Législatives: Quand l’opposition privilégie la contestation à la place d’un programme fiable

Suite à un sondage réalisé à la veille des élections législatives et qui montre le faible taux de participation des Sénégalais à ces joutes. « On a noté une baisse tendancielle du niveau de participation des citoyens-électeurs au différents scrutins, depuis 2007 à maintenant, le taux de participation n’a pas encore dépassé les  40% pour les législatives, or, dans une démocratie représentative, la légitimité des élus se mesure à l’aune du niveau de participation des citoyens », fait remarquer Moundiaye Cissé de l’ONG 3D.

Ce dernier d’indiquer que 40% des Sénégalais interrogés décrient la pauvreté du débat politique. Ce qui le pousse à dire qu’au Sénégal, le système électoral est très lourd et que le débat devrait, plutôt, « porter sur un programme de législature qu’ils proposent au Sénégalais quand ils seront élus, quelles sont les réformes fondamentales qu’ils vont proposer pour que l’Assemblée Nationale puisse jouer ses 3 fonctions essentielles, la fonction de représentation, sa fonction législative, et sa fonction de contrôle ».

Pour inverser cette tendance et inciter les Sénégalais à avoir confiance aux hommes politiques, M. Cissé trouve que l’opposition gagnerait à proposer un programme fiable et convainquant au lieu de privilégier les marches de contestation: « les marches c’est bon, mais c’est pas suffisant, parce que, jusqu’ici, elles ne concernent pas des programmes, ce sont des marches de contestation par rapport à l’emprisonnement d’un tel ou d’un tel autre et ça, ce n’est pas un programme c’est une revendication », a-t-il conclu.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici