Le juge Ibrahima Dème choisit le « Pur sang » de Cheikh Issa Sall

L’ex-juge Ibrahima Dème a porté son choix sur le candidat du Pur. Le président du mouvement «Ensemble» dit partager les «valeurs» et «qualités» de El Hadj Sall

Les pronostics l’avaient envoyé chez Sonko, mais Ibrahima Hamidou Dème a finalement choisi le candidat du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). L’ex-juge l’a annoncé hier, à Thiès, face à la presse. «J’avais entamé depuis deux mois avec les responsables et militants de notre mouvement du Sénégal comme de l’extérieur une large concertation à l’issue de laquelle notre choix s’est porté sur le candidat El Hadji Issa Sall du Pur. Nous avons estimé qu’il rassemble les valeurs et qualités pour présider aux destinées du Sénégal», a-t-il justifié. 

Par conséquent, déclare-t-il, «nous appelons tous nos militants et sympathisants à battre campagne et à voter pour le candidat El Hadji Issa Sall pour que l’alternance prochaine entraîne les véritables ruptures que les Sénégalais attendent depuis longtemps.» A la question de savoir pourquoi le choix du candidat du parti Pur, M. Dème explique : «Les conditions que nous avons posées, ce n’était pas par rapport à un candidat qui est le fort ou le plus faible mais par rapport à nos valeurs et principes. Parce que quand nous avons décidé d’entrer en politique il y a 9 mois, nous avons mis deux principes fondamentaux. Il s’agit de dire que ceux qui doivent diriger aux destinées du Sénégal doivent être des hommes de valeurs et de principes, mais aussi qu’il devait y avoir du sang neuf dans le champ politique. Parce que depuis l’indépendance, c’est pratiquement la même classe politique qui est là et qui se renouvelle sans cesse. Et nous avons estimé que El Hadji Issa Sall rassemblait ces deux conditions-là.» 

Ibrahima Dème souligne, toutefois, que son mouvement «Ensemble» a rencontré «pratiquement tous les candidats, sauf l’actuel président de la République». Il ajoute : «Cette gouvernance qui est là depuis 7 ans n’était pas ce que les Sénégalais attendaient en termes de rupture, de bonne gouvernance, d’indépendance de la justice et de priorités pour le développement. Le pays est dans une crise sociale, institutionnelle et économique et nous pensons que cette échéance électorale permettra aux Sénégalais de sanctionner ceux qui sont là depuis 7 ans.» 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici