Les portugais veulent contribuer à la Cité du savoir et aux Espaces numériques ouverts (ENO)

Le Portugal souhaite mettre l’expertise de ses entreprises au service du Sénégal pour la réalisation de la « Cité du savoir » et la vulgarisation des Espaces numériques ouverts (ENO), a annoncé le secrétaire d’Etat portugais à l’Internationalisation, Jorge Costa Oliveira.

« Les ENO ont un énorme potentiel. C’est une excellente idée du gouvernement parce que c’est une façon intelligente d’offrir aux étudiants un cadre technologique performant, qui peut s’étendre jusqu’à la télémédecine« , a-t-il déclaré dans un entretien avec la rédaction de l’agence de presse sénégalaise.

Le Portugal « a beaucoup d’expérience dans ce domaine » et compte des entreprises qui peuvent y apporter leur contribution, a dit M. Oliveira, en faisant part de l’intérêt de son pays pour le projet de la « Cité du savoir« , à travers une éventuelle contribution de certaines entreprises portugaises.

Ce projet consiste à aménager sur un site de 14 hectares une « Cité du savoir« , selon les standards internationaux, avec des matériaux modernes dans le domaine de la domotique, de l’économie d’énergie et du respect de l’environnement, expliquent les services du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

De cette manière, ce département compte arriver à rapprocher l’enseignement supérieur, la recherche et le monde de l’entreprise, afin notamment de favoriser l’innovation, la recherche et la création d’entreprises jugées innovantes, de promouvoir la culture scientifique.

Selon Jorge Costa Oliveira, le Portugal a par ailleurs l’ambition d’accompagner quelques projets du Plan Sénégal émergent (PSE), qui comprend un ensemble de projets de développement que le gouvernement sénégalais compte réaliser d’ici à 2035.

« Au Sénégal, il y a un plan très clair, le PSE. Il a des priorités jusqu’à 2035 et nous allons voir s’il y a, dans les 18 projets prioritaires de ce plan, quelques-uns pour lesquels nos compagnies peuvent être utiles, pour accompagner le développement du Sénégal« , a-t-il dit.

« Il y a deux où trois domaines où l’on peut jouer un rôle plus actif« , a indiqué M. Oliveira, citant les réseaux ferroviaires, les énergies renouvelables, l’assainissement et les technologies de l’information.

Il considère que les entreprises de son pays peuvent apporter « une contribution valable’ » dans les domaines des réseaux ferroviaires et de l’assainissement par exemple.

« Pour les énergies renouvelables, nous avons des entreprises’’ qui comptent parmi les plus importantes à travers le monde, a-t-il assuré, avant de signaler que chaque mois, « 72 à 73% » de l’électricité consommée au Gabon vient de ce secteur.

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