LEGISLATIVES 2017 : UN … « FARFELU » DANS LA MELEE

Mohamed Lamine Massali candidat du Pds dans la ville de Thiès. Voilà une des curiosités des Législatives 2017 qui resteront mémorables dans les annales de l’histoire politique du Sénégal, à cause du pléthore de partis et coalitions.

Mais la  candidature jugée  farfelue du Pds à Thiès peut aisément s’expliquer. Consciente du fait qu’ils vont mordre la poussière devant Idrissa Seck, comme à l’accoutumée, la direction du PDS a décidé de ne pas se faire des soucis et a opté d’envoyer un candidat sans illusion. «Candidat biffi seuss » comme l’a affirmé le journaliste Ndiogou Diène au cours d’un entretien, à la Rfm, avec le truculent Mohamed Lamine Massali.

Mohamed Lamine Massali  C’est ce jeune politicien sans envergure et sans classe dont les seules hauts faits d’armes  sont ses turpitudes et ses démêlées avec la justice.  Embouchant  toujours la trompette de l’injure, il claironne à tout va  insanités et malveillance.

Que vaut Massali dans le landerneau politique de Thies ? Rien du tout A part  amuser la galerie par ses déclarations puériles, clownesques et mensongères qui invitent plutôt à la compassion qu’au rire.

Au sein de la formation libérale, quand les Idrissa Seck, feu Guirane Ndiaye, Talla Sylla étaient connus  et reconnus comme de grands responsables  politiques libéraux de la ville de Thiès, Mohamed Lamine était enfoui dans  la masse de cette jeunesse thièssoise qui ne respirait et ne vivait que pour Me Wade. Quand les plus jeunes libéraux, à savoir Yankhoba Diattara, Aliou Sow et Modou Diagne Fada faisaient figure de proue de l’Union jeunesse travailliste libérale ( UJTL ), Massali, opportuniste à souhait, n’a pas hésité à porter sur les fonts baptismaux ‘’Les jeunesses wadistes’’ dont il étaient le chef de file. Ainsi il a toujours su que, dans un parti comme le Pds où le système favorise les plus  instruits qui trônent aux postes de responsabilité, il devait trouver une stratégie voire un stratagème pour faire son trou et se donner une place au soleil.

Loin de faire l’unanimité au sein de la formation libérale où beaucoup le taxent d’opportuniste qui se collent  à la famille Wade pour exister politiquement, Massali a fini  par être promu en 2008 Président du Conseil d’Administration de la Société d’Investissement et de Réparation Navale ( SIRN ). Une telle promotion a fait les choux gras de la presse car d’aucuns se demandaient  comment un quasi inculte qui n’a pas le bac (certains y ont même rajouté le BFEM) peut occuper un poste aussi important qui requiert connaissance et expertise en la matière.

Certains comme Madiambal Diagne l’ont traité sans aménités de ‘’fou dont le fonds de commerce a toujours été  l’injure à la bouche, de garçon avec son côté rustre très affiché et son manque d’éducation, d’individu qui symbolisait l’arrogance d’un régime, surtout par certains de ses comportements de parvenu et de nouveau riche’’. D’ailleurs, ses outrances verbales, dont se plaint Madiambal,  à l’endroit d’Aminata Tall lui ont valu un séjour carcéral difficile. Apres celui vécu par le fait d’avoir commandité un incendie lors d’un meeting d’opposants.

Longtemps laissé en rade dans la distribution des responsabilités politiques, Massali est devenu, curieusement, le patron libéral de Thiès quand les fidélités locales de Wade post alternance ont vacillé dans la ville aux deux gares et transhumé vers les prairies beige et marron.

Aujourd’hui il veut croire que son heure est arrivée. ‘’Je suis le candidat du renouveau et de l’espoir’’, assure t il à la RFM. Comme si sa candidature n’était pas que pour couvrir une béance politique du Pds dans la ville rebelle de Thiès !

 

M. D.

gawlo.net

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