Lutte: les Etats-Unis, le marché Sandaga des lutteurs

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L’effet boomerang de la lutte aidant (mondialisation, médiatisation, attractivité), les Etats-Unis, jadis mythe, sont en passe de devenir un simple lieu de travail pour les lutteurs. En 2013, pas moins d’une vingtaine d’acteurs s’y sont rendus . Senego est en mesure de vous faire savoir que même les animateurs des télés n’étaient pas en reste.

Cependant, il ya dix (10) ans, seuls deux lutteurs préparaient leurs combats au pays de l’Oncle Sam : Tyson avec son label américain (le seul à être reçu par le président des Usa et il y est actuellement, invité par le maire de New York ) et Yékini.

Tyson

Yékini (6)

Intouchables, ces lutteurs étaient les «vedettes» de l’arène et tous les autres, publiquement ou en silence, rêvaient d’être comme eux.
Thiaat (Boy Bambara), Amanekh (Lébou-Gui), Baye Peulh (Rock Energie), Boy Niang (De Gaule), Lac Rose (Fass), Papa Sow (Fass), Nar Touré (Médina), Zoss (Door Doraaat), Yékini Junior (Ndakaru), Ness (Lansar), Tapha Tine (Baol Mbollo), Eumeu Sène (Thy Shinger), Modou Lô (Rock Energie), Balla Gaye 2 (Balla Gaye), Yékini (Ndakaru), Tyson (Boul Faalé) entre autres. Kham sa Mbeur, Bantamba, Roffo, Caxabal, etc.
C’est une liste composée de lutteurs, «petits» et «grands», et d’émissions de lutte qui ont effectué plusieurs va et vient à l’ambassade des Etats-Unis. On peut ajouter à cette liste Ness, Konia entre autres. Si le recensement est bien fait, pas moins d’une trentaine s’y trouve.
Marché Sandaga
L’effet «kaana» a fini d’être adopté et les lutteurs, jadis marginalisés, pour la plupart on des visas variant de trois mois à 1, 5 ou 10 ans. Il est impensable de nos jours de se voir refuser un visa quand on est lutteur. Il arrive même que ces derniers favorisent l’obtention pour certains de leurs proches.
L’effet pervers
Seulement, il est avéré que les lutteurs reviennent de leurs voyages avec des kilos en plus. Qui en muscles, qui en graisse. Mais la question est : Comment peut-on engranger ces kilos en un temps record ? Les plus longs séjours durent trois (3) mois. Avec les contrôles anti-dopage inopinés, prônés par l’instance dirigeante de la lutte, il est quasi sûr que certains ne s’y aventureront plus ou vont y réfléchir avant d’y retourner.

Balla Gaye 2- Modou Lô

Ness1

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