Mali : Voici les 4 présidents victimes de coups d’Etat

Le Mali a renoué avec le pouvoir kaki. Et c’est depuis Kati, une localité située à une quinzaine de kilomètres de Bamako, où s’est déclenchée la minuterie ayant abouti au renversement du président Ibrahim Boubacar Keita. Ce qui constitue le quatrième coup d’Etat dans ce pays ouest-africain.

1968 : Chute surprise de Modibo Keïta

 


Le coup d’État, qui n’avait pas fait de victime pendant son déroulement, fut dirigé par le lieutenant (plus tard général de division) Moussa Traoré, qui devint alors chef de l’État.

1991 : Moussa Traoré tombe

 


A noter qu’en en 1992, le président déchu, Moussa Traoré, est emprisonné et condamné à mort en 1993. Cependant, le président Alpha Oumar Konaré (qui dirigea le pays du 8 juin 1992 au 8 juin 2002) commua sa peine en prison à vie puis le gracia en mai 2002.

2012 : Le capitaine Sanogo renverse ATT

 


Du 22 mars au 12 avril 2012, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’État (Cnrdre) constituait l’autorité suprême du Mali avec, à sa tête, le capitaine Amadou Sanogo dont le porte-parole était le lieutenant Amadou Konaré.

Ce comité était composé essentiellement de sous-officiers et son siège se trouvait au camp militaire de Kati. Mais, peu de temps après le coup d’Etat, le Mali est finalement coupé en deux, suite aux victoires des rebelles touaregs soutenus par des groupes djihadistes dans le Nord.

La proclamation de l’Azawad en tant qu’État et le blocus imposé par la Cedeao obligent la junte et le Cnrdre à rendre le pouvoir aux civils.

Les élections présidentielles «libres» et «démocratiques» du 11 août 2013 ont consacré la victoire d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK). Ce dernier, réélu le 13 août 2018, est forcée à quitter toutes ses fonctions, tard dans la soirée du 18 août 2020.

seneweb

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