagements pour améliorer les conditions d’usage afin de mettre nos joueurs dans les meilleures conditions de performance. Aujourd’hui, les travaux ont démarré. Les ouvriers sont sur place pour l’amélioration et l’utilisation du stade », a laissé entendre le conseiller technique en communication du ministère des sports, Mbaye Jacques Diop.

Dans un pays normal, le ministre des sports et le président de la fédération de football auraient démissionné ou se seraient simplement limogés. Mais malheureusement on est au Sénégal. Le pays où l’équipe nationale ne pourra pas jouer à domicile faute de stade. Le pays où des bébés meurent calcinés dans un service de néonatalogie.

Avec une telle « humiliation », le président de la fédération sénégalaise de football ne devrait pas briguer un autre mandat car lui et son ministre de tutelle ont montré leurs limites. Tout le bureau de la fédération devrait aussi démissionner.

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