Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un seul pas. Un pas qu’on peut franchir a tout moment. Mamadou Ndiaye et sa douce moitié ne diront pas le contraire. Unis par les liens du mariage, Mamadou Ndiaye et Chantal vivait en parfaite harmonie. On est en 2006 à koumpentoum. Le courant passe bien jusqu’au jour où madame demande le divorce à son époux. Ce que celui-ci perçoit comme un échec. Il refuse la séparation et commence à persécuter sa femme. Après de multiples tentatives de reconquêtes toutes vouées à l’échec, Mamadou Ndiaye décide de sceller le sort de son épouse. Par l’entremise d’un enfant de 8 ans (O.Nd.) , il invite sa femme à venir récupérer de l’argent que sa mère lui aurait envoyé. Conquise, elle s’exécute, Une fois sa douce moitié sur place, il lui donne l’ordre de revenir avec lui. Chantal persiste dans sa décision et refuse de s’exécuter, ce qui déclenche le courroux de son mari. Furieux, il s’éclipse un moment et revient à la charge, quelques minutes après, armé de couteau cette fois-ci. Il lui assène 9 coups de couteau, dont un à la poitrine et un autre au sein gauche, avant de prendre la poudre d’escampette. Chantal s’effondre et sera très vite admise d’urgence à l’hôpital avant d’être sauvée par les médecins qui ont constaté 9 points de sutures. Mais les enquêteurs n’ont jamais pu mettre la main sur l’accusé qui, depuis lors, n’a pas remis les pieds sur les lieux du crime.
Dans son réquisitoire, l’avocat général a requis 15ans de travaux forcés contre l’accusé. Car selon lui, la violence des coups portés, les parties visées et la préméditation par le guet-apens sont autant d’éléments qui prouvent qu’il a tenté d’assassiner sa femme.
l’obs
