Le préfet de Dakar a effectué un virage à 180° en moins de trois mois. Après avoir interdit, par arrêté daté du 31 janvier dernier, les rassemblements des organisations “d’obédience maçonnique”, il les a autorisés par un autre arrêté publié le 25 avril et abrogeant les dispositions du précédent.
“Une décision aux allures de volte-face”, pronostique Jeune Afrique, qui a donné l’information sur son site en informant que le préfet a justifié sa décision par “la nécessité de sauvegarde des libertés publiques” et “la limitation d’une situation d’exception”.
Le premier arrêté, dans lequel la préfecture invoquait “des menaces de troubles à l’ordre public” et “des risques d’affrontements entre organisations opposées”, a été pris alors qu’il y avait une vive tension au sujet de la tenue à Dakar des 26es Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram). Des organisations religieuses, notamment, s’étaient levées contre cet événement.