Mal de dos: faites l’amour pour vous soulager, c’est chimique !

Si vous posez la question autour de vous des choses à ne pas faire en cas de mal de dos, il est fort probable que « faire l’amour » apparaisse dans le top 5, juste derrière « soulever des charges lourdes » et « se pencher en avant ».

Et bien détrompez-vous ! En réalité, autant les professionnels s’entendent sur les deux dernières situations, autant la première laisse matière à débattre.

Une étude publiée en 1992 annonce que les personnes faisant souvent l’amour avec leur partenaire sont moins sujettes au mal de dos. Alors effectivement si vous ne pouvez pas effectuer un mouvement sans vous tordre de douleur, il sera peut-être plus sage de s’en tenir au polar accompagné d’un tisane.

Quelles sont les réactions internes qui peuvent expliquer cela ? Un miracle biologique ? Pas exactement …

L’ocytocine de votre cerveau : le coup de foudre répété !

Les professionnels ont observé que lors de relations amoureuses ou de rapports sexuels, le corps humain sécrète une hormone qui ne trompe pas. L’ocytocine est une hormone sensible aux interactions avec autrui, au sens du sacrifice, la coopération, etc.

En parallèle, on peut clairement dire cette hormone joue la sensation de douleur que peuvent ressentir les patients souffrant du dos. Ce sont les chercheurs du prestigieux Stanford University School of Medicine qui l’annoncent : les patients souffrant du dos auraient moins mal au dos lorsqu’ils voient l’amour de leur vie que lorsqu’ils sont face à un(e) inconnu(e).

Cela serait également dû à la sécrétion d’une autre substance, par réaction ou non à l’ocytocine. Il s’agit de l’endormorphine ou de l’endorphine.

La sécrétion parallèle d’endorphine lors d’un instant précieux

Le mot n’existait pas forcément à l’époque mais lorsqu’en 1992 les chercheurs s’entendent sur le fait que faire l’amour diminue les douleurs lombaires, l’information semble faire le Buzz ! On en parle à la télé, on interroge des professionnels, des patients, des particuliers afin de s’en persuader.

Ce qui aurait mis la puce à l’oreille de l’équipe du Docteur Kenwood (Massachusetts Institute of Health and Medicine) ? Une corrélation entre la fréquence des rapports sexuels et la non-apparition des pathologies lombaires.

Il y aurait en effet sécrétion d’endorphine par l’hypophyse et l’hypothalamus, parties du cerveau qui gèrent la sécrétion d’hormone. Cette dernière, découverte il y a une quarantaine d’année possède la particularité d’agir sur les récepteurs opiacés du cerveau gérant le stress, la douleur et les émotions. La douleur est régulée diverses sensations comme notamment la douleur, le stress et les émotions. C’est pourquoi la douleur décroît en fonction de la production d’endomorphine, participant ainsi à la création d’un cercle vertueux.

Selon le Docteur Stuart Brody, sexologue de l’Université d’Écosse de l’Ouest, la production d’endomorphines, analgésiques naturels, augmenterait de 33% lors de l’acte sexuel.

Lors de sa sécrétion, cette substance aurait par conséquent des effets sur la relaxation. Vous avez moins mal donc vous vous détendez donc vous avez moins mal : vous êtes sur la bonne voie ! Dès lors il serait possible d’observer une meilleure oxygénation des muscles après l’acte sexuel ! S’en suit bien entendu une meilleure élimination des toxines via le système rénal, favorisant la bonne santé de la colonne vertébrale et par conséquent la votre !

Voici donc la preuve tangible que faire l’amour constitue une solution contre le mal de dos quel qu’il soit mais également contre la migraine. La légende selon laquelle les rapports sexuels et la migraine ne feraient pas bon ménage tombe à l’eau. L’aube d’une nouvelle ère pour beaucoup de couples peut-être. En parallèle, cela pourrait expliquer en partie la tendance à s’endormir facilement après l’activité sexuelle…

Source: malea.fr

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