Les politiciens unis…Face à la mort : pouvoir et opposition dialoguent

Les politiciens unis…Face à la mort : pouvoir et opposition dialoguent
 Les politiciens unis…Face à la mort : pouvoir et opposition dialoguent
Les politiciens unis…Face à la mort : pouvoir et opposition dialoguent

Deuil et cérémonies religieuses : seuls périodes de trêve pour les politiques ?

Le chef de l’Etat Macky Sall a instauré, en mai dernier, le dialogue national avec toutes les forces vives de la Nation. Pendant huit tours d’horloge, autorités religieuses, coutumières, politiques, société civile, etc. ont discuté sans langue de bois de ce qui les préoccupe. Mais n’empêche, pouvoir et opposition se regardent toujours en chiens de faïence, incapables de transcender leurs divergences. Il n’est pas indiqué qu’ils se caressent dans le sens du poil, c’est même impossible, mais ils doivent trouver des canaux pour ne pas installer le pays dans une campagne électorale permanente où la violence verbale le dispute à la violence physique.

On constate pourtant que, sans aller loin dans les effusions, opposition et pouvoir se retrouvent souvent durant les cérémonies religieuses (Magal, Gamou, baptêmes, mariages, etc.) pour communier, discuter, échanger et partager des moments de complicité ; mais aussi dans le deuil. Pour preuve, samedi, le Sénégal, la classe politique plus particulièrement, a eu un réveil douloureux. La mort atroce de la vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental, Fatoumata Mactar Ndiaye, assassinée dans son domicile par son propre chauffeur, a bouleversé plus d’un. Aussi, comme un seul bloc, les politiciens de tous bords se sont-ils retrouvés chez la défunte pour compatir avec la famille éplorée mais aussi avec le parti au pouvoir qui a perdu un de ses membres fondateurs. Ils ont, à l’unanimité, condamné cet acte ignoble et barbare, se refusant de verser, malgré les questions de la presse, dans un discours politicien sur la recrudescence de la violence et le retour de la peine de mort. Ce n’est pas la première fois que cela arrive et ce ne sera sûrement pas la dernière.

Loin de nous en offusquer, nous pensons que cette attitude est à saluer et perpétuer mais pas seulement dans le malheur. Il doit être le code de conduite de tous les hommes politiques sénégalais. Nous sommes tous Sénégalais, le malheur des uns fait notre malheur à nous aussi, c’est pourquoi le discours politique doit être sensé, objectif, sans animosité aucune, parce que nous tous allons mourir mais nos actes, nos paroles resteront.

Ndèye Gning pour xibaaru.com

 

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