Macky Sall : « Nous ne pouvons continuer à regarder l’horreur de ces enfants qui meurent dans…

Le président de la République est à Kédougou dans le cadre d’une tournée économique dans la région orientale, à Kaolack, Kaffrine et Fatick du 13 au 17 novembre. Lors du Conseil présidentiel, le chef de l’Etat a abordé la question de l’émigration clandestine. Macky Sall estime que c’est une hémorragie qu’il faut arrêter, tout en proposant un programme spécial.

Un programme spécial

« Le volet jeunesse doit nécessiter une prise en charge particulière », a constaté le président de la République du Sénégal, avant de s’expliquer : « Cela se justifie d’autant plus que depuis l’avènement de la pandémie Covid-19, j’ai donné une orientation sociale aux allocations budgétaires avec un accent particulier pour les secteurs sociaux, tels que l’éducation, la santé, et la protection sociale.«

Macky Sall semble vouloir prendre en urgence la question de la jeunesse. « Je fais un appel national à l’État, surtout aux entreprises privées pour la mise en place d’un plan pour la jeunesse. Un plan spécial qui devra être pour la formation professionnelle, un plan pour les stages des jeunes dans les entreprises, mais également un plan pour les grands travaux nationaux, notamment le chantier d’assainissement, la voirie, les chantiers de lutte contre les inondations, de l’hygiène publique, mais également les chantiers de lutte contre la désertification pour le reboisement« , a-t-il dit.

Un bon plan

Le chef de l’Etat a invité le Premier ministre, Amadou Bâ, à mettre en oeuvre ce plan « sans délai » Dans ce cadre, il a appelé les entreprises à « augmenter les recrutements de jeunes dans leurs effectifs. »

Pour le reste, a-t-il confié, il faut « voir dans les premiers temps les modalités de ce recrutement ainsi que les rémunérations d’abord des stages de courtes durées puis des embauches. »

Emigration clandestine

« C’est un effort national que l’État doit engager mais également que l’ensemble des entreprises du secteur privé doivent accompagner, a-t-il plaidé. Nous pourrons dans les semaines à venir à l’occasion d’un Conseil présidentiel spécialement consacré à l’emploi des jeunes, à leur employabilité, pour dégager des moyens substantiels. Nous savons que la jeunesse est l’avenir de notre pays. Son avenir doit être assuré chez nous. Nous ne pouvons pas continuer à regarder ces scènes d’une horreur exceptionnelle d’enfants qui meurent dans le désert et dans la mer sans agir. Il faut un programme spécial pour lutter contre cet émigration » visant à « offrir des perspectives de formation professionnelle mais également des perspectives d’entrepreneuriat, et d’emploi de façon à arrêter cet hémorragie qui constitue un véritable fléau pour notre pays, et pour toute l’Afrique ».

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