Marième Faye intime : « Je dis à mes enfants… »

Marème-Faye-Sall

Dans un entretien exclusif accordé au magazine dédié aux femmes Brune, et repris par Le Soleil de ce lundi, la Première dame, Marième Faye, évoque sa simplicité, les valeurs qu’elle inculque à ses enfants, les coups bas en politique et le trafic d’influence autour du couple présidentiel qu’elle forme avec le Président Macky Sall. Extraits.

« Ce qui me dérange le plus… »

« Ce qui me dérange le plus, c’est le trafic d’influence. Souvent des personnages affirment qu’ils sont proches du couple présidentiel et en profitent pour monter des arnaques. Ça m’irrite au plus haut point. (…) Dernièrement mon fils m’a dit : ‘’maman, il paraît que tu cherches une voiture…’’ alors que je ne connais même pas les marques des automobiles. Il y a beaucoup de rumeurs de ce genre. C’est vraiment dommage. (…) En politique, il y a des coups bas à chaque instant, tous ces gens qui propagent des rumeurs à propos de n’importe quoi. Oui, le trafic d’influence est particulièrement détestable. »

« Quand j’avais des audiences autrefois… »
« Nous sommes dans un pays où le paraître est roi, vous comprenez ce que je veux dire. Par exemple, quand j’avais des audiences autrefois, les gens arrivaient en tenue d’apparat, maintenant ils comprennent que rien ne vaut le naturel. J’aimerais vraiment laisser cette habitude, privilégier la simplicité… J’ai toujours été très simple et ce n’est pas en devenant la Première dame du Sénégal que je vais modifier mon comportement. »

« Les besoins sont immenses, les moyens insuffisants »
« Ne pas perdre de temps avec des histoires d’apparence me permet de me consacrer aux autres, aux plus nécessiteux, à ceux qui souffrent. Je ne veux pas énumérer tout ce que je fais au sein de la fondation Servir le Sénégal que j’ai initiée, mais j’essaie autant que faire se peut d’aider les gens. Que ce soit des installations de sanitaires dans la banlieue de Dakar, des visites de malades, de la distribution de repas au moment des fêtes religieuses, l’aide à la construction de centre cardio-pédiatrique, de maternités. (…) Les besoins sont immenses et les moyens insuffisants. Beaucoup de choses sont cependant réalisées, mais sans avoir les projecteurs et les médias braqués derrière chaque opération. »

« Je dis à mes enfants… »
« Je leur (ses enfants) dis régulièrement : ‘’Il faut suivre l’exemple de votre père. Sa mère était vendeuse d’arachides et son père gardien. Il s’est battu tout seul pour décrocher ses diplômes, son premier emploi. Tout cet apparat que vous voyez dans le palais ne vous appartient pas. Quand nous partirons, tout cela restera en place.’’ Et mes enfants ont compris cela. »

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