NOW PLAYING: Les stars de la planète foot se mettent au ping pong
19 matchs sans défaite, série en cours
6-1 et 5-0. Voilà deux scores que les Catalans devront infliger aux Parisiens mercredi prochain lors du huitième de finale retour de Ligue des champions. Seulement le Paris Saint-Germain n’est ni le Sporting Gijon, ni le Celta Vigo. Au vue de leur performance du match aller (4-0) et de leurs largesses défensives affichées à chaque match, la remontada tant espérée en Catalogne semble tenir du miracle plus que de l’exploit. Plus probable, le 3-4-3 tout neuf de Luis Enrique et un sursaut d’orgueil de Lionel Messi et sa bande feront bien trembler les Parisiens. Mais ces derniers s’en sortiront. Un mal pour un bien ? Voilà qui laisserait le champ libre au FC Barcelone pour engranger le maximum de points avant de se déplacer au stade Santiago Bernabeu le 23 avril prochain. Un Clasico qui s’annonce décisif pour des blaugranas invaincus en championnat depuis le deux octobre dernier et une leçon de football reçue à Vigo.
Un caractère à toute épreuve ?
Du côté du Real Madrid (qui fête se 115 ans d’existence aujourd’hui), la tendance n’est plus vraiment à l’optimisme. Depuis leur défaite à Valence (2-1), dans un Mestalla qui a pour coutume de leur jouer de mauvais tours, les Madrilènes bégayent. En témoignent leurs difficultés défensives lors de leur victoire inespérée à Villarreal (ils étaient menés 2-0 jusqu’à la 64ème minute de jeu mais se sont imposés 2-3) mais surtout le match nul contre Las Palmas à Bernabeu (3-3). Deux matchs que les hommes de Zinédine Zidane auraient pu perdre. Mais qu’ils ont gagné. Si Ronaldo n’est pas au mieux et que la défense inquiète, la force de caractère de cette équipe reste, elle, son plus grand atout. Capable de se sortir de situations mal embarquées, elle ne semble pas prête à lâcher la moindre miette à son rival barcelonais. En revanche, contrairement à ce dernier, le Real Madrid est bien parti pour se qualifier en quarts de finale de Ligue des champions. Victorieux à l’aller contre Naples (3-1), il risque de ne pas pouvoir assurer sur tous les tableaux et, fatalement, de laisser quelques plumes en Liga.
Les oubliés
Cachés dans l’ombre des deux colosses que sont le Real Madrid et le FC Barcelone, les hommes de Jorge Sampaoli travaillent sans trop faire de vague, prêts à surgir au bon moment. D’autant qu’ils ont encore un match couperet à jouer au Camp Nou. L’Atlético étant à six points, les yeux sont tournés vers la deuxième place de l’autre club de Madrid. Les quatre points qui les séparent pourraient fondre comme neige au soleil si Nasri et les siens ne se dispersent pas en attendant que trébuche l’un de ses deux concurrents. Et puisque faux pas il y aura, pourquoi ne pas créer l’exploit qui placerait Sampaoli au centre du cercle très fermé des entraîneurs qui ont chipé la première place au Real et au Barça ?
