Si vous mangez ces aliments communs vous avez de fortes chances d’avoir des vers dans le cerveau

Qui d’entre nous n’a pas été à un moment ou un autre de sa vie, porteur de vers intestinaux et n’a pas vécu le martyr à se tortiller ou à se gratter en se plaignant de vives douleurs au ventre ? Ces invités indésirables colonisent l’intestin et peuvent parfois se montrer bien plus envahissants en provoquant des complications dont on se passerait bien. Partons à la traque de ces vilaines parasitoses !

Les vers intestinaux prolifèrent dans notre organisme et pullulent dans les selles. Toute personne en contact avec des matières fécales humaines ou animales est susceptible d’en attraper. D’où l’importance de l’hygiène pour ne pas être contaminé ni contaminer les autres…

Quels sont les vers parasitaires les plus fréquents et les aliments ou endroits qui en contiennent ?

Il existe plusieurs types de vers parasitaires infestant l’intestin grêle humain dont voici ceux que l’on connaît de réputation :

Les oxyures

Ce sont les vers intestinaux les plus fréquents chez les enfants. Ces vers ronds de 10 mm de long, se manifestent surtout la nuit pour pondre les œufs sur la région anale ce qui provoque de vives démangeaisons.

La contamination se fait d’un humain à un autre. Les oxyures sont contractés lorsqu’ils sont ingérés suite au contact avec des objets infectés (vêtements, jouets ou literie). Les ongles des enfants sont des terrains fertiles pour ce type de parasites lorsque les enfants se grattent. Ils sont contaminés en portant leurs doigts à leur bouche et ainsi se perpétue le cycle de vie de cette infection. Il est essentiel de traiter l’enfant contaminé en lui administrant un vermifuge adapté. Ils ne causent généralement pas d’infections graves.

Le ver solitaire ou Taenia

Vous avez des troubles de l’appétit, soit trop faim soit pas du tout ? C’est souvent le premier symptôme qui fait soupçonner la présence d’un ver solitaire. Des crampes abdominales ou encore des diarrhées peuvent aussi alerter.  Facilement reconnaissable, il est souvent comparé à des nouilles, il se désintègre et se retrouve sur les draps, les vêtements et les selles.

Il est communément connu sous le nom latin de Taenia saginata ou de Taenia solium et est contracté en mangeant de la viande de bœuf ou de la viande de porc crue ou mal cuite, infectée par des larves vivantes. Ces formes infectantes sont des cysticerques et sont présentes dans les muscles de ces animaux dont nous consommons la viande.   Pour les traiter, la prise devermicides s’avère très efficace.

Les Toxocara

Les bacs à sable et autres terrains de jeux sont souvent montrés du doigt dans ce type d’infection. On parle là de zoonose, soit une infection transmise depuis l’animal, vers l’homme. Les enfants sont plus exposés à la contamination, car ils portent tout ce qui leur tombe sous la main à la bouche, notamment de la terre souillée par les excréments de chiens, chats ou autres.

Les contaminés présentent certaines manifestations cliniques dont une inflammation oculaire si le parasite a migré jusqu’aux yeux. Si le sujet se sent fébrile, a de la fièvre, de la toux, une respiration sifflante, des douleurs abdominales, voilà autant de symptômes qui devraient le mettre sur la voie et qui confirment la propagation du parasite dans d’autres organes.

La toxocarose se soigne par la prise d’un anti parasitaire qui favorisera l’action des globules blancs contre les larves.

Les Giardia (lamblia)

Ceux-là ne vous disent pas grand-chose, pourtant ils évoluent dans la muqueuse intestinale. La contamination se fait suite à l’ingestion d’aliments mal lavés ou à une hygiène douteuse des mains. Douleurs abdominales et diarrhée sont les principaux symptômes.

Dans quels cas l’infection parasitaire est plus grave ? 
Mais voilà que depuis peu, la recrudescence d’infections dues à un parasite potentiellement mortel inquiète. Les vers Angiostrongylus cantonensis sont ingérés par divers animaux, dont principalement ce vecteur de maladies graves qu’est le rat. Le rongeur peut être porteur dans ses artères pulmonaires du parasite dans sa forme adulte, qui pond des œufs fertilisés qui se transformeront en larves. Les excréments infectés du rat peuvent ensuite être ingérés par d’autres animaux comme les grenouilles, les limaces, les crabes, les escargots qui une fois mangés, touchés, ou en contact avec des fruits ou légumes que l’homme va consommer propagent l’infection dans son organisme.

Si dans la plupart des cas, les personnes contaminées arrivent à éliminer ces parasites, il arrive que ces larves migrent jusqu’aux voies sanguines et se fraient un chemin dans le système nerveux jusqu’à prendre le contrôle du cerveau. C’est là que les choses se gâtent et que l’infection se transforme en méningite éosinophile qui provoque entre autres une vision trouble, de la fièvre, une raideur au niveau du cou, des maux de tête, des nausées, des vomissements et peut même occasionner la mort.

Quant au ver solitaire, banal parasite dont presque tout le monde est porteur. Sachez qu’il est tout aussi en mesure de causer bien de dommages dans le cerveau. Les embryophores non éliminés traversent les parois intestinales, c’est ce qu’on appelle « une cysticercose cérébrale ». Comme expliqué un peu plus haut, l’infection parasitaire est provoquée par le cysticerque du Tænia solium que l’on peut retrouver dans tout l’organisme, y compris, dans certains cas, dans le cerveau.

Manger une viande de porc, parasitée par des cysticerques et insuffisamment cuite peut vous valoir de contracter une cysticercose.  Si cette dernière n’est pas d’une grande gravité dans la plupart des cas, elle pourrait nécessiter une opération chirurgicale selon la localisation de la larve dans le cerveau.

Quelques mesures d’hygiène :

Il est recommandé d’appliquer des mesures d’hygiène appropriées. Il est donc recommandé de veiller à avoir une hygiène irréprochable et de se laver les mains autant que possible ; de se couper les ongles ; de bien laver et nettoyer l’anus au réveil pour déloger les vers qui auraient pu s’y reproduire pendant la nuit ; désinfecter le siège de bain et toutes les pièces ou le linge de maison sur lesquels des œufs pourraient se loger ; ne pas se gratter la zone anale, se laver les mains après être allé aux toilettes. Il est tout aussi primordial de bien laver les fruits et légumes avant de les consommer et de bien cuire les aliments.

santeplusmag.com

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