Les 6 entraîneurs les plus tyranniques de la planète football

Chelsea's Portugese Manager Jose Mourinho (L) and Manchester United's Manager Sir Alex Ferguson (R) greet each other before their F.A Community Shield match football match at Wembley Stadium in London, 05 August 2007. AFP PHOTO/CARL DE SOUZA (Photo credit should read CARL DE SOUZA/AFP/Getty Images)

 

Beaucoup d’entraîneurs du monde entier vous le diront, et ce quel que soit le sport : lorsqu’un simple discours ne suffit plus, il ne faut pas hésiter à faire comprendre à ses joueurs qui est le patron. Et si nécessaire, ne pas hésiter à joindre le geste à la parole.

Mais pour certains coaches de la planète football, la troisième étape de la chronologie est bien souvent la première utilisée. Du jet de chaussure à l’exhibition, tous les moyens sont bons pour prouver à ses troupes qui en a le plus dans le pantalon.


6.Roy Keane

Italy v Republic of Ireland - Group E: UEFA Euro 2016

Lorsque l’on sait le nombre de fois où Roy Keane s’est directement opposé à Sir Alex Ferguson en lui reprochant d’être parfois trop dur à l’époque où il jouait pour Manchester United, difficile d’imaginer que l’ancien international irlandais aurait autant pris de son mentor dans sa façon de mener ses troupes, dans les clubs où il tenait le banc.

Il faut dire qu’avant de se retrouver au poste de co-sélectionneur de son pays natal, l’ex-capitaine des Red Devils a eu le temps de faire ses classes à Sunderland, puis Ipswich. Son style de management était tellement dur qu’il est resté persuadé que ses joueurs des Black Cats ont fêté son départ, en 2008. C’est pour dire.

D’ailleurs, ce ne sont pas les seuls à avoir « souffert » de la méthode Roy Keane, de ses tactiques incroyables, et de ses sorties venues d’ailleurs. Lors de ses deux piges à la tête de l’équipe d’Ipswich Town, un journaliste, qui avait oublié d’éteindre son téléphone en conférence de presse, avait subi l’une des principales signatures de son jeu, que ce soit crampons au pied ou en simple interlocuteur : le tacle à la gorge.


5. Raymond Domenech

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Tous ceux qui ont eu l’opportunité de croiser sa route sur les pelouses vous le diront : Raymond Domenech n’était pas un tendre. Et c’est le moins que l’on puisse dire ! Certes, le tempérament de feu de l’ancien défenseur latéral de métier s’est estompé avec les années, mais son passage de la pelouse au banc a dévoilé d’autres côtés de sa personnalité.

Sur le banc de l’Équipe de France, surtout, où le natif de Lyon a régné en maître pendant plus de 6 ans. Dès le départ, il impose son style : renouvellement entier du staff, critique et analyse de ses joueurs au cas par car après chaque rencontre, et établissement d’une charte. « Clou » du spectacle avec Robert Pirès, écarté de la sélection à cause de son signe astrologique.

Pour finir en « beauté », le technicien français a connu l’affaire Knysna, point de rupture final entre lui et son vestiaire, lors du fiasco vécu par les Bleus lors de la Coupe du Monde 2010. Six ans de domination et de totalitarisme remis en cause par…un bus.


4. Paolo Di Canio

West Ham United v Manchester United - Premier League

Il n’y a pas besoin d’être sorti des grandes écoles pour savoir que Paolo Di Canio a toutes les qualités requises pour siéger dans ce classement. En 1998, face à Arsenal, son expulsion le fait voir rouge, et il pousse violemment l’arbitre de la rencontre. À Rome, sous les couleurs de la Lazio, ses saluts fascistes répétés contribuent aussi à sa réputation de psychotique.

Après son passage sur le banc en 2011, l’Italien s’est retrouvé au coeur d’une bagarre contre un joueur adverse, après une défaite de son club, Swindown Town, en FA Cup. De quoi parfaitement donner le ton et lancer une toute nouvelle carrière d’entraîneur.

Enfin, dès son arrivée à la tête de Sunderland en 2013, l’ancien attaquant a effectué un étrange remaniement de son effectif, en achetant pas moins de 14 nouveaux joueurs pendant son premier mercato avec les Black Cats. Parallèlement, il a purement et simplement vendu ceux dont la tête ne lui revenait pas. Du grand art.


3. Louis van Gaal

Manchester United v Crystal Palace - The Emirates FA Cup Final

Ancien joueur professionnel, Louis van Gaal est surtout reconnu pour son palmarès fabuleux, tant il a remporté des titres presque partout où il a pris place sur le banc. Mais tous les joueurs qui ont eu l’honneur de le côtoyer vous le diront : ils se souviendront très longtemps de ses colères extrêmes, à la limite de la rage, et de ses méthodes de travail plus que rugueuses.

Pour faire simple, mieux vaut ne pas être en désaccord avec le Néerlandais, ou du moins pas le lui laisser savoir. Car aujourd’hui encore, il reste l’un des coaches de la planète football parmi les plus craints. Auteur de punchlines dignes d’un bon Audiard, l’ex-milieu de terrain n’a pas sa langue dans sa poche et n’hésite pas à dézinguer à tout-va les journalistes lors des conférences de presse.

Demandez à Mark van Bommel ce qu’il en pense, lui qui a notamment été délesté du brassard de capitaine au Bayern Munich par son compatriote, ou qui s’est retrouvé en larmes après une de ses engueulades. Ou encore Luca Toni, qui a eu l’occasion de voir que son coach avait vraiment les « couilles » de mettre qui il souhaitait sur le banc, peu importe son statut.


2. José Mourinho

Arsenal v Manchester United - Premier League

José Mourinho aurait très bien pu échapper à ce classement, mais l’histoire en a décidé autrement. Les faits, plus précisément, tant le « Special One » s’est créé une réputation grandissante en parallèle à son palmarès d’entraîneur. L’une des qualités non discutables du Portugais, c’est qu’il ne laisse personne indifférent.

Aimé, voire idolâtré, et la plupart du temps – il faut bien le reconnaître – détesté, le coach de Manchester United a laissé des traces de son passage, peu importe son point de chute. Provocateur et fier de l’être, le tacticien est aussi redoutable pour ses adversaires que pour son propre club.

Il faut dire qu’en interne, nombreux sont ceux qui s’y sont frottés, et s’en souviennent encore. Capable d’accabler un joueur devant la presse, il peut aussi rentrer en conflit avec tout un stade pour défendre les intérêts de son équipe. Une nature tyrannique, mais un bon fond. Ce n’est pas Luke Shaw qui viendra vous dire le contraire.


1. Sir Alex Ferguson

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Désormais à la retraite – qu’il a plus que quiconque mérité – Sir Alex Ferguson ne pouvait occuper une autre place que la première. Pendant 27 ans, l’Écossais a écumé les bancs de Premier League, et d’Europe, en restant fidèle à Manchester United. Ou alors, ce sont plutôt les Diables Rouges qui lui sont restés fidèles, tant il avait de l’emprise sur le club.

Le club, mais également le championnat anglais dans sa globalité, à commencer par le désormais légendaire « Fergie Time« , phénomène bien connu des malheureuses équipes qui ont déjà été confrontées à plus de 5 minutes de temps additionnel, souvent fatales. Une emprise qui se répercutait également dans son vestiaire, dirigé d’une main de fer, dans un gant de fer.

Impossible de terminer sans mentionner le fameux « hairdryer treatment« , comprenez la soufflante du sèche-cheveux, qui a eu raison de certains de ses joueurs les plus mal peignés, dont Roy Keane, Jaap Stam, Ruud van Nistelrooy, ou encore David Beckham. Pour ce dernier, la gueulante a même été accompagnée d’un jet de chaussure rentré dans l’histoire. Légendaire, l’on vous dit.

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