Macky Sall à l’ouverture du Sommet de Paris : Le président fait le plaidoyer pour un financement urgent dans le domaine des infrastructures

Le chef de l’État a pris part ce matin au sommet de Paris sur le financement des économies émergentes. Un sommet pour un nouveau pacte mondial financier qui va regrouper pendant deux jours les dirigeants de pays émergents et les économies mondiales. Le président Macky Sall a participé au panel de ce jeudi en soulignant d’abord que le modèle de financement mondial n’est pas adéquat compte tenu des règles qui régissent la gouvernance mondiale financière, pas adaptée avec le modèle des besoins des clients de différents pays et compte tenu des règles de fonctionnement.

Macky Sall est d’avis que l’on parvienne à changer la gouvernance. « Le besoin le plus urgent, est le financement des infrastructures. L’Afrique est un vaste continent de 30 millions de km2 et qui manque de tout. Les besoins, c’est pas sur le climat, mais aussi et surtout, dans les infrastructures », fait savoir le président de la République Macky Sall.
En effet, précisera le chef de l’État devant des dirigeants du monde économique et devant le président Français Emmanuel Macron, ces règles ne prennent pas les urgences en matière d’infrastructures, de climat. « Il nous faut absolument poser des actes nouveaux et immédiats sinon on s’acheminera vers d’autres fragmentations. Depuis Paris 2021, nous avions beaucoup parlé de la réallocation des droits de tirages spéciaux. Nous attendons toujours des résultats car, il y a beaucoup de pays qui ont accepté de céder leur part des DTS », a rappelé le président de la République regrettant un dossier énorme en espérant que d’ici la clôture de demain, ils (les africains) sauront ce que sont devenus ces engagements pour les droits de tirages spéciaux.

Le président de la République dans ses propos à l’occasion de l’ouverture du sommet, estime que l’Afrique a un besoin annuel autour de 170 milliards de dollars pour les infrastructures car, il y a un déficit par rapport à la disponibilité de ces ressources. D’ailleurs ce qui limite ces ressources, selon le chef de l’Etat, c’est justement, la cherté des crédits qui est due en partie à la perception des risques et aux assurances qui sont exigées.

« Ces assurances tournent en moyenne autour de 12%. Et on nous exige de lever cet argent surtout pour ce qui concerne les crédits privés. Si on arrive donc à trouver une solution sur la prime d’assurance, on aura beaucoup aidé les pays en développement dans l’accès aux conditions du marché », a développé le chef de l’État devant les différents dirigeants du monde…

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