Actuel meilleur Sénégalais en exercice et challenger réel pour le ballon d’or africain, Sadio Mané s’achemine avec Liverpool vers une finale sur le toit du football européen. Une saison remplie. Des saisons remplies, Sadio Mané n’en a pas toujours connu et a, à l’instar des grands joueurs, connu de très grandes déceptions dans sa jeune carrière.
Finale de Ligue des Champions, si près des étoiles !
Sadio Mané titille l’un de ses rêves ultimes, glaner le trophée aux grandes oreilles. Seulement, le sort ne lui sera pas favorable. Il faisait face à l’ogre Madrilène qui était en chasse pour un 13e sacre.
Dès le début du match, tous les espoirs des Reds reposent sur Sadio Mané. Il faut savoir que Mo Salah sort sur blessure, en première période, après un contact musclé avec Serigio Ramos.
Mené, Liverpool s’adosse sur le Sénégalais qui parvient à revenir au score sur un corner tiré et repris par Lovren de la tête puis poussé au fond des filets par le natif de Bambaly.
Toutefois, le rêve se brise 9 minutes plus tard. Gareth Bale reprend un centre de MArcelo, en bicyclette. Le Real Madrid déroule. Un tir de Bale et une erreur de Karius plus tard, Sadio Mané perd sa finale.
Élimination de la CAN 2017, il rate son penalty !
Le Sénégal et le Cameroun s’affrontent en quarts de finale de la CAN 2017. Dans une rencontre où les deux nations ont eu leur temps fort, même si le Sénégal a davantage dominé, elles n’arrivaient cependant pas à se départager au bout des 90 premières minutes et de la prolongation. Direction la séance de tirs aux buts.
À ce petit jeu, Moukandjo répondait à Koulibaly (1-1), Oyongo faisait de même face à Kara Mbodj (malgré l’intervention insuffisante d’Ondoa, 2-2), Moussa Sow faisait jouer son expérience avant de voir Teikeu égaliser (3-3). Les tireurs ne tremblaient pas en début de séance. À l’image de Saivet puis de Zoua (4-4).
Sadio Mané, l’un des meilleurs joueurs d’Afrique, craquait en cinquième position. La main ferme d’Ondoa repoussait la tentative du joueur de Liverpool. Le boulevard était donc ouvert pour Aboubakar, qui envoyait son pays en demi-finales.
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