Désormais, le gouvernement de Macky Sall veut une révolution agricole profonde, débarrassée des anciennes pratiques qui font que le pays marche à reculons. L’objectif est de bien assurer la performance du secteur de l’agriculture, conformément aux orientations de Plan Sénégal émergent (Pse).
Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture, président hier la revue conjointe du secteur agricole, en présence de tous les acteurs concernés, a décidé d’adopter une nouvelle démarche dans la conduite des politiques agricoles.
Pour lui, «l’ère consistant à assister à l’infini les organisations familiales est dépassée. Il faut que nous soyons dans une dynamique d’actionnariat et que l’agriculture soit considérée comme du business, c’est-à-dire un secteur qui nourrit son homme et qui permet aussi au pays de s’inscrire dans une dynamique de croissance significative et durable».
Le ministre n’a pas manqué de souligner l’urgence de la massification de l’investissement privé. Le Sénégal a fait un pari sérieux, «celui de faire en sorte que l’agriculture sénégalaise soit la locomotive pour une émergence économique raffinée» aux dividendes partagés par l’ensemble des populations.
Pour concrétiser ce pari, le ministre a invité à construire, avec efficacité, efficience et célérité, une agriculture productive et durable.
Papa Abdoulaye Seck croit fermement que le succès des programmes agricoles du Sénégal doit reposer sur des principes directeurs que sont: la transparence, l’équité, l’obligation de rendre compte, l’obligation de résultats, la capacité d’adaptation, la maitrise des changements climatiques, etc.