« Camou était un homme bien. Il était très professionnel. Sa fidélité est aussi sans commune mesure ». Ce témoignage de Faydy Drame, ancien chef de desk au groupe Walfadjiri, était le sentiment le mieux partagé à la levée du corps de l’ancien directeur de publication du journal Walfadjiri, Abdourahmane Camara, décédé dimanche, 15 décembre 2019, au Maroc.
La disparition de Camou est une nouvelle perte pour la presse sénégalaise. C’est l’un des pans de la presse qui s’est effondré. Ce qui justifie la présence massive des hommes de médias à la mosquée de Sacrée-Cœur où un dernier hommage lui a été rendu.
Patrons de presse, reporters et journalistes de Walf étaient aux premières lignes pour le dernier hommage. « Je confirme, en toute humilié que Abdourahmane Camara était un immense journaliste. Il était humble et respectueux des règles d’éthique et de déontologie. Il incarnait l’esprit de ce métier et n’a jamais accepté la compromission », a témoigné le directeur du groupe E-média Invest, Mamoudou Ibra Kane.
Venu assister aux prières mortuaires, l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye garde d’Abdourahmane Camara le souvenir d’un homme sérieux. « Il était un journaliste de bonne foi, de fidélité et de courtoisie. Il était tout simplement un bon journaliste », a-t-il déclaré.
Camou sera inhumé à Saint-Louis sa terre natale. Après la mosquée de Sacré- cœur, la dépouille fera une escale de trois minutes au siège de Walf avant d’être acheminé au quartier Balakoss, aux côtés des siens où il reposera.
