Dans une démocratie, il est communément admis que la légitimité s’apprécie selon les deux critères suivants : celle électorale et populaire. La légitimé populaire s’acquiert par le service effectif de l’intérêt général tandis que la légitimité électorale s’obtient à l’issue d’élection libre et transparente. Pour pouvoir trôner sur les deux, il faut concomitamment faire du service de l’intérêt général un service sacerdotal mais aussi savoir transformer sa vision en programme clairement défini. Le premier ministre, Mahamad Boun Abdallah Dionne en acceptant la lourde charge de porter la coalition Benno Bokk Yakkar, lors des dernières élections législatives, a su triompher nonobstant toutes les frustrations notées au sein de la mouvance présidentielle.
L’homme Dionne est connu des Sénégalais comme étant une personne prête à payer de sa personne pour voir le président Macky Sall réussir la mission qui lui est assignée. Les Sénégalais retiennent surtout de lui un homme serviable, obligeant qui prend du plaisir à assister les autres mais surtout prévenant car n’hésitant guère d’aller au-delà de leurs besoins. S’il continue de bénéficier de l’entière confiance du président de la république, c’est parce qu’il est d’une honnêteté rigoureuse. Sa droiture ne fait l’ombre d’aucun doute. Mais ce qui frappe le plus chez l’ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, c’est qu’il est d’une intégrité infaillible.
S’il a réussi à offrir à la coalition Benno Bokk Yakkar une écrasante majorité à l’assemblée nationale, c’est parce qu’il a su mettre en œuvre une politique sociale adaptée qui a eu un impact significatif chez les masses populaires. L’orientation socialiste de sa politique s’est faite sentir à travers la loi sur la baisse du loyer, la baisse des factures d’électricité, l’aménagement des pistes de production en zone rurale, la construction d’un grand nombre de logements sociaux de qualité et de forages, la couverture maladie universelle pour les enfants âgés de 0 à 5 ans, sans oublier la bourse de la sécurité sociale qui est accordée à des centaines de milliers de familles démunies. Les coupures d’électricité qui hantaient le sommeil des populations ne font plus partie du vocabulaire de la Senelec.
Les secteurs prioritaires n’ont pas été en reste. Les rendements agricoles ont cru d’une manière exponentielle du fait de la qualité des semences distribuées. Les bons impayés sont relégués aux calendes grecques. Le prix du kg d’arachide a été fixé à 210 FCFA, une première dans l’histoire du Sénégal. Chemin faisant, l’autosuffisance alimentaire est en train de devenir une réalité. 590 tracteurs seront dans un futur proche distribué aux paysans par l’homme d’affaires, Cheikh Amar en attendant l’arrivée de 2000 autres. Les semences certifiées grâce au phosphate de Matam ont permis de doubler la production agricole.
Dans le domaine de la santé, le premier ministre a mis sur pied un système de couverture médicale gratuit pour les Sénégalais les plus démunis dont la gratuité de l’hémodialyse. Les plateaux techniques de même que la formation du corps médical ont été renforcés. Dans le domaine de l’éducation, les grèves cycliques sont devenues un mauvais souvenir. L’objectif étant de permettre à ces jeunes qui sont les futures élites de ce pays de répondre aux ambitions de développement du Sénégal.
Le Sénégal tel qu’il se porte, sous l’ère Mahamad Boun Abdallah Dionne, laisse présager des lendemains meilleurs. Par voie de fait, l’homme de par son management participatif mérite le soutien de tout un peuple. Sa capacité d’écoute fait de lui un leader sociable capable d’impulser résolument le Sénégal sur la voie de l’émergence.
La rédaction de Senegalinfo.net