Aux jeux olympiques de Rio au Brésil , le Senegal est parti pour faire de la figuration .
En effet , nos chances de médailles , toutes disciplines confondues , sont des plus maigres .
La faute à un cumul de facteurs :
I – le budget de préparation et de participation aux jeux de Rio a été à la hauteur de la faible ambition des dirigeants du sport olympique national .
A titre s’illustration , l’équipe de Basket féminin n’a pas été en mesure de boucler son programme de préparation ;
La judokate Hortense Diedhiou a été sevrée de la présence à ses côtés , de son coach habituel .
II – l’amateurisme :
les athlètes et joueurs sénégalais n’ont pas eu un temps de préparation très long .
En général , chez nous la préparation se passe dans la dernière ligne droite avant le grand Jour !
Lorsqu’on va à l’assaut des meilleurs au monde , dans les diverses disciplines olympiques , une rigueur ou un professionnalisme certain devaient être de mise .
Comme c’est le cas justement pour les pays des champions .
Se préparer en quelques semaines au petit bonheur la chance et battre ceux qui se sont préparés des années durant est une gageure .
III – Le manque de sérieux :
oui il y a des signes qui s’apparentent à un véritable manque de sérieux , du côté sénégalais .
Deux exemples :
– alors que Dakar n’est séparée de Rio que par l’océan atlantique , les athlètes sénégalais ont effectué un voyage à plusieurs escales qui les a conduits en Afrique de l’est ( Ethiopie ) puis en Afrique Australie ( Angola ) et enfin au Brésil .
– la délégation sénégalaise à Rio comprend plus d’administratifs que de compétiteurs !
Il en résulte que des athlètes se sont retrouvés esseulés car privés du soutien de leur entraîneur habituel .
En conclusion , si on veut des médailles , il nous faudra mettre des moyens , du professionnalisme et du sérieux , à l’avenir.
A cet égard , pourquoi ne pas relancer l’uassu
et les championnats scolaires ? Entre autres perspectives .
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