L’ironie de Lamine Diack à la barre: « La rue où j’ai grandi était à mi-chemin entre la prison et le stade. Tout petit, j’ai choisi … »

L’ex-patron sénégalais de l’athlétisme mondial sera à la barre pour convaincre le tribunal, ce jeudi. Il était prévu que Lamine Diack commence à s’expliquer en début d’après-midi mercredi. Mais l’audition de son ancien conseiller l’avocat Habib Cissé a finalement occupé la majeure partie de la journée de mercredi, il n’a donc fait qu’une apparition d’une trentaine de minutes à la barre.

Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que l’ex-patron de l’athlétisme mondial n’a pas perdu son sens de la formule. « La rue où j’ai grandi était à mi-chemin entre la prison et le stade. Tout petit, j’ai choisi le stade. Tout ça pour qu’en novembre 2015 je me retrouve bracelets aux poignets, vous imaginez ! »

Un peu plus tôt, son co-prévenu et ex-conseiller juridique Habib Cissé, avait décrit Lamine Diack comme un homme qui avait consacré sa vie au sport. Un président de fédération qui ne s’étaient pas corrompu en retardant les sanctions contre des athlètes russes suspects en échange d’avantages financiers, mais avait opté « pour une gestion non-conflictuelle des cas de dopage russes ».

Pour Habib Cissé, le bilan de Lamine Diack reste « positif ». « Il a beaucoup de choses à son actif, et notamment en matière de lutte contre le dopage : il a fait ce que la Fifa (Fédération internationale de football, NDLR) n’a pas fait ! », a affirmé l’avocat, présumé complice de Diack-père.

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