Malaise à Kaolack Fc : les 33 600 000 francs Cfa de Djilobodji divise le club

papy-670x418Le transfert de l’international sénégalais, Papy Djilobodji, du Fc Nantes à Chelsea, a rapporté une prime de solidarité de 33 600 000 francs Cfa à Kaolack Fc, son club formateur. Seulement, au lieu d’arranger les choses, cet argent a plutôt divisé les dirigeants du club qui évolue en National 1.

A Kaolack Fc, l’odeur de l’argent pollue l’atmosphère. En effet, rapporte Walf Quotidien, la prime de solidarité du transfert de Papy Djilobodji du Fc Nantes à Chelsea, qui s’élèverait à 33,6 millions franc Cfa, a semé la discorde. De sorte que les dirigeants ne parlent plus le même langage. Au centre des débats, le président du club, Abda Athie, est accusé d’un détournement d’objectif. De l’avis du Secrétaire général de la Section de football de ce club qui évolue en National 1, Cheikh Ndoye, « c’est le président du club qui a détourné les retombées du transfert de Papy Djilobodji du Fc Nantes à Chelsea ».

A l’en croire, après avoir retiré cette indemnité de solidarité versée, en janvier dernier au club formateur de l’international sénégalais, le président Abda Athie inventait des dettes et des dépenses effectuées pour se faire rembourser. « Après avoir retiré cet argent, le président a complètement tourné le dos à la section football. Il a ainsi avancé que le club lui devait 8,5 millions francs Cfa qu’il s’est fait rembourser sans aucun papier justificatif, il doit avoir aussi remis à des avocats fantômes qui auraient défendu le club », lance-t-il avec amertume.

S’agissant du reste de l’argent, Cheikh Ndoye avance que le président l’a gardé dans son compte personnel. Une situation qui aurait poussé le président de la section de football de claquer la porte. « Cette gestion injuste des retombées du transfert de Djilobodji a poussé le président de la section de football, Amabe Bagher, qui était le principal bailleur du club, depuis quatre ans, à jeter l’éponge », regrette-t-il.

Très remonté contre le président Kaolack Fc, il martèle : « Il n’apparaît que quand il y a de l’argent ». Selon toujours le journal, toutes tentatives de joindre Abda Athie sont restés vaines.

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