A la guerre, comme à la guerre. Et tous les coups sont permis. C’est la dernière trouvaille des leaders de l’opposition pour la constitution du grand Groupe parlementaire de l’opposition. Et le combat ne fait que commencer, disent-ils, pour reprendre ce qui leur revient de droit.
«Tant que cette forfaiture n’est pas réparée, nous nous opposerons par tous les moyens à la tenue de quelle que séance que ce soit à l’Assemblée nationale et des actions seront menées sur le terrain politique, à cet effet», a pesté le vice-président de Rewmi, Déthié Fall qui a lu le texte liminaire.
A sa suite, Mamadou Diop Decroix, comme à son habitude depuis qu’il a été nommé à la tête du Front patriotique pour la défense du peuple (Fpdr), a été plus virulent à l’endroit du régime de Macky Sall.
«Nous allons occuper la place Soweto comme ce fut le cas, lors du ticket présidentiel. Les leaders de l’opposition s’opposeront physiquement, si la loi est violée», martèle-t-il, estimant c’est la culture du «viol-la-loi» qui est en marche au Sénégal depuis l’avènement de Macky Sall au pouvoir.
Selon lui, il n’y a plus d’autres alternatives. «Si cette situation mérite la prison, la mort ou l’hôpital, les leaders de l’opposition sont prêts au sacrifice pour le respect de la démocratie», a indiqué Mamadou Diop Decroix.
«Si ce groupe de l’opposition n’existe pas à l’Assemblée nationale, aucun autre ne verra le jour », soutiennent-ils, non sans promettre de rendre impossible le fonctionnement du Parlement.
Interpellé sur la plainte pour faux et usage de faux qui plane sur la tête de Modou Diagne Fada, Oumar Sarr clarifie les choses. «Nous confirmons que la plainte pour faux et usage de faux a été déposée contre le mis en cause et les avocats commis, suivent le dossier qui est pendant dans les juridictions compétentes». A ce rythme, la bataille au sein du Pds aura bel et bien lieu !