Ousmane Sonko, a annoncé un projet de loi visant l’abrogation de la loi d’amnistie. Celle-ci a été votée le 6 mars 2024 par la précédente législature. Cette annonce intervient dans le cadre d’une volonté de clarifier les responsabilités liées aux répressions des événements pré-électoraux. Selon Sonko l’objectif de cette abrogation n’est pas de nourrir un esprit de revanche, mais de renforcer la justice, pilier essentiel pour assurer la paix sociale. Le premier ministre a fait l’annonce lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, hier.
Le chef du gouvernement a affirmé l’intention de mettre en œuvre les conclusions consensuelles des Assises de la Justice et de continuer le dialogue pour instaurer un pacte social durable. Il a souligné que l’accès à des privilèges injustifiés basés sur des proximités partisanes ne sera plus toléré. L’État veillera au bon fonctionnement des structures de contrôle et des juridictions, respectant ainsi la séparation des pouvoirs et le principe de présomption d’innocence.