Le cas Nafy Ngom Keïta continu de susciter des réflexions sur la gestion douteuse du régime en place. La présidente déchue de l’Ofnac n’avait pas manqué, dans son rapport, d’incriminer des proches du Président et membre de l’APR confortés par leurs solides bases politique. Et selon certaines indiscrétions, un autre rapport de Nafi Ngom Keita était attendu. Le rapport de tous les dangers car il allait révéler des cas d’infractions, de concussions et de transactions nébuleuses en marge des normes, de l’éthique et de la loi, nous révèle Dakarmatin.
De ce fait, mars 2017, date où devrait prendre fin le mandat de Nafy Ngom Keïta, serait une échéance suicidaire pour Macky, l’APR et ses alliés. En effet, cette date coïnciderait avec les Législatives. Une aubaine pour l’opposition et la société civile de se ruer sur le régime. Car, si la présidente sortante de l’Ofnac était maintenue jusqu’à cette date, beaucoup de têtes allaient tomber. Ce qui n’allait pas arranger le régime, dans un contexte des législatives à venir. De ce fait, afin de mettre à l’abri ses hommes, Macky Sall a jugé nécessaire d’éjecter la dame de fer.
